Titre : La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1941-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755951g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 mars 1941 31 mars 1941
Description : 1941/03/31 (A55,N20805). 1941/03/31 (A55,N20805).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3496879
Source : Bibliothèque municipale de Brest, PB A100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 28/04/2024
10
En
aine sur mer et dans tes airs
COMMUNIQUÉ AIXEMAND DU 30 MARS :
^hors des trois bateaux-citernes déjà mentionnés, des sous-
roulé dans un convoi puissamment escorte, cinq autres
marins ° „eeant au total 33.000 tonnes; ainsi, plus de la moitié de ce
"vires jauge» rAngleterrej SOit huit navires jaugeant au total
coM°Kfnnes a été détruit. Un sous-marin a coulé en outre deux
57.000 tonnes jaugeant au total 18.000 tonnes. La destruction de
^teaux-c ,res est probable.
tf0is »utr,,f ' de combat ont attaqué avec succès dans l'après-midi du
pes avion» t de ^ Crètg> une pulssante formation navale anglaise.
29 mars, a 1 t oureuse défense anti-aérienne et l'intervention de
jjalgr« J"lfj réussirent à placer trois coups au but sur un porte-
clia^seur»' courg deg combats aériens qui eurent lieu pendant cette
avions- A avions de COmbat ont abattu un chasseur britannique du
attaq«,,rricane Tous nos propres avions ont regagné leur base.
type nu t les côtes sud et sud-est de l'Angleterre la Luftwaffe a
A-é. hier un bateau-citerne et un grand navire marchand, et a
jjjcenctie évèremem-, deux autres navires. Dans le canal St-Georges
enà0Vav\re a coulé après avoir reçu une bombe.
un ™^ avions de reconnaissance armée ont bombardé des installa-
^portuaires et des camps de baraquements sur la côte sud-est de
d'avions de combat ont attaqué avec succès, la nuit
^Tre à nouveau, des objectifs d'importance militaire dans la ville
de i oort de Bristol. De grands incendies ont été allumés. L'ennemi
et >ffsT livré à aucune action de combat au-dessus du territoire du
ne
îieicft.
La Dépêche
dd Brest
31 mars 1941
55' année
ê de l'Ouest
50 cent.
L'EQUIPAGE
UN CONVOI FRANÇAIS ESCORTÉ
par le torpilleur « Simoun »
est attaqué par une escadre anglaise
Après un bref engagement il réussit
à rentrer au port sans subir de pertes
Trois hommes de l'équipage d'un bombardier léger
photographiés au cours d'un vol au-dessus du territoire britannique
La Luftwaffe attaque
les régions côtières
de l'Angleterre
Vichy, 30. — L'amirauté française communique :
Le 30 mars, à 9 heures du matin, une nombreuse force britai ie a attaqué dans les
çaises, entre Nemours et Oran, un convoi de quatre bâtiments de com merce français qui se
Casablanca à Oran sous l'escorte d'un seul torpilleur français.
Les circonstances
de l'attaque
j L'attaque du convoi français est
dénuée de toute Justification. On ne
trouve aucune excuse à cette attaque.
Quatre bâtiments de commerce char-
gés de blé et d'orge destinés aux
indigènes d'Afrique du Nord faisaient
route de Casablanca à Oran. Un seul
torpilleur, le Simoun, les escortait. H
n'est pas question de forcer le blo-
cus. De plus le convoi était dans les
eaux françaises.
L'escorte est pour ainsi dire symbo-
lique : un seul bâtiment de 1.375
tonnes. C'est l'escorte que nous ap-
pliquons depuis des mois.
I Et soudain, voici qu'une escadre
anglaise conduite par un croiseur et
comprenant cinq torpilleurs vient
s'attaquer à ce convoi. Aux coups de
canon anglais, seul, de son bord, le
Simoun répond et manoeuvre. Les
batteries des côtes Interviennent et
l'agresseur doit s'en aller. Le convoi
est sain et sauf. L'opinion mondiale
Jugera.
eaux fran-
rendait de
Caziot demande
aux paysans
de porter au maximum
les ensemencements de printemps
AFIN DE GAGNER
la bataille du pain quotidien
Amsterdam, 30. — La radio de Londres annonce qu'une action
aérienne ennemie a été déclenchée depuis midi. Les régions côtières
sont les principaux objectifs attaqués par les bombardiers.
Nouveau bombardement
de Bristol
Une escadrille d'avions de combat
allemands a attaqué de nouveau, dans
la nuit de samedi à dimanche, le
port et les docks de Bristpl.
Des installations Industrielles Im-
portantes, situées près de la ville,
ont été bombardées avec succès. Plu-
sieurs incendies et des explosions ont
été constatées.
Attaques
contre des installations
portuaires et des usines
Les bombardiers allemands ont
repris leurs attatrnes lOWWe l'Angle»
terre dans la nuit de samedi à di-
manche. Des milliers de bombes ex-
plosives de lourd calibre ont été Je-
tées sur des usines et des Installa-
tions de port de l'ouest de l'Angle-
terre.
Un certain nombre d'usines ont été
touchées.
Le marché noir
Du chocolat
130 francs le
kilo
Vichy, 30. — La police lyonnaise a
procédé à l'arrestation de deux Polo-
nais qui vendaient du chocolat 130
francs le kilo.
QUATRE MORUTIERS RRETONS
Les pièces
de 25 centimes
continuent à avoir cours
Paris, 30. — Un communiqué
du secrétariat d'Etat à l'Economie
et aux Finances fait connaître
que le retrait des pièces de 25
centimes, qui avait été précé-
demment annoncé comme de-
vant intervenir à partir du 1er
avril, est reporté à une date ul-
térieure.
Vichy, 30. — M. Pierre Caziot a prononcé hier soir l'allocution
suivante à l'adresse des paysans français :
« Au seuil de la campagne d'automne, je vous demandais de faire
un effort exceptionnel pour assurer une production agricole constante.
« Vous avez parfaitement compris ce que le gouvernement et le
pays attendaient de vous.
« En dépit de grandes difficultés que je redoutais déjà au mois
d'octobre et qui n'ont fait que s'accentuer, vous avez accompli votre
tâche avec un courage oui mérite l'admiration.
« Malgré l'insuffisance des moyens, vous avez assuré aussi large-
ment que cela était possible, les semailles d'automne, puisque le total
des superficies emblavées est presque comparable à celui d'une
période normale.
Malheureusement, les grands froids
et ensuite l'humidité ont provoqué
quelques dégâts qui," Je l'espère, ne
diminueront pas trop la récolte de
blé si nécessaire pour assurer du pain
à tous les Français.
« Je dois rendre de tout coeur un
hommage particulier aux paysannes
françaises. Elles ont fait et bien au-
delà, tout leur devoir pendant la
guerre en remplaçant leurs maris et
leur fils mobilisés.
« Depuis l'armistice, elles suppléent
avec une vaillance admirable leurs
maris prisonniers.
« Dans cette période si dure pour
tous, le courage et le dévouement des
femmes, mères et épouses est un
grand réconfort pour tous ceux qui
travaillent à la reconstruction de no-
tre nation.
de Bayomte
our les bancs
M. MA TSVOKA
A QUITTÉ BERLIN POUR ROME
Le pacte tripartite, a-t-il déclaré >
avant son départ, permettra au jeunes
nations de remporter la victoire
et de conquérir la liberté.
Paris 30. — M. Matsuoka, ministre des Affaires étrangères du
Japon a consacré la dernière journée de son séjour en Allemagne à
visiter'les lieux illustres'de Potsdam. Il s'est rendu sur la tombe de
Prédéric-le-Grand et a visité le château de Sans-Souci.
Une réception chaleureuse
à Potsdam
La ville avait pavoisé en l'honneur
de son hôte. La population de Potsiam
a salué, avec une grande Joie, les re-
présentants du peuple allié qud, ainsi
que la nation allemande, incarne ses
plus grandes vertus dans l'armée.
Les représentante du Japon se ren-
dirent tout d'abord a la tombe du
grand roi prussien.
Acclamés par la foule, MM. MATSUOKA et von RIBBENTEOP
quittent en voiture découverte la gare d'Anhalt, à Berlin
30. — L'envoyé spécial d'un journal pari-,
» interrogé les patrons de ^^L^^^g^^
le « Cancalais -
Paris
sitfn
bretons,
i' « Izarra » et le « Bassilour » qui, depuis quatre tous ne se ralentissent pas'un "seul
mois, dressent leurs grands mâts dans le port de instant car c'est la vie même de no-
Bayonne, et qui vont partir pour Terre-Neuve.
« Les années passées, lui a confié l'un des capi
taines, nous étions déjà en mer à cette époque,;mieux que personne toute" la gravité:
puisque le pardon des terre-neuvas se déroulait à Pénurle d'engrais, pénurie de se.
Saint-Malo toujours entre le 15 et ,1e 20 février,™--. ^^S™^™*^
Cependant, à part ce mois de retard, a part aussi ledu bétall Tout s.accumuJe pcrar ra.
manque de harengs de Norvège qui seront remplaces lentir ou paralyser l'effort de tous,
comme appâts par les « bulots », coquillages péchés
le « Martin-Pêcheur », faut, à tout prix, que les efforts de
tre pays qui est en Jeu
« Les difficultés, hélas ! s'accrols-
sent tous les Jours et J'en connais
Il faut cependant maintenir la
LA CRISE YOUGOSLAVE
LE Dr MATCHEK, LEADER CROATE, A REFUSÉ
LE POSTE DE VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL
QUI LUI AVAIT ÉTÉ ATTRIBUE D'OFFICE
Paris, 30. — Le peu de nouvelles parvenues au sujet de l'évolution
de la crise gouvernementale yougoslave ne nous permet pas de penser
que la situation se soit clarifiée. Toutefois, nous avons appris que les
entretiens des dirigeants du parti paysan croate avec le docteur
Choulachitch, ban de Croatie, revenu de Belgrade, ont été interrompus
hier à 14 heures, et que ces entretiens ont dû reprendre ce matirl. On
n'en attend pas de résultat.
Le docteur Matchek a refusé d'accepter le poste de vice-président
du Conseil, qui lui a été offert dans le ministère Simovitch.
(La suite de nos informations en dernière heure).
LES SYNDICATS LOCAUX
D'ARMATEURS, DE PATRONS OU DE MARINS
SONT A LA BASE
DU STATUT DU
Paris, 30. — Nous avons annoncé hier la publication au « Journal
Officiel » d'une loi qui organise la corporation des pêches maritimes
suivant les principes posés par le Maréchal.
Le nouveau Btatut sépare la marine
de pêche de la marine de transport.
Il ne s'applique qu'aux pêches mari-
times dont le caractère dominant
réside dans la grande proportion d'ar-
UN TEKKJE-NEUVAS
Sur les quais de Marseille
embouteillés par l'afflux
des marchandises nord-africaines
les denrées périssables pourrissaient
et
on nous promet d'y porter remède
on nous annonce d'importants
arrivages de fruits et de légumes
octnhrS avons appris avec un plaisir mêlé de quelque surprise, que
™ore a février, '
Mai
180.000 tonnes d'huile d'arachides et de graines
35.000 tn 135- 000 tonnes de fruits et primeurs; 3.000 tonnes de poisson;
fle cacan ^s de sucre des Antres et de Madagascar; 12.000 tonnes
k'toes rte ? 0000 tonnes de céréales; 5.000 tonnes de viande; 3.000
^rchnrSi rhum- 363.000 tonnes de vin et un tonnage important de
anaises diverses avaient été débarquées à Marseille.
mon * -— communiqués sions sur les principaux
J***». 8 ''amiral Darlan examinés à l'importante
> aveo il La aJouté 1ue les Hal-
Sh, >'*■ O F vrr°°J Dakar et la c6te
î:. ^ai rt. — ..-.^^u
"Sués _avi;nt-guerre,
problèmes
conférence 1
qui s'est tenue à" Alger, du 14 au 16 j
mars, sous la présidence du général
Vne commission mixte siégera en
permanence dans ces quatre grands
centres d'arrivage. Elle sera chargée
de diriger immédiatement les mar-
chandises vers le lieu de répartition.
Les 30 % des stocks restant dans les
ports, mis à la disposition de la com-
mission, pourront être dirigés sur
une région défavorisée.
M. Boche a terminé en disant que
la récolte des primeurs était très
abondante en Afrique du Nord, et en
annonçant l'envoi très prochain, par
quantités massives, de fruits et de
légumes; de 15.000 tonnes de pom-
mes de terre et d'une très grande
quantité de moutons.
Tout cela — comme dirait le spea-
ker des « Propos familiers » de Radio-
national — se passe de commentaires.
P. M.
LA FAMINE
menace
la I!tï-flANUE
Nous n'avons plus
de blé, a déclaré
M. de Valera
Vichy, 30. — M. de Valera,
président de l'Etat libre d'Irlande
a prononce un discours dans le-
quel il a déclaré que si la pro-
chaine récolte n'était pas bonne,
le peuple irlandais serait réduit
à la famine.
Nous n'avons plus de blé. a
ajouté le premier ministre irlan-
dais. Pour faire la soudure, 11
nous manque une quantité con-
sidérable de céréales secondaires.
élevé.
« Je vais expliquer chacune de ces
difficultés.
(La suite à la 2e page).
jpart ^ des marins.
A la base, les pêcheurs soni grou-
pés en syndicats locaux d'armateurs,
de patrons ou de marins, dont la
ou casier sur le platier même du banc de Terre-Neuve,production agricole au niveau le plus «sans et dans la rétribution « à la
le navire partira comme à l'accoutumée, fin prêt. »"*
Car les quatre morutiers, qui se préparent en-
semble, lèveront l'ancre dans les premiers jours
d'avril. Malgré l'éloignement, peut-être les femmes
descendront-elles de Bretagne pour accompagner les
hommes sur le départ. Il y a loin, certes, du Finistère,
des Côtes-du-Nord, de l'Ille-et-Vilaine jusqu'à
Bayonne, et les voyages sont chers. Mais celui que les
terre-neuvas vont entreprendre pour le ravitaillement
du pays sera long. Lourd des périls du blocus et de
la guerre, il n'en rendra l'attente que plus longue et
plus dure aux foyers bretons.
BULLETIN-
QUELQUES RECENTES INTERVENTIONS
DU GOUVERNEMENT
EN MATIÈRE FINANCIÈRE
Le gouvernement a pris, le 19 mars 1941, un certain nombre
de mesures très Importantes, du point de vue économique.
Il a décidé de construire le chemin de fer transsaharien,
d'abaisser à 1 fr. 75 % le taux d'escompte de la Banque de
France, de fixer au dit jour la réouverture de la Bourse de Paris.
