Barbey d'Aurevilly feuilletoniste
Jules Barbey d'Aurevilly a été très actif dans la presse, et il y a également publié un certain nombre de textes de fiction.
99CE
1808
Naissance de Barbey d'Aurevilly
98CE
1864
Un prêtre marié
97CE
1881
La Bague d’Annibal
96CE
1882
Une histoire sans nom
95CE
1883
Ce qui ne meurt pas
94CE
1889
Mort de Barbey d'Aurevilly
De Jules Barbey d’Aurevilly, on retient aujourd’hui L’Ensorcelée, texte mystique et envoûtant, et le recueil des Diaboliques pour lequel on l'accuse d'attentat à la pudeur. Mais sa carrière littéraire est bien plus vaste : romancier, associé au dandysme, il est aussi critique et journaliste. Tout au long de sa vie, ses opinions politiques changent : de plus en plus conservateur, il écrit des textes imprégnés de catholicisme notamment, critiques sur la modernité.
Ses romans, dont peu ont eu un grand succès, à l’exception d’Une histoire sans nom qui fait partie de notre sélection, mêlent des éléments variés, notamment romantiques et fantastiques, mais sans exclure une forme de réalisme. Bon nombre de ses textes s’enracinent dans ses origines normandes, et les romans que l’on trouve ci-dessus sont souvent marqués par le croisement des thèmes normands et catholiques : c’est le cas d’Un prêtre marié mais aussi d’Une histoire sans nom.
Quant au journalisme, Jules Barbey d’Aurevilly y a été très actif, notamment en tant que chroniqueur. Dans sa jeunesse, il participe à la Revue de Caen. Lorsqu’il commence à publier dans les journaux parisiens, il le fait souvent sous pseudonyme : il parvient à faire paraître des articles dans le Journal des débats et Le Constitutionnel. Avec son retour au catholicisme, il prend une position de défenseur des valeurs conservatrices : il crée une Revue du monde catholique et participe abondamment au Pays – dans lequel paraît par exemple Un prêtre marié. Plus tard, il collabore au Gaulois, mais aussi au Constitutionnel, tout en publiant dans d’autres titres.