Revues savantes du Puy-de-Dôme
publications disponibles de 1884 à 1904
La Société d'émulation de l'Auvergne a été fondée en 1884 ; elle a commencé, la même année, la publication d'un recueil intitulé Revue d'Auvergne dont un volume doit paraître chaque année. (Lasteyrie, Bibliographie, II, p.529)
publications disponibles de 1905 à 1922
voir la notice du CTHS
publications disponibles de 1862 à 1900
La Société du Musée de Riom a été fondée le 1er novembre 1860 et autorisée le 29 du même mois. Son but principal était de doter la ville de Riom d'un Musée d'art et d'archéologie ; mais elle a insensiblement agrandi son cadre primitif et elle a publié plusieurs ouvrages. Il faut ajouter à ces publications une série de rapports rédigés par M. Francisque Mandet et contenant la description des objets acquis par le Musée dans le courant de chaque exercice. (Lasteyrie, Bibliographie, II, p.530)
Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.
Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.
Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine