Œuvres théoriques et pédagogiques

L’étude est composée dans un but didactique, généralement à destination des élèves d’un instrument à clavier, et consacré à une difficulté technique particulière. Cette fonction première n'empêche pas l’étude d’être également jouée en concert. Les recueils didactiques se sont faits plus nombreux à chaque fois qu’apparaissait une nouvelle manière de jouer d’un instrument à clavier

Ouvrage conçu pour permettre l’étude d’une technique instrumentale ou un enseignement plus global de la musique, suivant une progression mesurée de la difficulté. Avec la création du Conservatoire en 1795, la quantité de méthodes éditées croît exponentiellement. Le corpus des méthodes de Gallica permet de mettre en évidence les évolutions pédagogiques dans l'enseignement de la musique d’un siècle à l’autre.

Au sens premier, ce terme désigne un exercice de pratique musicale qui consiste à lire des notes en en respectant la hauteur, la durée et l’intensité, et en prononçant leurs noms respectifs : ut (depuis le XIe siècle, remplacé par do au XVIIe siècle), ré, mi, fa, sol, la, et si à partir du XVIIe siècle. Plusieurs types de lectures existent : par exemple, si le nom n’est pas prononcé, il s’agit plutôt de vocalises ; si les notes sont lues en rythme mais non chantées, il s’agit d’une lecture rythmique...

Les traités de musique visent à détailler et développer les théories musicales de l’auteur. Ces ouvrages abordent des notions telles que la mélodie, l’harmonie, le contrepoint, le rythme, la composition, etc. En France, c'est surtout à partir du XVIIIe siècle, avec les théorie de Jean-Philippe Rameau affrontées à celles de Jean-Jacques Rousseau que la rédaction de traités musicaux se développe, poursuivie au siècle suivant par les ouvrages d'Hector Berlioz.

>

À toutes les époques, la musique s'apprend. Méthodes et traités commencent à se multiplier à partir du XVIIIème siècle, même si les plus anciennes sont bien antérieures, notamment dans le domaine du chant religieux. C'est également un siècle fécond en ouvrages de théorie musicale, qui connait alors en France un grand épanouissement. La création du Conservatoire en 1795, et la publication de 14 méthodes officielles d'enseignement pour les différents instruments lance le succès éditorial des méthodes de musique pour tout le XIXème siècle. Aux méthodes globales pour l'instrument viennent s'ajouter des ouvrages plus spécifiques pour l'apprentissage du solfège, ainsi que des études et exercices pour développer la virtuosité de l'instrumentiste, tandis que la théorie musicale se complexifie et se codifie.

Pour chaque genre musical sont également disponibles des oeuvres encore protégées par le droit d'auteur, accessibles sur Gallica Intramuros dans les emprises de la BnF.