« Quelle ville artiste que celle qui fait des Degas, des Forain, des Monet, des Manet, etc. Ah ! l'atmosphère de Paris ! » (À M. Charles Henri, Berlin, 12 décembre 1881)
« Quel vilain métier que celui de critique d'art, n'est-ce pas ? Ce métier a été déshonoré par tant d'ignorants et les artistes ont bien souvent raison de nous mépriser. Pour ma part, vous ne pourriez croire avec quelle conscience je m'y adonne. Non en lisant des livres et en fouillant les vieux Musées, mais en cherchant à voir clair dans la nature [...] l'eau du Rhin, les ciels, les prairies [...] Si je n'étais pas persuadé que j'ai l'oeil artiste et que je suis hostile à tous les préjugés artistiques, sincère et désireux d'instruire le public délicat, je n'écrirais point cela, croyez-le ». (À Max Klinger, 11 juin 1883)
« Devant les Renoir, toujours la même impression, c'est fin, c'est moelleux et chatoyant comme un pastel, son nu de femme est solide, savant, et curieux, mais je n'aime pas ce porcelainé lisse ». (À Charles Ephrussi, décembre 1883)
« Je comprends que Meissonier vous laisse froid. (ni âme ni tempérament : un greffier puant le récépissé et le bois sec) et que Munkácsy vous horripile, un balayeur sans âme ni nerfs ». (À Max Klinger, fin juin 1884)