Montmartre

En 1833, dans le t. 12 de l’imposante publication en 15 volumes Le livre des cent-et-un,  paraît la contribution de Barginet, Montmartre avant et après le déluge.

En 1842, Ferdinand de Guilhermy (1809-1878) présente  Montmartre à l’Institut ; ce mémoire ne sera publié intégralement qu’en 1906 par les soins de la société Le Vieux Montmartre.

En 1860, Emile de La Bédollière consacre à la butte Montmartre un chapitre (p. 273-288) de Le nouveau Paris illustré par Gustave Doré.

De 1882 à 1897, sous les directions de Rodolphe Salis, Emile Goudeau, Alphonse Allais, entre autres, paraissent plus de 800 livraisons illustrées  de Le Chat noir organe des intérêts de Montmartre : paraissant le samedi dont les 519 premières sont ici proposées

La Société d’histoire et d’archéologie Le Vieux Montmartre fait paraître sa revue Le Vieux Montmartre de 1886 à 1935 (1886 à 1906 en ligne )

En 1893, Charles Sellier, premier président du « Vieux Montmartre »,  en décrit, dans Les curiosités du vieux Montmartre  les fontaines et les vignobles , ainsi que les moulins  et les carrières à plâtre

En 1893 encore, Maurice Delsol, en donnant Paris-Cythère : étude de moeurs parisiennes  conduit son lecteur dans les lieux de plaisir montmartrois

En 1895, Jehan Sarrazin (1863-1904) évoque les Souvenirs de Montmartre et du Quartier latin  que préface le grand connaisseur du Paris pittoresque qu’est Charles Virmaître. 

En 1897, Georges Renault et Henri Chateau publient Montmartre, orné de nombreuses illustrations d’artistes de renom.

Montmartre, "pour les profanes […] terre de volupté et terre d’expiation pour les pèlerins"… En 1899, Georges Montorgueil (1857-1934), journaliste, biographe d’Henri Murger, et pendant plus de trente ans membre de la Commission du vieux Paris, en écrit l’histoire sacrée et (surtout) profane : ou comment l’arrivée du Chat Noir a fait voisiner la chaire et les tréteaux. Passée la vachalcade idéale de la couverture, les nombreuses lithographies de Pierre Vidal (1849-1913?), par ailleurs attaché au Cabinet des Estampes, documentent les lieux et les situations avec précision.

En 1907, la revue « l’Art et le beau » consacre son n°4 à Montmartre et les artistes,  confié à Gustave Kahn (1859-1936), et comprenant de nombreuses illustrations en couleurs

Montmartre artiste et bohème et surtout Montmartre en fête. L’illustrateur et écrivain Louis Morin, collaborateur du Chat Noir et directeur de la Revue des quat’ saisons, donne en 1908 une vision historique et personnelle de ce quartier longtemps isolé et méconnu des Parisiens eux-mêmes.

En 1913,  Octave Charpentier, dans A travers Montmartre  délicatement orné de 300 dessins d’H. de Marandat, conduit en « pèlerinage » nostalgique à travers la butte, avant une incursion dans le Montmartre des cafés et des chansons. Il assure que lorsque « dans cent ans, les Parisiens, curieux du passé, découvriront qu’il existait presque au cœur du Paris fiévreux, une délicate cité aux ruelles tortueuses (…), ils se demanderont pourquoi tout cela a disparu».

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L'édition parisienne est si riche d'ouvrages consacrés à la ville de Paris que les bibliographes peinent à en dresser des listes complètes. Parmi eux, les textes concernant plus particulièrement le quartier de Montmartre, livres entiers ou chapitres, sont eux aussi fort nombreux durant tout le XIXe siècle. Dans cette masse, certains s'imposent par l'originalité de leur propos ou la qualité de leur iconographie. Sans bien sûr prétendre à l'exhaustivité, on peut citer ces parutions successives: