Revues savantes de Seine-et-Marne

Publications disponibles de 1865 à 1925

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La Société d’archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et-Marne a été fondée à Melun en 1864 et approuvée par arrêté préfectoral du 23 juillet de la même année. Elle comprenait, à l’origine, des comités locaux siégeant dans les différents chefs-lieux d’arrondissement du département. (Lasteyrie IV, p. 393)

Publications disponibles de 1893 à 1903

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La Société littéraire et historique de la Brie a été fondée le 23 décembre 1892. Elle a entrepris la publication à intervalles irréguliers d'un Bulletin. (Lasteyrie VI)

Publications disponibles de 1898 à 1907

Une Société d'histoire et d'archéologie a été fondée à Brie-Comte-Robert en 1898 et autorisée par arrêté préfectoral du 7 mai de cette même année. Elle a entrepris la publication d'un Bulletin dont le premier fascicule n'a paru qu'en mai 1901. (Lasteyrie VI)

Publications disponibles de 1883 à 1924
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Cette Société a été fondée au mois de janvier 1883 et autorisée par arrêté préfectoral du 12 février de la même année. Elle fait porter ses travaux sur le « pays de Gâtinais y compris l’Etampois, le Giennois et la Puisaye », c’est-à-dire sur une partie des départements de Seine-et-Marne, Seine-et-Oise, Nièvre et Yonne. Elle publie annuellement, depuis son origine, un volume d’Annales. (Lasteyrie IV, p. 389)

Publications disponibles de 1833 à 1888
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Cette Société, qui se réclame du bureau meldois de la Société d’agriculture fondée à Paris en 1761, n’a été établie sous sa forme actuelle qu’en 1833. (Lasteyrie IV, p. 390)

Publications disponibles de 1894 à 1908

Une association libre a été constituée sous cette dénomination en 1893 dans le but de favoriser les études d'histoire et d'archéologie dans le clergé du diocèse de Meaux. Elle a commencé en la publication d'un Bulletin dont le 1er volume a paru en 1894. (Lasteyrie VI)

Publications disponibles de 1809 à 1854

La Société d’agriculture, sciences et arts de Provins a été fondée en 1804 ; elle a tenu, de 1807 à 1821, un certain nombre de séances publiques. (…) En 1821, la Société a interrompu ses réunions, à la suite de l’incendie de l’hôtel de ville et de la bibliothèque, dans laquelle étaient renfermées ses archives. En 1847, quelques membres de l’ancienne Société entreprirent de la reconstituer. (Lasteyrie IV, p. 691)

Publications disponibles de 1892 à 2004
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La Société d'histoire et d'archéologie de Provins a été fondée le 15 décembre 1892. Elle a entrepris la publication d'un Bulletin. (Lasteyrie VI)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine