Jules Vallès feuilletoniste
Très impliqué politiquement, Jules Vallès est un auteur de la dernière moitié du XIXe siècle. Il écrit de très nombreux textes politiques publiés dans la presse.
99CE
1832
Naissance de Jules Vallès
98CE
1848
Révolution de juin
97CE
1871
Commune de Paris
96CE
1878
L'Enfant
95CE
1879
Le Bachelier
94CE
1883
L'Insurgé
93CE
1885
Mort de Jules Vallès
Né en 1832, Jules Vallès est mort en 1885. Il est une figure centrale de l’engagement politique révolutionnaire et du journalisme. La carrière littéraire de Jules Vallès est liée au journal. En 1857 il s’ouvre la voie du succès avec la publication du court roman L’Argent, un texte nourri de son contact avec la spéculation galopante du Second Empire. La même année il intègre Le Présent, puis en 1858 un titre connu, Le Figaro de Villemessant. Entrer dans ce journal parisien d’importance lui permet de se faire une véritable place dans les milieux journalistiques. Il signe alors « Max » et écrit « Figaro à la Bourse ». Il publiera aussi dans ce journal quelques grands articles politiques.
En 1864, il devient responsable de la critique littéraire – poste important – au Progrès de Lyon, un journal d’opposition. Il fait brièvement partie de l’équipe de L’Événement de Villemessant, et participe également au Nain Jaune.
En 1867, il crée son premier journal, La Rue. Il sera suivi du Peuple en 1869 qui dure très peu de temps ou encore du Réfractaire qui n’est publié que trois jours. Mais son journal le plus célèbre est Le Cri du Peuple, créé en 1871 sous la Commune : c’est un moment décisif de sa carrière. Du fait de son engagement, il est condamné et vit en exil jusqu’à l’amnistie de 1880. C’est donc de l’étranger, l’Angleterre en particulier, qu’il écrit les deux premiers textes de sa trilogie. L’Enfant est publié le premier dans la presse. Puis vient Le Bachelier publié dans La Révolution française en 1879 sous le titre Mémoires d’un révolté et signé du pseudonyme Jean La Rue. Il est publié en volume en 1881 avec la troisième édition du premier roman. De retour en France, il relance Le Cri du Peuple en 1883 dans lequel il publie le dernier roman de la trilogie, L’Insurgé.