Sur lé premier point, discutable, nous ne rechercherons pas
Ici quelles difficultés techniques rencontrera l'entreprise,
comment et à l'aide de quels combustibles et à l'aide de quels
« points d'eau » elle pourra fonctionner, si enfin elle sera « ren-
table ». Dans tous les chemins de fer, il y a trois services à
considérer : la Voie, la Traction, l'Exploitation. Nous espérons
qu'on ne va pas trop à l'aventure.
L'abaissement du taux d'escompte tières : bénéfices, salaires, loyers,
réunion constitue des communautés
de pêche.
Au sommet, la corporation des pê-
ches est dirigée par un comité
central corporatif qui groupe, sous le
contrôle de la marine, des représen-
tants de toutes les professions Intéres-
sées.
Ce comité gouverne les pêcheurs au
moyen de deux sortes d'organismes :
les unions régionales et syndicales,
dont le rôle est surtout social, et les
comités Interprofessionnels de pêches,
qui assurent la liaison avec toutes les
industries vivant de la pêche (conser-
veurs, saleurs, sécheurs) et dont le
rôle est surtout économique, prenant
ses racines dans la réalité d'organis-
mes déjà existants.
Les comités du thon, du hareng, de
la sardine, de la pêche fraîche, de
l'iode, etc.. vont entrer en fonctions.
Dans les divers rouages de la cor-
poration, les représentants de chaque
profession sont nommés par l'Etat,
sur proposition de l'échelon profes-
sionnel Intéressé, ce qui tient compte
équitablement des désirs des profes-
sionnels d'exprimer leurs avis et de la
nécessité de maintenir, en définitive,
l'autorité tutélatre de l'Etat.
Le commissaire du gouvernement
auprès du comité central et corporatif
des pêches maritimes est le vice-
amiral d'escadre Le Bigot.
Dans l'église de la garnison, M. Mat-
suoka s'est recueilli pendant quelques
minutes devant le tombeau de Frédéric
Le Grand.
Après avoir visité la ville, le ministre
des Affaires étrangères s'est rendu au
château de Sans-Souci.
Après quoi, se déroula dans la ga-
lerie du nouveau palais une réception
donnée par M. von Blbbentrop, mi-
nistre des Affaires étrangères du
Eelch.
Une déclaration
du ministre nippon
avant son départ
M. Matsuoka. ministre des Affaires
étrangères du Japon, est attendu à
Rome demain à 18 heures. Il passera
la frontière au Brenner aux premiè-
res heures de la matinée. Il sera
accueilli par une délégation d'hon-
neur Italienne.
Avant de quitter la capitale du
Reich, le ministre des Affaires étran-
gères du Japon a fait une déclara-
tion rassurante sur les relations en-
tre son pays et les Etats-Unis.
Il a ajouté que le pacte tripartite
permettrait aux Jeunes nations de
remporter la victoire et de conquérir
la liberté.
M. Matsuoka
a vu l'Allemagne forte
et sûre de sa victoire
écrit la a Deutsche Algemeine
Zeitung »
Sous le titre « Un ami visite la
capitale du Reich », la Deutsce Al-
gemeine Zeitung souligne que la visite
de M. Matsuoka dépasse de très loin
le caractère cérémonieux Inhérent à
ce genre d'entrevue et qu'un échange
Ininterrompu de conférences a mis en
rapport M. Matsuoka, ministre nippon
des Affaires étrangères, avec le Fuhrer
et M. von Rlbbentrop.
M. Matsuoka a vu l'Allemagne forte
et sûre de sa victoire. Telle est l'im-
pression qu'emporte cet ami, dont le
rôle est décisif pour l'avenir de son
pays. A l'heure actuelle, il a eu l'oc-
casion de connaître par lui-même l'es-
prit et la réalité du Reich Grand Alle-
mand. Le Reich Grand Allemand s'est
allié avec l'Empire romain rénové par
le fascisme et le toujours jeune et fort
Empire du Soleil Levant. Ces puissances
ont conclu la plus grande alliance mi-
litaire de tous les temps.
Le Lokal Anzeiger célèbre les conclu-
sions d'une semaine politique capitale,
mais dont les résultats ne se feront
pas connaître Immédiatement.
Le Volkicher Beobachter souligne
l'accueil chaleureux que la population
berlinoise a réservé au ministre nip-
pon.
Au cours des entretiens que M. Mat-
suoka a eus avec les personnalités du
Refch Grand Allemand, écrit ce jour-
nal, se sont affirmées la complète iden-
tité de vues et la commune collabo-
ration entre le Reich, l'Italie et le
Japon.
L'imminente visite de M. Matsuoka
à Rome appelle une intense collabo-
ration. L'Europe et l'Extrême-Orient
seront dotés d'un ordre nouveau ga-
rantissant non seulement la paix, mais
le maximum de Justice sociale. Cet
ordre devra être Instauré en dépit de
I l'opposition ploutocratique. Plus on
1 fffigiTrreifr'^'ppptger à retamisSëméïît
de cet ordre et plus il y aura de ré-
volutions, dont les peuples Jeunes
d'Europe et d'Extrême-Orient sont les
protagonistes. Les buts révolution-
naires poursuivis étaient donc parfai-
tement clairs et la concordance bien
établie avant l'entrevue de Berlin, qui
a abouti à une concordance quant
aux méthodes à employer. Nos adver-
saires auront l'occasion de s'en aper-
cevoir, écrit la presse berlinoise.
En Syrie
les grèves
continuent
Mais aucun incident
sérieux ne s'est produit
Viohy, 30. — Des grèves ont éclaté
en Syrie, dans les villes d'Alep, de
Damas* et d'Boms, où des Incidents se
sont produits récemment. On souligne,
dans les milieux politiques compétents,
qu'aticun nouvel incident sérieux ne
s'est produit; les mesures de sécurité
prises par le haut commissaire sont
maintenues. Toutefiis, l'état d'alerte
n'a pas été proclamé.
La plupart des magasins, en parti-
culier les magasins Indigènes, restent
fermés par ordre des autorités.
PUBLIC ATTENTIF.
L'Indochine
a souscrit
plus de 12 millions
au Secours National
Vichy, 30. — L'amiral Platon, se-
crétaire d'Etat aux Colonies, a fait
remettre au maréchal Pétain un chè-
que de 12.500.000 francs, représen-
tant le montant des souscriptions
recueillies en Indochine au profit du
Secours national.
&*A I^aocnlne et les An- Weygand conférence à laquelle assis-
e rétablies au rythme taient M. Roche et M. Curutchet, In-
bâtiments tendant de l'administration centrale
Deux costumes usagés = un complet neuf
les
>. T^es ai, J 1, ' ^- 3 i/»niiit;iita
ï>us en 5elà de Gibraltar étant
lqio nce' à partlr du 9 seP"
r£ 1940.
rVr^a.ne
Pour opérer une rapide distribution
nous empêche pas de cVs produits nord-africains, un
'"'•«."Ir,^ J101"01"? de "degrés, 4,50 Roche
,, 1 le vin 1 — ^...^^^.^ I»M uc u«;s /j/uautto iiuTti-ujTLCuins, un v: -
"stlon rt„ p ordinaire et sans ganisme vient d'être créé, a dit M.
4* ** aêh»S,d"on dire Dar les uns-
ï? 4'hui?Pbaïïuement 180.000 ton-
*■ - u"e d'arachides
s;5a>enter~»~" <"acniaes n'a
S» S? ^ ratlon- Je n'<
Part,
A Marseille, les marchandises en
provenance de l'Afrique du Norc=
Il faudra, d'abord, hâter l'exécution
des opérations de transit dans les
pas fait ports d'arrivage.
l'en ai reçu,
^avec tickets, que 100
J'Sfcau' Pas avec tcftdm1MiS »=delom.K',S' s'étendent sur plus de" 8 kilomètres
SfenUnB salade °" d« ™- mls^R*ES PÉBISSABLES POUE
^e autre 6 mayonnaise, dit TSSENT'
S1 Quant i e directeur du cabinet de M
■SaS a lama?"* fmts et Pleurs, on Achard a poursuivi :
clarines A T?i,la co«'eur. Oranges/ Un nouveau système de répartition
^ .atloa dVn,^. 1 ont disparu de la a été adopté à la conférencs d'Alger:
"es "Uits on taxation. Com- Tous tes produits devant être expc
1Ueisp0rnm=s Qup-n uv* suère quelles vers la métropole, permettan
„îlrix
pommes et & des départs en groupe de
bateaux
Norc
m Doiivoi«il"V » xviai- Un service de répartition fixera 1
■é*arckti™ franchir la ligne Heu de destination de 70 % d(
"tes 1P« rt«r,.i , , seront bloqués en Afrique du
«, '' ne D'f.l serrées arrivées à Mar
*Wte àoonni?11:-^ 18 !' Paraît que stocks accumulés et qui seront rêpa
«atlon
W °ccupé Jf^f 3 d* Wé que la *is. le Tlus rapidement possible, d
^tej^Upée -.__0,u.1!nlr' la__zoneJe«r arrivée en France,
8«!)T0 ae bétnifC"^L^pédlera 1-200.000 Les marchandises seront
■ nes M «au, 100.000 tonnes de lé- sur Nice, Marseille. Sète
expédiée
et Port-
% 6t " mllliers d'hectolitres de Vendres.'
M, .^oche (H^^. I A chacun de ces ports correspondra
\ Jcllard' . Ht ur du cablhet de une ou plusieurs régions de rèparti-
6 W pn„?;în voulu donner à«on : Paris, par exemple sera ravi-
conireres quelques précl- taillé par Marseille.
Le tailleur, un peu embarrassé, vient de recevoir le premier client
venu lui proposer l'échange. — pas gratuit bien sûr —
de deux complets usagés contre un costume neuf
au point le plus bas qu'il ait
Jamais connu procède d'une bonne
inspiration et se rattache à la po-
litique du crédit à bon marché.
Les entreprises qui vivotent en
attendant la reprise, celles qui doi-
vent se créer en vue de tâches
nouvelles éprouvent un égal besoin
d'alléger le fardeau de leurs dettes.
Il est superflu de rappeler, après
Adam Smith, que la baisse du taux
de l'intérêt est comparable à la
baisse des eaux, qui rend disponi-
bles de nouveaux terrains pour la
culture.
La Bourse de Paris a fait sa
réouverture. Franchement, il n'était
que temps. Depuis des mois, les
seules grandes Bourses de France
étaient celles de Lyon et de Mar-
seille. Ce n'est pas faire injure à
ces deux grandes villes que d'affir-
mer que leurs Bourses n'étaient
point faites pour jouer ce rôle, qui
les débordait. La Bourse de Paris
a un, autre personnel, un autre
outillage, un autre marché ! En
dehors des circonstances troubles
que nous traversons, les sautes
brusques de cours, préjudiciables à
la santé financière et au calme des
esprits, constatées à Lyon et à Mar-
seille, étaient imputables, en partie,
au défaut de moyens de ces Bour-
ses provinciales. La simple annonce
de la réouverture de la Bourse de
Paris a subitement atténué les va-
riations excessives.
Mais la Bourse de Paris ne va pas
retrouver pour autant son activité
normale du temps de paix. Elle
devra, pour le moment, limiter ses
opérations aux achats au comptant.
Pour la stabilité des cours, cette
mesure restrictive ne portera peut-
être pas tous les fruits qu'on en
attend. La limitation des marchés
à Lyon et à Marseille était pour
quelque chose dans les cours en
« dents de scie ». L'ouverture d'un
troisième marché y remédiera; mais
les restrictions à son activité
limiteront les effets du remède lui-
même. Il est toujours plus facile
d'établir une moyenne entre les
grands nombres qu'entre les petits,
entre mille acheteurs ou vendeurs
qu'entre deux.
Le gouvernement se montre
comme hanté de ces Idées de limi-
tation et de fixité, en toutes ma-
prix des denrées, quantités de res-
semelages annuels autorisés, etc...
Fort bien ! Mais cette fixité et
ces limitations ne peuvent se déci-
der que sur les signes des choses
et non sur les choses elles-mêmes
qui demeurent, par essence, varia-
bles, en dépit de tout. Avant les
prix, avant les finances, il y a les
besoins et les capacilM de produc-
tion; il y a cette vreille loi de
l'offre et de la demande; il y a
l'intérêt personnel, la recherche du
profit, la loi du moindre effort, etc.
Il y a les décisions gouvernemen-
tales, puis il y a ce qu'elles devien-
nent dans la pratique.
Ainsi, le gouvernement a décidé,
comme nous l'avons déjà signalé,
de limiter les dividendes distribués
aux actionnaires (encore une limi-
tation !) Le dividende qui vous est
alloué pour votre action est de
150 francs nets. On ne vous en
donnera que 100; les 50 autres
francs (qui sont à vous) resteront
bloqués dans la caisse de la com-
pagnie. Telle est la décision du
gouvernement. Mais il peut arriver
bien des choses. La compagnie peut
faire de mauvaises affaires, dans
six mois ou demain; dans sa décon-
fiture, elle entraînera « vos »
50 francs comme le reste ! Pour
les recouvrer, vous pourrez tou-
jours courir ! La compagnie peut
convertir en capital les dividendes
bloqués, ce qui sera une autre
façon, fort honnête, celle-là, de les
conserver. Elle vous offrira des ac-
tions nouvelles, que vous paierez
en partie avec vos dividendes blo-
qués. Ceux-ci, soustraits à la circu-
lation aujourd'hui, indisponibles
pour des appels au crédit à faire
plus tard par d'autres sociétés (qui
peuvent avoir besoin d'argent pour
de très intéressantes entreprises
nouvelles) resteront donc forcé-
ment dans les mêmes affaires et ce
sera autant d'argent frais en moins
ponr les mouvements de capitaux
qui se révèlent indispensables en
vue du fameux réamorçage de la
pompe que tout le monde attend
Ah ! le mécanisme financier est
bien délicat, et l'on ne mesure
jamais les conséquences des intpr
ventions auxquelles on "iler-
se livre avec les meil- fS^S»
leures intentions. kSay
...que rien ne distrait du spectacle, pas même le photographe,
est celui qui tous les jeudis applaudit les marionnettes
du jardin du Luxembourg
M. MEUNIER DE PLAINE
quatre fois cité pendant la guerre 1914-1918
SUCCÈDE A M, XAVIER VALLAÏ
au secrétariat des anciens combattants
Plaine. g al des anclens combattants par M. Meunier rie
"■^n^JSa™?1* de «ait bien
connu dans
les milieux d'anciens combattants
^^i^m^^t^éX^ rtre Citati0ns au cours
officier de la Légion d'honne^ t % tmTim*™™ 6t a été Pr°mu
de B^OEaU S6Crétalre généfal d6S Anciens combattants est père
andSmtaSTnt a t6nu à mar<3u« sa sollicitude envers les
E vif^combattants en conservant la place prédominante qu'il leur
a reconnue en plaçant à la tête de leur administration l'un d'entre eux,
choisi parmi les plus dignes et les plus valeureux.
En
aine sur mer et dans tes airs
COMMUNIQUÉ AIXEMAND DU 30 MARS :
^hors des trois bateaux-citernes déjà mentionnés, des sous-
roulé dans un convoi puissamment escorte, cinq autres
marins ° „eeant au total 33.000 tonnes; ainsi, plus de la moitié de ce
"vires jauge» rAngleterrej SOit huit navires jaugeant au total
coM°Kfnnes a été détruit. Un sous-marin a coulé en outre deux
57.000 tonnes jaugeant au total 18.000 tonnes. La destruction de
^teaux-c ,res est probable.
tf0is »utr,,f ' de combat ont attaqué avec succès dans l'après-midi du
pes avion» t de ^ Crètg> une pulssante formation navale anglaise.
29 mars, a 1 t oureuse défense anti-aérienne et l'intervention de
jjalgr« J"lfj réussirent à placer trois coups au but sur un porte-
clia^seur»' courg deg combats aériens qui eurent lieu pendant cette
avions- A avions de COmbat ont abattu un chasseur britannique du
attaq«,,rricane Tous nos propres avions ont regagné leur base.
type nu t les côtes sud et sud-est de l'Angleterre la Luftwaffe a
A-é. hier un bateau-citerne et un grand navire marchand, et a
jjjcenctie évèremem-, deux autres navires. Dans le canal St-Georges
enà0Vav\re a coulé après avoir reçu une bombe.
un ™^ avions de reconnaissance armée ont bombardé des installa-
^portuaires et des camps de baraquements sur la côte sud-est de
d'avions de combat ont attaqué avec succès, la nuit
^Tre à nouveau, des objectifs d'importance militaire dans la ville
de i oort de Bristol. De grands incendies ont été allumés. L'ennemi
et >ffsT livré à aucune action de combat au-dessus du territoire du
ne
îieicft.
La Dépêche
dd Brest
31 mars 1941
55' année
ê de l'Ouest
50 cent.
L'EQUIPAGE
UN CONVOI FRANÇAIS ESCORTÉ
par le torpilleur « Simoun »
est attaqué par une escadre anglaise
Après un bref engagement il réussit
à rentrer au port sans subir de pertes
Trois hommes de l'équipage d'un bombardier léger
photographiés au cours d'un vol au-dessus du territoire britannique
La Luftwaffe attaque
les régions côtières
de l'Angleterre
Vichy, 30. — L'amirauté française communique :
Le 30 mars, à 9 heures du matin, une nombreuse force britai ie a attaqué dans les
çaises, entre Nemours et Oran, un convoi de quatre bâtiments de com merce français qui se
Casablanca à Oran sous l'escorte d'un seul torpilleur français.
Les circonstances
de l'attaque
j L'attaque du convoi français est
dénuée de toute Justification. On ne
trouve aucune excuse à cette attaque.
Quatre bâtiments de commerce char-
gés de blé et d'orge destinés aux
indigènes d'Afrique du Nord faisaient
route de Casablanca à Oran. Un seul
torpilleur, le Simoun, les escortait. H
n'est pas question de forcer le blo-
cus. De plus le convoi était dans les
eaux françaises.
L'escorte est pour ainsi dire symbo-
lique : un seul bâtiment de 1.375
tonnes. C'est l'escorte que nous ap-
pliquons depuis des mois.
I Et soudain, voici qu'une escadre
anglaise conduite par un croiseur et
comprenant cinq torpilleurs vient
s'attaquer à ce convoi. Aux coups de
canon anglais, seul, de son bord, le
Simoun répond et manoeuvre. Les
batteries des côtes Interviennent et
l'agresseur doit s'en aller. Le convoi
est sain et sauf. L'opinion mondiale
Jugera.
eaux fran-
rendait de
Caziot demande
aux paysans
de porter au maximum
les ensemencements de printemps
AFIN DE GAGNER
la bataille du pain quotidien
Amsterdam, 30. — La radio de Londres annonce qu'une action
aérienne ennemie a été déclenchée depuis midi. Les régions côtières
sont les principaux objectifs attaqués par les bombardiers.
Nouveau bombardement
de Bristol
Une escadrille d'avions de combat
allemands a attaqué de nouveau, dans
la nuit de samedi à dimanche, le
port et les docks de Bristpl.
Des installations Industrielles Im-
portantes, situées près de la ville,
ont été bombardées avec succès. Plu-
sieurs incendies et des explosions ont
été constatées.
Attaques
contre des installations
portuaires et des usines
Les bombardiers allemands ont
repris leurs attatrnes lOWWe l'Angle»
terre dans la nuit de samedi à di-
manche. Des milliers de bombes ex-
plosives de lourd calibre ont été Je-
tées sur des usines et des Installa-
tions de port de l'ouest de l'Angle-
terre.
Un certain nombre d'usines ont été
touchées.
Le marché noir
Du chocolat
130 francs le
kilo
Vichy, 30. — La police lyonnaise a
procédé à l'arrestation de deux Polo-
nais qui vendaient du chocolat 130
francs le kilo.
QUATRE MORUTIERS RRETONS
Les pièces
de 25 centimes
continuent à avoir cours
Paris, 30. — Un communiqué
du secrétariat d'Etat à l'Economie
et aux Finances fait connaître
que le retrait des pièces de 25
centimes, qui avait été précé-
demment annoncé comme de-
vant intervenir à partir du 1er
avril, est reporté à une date ul-
térieure.
Vichy, 30. — M. Pierre Caziot a prononcé hier soir l'allocution
suivante à l'adresse des paysans français :
« Au seuil de la campagne d'automne, je vous demandais de faire
un effort exceptionnel pour assurer une production agricole constante.
« Vous avez parfaitement compris ce que le gouvernement et le
pays attendaient de vous.
« En dépit de grandes difficultés que je redoutais déjà au mois
d'octobre et qui n'ont fait que s'accentuer, vous avez accompli votre
tâche avec un courage oui mérite l'admiration.
« Malgré l'insuffisance des moyens, vous avez assuré aussi large-
ment que cela était possible, les semailles d'automne, puisque le total
des superficies emblavées est presque comparable à celui d'une
période normale.
Malheureusement, les grands froids
et ensuite l'humidité ont provoqué
quelques dégâts qui," Je l'espère, ne
diminueront pas trop la récolte de
blé si nécessaire pour assurer du pain
à tous les Français.
« Je dois rendre de tout coeur un
hommage particulier aux paysannes
françaises. Elles ont fait et bien au-
delà, tout leur devoir pendant la
guerre en remplaçant leurs maris et
leur fils mobilisés.
« Depuis l'armistice, elles suppléent
avec une vaillance admirable leurs
maris prisonniers.
« Dans cette période si dure pour
tous, le courage et le dévouement des
femmes, mères et épouses est un
grand réconfort pour tous ceux qui
travaillent à la reconstruction de no-
tre nation.
de Bayomte
our les bancs
M. MA TSVOKA
A QUITTÉ BERLIN POUR ROME
Le pacte tripartite, a-t-il déclaré >
avant son départ, permettra au jeunes
nations de remporter la victoire
et de conquérir la liberté.
Paris 30. — M. Matsuoka, ministre des Affaires étrangères du
Japon a consacré la dernière journée de son séjour en Allemagne à
visiter'les lieux illustres'de Potsdam. Il s'est rendu sur la tombe de
Prédéric-le-Grand et a visité le château de Sans-Souci.
Une réception chaleureuse
à Potsdam
La ville avait pavoisé en l'honneur
de son hôte. La population de Potsiam
a salué, avec une grande Joie, les re-
présentants du peuple allié qud, ainsi
que la nation allemande, incarne ses
plus grandes vertus dans l'armée.
Les représentante du Japon se ren-
dirent tout d'abord a la tombe du
grand roi prussien.
Acclamés par la foule, MM. MATSUOKA et von RIBBENTEOP
quittent en voiture découverte la gare d'Anhalt, à Berlin
30. — L'envoyé spécial d'un journal pari-,
» interrogé les patrons de ^^L^^^g^^
le « Cancalais -
Paris
sitfn
bretons,
i' « Izarra » et le « Bassilour » qui, depuis quatre tous ne se ralentissent pas'un "seul
mois, dressent leurs grands mâts dans le port de instant car c'est la vie même de no-
Bayonne, et qui vont partir pour Terre-Neuve.
« Les années passées, lui a confié l'un des capi
taines, nous étions déjà en mer à cette époque,;mieux que personne toute" la gravité:
puisque le pardon des terre-neuvas se déroulait à Pénurle d'engrais, pénurie de se.
Saint-Malo toujours entre le 15 et ,1e 20 février,™--. ^^S™^™*^
Cependant, à part ce mois de retard, a part aussi ledu bétall Tout s.accumuJe pcrar ra.
manque de harengs de Norvège qui seront remplaces lentir ou paralyser l'effort de tous,
comme appâts par les « bulots », coquillages péchés
le « Martin-Pêcheur », faut, à tout prix, que les efforts de
tre pays qui est en Jeu
« Les difficultés, hélas ! s'accrols-
sent tous les Jours et J'en connais
Il faut cependant maintenir la
LA CRISE YOUGOSLAVE
LE Dr MATCHEK, LEADER CROATE, A REFUSÉ
LE POSTE DE VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL
QUI LUI AVAIT ÉTÉ ATTRIBUE D'OFFICE
Paris, 30. — Le peu de nouvelles parvenues au sujet de l'évolution
de la crise gouvernementale yougoslave ne nous permet pas de penser
que la situation se soit clarifiée. Toutefois, nous avons appris que les
entretiens des dirigeants du parti paysan croate avec le docteur
Choulachitch, ban de Croatie, revenu de Belgrade, ont été interrompus
hier à 14 heures, et que ces entretiens ont dû reprendre ce matirl. On
n'en attend pas de résultat.
Le docteur Matchek a refusé d'accepter le poste de vice-président
du Conseil, qui lui a été offert dans le ministère Simovitch.
(La suite de nos informations en dernière heure).
LES SYNDICATS LOCAUX
D'ARMATEURS, DE PATRONS OU DE MARINS
SONT A LA BASE
DU STATUT DU
Paris, 30. — Nous avons annoncé hier la publication au « Journal
Officiel » d'une loi qui organise la corporation des pêches maritimes
suivant les principes posés par le Maréchal.
Le nouveau Btatut sépare la marine
de pêche de la marine de transport.
Il ne s'applique qu'aux pêches mari-
times dont le caractère dominant
réside dans la grande proportion d'ar-
UN TEKKJE-NEUVAS
Sur les quais de Marseille
embouteillés par l'afflux
des marchandises nord-africaines
les denrées périssables pourrissaient
et
on nous promet d'y porter remède
on nous annonce d'importants
arrivages de fruits et de légumes
octnhrS avons appris avec un plaisir mêlé de quelque surprise, que
™ore a février, '
Mai
180.000 tonnes d'huile d'arachides et de graines
35.000 tn 135- 000 tonnes de fruits et primeurs; 3.000 tonnes de poisson;
fle cacan ^s de sucre des Antres et de Madagascar; 12.000 tonnes
k'toes rte ? 0000 tonnes de céréales; 5.000 tonnes de viande; 3.000
^rchnrSi rhum- 363.000 tonnes de vin et un tonnage important de
anaises diverses avaient été débarquées à Marseille.
mon * -— communiqués sions sur les principaux
J***». 8 ''amiral Darlan examinés à l'importante
> aveo il La aJouté 1ue les Hal-
Sh, >'*■ O F vrr°°J Dakar et la c6te
î:. ^ai rt. — ..-.^^u
"Sués _avi;nt-guerre,
problèmes
conférence 1
qui s'est tenue à" Alger, du 14 au 16 j
mars, sous la présidence du général
Vne commission mixte siégera en
permanence dans ces quatre grands
centres d'arrivage. Elle sera chargée
de diriger immédiatement les mar-
chandises vers le lieu de répartition.
Les 30 % des stocks restant dans les
ports, mis à la disposition de la com-
mission, pourront être dirigés sur
une région défavorisée.
M. Boche a terminé en disant que
la récolte des primeurs était très
abondante en Afrique du Nord, et en
annonçant l'envoi très prochain, par
quantités massives, de fruits et de
légumes; de 15.000 tonnes de pom-
mes de terre et d'une très grande
quantité de moutons.
Tout cela — comme dirait le spea-
ker des « Propos familiers » de Radio-
national — se passe de commentaires.
P. M.
LA FAMINE
menace
la I!tï-flANUE
Nous n'avons plus
de blé, a déclaré
M. de Valera
Vichy, 30. — M. de Valera,
président de l'Etat libre d'Irlande
a prononce un discours dans le-
quel il a déclaré que si la pro-
chaine récolte n'était pas bonne,
le peuple irlandais serait réduit
à la famine.
Nous n'avons plus de blé. a
ajouté le premier ministre irlan-
dais. Pour faire la soudure, 11
nous manque une quantité con-
sidérable de céréales secondaires.
élevé.
« Je vais expliquer chacune de ces
difficultés.
(La suite à la 2e page).
jpart ^ des marins.
A la base, les pêcheurs soni grou-
pés en syndicats locaux d'armateurs,
de patrons ou de marins, dont la
ou casier sur le platier même du banc de Terre-Neuve,production agricole au niveau le plus «sans et dans la rétribution « à la
le navire partira comme à l'accoutumée, fin prêt. »"*
Car les quatre morutiers, qui se préparent en-
semble, lèveront l'ancre dans les premiers jours
d'avril. Malgré l'éloignement, peut-être les femmes
descendront-elles de Bretagne pour accompagner les
hommes sur le départ. Il y a loin, certes, du Finistère,
des Côtes-du-Nord, de l'Ille-et-Vilaine jusqu'à
Bayonne, et les voyages sont chers. Mais celui que les
terre-neuvas vont entreprendre pour le ravitaillement
du pays sera long. Lourd des périls du blocus et de
la guerre, il n'en rendra l'attente que plus longue et
plus dure aux foyers bretons.
BULLETIN-
QUELQUES RECENTES INTERVENTIONS
DU GOUVERNEMENT
EN MATIÈRE FINANCIÈRE
Le gouvernement a pris, le 19 mars 1941, un certain nombre
de mesures très Importantes, du point de vue économique.
Il a décidé de construire le chemin de fer transsaharien,
d'abaisser à 1 fr. 75 % le taux d'escompte de la Banque de
France, de fixer au dit jour la réouverture de la Bourse de Paris.
Sur lé premier point, discutable, nous ne rechercherons pas
Ici quelles difficultés techniques rencontrera l'entreprise,
comment et à l'aide de quels combustibles et à l'aide de quels
« points d'eau » elle pourra fonctionner, si enfin elle sera « ren-
table ». Dans tous les chemins de fer, il y a trois services à
considérer : la Voie, la Traction, l'Exploitation. Nous espérons
qu'on ne va pas trop à l'aventure.
