George Sand feuilletoniste
George Sand, auteure jouant sur une identité androgyne, a écrit de nombreux romans publiés dans la presse.
99CE
1804
Naissance de George Sand
98CE
1844
Jeanne
97CE
1848
La Petite Fadette
96CE
1854
Histoire de ma vie
95CE
1857
La Daniella
94CE
1861
La Famille Germandre
92CE
1876
Mort de George Sand
Aurore Dupin, qui après son mariage prend le nom de baronne de Dudevant, est connue sous le pseudonyme androgyne de George Sand. Née en 1804, elle meurt en 1876 en laissant une œuvre prolifique. Figure libre et de défense du droit des femmes, elle a eu de nombreuses liaisons avec des artistes de l’époque (dont Alfred de Musset et Frédéric Chopin), s’habille parfois de façon masculine et a de nombreux détracteurs.
Ses romans ont souvent pour cadre le Berry et la campagne – elle vivra d’ailleurs la fin de sa vie loin de Paris. Néanmoins, ce cadre bucolique, que l’on rencontre par exemple dans La Petite Fadette ou La Mare au Diable, se double d’un point de vue politique : au-delà de l’univers champêtre et du régionalisme, ses romans mettent en avant des revendications féministes et sociales, comme c’est le cas dans Indiana ou Mauprat par exemple. Une bonne partie de sa production romanesque paraît en feuilleton dans les quotidiens, mais aussi dans des revues, notamment dans la Revue des deux mondes ou encore la Revue de Paris.
George Sand a une carrière journalistique importante : elle commence au Figaro en 1831, avant de signer un contrat avec la prestigieuse Revue des deux mondes. Très engagée en politique, elle crée La Revue indépendante en 1841 et y publie également ses romans, en plus d’articles de fond. Elle publie également dans d’autres titres et s’intéresse à la politique régionale : en 1844 elle crée le journal L’Éclaireur : journal des départements de l’Indre, du Cher et de la Creuse. Pendant la Révolution de 1848, elle est à la tête d'une éphémère Cause du peuple qui n’a que trois numéros. Déçue par la révolution, elle s’éloigne un peu du journalisme politique. Plus tard dans sa vie, elle publie à nouveau dans la presse, mais des textes avant tout littéraires, notamment à La Presse et au Temps.