Edité chez Werdet en 1838 avec La Femme supérieure et La Maison Nucingen, il est prolongé par Esther ou les Amours d’un vieux banquier publié en trois parties (La Fille repentie, Les Préparatifs d'une lutte, La Monnaie d'une belle fille) dans Le Parisien du 21 mai au 1er juillet 1843.
La première version intitulée Splendeurs et Misères des courtisanes publiée chez Potter (1844) porte le sous-titre Esther. Elle contient La Fille repentie, Les préparatifs d’une lutte, La Monnaie d'une belle fille et une nouvelle partie Les Peines de cœur d'un millionnaire.
Le Tome XI de l’édition Furne contient une version de Splendeurs et Misères des courtisanes en deux premières parties : Esther Heureuse et À combien l’amour revient aux vieillards.
Douzième volume. Scènes de la vie parisienne et Scènes de la vie politique tome XII (sic, erreur pour t. IV)
Une troisième partie est publiée en feuilleton sous le titre Une instruction criminelle dans L’Epoque (juillet 1846). Elle intègrera le Tome XII de l’édition Furne, Dubochet et Hetzel en août 1846 sous un nouveau titre : Où mènent les mauvais chemins. Dans l’édition séparée chez Souverain (1847), elle est nommée Un drame dans les prisons.
Dans l’édition illustrée de Marescq and Cie (1851-1853), on retrouve sous le titre Splendeurs et misères des courtisanes les trois parties : Esther heureuse, À combien l’amour revient aux vieillards et Où mènent les mauvais chemins.
L’ensemble de ces trois parties est placé au numéro 59 du Catalogue complet de 1845. Balzac ajoutera une quatrième partie qui est présente dans le tome XVIII de l'édition Houssiaux sous le titre La Dernière incarnation de Vautrin et qui correspond au numéro 60 du Catalogue complet.
Dans l’édition "définitive", Esther Heureuse prend le titre Comment aiment les Filles. Dans cette édition, Splendeurs et misères des courtisanes est intégré au Tome IX de la Comédie humaine. Etudes de Mœurs - Scènes de la vie parisienne, livre troisième, volume 2.
Il existe par ailleurs de nombreuses préfaçons et contrefaçons belges de Misères et Splendeurs des courtisanes.