L'abaissement du taux d'escompte tières : bénéfices, salaires, loyers,
réunion constitue des communautés
de pêche.
Au sommet, la corporation des pê-
ches est dirigée par un comité
central corporatif qui groupe, sous le
contrôle de la marine, des représen-
tants de toutes les professions Intéres-
sées.
Ce comité gouverne les pêcheurs au
moyen de deux sortes d'organismes :
les unions régionales et syndicales,
dont le rôle est surtout social, et les
comités Interprofessionnels de pêches,
qui assurent la liaison avec toutes les
industries vivant de la pêche (conser-
veurs, saleurs, sécheurs) et dont le
rôle est surtout économique, prenant
ses racines dans la réalité d'organis-
mes déjà existants.
Les comités du thon, du hareng, de
la sardine, de la pêche fraîche, de
l'iode, etc.. vont entrer en fonctions.
Dans les divers rouages de la cor-
poration, les représentants de chaque
profession sont nommés par l'Etat,
sur proposition de l'échelon profes-
sionnel Intéressé, ce qui tient compte
équitablement des désirs des profes-
sionnels d'exprimer leurs avis et de la
nécessité de maintenir, en définitive,
l'autorité tutélatre de l'Etat.
Le commissaire du gouvernement
auprès du comité central et corporatif
des pêches maritimes est le vice-
amiral d'escadre Le Bigot.
Dans l'église de la garnison, M. Mat-
suoka s'est recueilli pendant quelques
minutes devant le tombeau de Frédéric
Le Grand.
Après avoir visité la ville, le ministre
des Affaires étrangères s'est rendu au
château de Sans-Souci.
Après quoi, se déroula dans la ga-
lerie du nouveau palais une réception
donnée par M. von Blbbentrop, mi-
nistre des Affaires étrangères du
Eelch.
Une déclaration
du ministre nippon
avant son départ
M. Matsuoka. ministre des Affaires
étrangères du Japon, est attendu à
Rome demain à 18 heures. Il passera
la frontière au Brenner aux premiè-
res heures de la matinée. Il sera
accueilli par une délégation d'hon-
neur Italienne.
Avant de quitter la capitale du
Reich, le ministre des Affaires étran-
gères du Japon a fait une déclara-
tion rassurante sur les relations en-
tre son pays et les Etats-Unis.
Il a ajouté que le pacte tripartite
permettrait aux Jeunes nations de
remporter la victoire et de conquérir
la liberté.
M. Matsuoka
a vu l'Allemagne forte
et sûre de sa victoire
écrit la a Deutsche Algemeine
Zeitung »
Sous le titre « Un ami visite la
capitale du Reich », la Deutsce Al-
gemeine Zeitung souligne que la visite
de M. Matsuoka dépasse de très loin
le caractère cérémonieux Inhérent à
ce genre d'entrevue et qu'un échange
Ininterrompu de conférences a mis en
rapport M. Matsuoka, ministre nippon
des Affaires étrangères, avec le Fuhrer
et M. von Rlbbentrop.
M. Matsuoka a vu l'Allemagne forte
et sûre de sa victoire. Telle est l'im-
pression qu'emporte cet ami, dont le
rôle est décisif pour l'avenir de son
pays. A l'heure actuelle, il a eu l'oc-
casion de connaître par lui-même l'es-
prit et la réalité du Reich Grand Alle-
mand. Le Reich Grand Allemand s'est
allié avec l'Empire romain rénové par
le fascisme et le toujours jeune et fort
Empire du Soleil Levant. Ces puissances
ont conclu la plus grande alliance mi-
litaire de tous les temps.
Le Lokal Anzeiger célèbre les conclu-
sions d'une semaine politique capitale,
mais dont les résultats ne se feront
pas connaître Immédiatement.
Le Volkicher Beobachter souligne
l'accueil chaleureux que la population
berlinoise a réservé au ministre nip-
pon.
Au cours des entretiens que M. Mat-
suoka a eus avec les personnalités du
Refch Grand Allemand, écrit ce jour-
nal, se sont affirmées la complète iden-
tité de vues et la commune collabo-
ration entre le Reich, l'Italie et le
Japon.
L'imminente visite de M. Matsuoka
à Rome appelle une intense collabo-
ration. L'Europe et l'Extrême-Orient
seront dotés d'un ordre nouveau ga-
rantissant non seulement la paix, mais
le maximum de Justice sociale. Cet
ordre devra être Instauré en dépit de
I l'opposition ploutocratique. Plus on
1 fffigiTrreifr'^'ppptger à retamisSëméïît
de cet ordre et plus il y aura de ré-
volutions, dont les peuples Jeunes
d'Europe et d'Extrême-Orient sont les
protagonistes. Les buts révolution-
naires poursuivis étaient donc parfai-
tement clairs et la concordance bien
établie avant l'entrevue de Berlin, qui
a abouti à une concordance quant
aux méthodes à employer. Nos adver-
saires auront l'occasion de s'en aper-
cevoir, écrit la presse berlinoise.
En Syrie
les grèves
continuent
Mais aucun incident
sérieux ne s'est produit
Viohy, 30. — Des grèves ont éclaté
en Syrie, dans les villes d'Alep, de
Damas* et d'Boms, où des Incidents se
sont produits récemment. On souligne,
dans les milieux politiques compétents,
qu'aticun nouvel incident sérieux ne
s'est produit; les mesures de sécurité
prises par le haut commissaire sont
maintenues. Toutefiis, l'état d'alerte
n'a pas été proclamé.
La plupart des magasins, en parti-
culier les magasins Indigènes, restent
fermés par ordre des autorités.
PUBLIC ATTENTIF.
L'Indochine
a souscrit
plus de 12 millions
au Secours National
Vichy, 30. — L'amiral Platon, se-
crétaire d'Etat aux Colonies, a fait
remettre au maréchal Pétain un chè-
que de 12.500.000 francs, représen-
tant le montant des souscriptions
recueillies en Indochine au profit du
Secours national.
&*A I^aocnlne et les An- Weygand conférence à laquelle assis-
e rétablies au rythme taient M. Roche et M. Curutchet, In-
bâtiments tendant de l'administration centrale
Deux costumes usagés = un complet neuf
les
>. T^es ai, J 1, ' ^- 3 i/»niiit;iita
ï>us en 5elà de Gibraltar étant
lqio nce' à partlr du 9 seP"
r£ 1940.
rVr^a.ne
Pour opérer une rapide distribution
nous empêche pas de cVs produits nord-africains, un
'"'•«."Ir,^ J101"01"? de "degrés, 4,50 Roche
,, 1 le vin 1 — ^...^^^.^ I»M uc u«;s /j/uautto iiuTti-ujTLCuins, un v: -
"stlon rt„ p ordinaire et sans ganisme vient d'être créé, a dit M.
4* ** aêh»S,d"on dire Dar les uns-
ï? 4'hui?Pbaïïuement 180.000 ton-
*■ - u"e d'arachides
s;5a>enter~»~" <"acniaes n'a
S» S? ^ ratlon- Je n'<
Part,
A Marseille, les marchandises en
provenance de l'Afrique du Norc=
Il faudra, d'abord, hâter l'exécution
des opérations de transit dans les
pas fait ports d'arrivage.
l'en ai reçu,
^avec tickets, que 100
J'Sfcau' Pas avec tcftdm1MiS »=delom.K',S' s'étendent sur plus de" 8 kilomètres
SfenUnB salade °" d« ™- mls^R*ES PÉBISSABLES POUE
^e autre 6 mayonnaise, dit TSSENT'
S1 Quant i e directeur du cabinet de M
■SaS a lama?"* fmts et Pleurs, on Achard a poursuivi :
clarines A T?i,la co«'eur. Oranges/ Un nouveau système de répartition
^ .atloa dVn,^. 1 ont disparu de la a été adopté à la conférencs d'Alger:
"es "Uits on taxation. Com- Tous tes produits devant être expc
1Ueisp0rnm=s Qup-n uv* suère quelles vers la métropole, permettan
„îlrix
pommes et & des départs en groupe de
bateaux
Norc
m Doiivoi«il"V » xviai- Un service de répartition fixera 1
■é*arckti™ franchir la ligne Heu de destination de 70 % d(
"tes 1P« rt«r,.i , , seront bloqués en Afrique du
«, '' ne D'f.l serrées arrivées à Mar
*Wte àoonni?11:-^ 18 !' Paraît que stocks accumulés et qui seront rêpa
«atlon
W °ccupé Jf^f 3 d* Wé que la *is. le Tlus rapidement possible, d
^tej^Upée -.__0,u.1!nlr' la__zoneJe«r arrivée en France,
8«!)T0 ae bétnifC"^L^pédlera 1-200.000 Les marchandises seront
■ nes M «au, 100.000 tonnes de lé- sur Nice, Marseille. Sète
expédiée
et Port-
% 6t " mllliers d'hectolitres de Vendres.'
M, .^oche (H^^. I A chacun de ces ports correspondra
\ Jcllard' . Ht ur du cablhet de une ou plusieurs régions de rèparti-
6 W pn„?;în voulu donner à«on : Paris, par exemple sera ravi-
conireres quelques précl- taillé par Marseille.
Le tailleur, un peu embarrassé, vient de recevoir le premier client
venu lui proposer l'échange. — pas gratuit bien sûr —
de deux complets usagés contre un costume neuf
au point le plus bas qu'il ait
Jamais connu procède d'une bonne
inspiration et se rattache à la po-
litique du crédit à bon marché.
Les entreprises qui vivotent en
attendant la reprise, celles qui doi-
vent se créer en vue de tâches
nouvelles éprouvent un égal besoin
d'alléger le fardeau de leurs dettes.
Il est superflu de rappeler, après
Adam Smith, que la baisse du taux
de l'intérêt est comparable à la
baisse des eaux, qui rend disponi-
bles de nouveaux terrains pour la
culture.
La Bourse de Paris a fait sa
réouverture. Franchement, il n'était
que temps. Depuis des mois, les
seules grandes Bourses de France
étaient celles de Lyon et de Mar-
seille. Ce n'est pas faire injure à
ces deux grandes villes que d'affir-
mer que leurs Bourses n'étaient
point faites pour jouer ce rôle, qui
les débordait. La Bourse de Paris
a un, autre personnel, un autre
outillage, un autre marché ! En
dehors des circonstances troubles
que nous traversons, les sautes
brusques de cours, préjudiciables à
la santé financière et au calme des
esprits, constatées à Lyon et à Mar-
seille, étaient imputables, en partie,
au défaut de moyens de ces Bour-
ses provinciales. La simple annonce
de la réouverture de la Bourse de
Paris a subitement atténué les va-
riations excessives.
Mais la Bourse de Paris ne va pas
retrouver pour autant son activité
normale du temps de paix. Elle
devra, pour le moment, limiter ses
opérations aux achats au comptant.
Pour la stabilité des cours, cette
mesure restrictive ne portera peut-
être pas tous les fruits qu'on en
attend. La limitation des marchés
à Lyon et à Marseille était pour
quelque chose dans les cours en
« dents de scie ». L'ouverture d'un
troisième marché y remédiera; mais
les restrictions à son activité
limiteront les effets du remède lui-
même. Il est toujours plus facile
d'établir une moyenne entre les
grands nombres qu'entre les petits,
entre mille acheteurs ou vendeurs
qu'entre deux.
Le gouvernement se montre
comme hanté de ces Idées de limi-
tation et de fixité, en toutes ma-
prix des denrées, quantités de res-
semelages annuels autorisés, etc...
Fort bien ! Mais cette fixité et
ces limitations ne peuvent se déci-
der que sur les signes des choses
et non sur les choses elles-mêmes
qui demeurent, par essence, varia-
bles, en dépit de tout. Avant les
prix, avant les finances, il y a les
besoins et les capacilM de produc-
tion; il y a cette vreille loi de
l'offre et de la demande; il y a
l'intérêt personnel, la recherche du
profit, la loi du moindre effort, etc.
Il y a les décisions gouvernemen-
tales, puis il y a ce qu'elles devien-
nent dans la pratique.
Ainsi, le gouvernement a décidé,
comme nous l'avons déjà signalé,
de limiter les dividendes distribués
aux actionnaires (encore une limi-
tation !) Le dividende qui vous est
alloué pour votre action est de
150 francs nets. On ne vous en
donnera que 100; les 50 autres
francs (qui sont à vous) resteront
bloqués dans la caisse de la com-
pagnie. Telle est la décision du
gouvernement. Mais il peut arriver
bien des choses. La compagnie peut
faire de mauvaises affaires, dans
six mois ou demain; dans sa décon-
fiture, elle entraînera « vos »
50 francs comme le reste ! Pour
les recouvrer, vous pourrez tou-
jours courir ! La compagnie peut
convertir en capital les dividendes
bloqués, ce qui sera une autre
façon, fort honnête, celle-là, de les
conserver. Elle vous offrira des ac-
tions nouvelles, que vous paierez
en partie avec vos dividendes blo-
qués. Ceux-ci, soustraits à la circu-
lation aujourd'hui, indisponibles
pour des appels au crédit à faire
plus tard par d'autres sociétés (qui
peuvent avoir besoin d'argent pour
de très intéressantes entreprises
nouvelles) resteront donc forcé-
ment dans les mêmes affaires et ce
sera autant d'argent frais en moins
ponr les mouvements de capitaux
qui se révèlent indispensables en
vue du fameux réamorçage de la
pompe que tout le monde attend
Ah ! le mécanisme financier est
bien délicat, et l'on ne mesure
jamais les conséquences des intpr
ventions auxquelles on "iler-
se livre avec les meil- fS^S»
leures intentions. kSay
...que rien ne distrait du spectacle, pas même le photographe,
est celui qui tous les jeudis applaudit les marionnettes
du jardin du Luxembourg
M. MEUNIER DE PLAINE
quatre fois cité pendant la guerre 1914-1918
SUCCÈDE A M, XAVIER VALLAÏ
au secrétariat des anciens combattants
Plaine. g al des anclens combattants par M. Meunier rie
"■^n^JSa™?1* de «ait bien
connu dans
les milieux d'anciens combattants
^^i^m^^t^éX^ rtre Citati0ns au cours
officier de la Légion d'honne^ t % tmTim*™™ 6t a été Pr°mu
de B^OEaU S6Crétalre généfal d6S Anciens combattants est père
andSmtaSTnt a t6nu à mar<3u« sa sollicitude envers les
E vif^combattants en conservant la place prédominante qu'il leur
a reconnue en plaçant à la tête de leur administration l'un d'entre eux,
choisi parmi les plus dignes et les plus valeureux.
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