Revues savantes des Bouches-du-Rhône

Elle publia pendant cette période une suite de petits fascicules in-8°. En 1796, une nouvelle société scientifique fut fondée sous le titre de Lycée des sciences et arts. Le Lycée entreprit en l’an IX la publication d’un Journal des sciences et arts qui cessa de paraître au bout de peu de mois. Le Lycée fut complètement réorganisé en 1803 et reprit le nom d’Académie. La nouvelle association voulut reprendre la publication du Journal, mais elle y renonça après en avoir fait paraître trois volumes, et elle se borna à la publication de ses mémoires. Elle en donna douze volumes de 1803 à 1814. En même temps elle fit paraître un certain nombre de Notices sur ses travaux, mais avec la Restauration l’activité de l’Académie se ralentit, elle cessa toute publication, et c’est en 1846 seulement qu’elle recommença à donner des volumes de Mémoires. (Lasteyrie, Bibliographie, tome 1).

Vers 1827, elle commença à remplacer ce nom par celui de Société académique, enfin une ordonnance royale du 5 avril 1829 l’autorisa à prendre le titre d’Académie d’Aix, qu’elle n’a plus quitté depuis lors. Elle commença en 1808 à tenir des séances publiques, dont les comptes rendus, contenant un discours du président, un rapport du secrétaire et divers programmes de prix. En 1819, elle entreprit une série de Mémoires, qui comptent actuellement 12 volumes publiés à intervalles très inégaux. Enfin, en 1828 et 1829, elle imprima trois extraits de ses procès-verbaux. Il faut ajouter un ouvrage publié sous les auspices de l’Académie d’Aix. (Lasteyrie, Bibliographie, tome 1).

Elle a repris l'œuvre entreprise en 1832 par une Commission archéologique qui n'avait plus depuis bien des années qu'une existence nominale et qui n'a jamais rien publié. La Société des amis du Vieil Arles fait paraître un Bulletin. (Lasteyrien Bibliographie annuelle)