Sélection d'écrits
Plagiat commis par Stendhal, d'après Cordier et Quérard, Supercheries littéraires : en grande partie traduction non avouée de Le Haydine, de Giuseppe Carpani, publié à Milan en 1812, et de Mozarts Leben, de Friedrich Schlichtegroll, publié à Graz en 1794.
L’ouvrage, qui traite de Michel-Ange, de Léonard de Vinci, du beau idéal antique et moderne, paraît avec les seules initiales « M. B. A. A » (par M. Beyle, ancien auditeur). À la fin de cet ouvrage, Stendhal propose un programme pour étudier la peinture, sous la forme d’un « cours de 50 heures ». Une bibliographie d’étude est ainsi proposée par ses soins.
[Tirage différent, Paris, P. Didot l'aîné, 1817 : tome premier et tome second ; édition de 1860, Paris : Michel-Lévy frères ; édition de 1924, texte établi et annoté avec préface et avant-propos par Paul Arbelet : tome premier et tome second ; édition de 1829, établissement du texte et préf. par Henri Martineau : tome premier et tome second]
À lire également : Comment Stendhal écrivit son Histoire de la Peinture en Italie, de Paul Arbelet, article paru dans le Mercure de France du 15 novembre 1906
- Rome, Naples et Florence en 1817, Paris, Delaunay, Libraire, au Palais-Royal, Galerie-de-Bois ; Pelicier, Libraire, au Palais-Royal, Galerie-des-Offices. M. DCCC. XVII
[Edition de 1826 augmentée, Paris : Delaunay : tome premier et tome second ; édition de 1927, Paris : Le divan, révision du texte et préf. par Henri Martineau : tome 1, tome 2 et tome 3]
[Edition de 1923, Paris : Champion, texte établi et annoté, avec préface et avant-propos, par Henry Prunières : tome premier et tome second ; édition de 1929, Paris : Le Divan, établissement du texte et préf. par Henri Martineau : tome 1, tome 2]
Dans ce journal, qui s’offre comme un guide, Stendhal aborde l’art présent à Rome, sous toutes ses formes. On y retrouve ainsi ses impressions esthétiques sur la visite du palais Borghèse, les vingt-neuf grands peintres, le crâne de Raphaël, les fresques du Dominiquin, la vie de Raphaël, les formes d’églises, les chambres de Raphaël au Vatican, ses œuvres, l’influence des noms de baptême sur la peinture, la sculpture, sans compter les innombrables références à des monuments religieux.
[Autre édition, Paris : Le divan, 1931, établissement du texte et préf. par Henri Martineau : tome 1, tome 2 et tome 3]
[Autre édition : 2e édition revue et annotée par Stendhal, Paris : Le Divan : planche, 1931 (4 juin), établissement du texte et avant-propos par Danielle Plan ; préf. d'Henri Martineau]
- Correspondance, établissement du texte et préface par Henri Martineau, Paris : Le divan, 1933-1934. Comprend : 1. 1800-1805 ; 2. 1805-1808 ; 3. 1808-1811 ; 4. 1812-1816 ; 5. 1816-1820 ; 6. 1821-1830 ; 7. 1830-1832 ; 8. 1832-1834 ; 9. 1834-1836 ; 10. 1836-1842
La correspondance de Stendhal n’est pas consacrée aux arts, mais de nombreux passages y font référence : réflexions sur la musique, le bonheur et les beaux-arts, « les grands peintres sensibles », Francesco Hayez ou encore Raphaël, dont il dresse de manière cocasse un graphique du talent. D’autres notations fugitives se retrouvent dans Pensées : filosofia nova (éd. 1931) et dans son Journal (éd. 1888).
- Écoles italiennes de peinture, Stendhal ; établissement du texte et préface par Henri Martineau, Paris : le Divan, 1932 : tome 1, tome 2 et tome 3
Voir aussi le chapitre XII consacré à la critique d’art de Stendhal, et la partie consacrée aux arts du chapitre XIV, dans Stendhal-Beyle, Paris : Plon-Nourrit et Cie, 1902, par Arthur Chuquet