Revues savantes de la Drôme

Publications disponibles de 1866 à 1942
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Cette société, fondée au mois de janvier 1866, publie régulièrement depuis lors un Bulletin trimestriel.

Publications disponibles de 1880 à 1903

Ce comité, fondé par Mgr Cotton, évêque de Valence, au mois de septembre 1880, a publié régulièrement depuis lors un Bulletin qui paraît par livraisons bimensuelles.

Publications disponibles de 1926 à 1939

Cette société, fondée en 1926, a pour but d'étudier et de faire connaître l'histoire du Tricastin (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1910-1940, tome 2, p.47)

publication disponible pour 1929-1930

"Cette société, fondée le 12 octobre 1911, reconnue d'utilité publique le 24 janvier 1924, avait pour but l'étude de l'histoire et de la littérature du Dauphiné ainsi que la constitution d'une bibliothèque spéciale à cette étude. Outre un Bulletin, qui n'a eu que deux numéros, elle a publié quelques ouvrages non périodiques". (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1910-1940, tome 2, p.50).

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine