Revues savantes d'Indre-et-Loire
publications disponibles de 1988 à 2021
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La société mère, Société royale d’agriculture de la généralité de Tours, naît le 24 février 1761. En mars 1988, la Société renaît sous la forme d’une Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine.
publications disponibles de 1842 à 2010
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Cette Société a été fondée en 1842. Elle a publié : deux séries de mémoires, l'une de format in-8°, l'autre de format in-4° ; un bulletin semestriel ; un recueil de documents sur l'histoire de Touraine. Enfin, elle a fait paraître le catalogue de son musée.
publications disponibles de 1905 à 2009
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Cette Société, fondée le 22 janvier 1905, et reconnue d’utilité publique par décret du 21 décembre 1916, publie, outre un Bulletin annuel, quelques ouvrages non périodiques. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.2, p.374)
Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.
Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.
Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine