Revues savantes du Loiret

publications disponibles de 1818 à 2010
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Nous n'avons pas à rappeler ici les diverses Sociétés savantes qui ont existé à Orléans avant la Révolution. Les deux plus importantes de ces associations, la Société royale d'agriculture fondée en 1762, et l’Académie royale des sciences, arts et belles-lettres fondée en 1781, disparurent en 1793.

publications disponibles de 1848 à 2000
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Fondée le 25 janvier 1848 et reconnue d'utilité publique en 1865, cette Société porta le nom de Société archéologique de l'Orléanais jusqu'en 1875, époque où elle prit son titre actuel. Elle a publié une série de Mémoires et un Bulletin.

publications disponibles de 1853 à 2002
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Cette Société, fondée en 1853, n'a eu qu'une existence éphémère. Elle a publié un certain nombre de plaquettes (Lasteyrie, Bibliographie, tome II, p.136). Cette Société, fondée en 1854 [sic], puis reconstituée le 1er décembre 1921, a pour but l'étude de l'histoire locale, des beaux-arts, des sciences et belles-lettres (Lasteyrie, Bibliographie générale, 1910-1940, p.516).

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine