Titre : La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1941-03-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755951g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 mars 1941 30 mars 1941
Description : 1941/03/30 (A55,N20804). 1941/03/30 (A55,N20804).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k349661b
Source : Bibliothèque municipale de Brest, PB A100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2021
10
,aille surmeret dans les airs
COMMUNIQUÉ ALLEMAND DU 29 MARS :
„ britanniques l'aviation allemande a poursuivi avec
nans les faU^J?ia lutte contre la flotte de commerce anglaise. A
Ss particulier *^lSalnt_ae0rgeB et dans le canal de Bristol,
u° frée sud-ouest du jaugeant au total 20.000 tonnes ont été
''^ navires f ^^Teffectuée à rase-flots contre un navire qui
deUL Lors d une alr\ew_Quay, une explosion s'est produite dans
c°^ffuait à l?uf Lire attaque, couronnée de succès, a été dirigée au
pacSUère. Une ^XrTc^ëo. Un avion de combat a bombardé
^ de Harwich f™™: 500 kilomètres à l'ouest de Cate Wrach,
ffs l'Atlantique, a ex trouJ>es. Après que le navire fut touché en
cf erand transporc dans les embarcatio!ns de sauvetage.
u£in les troupes se re navJre de 2 5Q() tonnegj tQuché ^
loin xes "me rpeion un navixe uc 4-™ tvuuico, IUUUK par une
P1 Dans la ^.^Vautre grand navire a été touché en pleine coque.
LmW, a c?ule' Ap combat allemandes ont bombardé avec succès, la
Z. formations o« e de Haifar, sur l'île de Malte. Les chasseurs
^it- dernière, i ttMué i>îie ont abattu, sans aucune perte, un avion
^andeSbqr1annique^u modèle Hurricane,
t chasse bntanx ^ ^ ^ 2g mar£,_ Veimi
la Dépêche
DIMANCHE BrCSt ^' ^ /V0##nof N° 20.804
30 mars 1941
55' année
ê de rCuest
50 cent.
de
panfoire du Beich ni en territoire occupé.
L'ennemi n'a fait d'incursion ni
CONSEIL DES MINISTRES HIER SOIR
CRÉATION ÏÏUN COMMISSARIAT GÉNÉRAL
AUX QUESTIONS JUIVES
à la tête duquel a été placé
M. Xavier Vallat
10 avril :
TIRAGE
de la 4e tranche
Vichy, 29. — Le tirage de la qua-
trième tranche de la Loterie natio-
nale 1941 sera effectué à Paris
salle Pleyel, le jeudi 10 avril, à'
117 heures.
L'émission de la 6* tranche de la
Loterie nationale 1941, identique à
la 5* et comportant, comme elle un
million de billets et 214.561 iots,
s'ouvrira le 31 mars.
La dernière invention du jour : une carrosserie automobile attelée
Un combat naval
italo-anglais
en Méditerranée orientale
LeDCarrel
à Lyon
Lyon, 29. — Le profeseur Oarrel est
venu à Lyon aujourd'hui. Il a été
reçu par le préfet du Rhône.
Il est entré en contact avec un
certain nombre de notabilités médi-
cales et sociales.
Il poursuivra demain son voyage
d'Information dans les centres ou-
vriers de la Loire et de la Haute-
Loire.
Vichv 29- — °n aPPrend qu'un
■rond combat naval est engagé en ce
moment en Méditerranée orientale,
entre des forces navales britanniques
et une escadre italienne.
On ne possède encore que peu de
détails sur les résultats obtenus par
les forces en présence.
D'après les renseignements parvenus,
Ise formations navales britanniques
arcrçurent, dans la journée d'hier, une
escadre italienne. Elles manoeuvrèrent
de telle sorte, que le combat fut en-
gagé. Des navires grecs prennent part
i cette opération.
UN INTÉRESSANT ARRÊT
DE LA COUR DE CASSATION:
On ne doit tenir compte,
en matière de réduction de
loyer, que des ressources
personnelles
ie la personne qui a signé
le bail
La Cour de cassation a rendu ré-
cemment un intéressant arrêt en ma-
tière de réduction de loyer.
Cet arrêt confirme certains princi-
pes admis par la Jurisprudence et des-
quels 11 résulte que, dans les actions
en réduction Intentées en vertu du
décret du 9 septembre 1939, 11 faut
considérer les ressources personnelles
de la personne qui a signé le bail. On
ne peut tenir compte de la diminution
des ressources des membres mille que si le locataire établit qu'il
était fondé à compter sur**Teur con-
cours pour le paiement de son loyer.
D'autre part, le locataire qui était
nors d'état de payer son loyer dès
avant la guerre, ne peut prétendre
que c'est la guerre qui le met dans reOÏ" eailISera
l'imposibllité de faire face à ses obll- *OTI6al"°™^
gâtions. Il n'est donc pas recevable à
demander, une réduction.
Rappelons que la Cour avait rendu
récemment un autre arrêt, stipulant
lMp'r ?T obtenir une réduction de
K™, l0?atalre doit simplement faire
CM l* ? de sa diminution de ressour-
Kssihimï * prouver «u'11 est dans
«é Î,?,K FA"î* de Dayer- Ce* arrêt a
Publié dans la Gazette du Palais
lllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllllllllllllllllllll!
LES PRIX A L'ENCAN
OU AUX ENCHÈRES
ne peuvent dépasser la taxe
Vichy, 29. — Pour lutter contre le marché noir, une loi qui vient
d'être promulguée à 1' « Officiel » déclare que lorsqu'il y a enchères
de marchandises, denrées ou marchés quelconques, dont le prix a fait
l'objet d'une taxation par l'Etat, les enchères doivent être interrompues
lorsque le montant de la dernière enchère atteint le maximum autorisé.
L'Etat se réserve un droit de préemption sur les marchandises, à
l'exception des objets ayant valeur de souvenir ou d'art.
Vichy, 29. — Le conseil des ministres s'est réuni ce soir sous la
présidence du maréchal Pétain.
Il a adopté une loi créant un commissariat général aux questions
juives, dont M. Xavier Vallat a été nommé commissaire général.
M. Meunier de Plaine, intendant de première classe, est nommé
secrétaire général des Anciens combattants, en remplacement de M.
Xavier Vallat.
Le conseil a adopté également un projet de loi tendant à proroger
jusqu'au 30 septembre 1941 la loi du 17 juillet 1940, relativement aux
agents des services publics, et un projet de loi sur le divorce.
Le conseil des ministres a approuvé les crédits pour le deuxième
trimestre de 1941.
Enfin, 11 a décidé que le 1" mai, jour de la Saint-Philippe, serait
célébré comme fête du travail et de la paix sociale.
IL Y A EN FRANCE
UNE ADMIRABLE ÉLITE CHRÉTIENNE
déclare le cardinal Cerlier
Lourdes, 29. — Venu à Lourdes pour présider le conseil national de
la Ligue féminine d'action catholique, le cardinal Gerlier, archevêque
de Lyon et primat des Gaules, a prononcé un discours au cours de
la deuxième journée de cette grande cérémonie.
Evoquant sa récente visite au Vatican, le cardinal Gerlier a
rappelé que Pie XII avait exprimé sa confiance dans le relèvement de
la France « parce qu'il y a chez nous une admirable élite chrétienne,
assez courageuse pour être exigeante pour elle-même, et acquérir ainsi
le droit d'agir sur les autres ».
Sensible
détente
en Syrie
Vichy, 29. — On apprend dans
les milieux compétents que la si-
tuation en Syrie se détend progres-
sivement. Toutefois, les mesures de
précaution ordonnées par le général
Dentz. haut commissaire en Syrie,
seront maintenues provisoirement.
4 MILLIARDS
pour les vieux
L'équilibre financier
sera réalisé en 1951
Paris, 29. — On s'est généralement demandé — et d'abord les
intéressés — comment serait financée la retraite des vieux travailleurs.
En fait, la loi récemment promulguée s'applique à tous les anciens
salariés.
Elle vise donc d'abord, dans son système financier, à harmoniser et
à étendre les régimes de retraites précédemment établis. Pour atteindre
ce but, provisoirement, il a été prévu que la différence entre les recettes
anciennes et les dépenses nouvelles, évidemment plus élevées, serait
couverte en faisant appel aux capitaux antérieurement mis en réserve.
Puis, en 1951, un nouveau mode de financement permettra d'assurer
l'équilibre financier définitif.
Pendant les années à venir, on prévoit que les dépenses atteindront
4.500.000.000 de francs par an en regard desquelles s'inscrit une recette
de 3.800.000.000 de francs, provenant de 2.800.000 de francs, montant
des cotisations d'assurances sociales consacrées à la couverture du
risque vieillesse; 800.000-000 de francs de revenus des sommes capita-
lisées pour le service des pensions d'assurances sociales; 200.000.000 de
francs d'économies à réaliser sur l'ancien régime de retraites ouvrières
et paysannes, remplacées par l'allocation nouvelle.
UN STATUT
de la pêche maritime
Vichy, 29. — La corporation de la pêche maritime sera organisée
par une loi qui paraîtra demain au « Journal Officiel ».
Le maréchal Pétain a nommé le vice-amiral Le Bigot pour repré-
senter le gouvernement à la nouvelle corporation de la pêche, qui sera
ainsi rendue indépendante de la marine marchande.
Cette corporation aura des comités séparés pour chaque type de
pêche différent dans les eaux françaises, à savoir : le thon, le hareng
et la sardine.
Demain le dernier jour
POUR DEMAIN
LE CHILI ET L'ARGENTINE
se partagent les zones d'influence
dans les régions antarctiques
Paris, 29. — L'Argentine et le Chili ont signé un accord réglant
les prétentions des deux pays sur les régions antarctiques.
UNE ARTISTE CHEZ ELLE
fi
Le 31 mars est la date limite du dépôt des déclarations des revenus
L'encaisse - or
de la Banque de France
s9est peu modifiée
déclare son directeur
M. de BOISANCER
M. Alfred C0RT0T
la musique
Paris, 29. — L'Officiel publie un
arrêté aux termes duquel M. Alfred
Cortot, conseiller national, est chargé
de mission au secrétariat général des
Beaux-Arts pour l'étude des questions
relatives à l'enseignement musical,
aux orchestres symphonlques, aux so-
ciétés musicales en France, et pour
suite & donner sous forme de pro-
positions concrètes.
Bruxelles, 29. — Au cours de l'as-
semblée générale des actionnaires de
la Banque de France, M. de Boisas-
ger, directeur de la banque, a exposé
que les avoirs-or de la banque qui,
à fin 1940 atteignaient 84 millions de
francs, n'ont presque pas subi de
modification. Ces avoirs ont été trans-
portés durant la guerre, d'octobre
1939 à juin 1940 en dehors du ter-
ritoire. Le gouverneur précise que,
depuis septembre dernier, les avan-
ces consenties à des instituts de cré-
dit, à des banques privées, ont été
entièrement remboursée».
Corinne LUCHA1RJE, qui vient d'être victime d'un léger accident d'auto,
fait du quatre mains avec sa mère
L'état d'esprit de l'Américain
Hl le même que celui du Français en 1936
déclare an parlementaire américain
*s mineurs
américains
vont-ils
s* mettre en grève
3 leur tour ?
L*Mt
S, 29. _
L^irxistrati^ e ^ ouvriers et
"""'eux on américaine Les
Î^ITZ»^™ sabler!
ÎJ^t.Kpn. 168 ^vistes. Ce-
2» d'êtreTéS^ 68 de erève sont
*SS*S est oeîle^ ?ne, des Plu«
&otl- Si elle J^ 'industrie du
S 000 mSeuÏÏ = ' dlCIdée' Plus de
«avaii Urs abandonneront leur
Fin des
"sines Betheiëhem
aux
grèves
S$ïïr •après avoir
*Stm,e« ""t repru'î! tdes ouvriers
q« ,>t men^l k^Hl. le syn-
l-ShT*» fonctionnent- S?» S*»*
ta
grève,
« Or les Français voudraient pouvoir
revivre autrement les heures qu'ils
ont perdues il y a cinq ans »
Vichy. 29. — Depuis quelque temps, les grèves et conflits sociaux
sont si fréquents en Amérique que les milieux parlementaires se sont
émus de cette situation.
Hier, à la Chambre des représentants, le président de la commis-
sion de législation a déclaré que la commission qu'il préside s'efforce
de dégager pour le public toute la vérité concernant les grèves et qu'il
n'hésiterait pas un quart de seconde à pousser jusqu'à la chaise élec-
trique les ennemis de la nation, où qu'ils se trouvent, si cela était
nécessaire pour la sécurité nationale.
Le président de la commission de]
Législation a comparé l'état d'esprit
qui règne actuellement aux Ktats-
Unis a l'état d'esprit qui régnait en
France en 1936 et 11 a ajouté : « La
France paierait cher pour revenir en
arrière, pour revivre d'une manière
différente les heures perdues. Si le
peuple américain pouvait comprendre
en cette minute où se trouve la vé-
rité, les grèves cesseraient immédiate-
ment. Les Etats-Unis sont en danger.
Toute personne sensée comprend qu'ils
peuvent entrer en guerre. Continuer
les grèves, ce serait compromettre la
sécurité du pays.
onnent devan?
fc^élSJ? 8ltua«on le
Sf.^ntr. tu<11« un T>ml.; !?_
- rIHett* uule un r,^«* I euaver-
Une hausse
de 3 fr. 40 par kilo
est autorisée
sur la margarine
. --cuir rtar,- -"-ucraent f,
^^V6^^ touchant
onale.
sr les
fléM un ref^alluP qurvi;nts'iv*s;, Au titre d
iiimiiiiiiimiiiiiiiiimmiiiiiiiimiiiii
M* Matsuoka
quitte Berlin
cet après»]
BULLETIN
Une limite d'âge
pour les fondions électives
A la fin de mars 1941, le gouvernement a décidé d'éliminer
des futures « Commissions administratives » de Paris et de la
Seine les conseillers municipaux et les conseillers généraux élus
qui auraient dépassé l'âge de 75 ans.
Far la même occasion, les maires des arrondissements de
Paris (qui ont toujours été nommés par le gouvernement et non
pas élus) seront remplacés quand ils auront atteint l'âge de
70 ans.
Voilà un petit bénéfice de 5 ans alloué aux représentants
élus sur les administrateurs nommés. Allons ! l'élection ne perd
pas tous ses droits ï
Nous sommes aussi en droit de conclure qu'on peut donner
des conseils jusqu'à 75 ans, mais qu'on ne peut plus en recevoir
à 70 ans.
La zone non occupée
manque de blé
40.000 tonnes par mois
vont franchir la ligne de démarcation
Vichy, 29. — M. Achard, secrétaire d'Etat au Ravitaillement,
recevant hier les journalistes américains, a fait d'intéressantes décla-
rations concernant les échanges de produits alimentaires entre les deux
zones.
ris se rapprochent dans une certaine |
EN FAVEUR
DES VICTIMES
de la guerre
mesure de ceux qui avalent été envi-
sagés en octobre dernier entre les gou-
vernements français et allemand. Le
plan prévoyait que les échanges pour-
raient s'étendre sur une année. La pé-
riode pendant laquelle Ils auront lieu
ayant été ramenée à 7 mois et demi,
les chiffres primitivement fixés ont
été Téduits. Il a fallu tenir compte
par ailleurs des possibilités de trans-
porte.
Dans ces conditions, a «lit M.
Achard, le bon sens indique que les
échanges entre les deux zones seront
très certainement inférieurs aux pre<
mières estimations. Pour le blé, les ex
Paris, 29. — La délégation générale
du gouvernement français dans les
territoires occupés communique
L'attention des militaires et ma-
péditions à attendre de la zone occu-rins de tout grade blessés au feu,
pée atteindront 40.000 tonnes par mois, des veuves et enfants mineurs des
soit pour la période restant à courir i militaires et marins tombés au champ
jusqu'à la soudure, c'est-à-dire 6 mois, ! d'honneur est attirée sur les services
240.000 tonnes. Cela signifie que même
en tenant compte des 12S.000 tonnes
que nous recevons de l'Afrique du
Nord, il manque encore à la zone non
occupée om minimum de 1.400.000
tonnes de froment. Le gouvernement
des Etats-Unis a été mis au courant
de cette situation.
Vichy, 29. — Le maréchal Goering
a reçu aujourd'hui, à midi, M.
Matsuoka, qui quittera Berlin de-
main après-midi.
*UΫ« % a« PeïonnJf', aarrêté a «1er "à l'Officiel
^ £ c^te ^ ?avorSabSs"îtermeS *m lES fabrlCan* 5 d*
*UvSP ^T™- nStUuant
foUv;? leur, SSEf? «it également
i^ent ;ment. 1/s H a demande du
î»&nt l^rta OE ouvriers seu"
"donnent dLiï? P^uets de
Portes.
Au titre du ministère de l'EconO'
un
aux
de mar-
garine et produits gras sont autori-
sés à incorporer aux prix de vente
de la margarine pratiqué antérieure-
ment au 1" septembre 1939, une
majoration maximum de 340 francs le
quintal, taxes comprises.
Les prix de vente au détail ne
seront majorés que de l'incidence en
valeur absolue de la hausse sur les
prix de vente déterminés d-dessus.
Une réception en l'honneur
de M. Matsuoka
à l'ambassade du Japon
à Berlin
Berlin, 29. — M. Oshlma, ambassa-
deur du' Japon à Berlin a donné ven-
dredi une réception en l'honneur de
M. Matsuoka. Y assistaient: M. von
Bibbentrop, le maréchal Keitel. chef
de l'état-major général; M. Hlmmer,
chef des S. A.; le docteur Dietnch,
chef de la presse; M. Ott, ambassadeur
d'Allemagne à Tokio; etc...
Du côté Japonais étaient présents
les membres de la légation du minis-
tère Japonais des Affaires étrangères
et les membres de l'ambassade Japo-
naise de Berlin.
L'idée d'une limite d'âge Imposée
aux membres des assemblées déli-
bérantes n'est pas ridicule. Les élus
du suffrage universel sont déjà
dispensés de tout examen proba-
toire et n'ont à satisfaire à aucune
condition réglementaire, n leur
faut avoir 25 ans, et c'est tout,
pour devenir députés ou conseillers.
Puis ils peuvent rester en fonc-
tions jusqu'à ce que mort s'en-
suive. Dans toutes les carrières
publiques, c'est un cas unique,
absolument unique.
Si j'étais chargé de modifier la
Constitution, je demanderais que
les candidats aux fonctions élec-
tives fussent soumis à des épreuves
diverses. Aptitudes physiques,
d'abord. Tout membre d'une assem-
blée délibérante doit avoir une
ouïe suffisamment fine pour en-
tendre un discours prononcé du
haut d'une tribune, à 15 mètres
de distance, malgré le bruit des
conversations particulières aux-
quelles ses collègues se livrent
autour de lui. Il doit être pourvu
d'une endurance suffisante pour
résister au sommeil au cours des
séances de nuit; 'il ne s'agit pas,
en effet, de se réveiller au moment
du vote et de se prononcer sur le
sens et la portée de discours qui
ne vous seront parvenus qu'au
cours d'une douce sommolence.
Le programme des épreuves in-
tellectuelles porterait principale-
ment sur l'art de résumer les ques-
tions. Nous ne sommes entraînés,
tous, qu'à l'art de développer. Et
cela dès le collège. On nous livre
une pensée d'un grand esprit et
nos maîtres nous prient de la
remplacer par quatre pages de
prose de potache. Ce faisant, nous
portons un tort considérable à la
pensée du grand esprit, dont toute
la profondeur résidait précisément
dans le fait qu'elle constitue un
saisissant raccourci. Les élus du
suffrage universel sont aussi des
gens qui savent développer. On les
plante devant des électeurs qui leur
crient : « Dites-nous n'importe
quoi, mais dites-nous quelque
chose ! » Alors, ils développent des
thèmes tout cuits sur l'impOt, la
laïcité, les classes rurales, le prolé-
tariat, les questions locales. Tonte
une rhétorique vermoulue s'empare
d'eux, comparable, sur un autre
plan, à la rhétorique de collège,
celle qui permet de passer son
bachot parce qu'on a acquis le
« style maison ».
Nos assemblées se composent de
gens qui ont prouvé, devant leurs
électeurs, qu'ils savent parler et
développer. On souhaiterait des
assemblées constituées de gens sa-
chant écouter et résumer, capables
de ramener l'orateur à la question
et même, sans attendre qu'il s'en
écarte, de discerner immédiatement
l'instant où va commencer la di-
gression. A ce moment précis,
des protestations véhémentes se
feraient entendre, enregistrées à
l'Officiel :
Voix diverses au centre : Tons
sortez du sujet !
Plusieurs membres, à gauche :
Pas de diversion !
Un député, à droite : Avocat,
remontez au déluge !
Au contraire, que se produit-il,
en fait ? L'orateur, grande vedette
de la tribune, sachant très bien
qu'il va chanter un grand air sans
aucun rapport avec la question,
mais qui va faire un gros effet,
prend quelques précautions :
— Messieurs, si ce n'est pas abu-
ser des instants de la Chambre, je
vous demanderai la permission
d'entrer dans quelques détails et
de méditer avec vous les enseigne-
ments de l'Histoire.
Aussitôt, de tous les bancs fu-
sent ces exclamations qui ont tant
fait perdre de temps à nos assem-
blées, pour la gloire des forts
ténors de la politique :
— Parlez ! Parlez !
En réalité, la grande question
qui se pose aux assemblées, en tout
temps, sous tous les régimes, est
celle que le maréchal Foch a ren-
due célèbre :
— De quoi S'agit-il ?
Si les dispositions restrictives
concernant la désignation de leurs
membres peuvent garantir que
ceux-ci apercevront toujours « de
quoi il s'agit » au milieu des dé-
bats les plus complexes
et les plus passionnés, TjjjlP
elles seront les bien- JsSe
venues.
Des maroquiniers
offrent une riche
serviette de cuir
au Maréchal
Annonay, 29. — Une serviette de
cuir grenat d'une grande finesse,
ornée au-dessus du fermoir de la
francisque d'or au double tran-
chant et au manche étoilé, l'in-
signe du maréchal Pétain, vient
d'être offerte au chef de l'Etat.
Ce cadeau magnifique est celui
des ouvriers, employés, techniciens,
directeurs et administrateurs d'une
importante fabrique qui utilise
plus de 1.200 travailleurs répartis
dans ses ateliers d'Annonay, de
Saint-Denis et de Villeneuve-la-
Garenne, et dont les dirigeants se
sont succédé de père en fils depuis
plus d'un siècle.
que peut rendre actuellement la
caisse des offrandes nationales en
leur faveur pour soulager certaines
infortunes résultant de la guerre.
Les demandes des intéressés doi-
vent être accompagnées des renseigne-
ments suivants: état civil, domicile, si'
tuation militaire de l'intéressé, date et
nature de la blessure, degré d'inva
iidité, situation de famille (nombre
et âge des enfants), ressources ac-
tuelles.
Le demandeur doit adresser sa
demande au commandant de la
gendarmerie du département. Celui
ci, après avoir fait instruire la de
mande la transmettra au ministère
de la Guerre (bureau des oeuvres).
231, boulevard Saint-Germain à Paris.
Libération d'une nouvelle
fraction de la classe 38
Vichy, 29. — Une nouvelle fraction
de la classe 1938 sera libérée le 30
avril. Elle comprendra tous les mili-
taires nés en maTs 1918 et ceux qui
font partie d'une famille de sept
enfants. Cette libération a été per-
mise par le nombre des engagements
DES MODIFICATIONS
AO RÉGIME
DES ASSURANCES
SOCIALES .
La délégation générale du gouverne-
ment français dans les territoires oc»
cupés {(secrétariat d'Etat au Travail)
communique:
La loi du 14 mars 1941 relative à
l'allocation aux vieux travailleurs sa-
lariés, en complétant le régime des
pensions des assurés sociaux, a apporté
à la législation sur les Assurances so-
ciales deux modifications importantes
en ce qui concerne, d'une part, le
calcul des cotisations; d'autre part,
l'emploi des salariés âgés de plus de
60 ans ou retraités.
Calcul des cotisations. — Les coti-
sations des Assurances sociales doivent,
à partir du 1er avril prochain, être
déterminées sur la base du salaire réel.
Précédemment, ces cotisations étaient
calculées sur la f raction du salaire ne
dépassant pas 1.500 francs par mois,
380 francs par semaine, 72 francs par
Jour. Pour les périodes de travail pos-
térieures au 311 mars, les retenues ef-
fectuées sur le salaire et les contribu-
tions patronales devront être respec-
tivement égales o 4 % de la totalité
du salaire et de la valeur des avan-
tages en nature (non compris les allo-
cations familiales).
H n'est dérogé à cette règle qu'en
ce qui concerne les ouvriers agricoles
et les travailleurs soumis à un régime
de cotisations forfaitaires (gens de
maison et salariés à embauchages et
débauchages fréquents) pour lesquels
les cotisations actuellement fixées con-
tinuent d'être applicables.
Pour les salariés dont la rémunéra-
tion mensuelle est comprise entre 1.000
et 1.500 francs, la double cotisation
restera calculée sur la base du salaire
mensuel de 1.500 francs.
Salariés âgés de plus de 60 ans ou
retraités. — Les salariés et les tra-
vailleurs assimilés, âgés de plus de 60
ans ou bénéficiaires d'une retraite de
vieillesse constituée sous un régime
résultant de dispositions légales ou
réglementaires (assurances sociales ou
régimes spéciaux) sont placés sous le
régime général des Assurances sociales
si leur rémunération totale annuelle
n'excède pas 30.000 francs. L'employeur
devra ainsi effectuer sur leur salaire,
pour les périodes de travail posté-
rieures au 31 mars, la retenue de la
cotisation ouvrière et verser lui-même
la cotisation patronale dans les condi-
tions et suivant les modalités prévues
pour les assurés non retraités. A cet
effet, il lui appartiendra d'adresser au
Service régional des Assurances sociales
la liste des noms et adresses des In-
téressés en vue de l'établissement des
feuillets trimestriels nécessaires à l'ac-
quittement des cotisations.
Si les salariés susvisés n'ont pas tfye
précédemment immatriculés sous le ré-
gime général des Assurances sociales,
l'employeur devra, avant le 10 avrU,
adresser au Service régional, pour cha-
cun d'eux, la déclaration d'eimploi (mo-
dèle n» 1) utilisée pour l'immatricu-
lation des salariés non encore affiliés
aux Assurances sociales.
Les employeurs n'auront plus ainsi,
pour les périodes d'emploi postérieures
au 31 mars, à s'acquitter par feuillets
bleus ou bordereau spécial des coti-
sations patronales afférentes aux sa-
lariés, retraités ou âgés de plus de
60 ans.
La bataille
en Méditerranée
et en Afrique
Communiqué italien du 29 mart :
En Afrique du Nord aucun événe-
ment à signaler. Dans la mer Egée
notre aviation a attaqué à la bombe
et à la torpille dans la journée d'hier
des convois, des formations de la
flotte ennemie ainsi que des navires
ancrés dans le port. Un navire porte-
avions et deux croiseurs anglais ont
été touchés par des torpilles. Un des
croiseurs doit être considéré comme
perdu.
En outre, plusieurs petits navires
de commerce ont été endommagés,
dont un devint la proie des flammes.
En Afrique orientale, sur le front
septentrional la bataille se poursuit
autour des nouvelles positions à l'est
de Cheren. Des formations de notre
aviation ont bombardé des camions
britanniques. Deux avions ennemis
ont été abattus en combat aérien par
nos chasseurs. Dans les premières
heures de la matinée du 28 mars des
avions anglais se sont livrés à une
attaque contre l'aérodrome de Lecce
et rengagements souscrits pendant la ! où les installations ont été mitrail-
lées. Il y a eu plusieurs blessés.
Le maréchal List, commandant en chef
des troupes allemandes en Bulgarie, recevant
des fénéraux bulgares à son quartier général
Voici la maquette de la statue de la Vierge
qui sera érigée sur la colline de Mas-Rilliesv
près de Mirle, dans l'Ain
,aille surmeret dans les airs
COMMUNIQUÉ ALLEMAND DU 29 MARS :
„ britanniques l'aviation allemande a poursuivi avec
nans les faU^J?ia lutte contre la flotte de commerce anglaise. A
Ss particulier *^lSalnt_ae0rgeB et dans le canal de Bristol,
u° frée sud-ouest du jaugeant au total 20.000 tonnes ont été
''^ navires f ^^Teffectuée à rase-flots contre un navire qui
deUL Lors d une alr\ew_Quay, une explosion s'est produite dans
c°^ffuait à l?uf Lire attaque, couronnée de succès, a été dirigée au
pacSUère. Une ^XrTc^ëo. Un avion de combat a bombardé
^ de Harwich f™™: 500 kilomètres à l'ouest de Cate Wrach,
ffs l'Atlantique, a ex trouJ>es. Après que le navire fut touché en
cf erand transporc dans les embarcatio!ns de sauvetage.
u£in les troupes se re navJre de 2 5Q() tonnegj tQuché ^
loin xes "me rpeion un navixe uc 4-™ tvuuico, IUUUK par une
P1 Dans la ^.^Vautre grand navire a été touché en pleine coque.
LmW, a c?ule' Ap combat allemandes ont bombardé avec succès, la
Z. formations o« e de Haifar, sur l'île de Malte. Les chasseurs
^it- dernière, i ttMué i>îie ont abattu, sans aucune perte, un avion
^andeSbqr1annique^u modèle Hurricane,
t chasse bntanx ^ ^ ^ 2g mar£,_ Veimi
la Dépêche
DIMANCHE BrCSt ^' ^ /V0##nof N° 20.804
30 mars 1941
55' année
ê de rCuest
50 cent.
de
panfoire du Beich ni en territoire occupé.
L'ennemi n'a fait d'incursion ni
CONSEIL DES MINISTRES HIER SOIR
CRÉATION ÏÏUN COMMISSARIAT GÉNÉRAL
AUX QUESTIONS JUIVES
à la tête duquel a été placé
M. Xavier Vallat
10 avril :
TIRAGE
de la 4e tranche
Vichy, 29. — Le tirage de la qua-
trième tranche de la Loterie natio-
nale 1941 sera effectué à Paris
salle Pleyel, le jeudi 10 avril, à'
117 heures.
L'émission de la 6* tranche de la
Loterie nationale 1941, identique à
la 5* et comportant, comme elle un
million de billets et 214.561 iots,
s'ouvrira le 31 mars.
La dernière invention du jour : une carrosserie automobile attelée
Un combat naval
italo-anglais
en Méditerranée orientale
LeDCarrel
à Lyon
Lyon, 29. — Le profeseur Oarrel est
venu à Lyon aujourd'hui. Il a été
reçu par le préfet du Rhône.
Il est entré en contact avec un
certain nombre de notabilités médi-
cales et sociales.
Il poursuivra demain son voyage
d'Information dans les centres ou-
vriers de la Loire et de la Haute-
Loire.
Vichv 29- — °n aPPrend qu'un
■rond combat naval est engagé en ce
moment en Méditerranée orientale,
entre des forces navales britanniques
et une escadre italienne.
On ne possède encore que peu de
détails sur les résultats obtenus par
les forces en présence.
D'après les renseignements parvenus,
Ise formations navales britanniques
arcrçurent, dans la journée d'hier, une
escadre italienne. Elles manoeuvrèrent
de telle sorte, que le combat fut en-
gagé. Des navires grecs prennent part
i cette opération.
UN INTÉRESSANT ARRÊT
DE LA COUR DE CASSATION:
On ne doit tenir compte,
en matière de réduction de
loyer, que des ressources
personnelles
ie la personne qui a signé
le bail
La Cour de cassation a rendu ré-
cemment un intéressant arrêt en ma-
tière de réduction de loyer.
Cet arrêt confirme certains princi-
pes admis par la Jurisprudence et des-
quels 11 résulte que, dans les actions
en réduction Intentées en vertu du
décret du 9 septembre 1939, 11 faut
considérer les ressources personnelles
de la personne qui a signé le bail. On
ne peut tenir compte de la diminution
des ressources des membres
était fondé à compter sur**Teur con-
cours pour le paiement de son loyer.
D'autre part, le locataire qui était
nors d'état de payer son loyer dès
avant la guerre, ne peut prétendre
que c'est la guerre qui le met dans reOÏ" eailISera
l'imposibllité de faire face à ses obll- *OTI6al"°™^
gâtions. Il n'est donc pas recevable à
demander, une réduction.
Rappelons que la Cour avait rendu
récemment un autre arrêt, stipulant
lMp'r ?T obtenir une réduction de
K™, l0?atalre doit simplement faire
CM l* ? de sa diminution de ressour-
Kssihimï * prouver «u'11 est dans
«é Î,?,K FA"î* de Dayer- Ce* arrêt a
Publié dans la Gazette du Palais
lllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllllllllllllllllllll!
LES PRIX A L'ENCAN
OU AUX ENCHÈRES
ne peuvent dépasser la taxe
Vichy, 29. — Pour lutter contre le marché noir, une loi qui vient
d'être promulguée à 1' « Officiel » déclare que lorsqu'il y a enchères
de marchandises, denrées ou marchés quelconques, dont le prix a fait
l'objet d'une taxation par l'Etat, les enchères doivent être interrompues
lorsque le montant de la dernière enchère atteint le maximum autorisé.
L'Etat se réserve un droit de préemption sur les marchandises, à
l'exception des objets ayant valeur de souvenir ou d'art.
Vichy, 29. — Le conseil des ministres s'est réuni ce soir sous la
présidence du maréchal Pétain.
Il a adopté une loi créant un commissariat général aux questions
juives, dont M. Xavier Vallat a été nommé commissaire général.
M. Meunier de Plaine, intendant de première classe, est nommé
secrétaire général des Anciens combattants, en remplacement de M.
Xavier Vallat.
Le conseil a adopté également un projet de loi tendant à proroger
jusqu'au 30 septembre 1941 la loi du 17 juillet 1940, relativement aux
agents des services publics, et un projet de loi sur le divorce.
Le conseil des ministres a approuvé les crédits pour le deuxième
trimestre de 1941.
Enfin, 11 a décidé que le 1" mai, jour de la Saint-Philippe, serait
célébré comme fête du travail et de la paix sociale.
IL Y A EN FRANCE
UNE ADMIRABLE ÉLITE CHRÉTIENNE
déclare le cardinal Cerlier
Lourdes, 29. — Venu à Lourdes pour présider le conseil national de
la Ligue féminine d'action catholique, le cardinal Gerlier, archevêque
de Lyon et primat des Gaules, a prononcé un discours au cours de
la deuxième journée de cette grande cérémonie.
Evoquant sa récente visite au Vatican, le cardinal Gerlier a
rappelé que Pie XII avait exprimé sa confiance dans le relèvement de
la France « parce qu'il y a chez nous une admirable élite chrétienne,
assez courageuse pour être exigeante pour elle-même, et acquérir ainsi
le droit d'agir sur les autres ».
Sensible
détente
en Syrie
Vichy, 29. — On apprend dans
les milieux compétents que la si-
tuation en Syrie se détend progres-
sivement. Toutefois, les mesures de
précaution ordonnées par le général
Dentz. haut commissaire en Syrie,
seront maintenues provisoirement.
4 MILLIARDS
pour les vieux
L'équilibre financier
sera réalisé en 1951
Paris, 29. — On s'est généralement demandé — et d'abord les
intéressés — comment serait financée la retraite des vieux travailleurs.
En fait, la loi récemment promulguée s'applique à tous les anciens
salariés.
Elle vise donc d'abord, dans son système financier, à harmoniser et
à étendre les régimes de retraites précédemment établis. Pour atteindre
ce but, provisoirement, il a été prévu que la différence entre les recettes
anciennes et les dépenses nouvelles, évidemment plus élevées, serait
couverte en faisant appel aux capitaux antérieurement mis en réserve.
Puis, en 1951, un nouveau mode de financement permettra d'assurer
l'équilibre financier définitif.
Pendant les années à venir, on prévoit que les dépenses atteindront
4.500.000.000 de francs par an en regard desquelles s'inscrit une recette
de 3.800.000.000 de francs, provenant de 2.800.000 de francs, montant
des cotisations d'assurances sociales consacrées à la couverture du
risque vieillesse; 800.000-000 de francs de revenus des sommes capita-
lisées pour le service des pensions d'assurances sociales; 200.000.000 de
francs d'économies à réaliser sur l'ancien régime de retraites ouvrières
et paysannes, remplacées par l'allocation nouvelle.
UN STATUT
de la pêche maritime
Vichy, 29. — La corporation de la pêche maritime sera organisée
par une loi qui paraîtra demain au « Journal Officiel ».
Le maréchal Pétain a nommé le vice-amiral Le Bigot pour repré-
senter le gouvernement à la nouvelle corporation de la pêche, qui sera
ainsi rendue indépendante de la marine marchande.
Cette corporation aura des comités séparés pour chaque type de
pêche différent dans les eaux françaises, à savoir : le thon, le hareng
et la sardine.
Demain le dernier jour
POUR DEMAIN
LE CHILI ET L'ARGENTINE
se partagent les zones d'influence
dans les régions antarctiques
Paris, 29. — L'Argentine et le Chili ont signé un accord réglant
les prétentions des deux pays sur les régions antarctiques.
UNE ARTISTE CHEZ ELLE
fi
Le 31 mars est la date limite du dépôt des déclarations des revenus
L'encaisse - or
de la Banque de France
s9est peu modifiée
déclare son directeur
M. de BOISANCER
M. Alfred C0RT0T
la musique
Paris, 29. — L'Officiel publie un
arrêté aux termes duquel M. Alfred
Cortot, conseiller national, est chargé
de mission au secrétariat général des
Beaux-Arts pour l'étude des questions
relatives à l'enseignement musical,
aux orchestres symphonlques, aux so-
ciétés musicales en France, et pour
suite & donner sous forme de pro-
positions concrètes.
Bruxelles, 29. — Au cours de l'as-
semblée générale des actionnaires de
la Banque de France, M. de Boisas-
ger, directeur de la banque, a exposé
que les avoirs-or de la banque qui,
à fin 1940 atteignaient 84 millions de
francs, n'ont presque pas subi de
modification. Ces avoirs ont été trans-
portés durant la guerre, d'octobre
1939 à juin 1940 en dehors du ter-
ritoire. Le gouverneur précise que,
depuis septembre dernier, les avan-
ces consenties à des instituts de cré-
dit, à des banques privées, ont été
entièrement remboursée».
Corinne LUCHA1RJE, qui vient d'être victime d'un léger accident d'auto,
fait du quatre mains avec sa mère
L'état d'esprit de l'Américain
Hl le même que celui du Français en 1936
déclare an parlementaire américain
*s mineurs
américains
vont-ils
s* mettre en grève
3 leur tour ?
L*Mt
S, 29. _
L^irxistrati^ e ^ ouvriers et
"""'eux on américaine Les
Î^ITZ»^™ sabler!
ÎJ^t.Kpn. 168 ^vistes. Ce-
2» d'êtreTéS^ 68 de erève sont
*SS*S est oeîle^ ?ne, des Plu«
&otl- Si elle J^ 'industrie du
S 000 mSeuÏÏ = ' dlCIdée' Plus de
«avaii Urs abandonneront leur
Fin des
"sines Betheiëhem
aux
grèves
S$ïïr •après avoir
*Stm,e« ""t repru'î! tdes ouvriers
q« ,>t men^l k^Hl. le syn-
l-ShT*» fonctionnent- S?» S*»*
ta
grève,
« Or les Français voudraient pouvoir
revivre autrement les heures qu'ils
ont perdues il y a cinq ans »
Vichy. 29. — Depuis quelque temps, les grèves et conflits sociaux
sont si fréquents en Amérique que les milieux parlementaires se sont
émus de cette situation.
Hier, à la Chambre des représentants, le président de la commis-
sion de législation a déclaré que la commission qu'il préside s'efforce
de dégager pour le public toute la vérité concernant les grèves et qu'il
n'hésiterait pas un quart de seconde à pousser jusqu'à la chaise élec-
trique les ennemis de la nation, où qu'ils se trouvent, si cela était
nécessaire pour la sécurité nationale.
Le président de la commission de]
Législation a comparé l'état d'esprit
qui règne actuellement aux Ktats-
Unis a l'état d'esprit qui régnait en
France en 1936 et 11 a ajouté : « La
France paierait cher pour revenir en
arrière, pour revivre d'une manière
différente les heures perdues. Si le
peuple américain pouvait comprendre
en cette minute où se trouve la vé-
rité, les grèves cesseraient immédiate-
ment. Les Etats-Unis sont en danger.
Toute personne sensée comprend qu'ils
peuvent entrer en guerre. Continuer
les grèves, ce serait compromettre la
sécurité du pays.
onnent devan?
fc^élSJ? 8ltua«on le
Sf.^ntr. tu<11« un T>ml.; !?_
- rIHett* uule un r,^«* I euaver-
Une hausse
de 3 fr. 40 par kilo
est autorisée
sur la margarine
. --cuir rtar,- -"-ucraent f,
^^V6^^ touchant
onale.
sr les
fléM un ref^alluP qurvi;nts'iv*s;, Au titre d
iiimiiiiiiimiiiiiiiiimmiiiiiiiimiiiii
M* Matsuoka
quitte Berlin
cet après»]
BULLETIN
Une limite d'âge
pour les fondions électives
A la fin de mars 1941, le gouvernement a décidé d'éliminer
des futures « Commissions administratives » de Paris et de la
Seine les conseillers municipaux et les conseillers généraux élus
qui auraient dépassé l'âge de 75 ans.
Far la même occasion, les maires des arrondissements de
Paris (qui ont toujours été nommés par le gouvernement et non
pas élus) seront remplacés quand ils auront atteint l'âge de
70 ans.
Voilà un petit bénéfice de 5 ans alloué aux représentants
élus sur les administrateurs nommés. Allons ! l'élection ne perd
pas tous ses droits ï
Nous sommes aussi en droit de conclure qu'on peut donner
des conseils jusqu'à 75 ans, mais qu'on ne peut plus en recevoir
à 70 ans.
La zone non occupée
manque de blé
40.000 tonnes par mois
vont franchir la ligne de démarcation
Vichy, 29. — M. Achard, secrétaire d'Etat au Ravitaillement,
recevant hier les journalistes américains, a fait d'intéressantes décla-
rations concernant les échanges de produits alimentaires entre les deux
zones.
ris se rapprochent dans une certaine |
EN FAVEUR
DES VICTIMES
de la guerre
mesure de ceux qui avalent été envi-
sagés en octobre dernier entre les gou-
vernements français et allemand. Le
plan prévoyait que les échanges pour-
raient s'étendre sur une année. La pé-
riode pendant laquelle Ils auront lieu
ayant été ramenée à 7 mois et demi,
les chiffres primitivement fixés ont
été Téduits. Il a fallu tenir compte
par ailleurs des possibilités de trans-
porte.
Dans ces conditions, a «lit M.
Achard, le bon sens indique que les
échanges entre les deux zones seront
très certainement inférieurs aux pre<
mières estimations. Pour le blé, les ex
Paris, 29. — La délégation générale
du gouvernement français dans les
territoires occupés communique
L'attention des militaires et ma-
péditions à attendre de la zone occu-rins de tout grade blessés au feu,
pée atteindront 40.000 tonnes par mois, des veuves et enfants mineurs des
soit pour la période restant à courir i militaires et marins tombés au champ
jusqu'à la soudure, c'est-à-dire 6 mois, ! d'honneur est attirée sur les services
240.000 tonnes. Cela signifie que même
en tenant compte des 12S.000 tonnes
que nous recevons de l'Afrique du
Nord, il manque encore à la zone non
occupée om minimum de 1.400.000
tonnes de froment. Le gouvernement
des Etats-Unis a été mis au courant
de cette situation.
Vichy, 29. — Le maréchal Goering
a reçu aujourd'hui, à midi, M.
Matsuoka, qui quittera Berlin de-
main après-midi.
*UΫ« % a« PeïonnJf', aarrêté a «1er "à l'Officiel
^ £ c^te ^ ?avorSabSs"îtermeS *m lES fabrlCan* 5 d*
*UvSP ^T™- nStUuant
foUv;? leur, SSEf? «it également
i^ent ;ment. 1/s H a demande du
î»&nt l^rta OE ouvriers seu"
"donnent dLiï? P^uets de
Portes.
Au titre du ministère de l'EconO'
un
aux
de mar-
garine et produits gras sont autori-
sés à incorporer aux prix de vente
de la margarine pratiqué antérieure-
ment au 1" septembre 1939, une
majoration maximum de 340 francs le
quintal, taxes comprises.
Les prix de vente au détail ne
seront majorés que de l'incidence en
valeur absolue de la hausse sur les
prix de vente déterminés d-dessus.
Une réception en l'honneur
de M. Matsuoka
à l'ambassade du Japon
à Berlin
Berlin, 29. — M. Oshlma, ambassa-
deur du' Japon à Berlin a donné ven-
dredi une réception en l'honneur de
M. Matsuoka. Y assistaient: M. von
Bibbentrop, le maréchal Keitel. chef
de l'état-major général; M. Hlmmer,
chef des S. A.; le docteur Dietnch,
chef de la presse; M. Ott, ambassadeur
d'Allemagne à Tokio; etc...
Du côté Japonais étaient présents
les membres de la légation du minis-
tère Japonais des Affaires étrangères
et les membres de l'ambassade Japo-
naise de Berlin.
L'idée d'une limite d'âge Imposée
aux membres des assemblées déli-
bérantes n'est pas ridicule. Les élus
du suffrage universel sont déjà
dispensés de tout examen proba-
toire et n'ont à satisfaire à aucune
condition réglementaire, n leur
faut avoir 25 ans, et c'est tout,
pour devenir députés ou conseillers.
Puis ils peuvent rester en fonc-
tions jusqu'à ce que mort s'en-
suive. Dans toutes les carrières
publiques, c'est un cas unique,
absolument unique.
Si j'étais chargé de modifier la
Constitution, je demanderais que
les candidats aux fonctions élec-
tives fussent soumis à des épreuves
diverses. Aptitudes physiques,
d'abord. Tout membre d'une assem-
blée délibérante doit avoir une
ouïe suffisamment fine pour en-
tendre un discours prononcé du
haut d'une tribune, à 15 mètres
de distance, malgré le bruit des
conversations particulières aux-
quelles ses collègues se livrent
autour de lui. Il doit être pourvu
d'une endurance suffisante pour
résister au sommeil au cours des
séances de nuit; 'il ne s'agit pas,
en effet, de se réveiller au moment
du vote et de se prononcer sur le
sens et la portée de discours qui
ne vous seront parvenus qu'au
cours d'une douce sommolence.
Le programme des épreuves in-
tellectuelles porterait principale-
ment sur l'art de résumer les ques-
tions. Nous ne sommes entraînés,
tous, qu'à l'art de développer. Et
cela dès le collège. On nous livre
une pensée d'un grand esprit et
nos maîtres nous prient de la
remplacer par quatre pages de
prose de potache. Ce faisant, nous
portons un tort considérable à la
pensée du grand esprit, dont toute
la profondeur résidait précisément
dans le fait qu'elle constitue un
saisissant raccourci. Les élus du
suffrage universel sont aussi des
gens qui savent développer. On les
plante devant des électeurs qui leur
crient : « Dites-nous n'importe
quoi, mais dites-nous quelque
chose ! » Alors, ils développent des
thèmes tout cuits sur l'impOt, la
laïcité, les classes rurales, le prolé-
tariat, les questions locales. Tonte
une rhétorique vermoulue s'empare
d'eux, comparable, sur un autre
plan, à la rhétorique de collège,
celle qui permet de passer son
bachot parce qu'on a acquis le
« style maison ».
Nos assemblées se composent de
gens qui ont prouvé, devant leurs
électeurs, qu'ils savent parler et
développer. On souhaiterait des
assemblées constituées de gens sa-
chant écouter et résumer, capables
de ramener l'orateur à la question
et même, sans attendre qu'il s'en
écarte, de discerner immédiatement
l'instant où va commencer la di-
gression. A ce moment précis,
des protestations véhémentes se
feraient entendre, enregistrées à
l'Officiel :
Voix diverses au centre : Tons
sortez du sujet !
Plusieurs membres, à gauche :
Pas de diversion !
Un député, à droite : Avocat,
remontez au déluge !
Au contraire, que se produit-il,
en fait ? L'orateur, grande vedette
de la tribune, sachant très bien
qu'il va chanter un grand air sans
aucun rapport avec la question,
mais qui va faire un gros effet,
prend quelques précautions :
— Messieurs, si ce n'est pas abu-
ser des instants de la Chambre, je
vous demanderai la permission
d'entrer dans quelques détails et
de méditer avec vous les enseigne-
ments de l'Histoire.
Aussitôt, de tous les bancs fu-
sent ces exclamations qui ont tant
fait perdre de temps à nos assem-
blées, pour la gloire des forts
ténors de la politique :
— Parlez ! Parlez !
En réalité, la grande question
qui se pose aux assemblées, en tout
temps, sous tous les régimes, est
celle que le maréchal Foch a ren-
due célèbre :
— De quoi S'agit-il ?
Si les dispositions restrictives
concernant la désignation de leurs
membres peuvent garantir que
ceux-ci apercevront toujours « de
quoi il s'agit » au milieu des dé-
bats les plus complexes
et les plus passionnés, TjjjlP
elles seront les bien- JsSe
venues.
Des maroquiniers
offrent une riche
serviette de cuir
au Maréchal
Annonay, 29. — Une serviette de
cuir grenat d'une grande finesse,
ornée au-dessus du fermoir de la
francisque d'or au double tran-
chant et au manche étoilé, l'in-
signe du maréchal Pétain, vient
d'être offerte au chef de l'Etat.
Ce cadeau magnifique est celui
des ouvriers, employés, techniciens,
directeurs et administrateurs d'une
importante fabrique qui utilise
plus de 1.200 travailleurs répartis
dans ses ateliers d'Annonay, de
Saint-Denis et de Villeneuve-la-
Garenne, et dont les dirigeants se
sont succédé de père en fils depuis
plus d'un siècle.
que peut rendre actuellement la
caisse des offrandes nationales en
leur faveur pour soulager certaines
infortunes résultant de la guerre.
Les demandes des intéressés doi-
vent être accompagnées des renseigne-
ments suivants: état civil, domicile, si'
tuation militaire de l'intéressé, date et
nature de la blessure, degré d'inva
iidité, situation de famille (nombre
et âge des enfants), ressources ac-
tuelles.
Le demandeur doit adresser sa
demande au commandant de la
gendarmerie du département. Celui
ci, après avoir fait instruire la de
mande la transmettra au ministère
de la Guerre (bureau des oeuvres).
231, boulevard Saint-Germain à Paris.
Libération d'une nouvelle
fraction de la classe 38
Vichy, 29. — Une nouvelle fraction
de la classe 1938 sera libérée le 30
avril. Elle comprendra tous les mili-
taires nés en maTs 1918 et ceux qui
font partie d'une famille de sept
enfants. Cette libération a été per-
mise par le nombre des engagements
DES MODIFICATIONS
AO RÉGIME
DES ASSURANCES
SOCIALES .
La délégation générale du gouverne-
ment français dans les territoires oc»
cupés {(secrétariat d'Etat au Travail)
communique:
La loi du 14 mars 1941 relative à
l'allocation aux vieux travailleurs sa-
lariés, en complétant le régime des
pensions des assurés sociaux, a apporté
à la législation sur les Assurances so-
ciales deux modifications importantes
en ce qui concerne, d'une part, le
calcul des cotisations; d'autre part,
l'emploi des salariés âgés de plus de
60 ans ou retraités.
Calcul des cotisations. — Les coti-
sations des Assurances sociales doivent,
à partir du 1er avril prochain, être
déterminées sur la base du salaire réel.
Précédemment, ces cotisations étaient
calculées sur la f raction du salaire ne
dépassant pas 1.500 francs par mois,
380 francs par semaine, 72 francs par
Jour. Pour les périodes de travail pos-
térieures au 311 mars, les retenues ef-
fectuées sur le salaire et les contribu-
tions patronales devront être respec-
tivement égales o 4 % de la totalité
du salaire et de la valeur des avan-
tages en nature (non compris les allo-
cations familiales).
H n'est dérogé à cette règle qu'en
ce qui concerne les ouvriers agricoles
et les travailleurs soumis à un régime
de cotisations forfaitaires (gens de
maison et salariés à embauchages et
débauchages fréquents) pour lesquels
les cotisations actuellement fixées con-
tinuent d'être applicables.
Pour les salariés dont la rémunéra-
tion mensuelle est comprise entre 1.000
et 1.500 francs, la double cotisation
restera calculée sur la base du salaire
mensuel de 1.500 francs.
Salariés âgés de plus de 60 ans ou
retraités. — Les salariés et les tra-
vailleurs assimilés, âgés de plus de 60
ans ou bénéficiaires d'une retraite de
vieillesse constituée sous un régime
résultant de dispositions légales ou
réglementaires (assurances sociales ou
régimes spéciaux) sont placés sous le
régime général des Assurances sociales
si leur rémunération totale annuelle
n'excède pas 30.000 francs. L'employeur
devra ainsi effectuer sur leur salaire,
pour les périodes de travail posté-
rieures au 31 mars, la retenue de la
cotisation ouvrière et verser lui-même
la cotisation patronale dans les condi-
tions et suivant les modalités prévues
pour les assurés non retraités. A cet
effet, il lui appartiendra d'adresser au
Service régional des Assurances sociales
la liste des noms et adresses des In-
téressés en vue de l'établissement des
feuillets trimestriels nécessaires à l'ac-
quittement des cotisations.
Si les salariés susvisés n'ont pas tfye
précédemment immatriculés sous le ré-
gime général des Assurances sociales,
l'employeur devra, avant le 10 avrU,
adresser au Service régional, pour cha-
cun d'eux, la déclaration d'eimploi (mo-
dèle n» 1) utilisée pour l'immatricu-
lation des salariés non encore affiliés
aux Assurances sociales.
Les employeurs n'auront plus ainsi,
pour les périodes d'emploi postérieures
au 31 mars, à s'acquitter par feuillets
bleus ou bordereau spécial des coti-
sations patronales afférentes aux sa-
lariés, retraités ou âgés de plus de
60 ans.
La bataille
en Méditerranée
et en Afrique
Communiqué italien du 29 mart :
En Afrique du Nord aucun événe-
ment à signaler. Dans la mer Egée
notre aviation a attaqué à la bombe
et à la torpille dans la journée d'hier
des convois, des formations de la
flotte ennemie ainsi que des navires
ancrés dans le port. Un navire porte-
avions et deux croiseurs anglais ont
été touchés par des torpilles. Un des
croiseurs doit être considéré comme
perdu.
En outre, plusieurs petits navires
de commerce ont été endommagés,
dont un devint la proie des flammes.
En Afrique orientale, sur le front
septentrional la bataille se poursuit
autour des nouvelles positions à l'est
de Cheren. Des formations de notre
aviation ont bombardé des camions
britanniques. Deux avions ennemis
ont été abattus en combat aérien par
nos chasseurs. Dans les premières
heures de la matinée du 28 mars des
avions anglais se sont livrés à une
attaque contre l'aérodrome de Lecce
et rengagements souscrits pendant la ! où les installations ont été mitrail-
lées. Il y a eu plusieurs blessés.
Le maréchal List, commandant en chef
des troupes allemandes en Bulgarie, recevant
des fénéraux bulgares à son quartier général
Voici la maquette de la statue de la Vierge
qui sera érigée sur la colline de Mas-Rilliesv
près de Mirle, dans l'Ain
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