Gustave Doré (1832-1883)

Avant de devenir l’un des plus grands illustrateurs du XIXe siècle, Gustave Doré commença sa carrière dans la caricature, réalisant des albums d’histoires en images dont le premier fut publié alors qu’il n'avait que 14 ans.

Les Travaux d'Hercule
Les Travaux d'Hercule
Les albums

Pour son premier album, publié à l'âge de 14 ans, Gustave Doré imite la forme des albums de Rodolphe Töpffer. Il donne une parodie d’un épisode bien connu de la mythologie qu’il tourne en dérision à chaque page : Les Travaux d’Hercule (1847).

Trois artistes incompris et mécontens (1850) narrent les mésaventures d'un peintre, d'un auteur dramatique et d'un violoniste et compositeur qui s’associent pour tenter de produire ensemble un spectacle qui tournera au drame.

Dés-agréments d'un voyage d'agrément (1851) voit un couple de commerçants retraité faire un voyage touristique dans les Alpes qui s'avère mouvementé.

Enfin, Histoire dramatique, pittoresque et caricaturale de la Sainte Russie (1854), souvent considéré comme le sommet de sa carrière de caricaturiste, tient du pamphlet rabelaisien. Il dénonce les mœurs barbares des Russes et de leurs dirigeants, dans le contexte de la Guerre de Crimée.

 La vie en province
La vie en province
Dans Le Journal pour Rire

Dans Le Journal pour Rire, Doré donna quelques histoires en images comme « Une ascension au Mont Blanc » (12 juin 1852), « Les vacances du collégien » (18 septembre 1852) ou « Une heureuse vocation » (9 octobre 1852).
 
Dans les défets de la collection Jaquet, il est possible de consulter «  La vie en province - Histoire d’une invitation à la campagne » (premier épisode, deuxième épisode et troisième épisode) qui parut dans le même journal en 1849.