Dans le domaine civil, le cheval sert au transport ou au travail dans les champs. La première révolution industrielle ne fait pas disparaître le cheval, qui tire à la fois les wagonnets dans les mines et les omnibus dans les villes. La puissance des moteurs était d’ailleurs établie en cheval-vapeur. L’usage ludique du cheval se répand également à travers les cirques ou les courses hippiques.
L’élevage équin a représenté un secteur économique d’importance, alimentant l’armée et les écuries de course. Des races chevalines sont définies au XIXème siècle, pourvues de documents généalogiques sur le modèle du pur-sang anglais. L’élevage est soutenu par les haras nationaux et par les progrès en hippiatrie, la médecine vétérinaire appliquée au cheval. L’enseignement vétérinaire se met en place au XVIIIème siècle autour d’écoles comme celle d’Alfort, qui abrite le célèbre musée Fragonard.
La seconde révolution industrielle a fait disparaître le cheval du décor quotidien pour le spécialiser dans le secteur des loisirs. En réalité, la place du cheval dans la société a toujours été le reflet de son évolution, après en avoir été le moteur… à quatre jambes.