Albert Camus (1913-1960)
Dans le cadre de son dispositif « Une Année, un Auteur » la Région Sud met à l’honneur un écrivain ayant un lien avec son territoire. Albert Camus sera célébré jusqu’à la fin de 2022. A cette occasion sont proposés quelques documents le concernant sélectionnés dans Gallica.
Un premier rassemble des articles de la presse quotidienne algéroise des années 30, au sein desquels Albert Camus, alors jeune activiste, s’impose peu à peu comme une figure incontournable de la scène intellectuelle d’Alger.
Un deuxième ensemble recense les articles écrits par Albert Camus pour le quotidien Alger-Républicain, au sein duquel le jeune journaliste est à la fois critique littéraire, chroniqueur judiciaire et reporter.
Connu pour ses activités théâtrales et journalistiques à Alger, Albert Camus le sera pour les mêmes raisons à Paris et ce dès son arrivée en 1943. Il devient rédacteur en chef du journal Combat, pour lequel il signe de vibrants éditoriaux dans la clandestinité puis dans la France libérée.
Camus est aussi un dramaturge à part entière dont les pièces sont jouées par de futurs très grands (Maria Casarès, Catherine Sellers, Michel Bouquet, Serge Reggiani…). Le quatrième sous-ensemble recense les critiques parues dans la presse parisienne au moment de la création des quatre pièces d’Albert Camus : Le Malentendu, Caligula, L’Etat de siège, Les Justes.
L'intelligence et l'échafaud, Confluences, 1943, n°21-24
Tout ne s'arrange pas, Les Lettres françaises, mai 1944, n°16, mai
L'esprit de lourdeur, Le courrier de l'étudiant, 1er novembre 1945, 15
L'embarras du choix, Le Franc-Tireur, 7 décembre 1948