Le Testament et le Codicille de Jean de Meun
Dix-neuf témoins conservés au département des Manuscrits ont été numérisés : Français 380, Français 804, Français 806, Français 1563, Français 1565, Français 1567, Français 1568, Français 1572, Français 2195, Français 12593, Français 12594, Français 12595, Français 12596, Français 22551, Français 24388, Français 24390, Français 24392, Français 24436, Rothschild 2801
Douze témoins conservés au département des Manuscrits ont été numérisés : Français 380, Français 804, Français 806, Français 814, Français 1563, Français 12593, Français 12595, Français 12596, Français 22551, Français 24392, NAF 934, Rothschild 2801
Ala fin de sa vie, à une date qui peut être fixée entre 1291 et 1296, Jean de Meun écrivit son Testament , œuvre intéressante où sont prodigués à la fois des témoignages de piété et des sarcasmes contre les moines.
Le Testament est écrit en quatrains monorimes et contient des conseils destinés aux classes différentes de la société. Le nombre des quatrains varie suivant les manuscrits, la moyenne étant de 550. Le premier vers est : Li Peres et li Fiz et li Sainz Esperiz. Le Codicille se compose de 11 huitains octosyllabiques à rime dissyllabique. Il débute par : Dieus ait l'ame des trespassez. Au XIVe siècle, il a été mis en vers latins.
Le nom de Jean de Meun ne figure pas dans ces poèmes, mais il n’existe pas de raisons sérieuses de lui refuser la paternité de ces deux compositions. Le Testament et le Codicille ont connu beaucoup de succès au XIVe et au XVe siècle, à en juger par le nombre des manuscrits qui les ont conservés plus ou moins fidèlement, mais cette vogue n'a pas dépassé le Moyen Âge, et c'est surtout comme auteur du Roman de la Rose que Jean de Meun a été et reste célèbre.