La Cousine Bette en feuilleton

La Cousine Bette est un roman de Balzac, publié dans la presse.

Ce roman paraît pour la première fois dans le feuilleton du Constitutionnel, entre le 8 octobre et le 3 décembre 1846, avec un certain nombre d’interruptions : il porte le titre Les Parents pauvres et c’est sous ce titre que la parution en volume a lieu.

- Début de la publication le 8 octobre 1846.
- Fin de la publication le 3 décembre 1846.

Accéder à la page "Quelques pistes de lecture :
Accéder à la page "Quelques pistes de lecture : "Amour", "Femme et féminité" et "Journal et littérature""
Quelques pistes de lecture : "Amour", "Femme et féminité" et "Journal et littérature"

•    Amour – Le mariage

Adeline est un modèle de vertu maritale et d’épouse : son amour et son admiration pour son époux ne sont pas teintés par les infidélités. Cela se confirme dans la description de la situation de cette femme, au chapitre III : « Depuis les premiers jours […] voir des hommes à ce sujet. »

>

Roman parallèle au Cousin Pons, La Cousine Bette en est aussi le contrepied. Le premier roman a pour héros un personnage simple et bon, tandis que la Cousine Bette est le surnom d’un personnage malveillant et destructeur, Lisbeth Fischer.

Celle-ci monte à Paris pour rejoindre la famille de sa cousine Adeline Hulot, ainsi que sa fille Hortense : la bonté et la beauté de celle-ci lui inspirent beaucoup de jalousie, et Lisbeth fait tout pour miner de l’intérieur son ménage et sa vie, exploitant notamment le penchant libertin de son époux, le baron Hulot. Hortense en effet est amoureuse d’un sculpteur polonais, que la cousine Bette a soutenu pendant plusieurs années : leur mariage la rend jalouse. Dans ce travail de malfaisance, la cousine Bette est accompagnée d’une voisine, Valérie Marneffe, laquelle est courtisane et séduira les hommes de la famille, créant la dissension de façon systématique.

Le roman paraît dans les années 1840.

>