Revues savantes du Cher

publications disponibles de 1867 à 1943 - voir les tables générales : 1867-1883 ; 1897-1908
voir la notice du CTHS  voir le site de la Société d'archéologie et d'histoire du Berry

La Société des antiquaires du Centre, fondé au mois de janvier 1867, a publié des volumes de Mémoires.

publications disponibles de 1852 à 1940
voir la notice du CTHS voir le site de la Société d'archéologie et d'histoire du Berry

Il faut descendre jusqu’en 1834 pour trouver à Bourges une association purement historique et archéologique ; c’est la Commission ou Société

publications disponibles de 1867 à 1875

Ce comité fut établi par ordonnance de Mgr de la Tour d’Auvergne en date du 31 décembre 1866. Il entreprit la publication d’un Bulletin qui a paru très irrégulièrement de 1867 à 1875 et qui ne forme qu’un volume. Il commença également en 1872 l’impression d’un Répertoire archéologique du diocèse de Bourges, qui est resté inachevé à ce jour.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine