Les corpus de partitions

Collection de musique ancienne (entre autres beaucoup de musique vocale française en parties séparées et de recueils de cantates et airs d'opéra en italien) rassemblée par la Geneviève Thibault de Chambure, entrée dans les collections de la bibliothèque nationale dans les années 1970-1980.

Recueils de partitions copiées par André Danican Philidor et François Fossard sur une commande de Louis XIV et de son fils le Comte de Toulouse. Reconstitution virtuelle sur Gallica d'un corpus dispersé entre la Bibliothèque nationale de France et la bibliothèque municipale de Versailles.

Collection du chanoine Sébastien de Brossard, confiée à la bibliothèque royale en 1730. Avec le dépôt légal de la musique, elle constitue le noyau initial des collections musicales de la bibliothèque. Elle rassemble partitions et ouvrages de théorie musicale de la fin du XVème siècle jusqu'àu XVIIIème siècle

Recueils d'airs publiés par les éditeurs de musique Robert puis Christophe Ballard entre 1658 et 1694. Les 1220 airs publiés mettent en musique des poètes parisiens de l'époque. Les recueils numérisés sont issus du dépôt légal ancien de la musique imprimée.

Collection de partitions et matériels d'orchestre d'oeuvres de Jean-Philippe Rameau rassemblée par Jacques-Joseph-Marie Decroix au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, et entrée dans les collections de la bibliothèque nationale en 1843.

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Le fonds musical de la bibliothèque royale puis nationale s'est enrichi tout au long de son histoire par l'acquisition de grandes collections. Centrées sur une période, un genre musical ou un compositeur, généralement réunies par un collectionneur particulier, elles complètent souvent les collections de musique imprimées entrée à la bibliothèque par le dépôt légal, et enrichissent également le fonds de manuscrits musicaux, par nature uniques.

La copie manuscrite est en effet, jusqu'au milieu du XIXème siècle, un des moyens privilégiés de diffusion de la musique, et c'est au travail de copistes, pas toujours identifiés, que l'on doit aujourd'hui de connaître certaines oeuvres qui auraient sans ces sources complètement disparu.