Après quelques déconvenues et problèmes logistiques, les enregistrements commencent le 27 septembre (date d'arrivée des cires) et se poursuivent jusqu'au 25 octobre. De nombreux chanteurs et musiciens originaires de Moldavie, de Transylvanie et de Valachie, mais aussi de cultures tsiganes et aroumaines, viennent à l'Université pour y être enregistrés. Michel Vulpesco, baryton roumain, contribue également à ces enregistrements.
Il est établi avec M. Lapedatu, ministre des Beaux-Arts, que cinq exemplaires de chaque enregistrement seront donnés à la Roumanie. Ces exemplaires seront livrés à la Légation de Roumanie de Paris, qui les fera parvenir à leur pays. Hubert Pernot demande qu'un des cinq exemplaires soit donné à l'Université de Bucarest et que les matrices sur cuivre soient conservées par le Musée de la Parole et du Geste.
Un courrier de l'usine de Chatou à Hubert Pernot, daté du 11 avril 1929, signale que certains des originaux des enregistrements roumains (n° 1091, 1132, 1135, 1174 et 1179) sont arrivés brisés et que le tirage de ces disques sera impossible.
Consulter la description complète de ce fonds d'archives sonores dans le catalogue BnF-Archives et Manuscrits.
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