Mary Cassatt (1844-1926)
Cette page regroupe les collections de gravures de Mary Cassatt du département des Estampes et de la photographie de la BnF et de la bilbiothèque de l'INHA numérisées dans Gallica.
A partir de 1890
Née en Pennsylvanie dans une riche famille, Mary Cassatt manifeste très tôt le désir d’embrasser une carrière artistique qui ne serait pas un simple passe-temps. Elle étudie au Musée des Beaux-Arts de Philadelphie, avant de s’embarquer pour l’Europe en 1868. En1874, elle se fixe définitivement à Paris où la rejoindra une partie de sa famille. La capitale française lui offre la possibilité de se former en copiant les maîtres au Louvre, mais surtout, la plonge dans l’effervescence créatrice de l’époque. Elle se lie aux impressionnistes par l’intermédiaire d’Edgar Degas qui lui propose de participer à une de leurs expositions : cette rencontre déterminante se traduit par une amitié et une émulation réciproques.
C’est par Degas également et son projet de revue Le Jour et la Nuit (qui ne se concrétisera finalement pas) que Mary Cassatt vient à la gravure à partir de 1879. Mary Cassatt se prend de passion pour ce médium et, avec Edgar Degas et Camille Pissarro, expérimente différentes techniques, qu’elle emploie souvent de manière conjointe : pointe sèche, vernis mou, aquatinte, dans une maîtrise bientôt virtuose qui suscite l’admiration.
En 1890, la découverte de l’estampe japonaise, véritable choc artistique, l’amène à faire évoluer sa pratique, mais sans passer, comme plusieurs de ses contemporains, à la gravure sur bois : c’est à l’aquatinte qu’elle réalise une série de dix gravures en couleurs, qu’elle retouche ensuite à la pointe sèche. Rares, ces gravures d’une qualité exceptionnelle aux tirages limités sont particulièrement recherchées.
Le rassemblement dans Gallica des collections du département des Estampes et de la photographie de la BnF (60 pièces) et de la Bibliothèque de l’lNHA (28 pièces) permet d’apprécier leurs différences et de comparer les différentes épreuves.