Revues savantes du Tarn

Publications disponibles de 1877 à 1930
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La Société des sciences, arts et belles-lettres du Tarn a été fondée à Albi, en décembre 1877, et autorisée par arrêté préfectoral du 2 mai suivant. La Revue historique du Tarn, fondée en 1877 par Ė. Jolibois, lui sert d’organe depuis 1878. (Lasteyrie IV, p. 515)

Publications disponibles de 1857 à 1862

La Société littéraire et scientifique de Castres a été fondée au mois de novembre 1856 ; elle a disparu en 1867, après avoir publié 6 volumes de Procès-verbaux ou Mémoires. (Lasteyrie IV, p. 527)

Publications disponibles de 1878 à 1882

La Commission des antiquités de la ville de Castres et du département du Tarn a été fondée en août 1877 et autorisée par arrêté préfectoral du 6 octobre suivant. Elle a disparu au bout de peu d’années, après avoir publié un Bulletin qui compte 5 volumes parus de 1878 à 1882. (Lasteyrie IV, p. 524)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine