Revues savantes de l'Aude
Publications disponibles de 1849 à 1936
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Cette société a été fondée en 1836 sous le titre de Commission des arts et des sciences de Carcassonne. Reconstituée en 1844, elle prit le titre de Société des arts et des sciences ; elle a publié, à intervalles irréguliers, divers fascicules de Mémoires. (Lasteyrie, Bibliographie, I)
Publications disponibles de 1890 à 1940
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Cette Société a été fondée à Carcassonne en 1890 et autorisée par arrêté préfectoral du 7 mars de la même année. Quoique son programme ne comporte que l'étude des sciences physiques et naturelles, on trouve dans son Bulletin un certain nombre de notices sur des sujets d'histoire et d'archéologie. (Lasteyrie V)
Publications disponibles de 1938 à 1942
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Cette Société, filiale de la Société de folklore français et de folklore colonial, a été fondée en 1938 et publie une revue à périodicité, en principe, mensuelle (Lasteyrie, Bibliographie générale, 1910-1940, t.1, p.137).
Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.
Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.
Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine