Revues savantes du Val-de-Marne
Publications disponibles de 1923 à 2001
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Cette Société, fondée en 1922, a pour but de promouvoir des études historiques et archéologiques sur Saint-Maur-des-Fossés et de veiller à la protection des monuments et des sites. Elle publie un Bulletin à périodicité annuelle, interrompu entre 1934 et 1938, période pendant laquelle la Société cessa toute activité. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.4, p.1069)
publication disponible de 1912 à 2012
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Cette Société, fondée en 1911, a pour but de veiller à la protection et à la mise en valeur du château de Vincennes et de promouvoir des études sur Vincennes. Elle publie depuis 1933, un Bulletin à périodicité variable (Lasteyrie, Bibliographie générale, tome IV, p.1075).
Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.
Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.
Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine