Titre : La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1941-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755951g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1941 01 avril 1941
Description : 1941/04/01 (A55,N20806). 1941/04/01 (A55,N20806).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k349662q
Source : Bibliothèque municipale de Brest, PB A100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2021
^gtMllejurmeret dans ,cs airs
^ coMMWï« ALLEMAND DU 31 MARS
dépit
^nriitions atmosphériques défavorables, l'aviation
des conditions^a^ ^ combat contre la Grande-Bre-
» uc^-" - ulvi son acwvue uc ^""^^
»nde a ^ dp restuaire de la Tamise, un grand navire de com-
touché en plein par une bombe, est resté
aU^.a AÙ nord de
n - avoir
été
^frce après avoir "f"^'^ de ia* bande. Un autre grand cargo a
Mobilisé. dofnpn„Xnmagé dans l'Océan Atlantique. En Ecosse septen-
sévèrement « tlands> de!
tonale et aux.lieso le ^
ttaV ave°uit? desmines ont été mouillées devant plusieurs ports
été <>*:?;
fioc «shetlands, des avions de reconnaissance armée ont
et aux nés °\ visible des stations radiophoniques militaires.
jurant.'
néditerranéen, des escadrilles du corps aérien aile-
nd ont ein*-» attaques à la bombe couronnées de succès se
en
^and 0I" Moîte Des attaques à la oomoe couronnées de succè
*f„s l'^g^s contre des concentrations de troupes britanniques
Afrique du N°rd^ de nuit, l'aviation ennemie n'a fait d'incursion sur
le
MARDI
1" avril 1941
de Brest
55* année
& de l'Ouest
20.806
50 cent.
lH. Xavier Vallat
aura pour tâche de préparer
le statut des juifs
Vichy.
31. — Le «
Journal Officiel » d'aujourd'hui publie une
un commissariat général aux questions juives pour l'en-
loi f"*" territoire national. M. Xavier Vallat, commissaire général,
semble du . sion de préparer et de proposer au chef de l'Etat toutes
aura P°uL'isiatives relatives à l'état des Juifs, à leur capacité poli-
uiesures 'e°eur aptitude juridique à exercer des fonctions, des emplois
^professions.
mission aussi, en te-
ll »u£nl)te des besoins de l'écono-
nmt «"S de fixer la date de 11-
0* , ? des' biens Israélites dans les
quidation été presorite par ia
<** ïifln 11 désignera les adminis-
^'teurs séquestres et contrôlera leur
activité.
L'Amérique saisit
36 navires
danois
o«ris 31 — Le gouvernement amé-
rtSn vient de procéder à la saisie de
« navires danois qui se trouvaient
dans les ports américains. Le secré-
tariat d'Etat au Trésor a indiqué
Smme motif de cette mesure que des
Trtes de sabotage avaient été tentés
îiir ces navires et qu'il était donc
devenu nécessaire de les sousrtaire à
de nouveaux attentats en vertu de la
loi contre l'espionnage. De ces 36 na-
vires 15 se trouvent à New-York et 8
à Baltimore. Les autres se répartls-
«ent entre Norfolk, Jacksonville, Los-
Angeles Portland et Port-Washington.
LE BUDGET
du 2e trimestre
atteint près
de 32 milliards
Paris, 31. — Le budget du second
trimestre 1941 va être publié. Il
s'élève à 21.732 millions pour le
budget ordinaire et le budget extra-
ordinaire atteint 10.032 millions.
Le budget ordinaire, pour les trois
mois, s'élève à 22.732 millions, 11 est
en diminution d'un milliard 686 mil-
lions sur le budget du dernier trimes-
tre.
Dans le budget extraordinaire, la
liquidation des dépenses résultant des
hostilités n'exige que 7 milliards 1/2
environ au Heu de 12 milliards pour
les trois premiers mois.
Cette réduction tient en majeure
partie à la diminution des sommes
nécessaires pour liquider les marchés
depuis l'armstice.
Ainsi le gouvernement du maréchal
Pétaln se montre-t-U résolu à pour-
suivre énerglquement la restauration
des finances du pays. Les ressources
de la Nation doivent uniquement ser-
vir au rétablissement de la vie éco-
nomique et à la réalisation d'une large
politique nationale.
L'ILE DE SEIN
et Douarnenez
au XVir siècle
Victor Hugo a fait, en rimes admirables, le rêve de la Légende des
siècles. La légende ne nous suffit pas. Nous voulons la vérité —
l'humble vérité; je veux dire, non point l'histoire officielle que nous
racontent les documents d'Etat, mais une représentation exacte du
labeur quotidien de nos pères, de leur genre de vie, de leurs relations
sociales, de leurs idées de tous les jours. Il n'est pas facile d'y arriver :
les écrits et les monuments du temps passé sont presque toujours
muets sur ce qu'il nous importe le plus de savoir.
la sardine étaient fort actifs. « Le
trafic de ces petits poissons se fait là
durant trois mois de l'année par une
grande quantité de marchands. 113
viennent de toutes les villes mariti-
mes du royaume, pour transporter les
sardines en Espagne, en Portugal et
LES PRÉFETS DE BRETAGNE
convoqués par l'amiral Darlan
iiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiiiiiimiini minimum mmm
3 des navires anglais
qui avaient arraisonné
un convoi français en Méditerranée
ont été touchés
par nos bombardiers
Paris, 31. — On apprend de Vichy" qu'une de nos escadrilles,
composée de bombardiers et d'avions de chasse, s'est mise à la pour-
suite de l'escadre anglaise qui avait arraisonné un convoi français en
Méditerranée et, dans l'après-midi, elle les rejoignait en haute mer.
Un combat s'ensuivit, au cours duquel le croiseur anglais, ainsi
que deux torpilleurs, auraient été touchés par les bombes.
On ignore encore exactement quels sont les dégâts qu'ils ont subi,
mais nous croyons savoir que notre escadrille est rentrée au complet.
Le vice-président du Conseil
leur a donné ses directives
Vichy, 31. — L'amiral Darlan, vice-président du Conseil, ministre
secrétaire d'Etat à l'Intérieur, qui est arrivé à Paris, où il a eu des
entretiens avec des personnalités civiles et militaires françaises et étran-
gères, et notamment avec M. de Brinon, délégué général du gouverne-
ment en zone occupée, a ireçu les préfets des départements de Bretagne
et de Normandie pour leur donner ses directives.
On sait que déjà à Vichy, l'amiral Darlan avait eu des entretiens
de ce genre avec les préfets de Provence, de la région lyonnaise, du
Languedoc et des Pyrénées. C'est pour unifier l'action gouvernementale
que dans la zone occupée l'amiral Darlan a continué ses entretiens.
Il a rappelé aux préfets de Bretagne et de Normandie que leur
action devait s'inspirer avant tout de la politique de ralliement autour
du Maréchal.
Les préfets devront recommander aux populations de faire preuve
de dignité en évitant toute manifestation contraire aux véritables
intérêts du pays.
M. Matsuoka
arrive
à Rome
Pourtant, 11 arrive parfois que des
écrits qui ne visaient point a rensei-
gcer la postérité nous ouvrent, d'une
manière inattendue, d'assez larges
fenêtres sur la réalité défunte.
Je faisais dernièrement cette
réflexion en feuilletant un vieux
livre d'édification du XVII» siècle, Lai même Jusqu'en Italie. »
prestre\ Les Douarnenistes, hommes et fem-
me de Monsieur Le Nobletz,
et missionnaire de Bretagne, paru â mes, avaient, comme aujourd'hui, la
Paris en 1666. L'auteur est Antoine de | tête ardente, les propos vifs et la
Saint-André, prestre. C'est toute la'main leste. Le genre de vie a eu beau
qualité qu'il se donne. J'ai trouvé!se modifier depuis trois siècles, le
dans ce livre de curieux détails sur ! caractère ne change pas. Ils accueilll-
l'île de Sein et Douarnenez au temps rent d'abord assez mal leur nouveau
de Lcuis xni, où Ils furent catéchisés, ' prédicateur. Ils lui reprochèrent
çcmme beaucoup d'autres points du d'être étranger. Puis ils le taxèrent de
Léon et de Cornouallle,
I* Nobletz,
Tous ceax qui connaissent la Bre
par Michel folle. Puis certains soutinrent qu'il
j était sorcier, ce qui n'était pas une
plaisanterie en ce temps-là. Il
y en
qu'ils soient croyants ou non, eut même qui, hochant la tête, pen-
ont été Intéressés par la vie d'apôtre salent que Michel le Nobletz pouvait
oe ce Breton «le Plouguerr.eau Michel nien ^tre l'Antéchrist. Tout cela au
1* Nobletz. n se donna pour tâche de témoignage d'Antoine de Saint-André,
raviver la foi. le dogme et la morale Le missionnaire de Plouguerneau
catholiques à la pointe de Bretagne réussit tout de même à force d'obstl
Paris, 31. — lie train spécial de M.
Matsuoka, ministre des Affaires étran-
gères du Japon, a franchi ce matin, a
6 h. 40, Qa frontière du Brenner. Une
délégation italienne, ainsi que l'am-
bassadeur du Japon a Borne l'atten-
daient à la station pavoisée aux cou-
leurs japonaises et Italiennes. Après
avoir pris congé de la délégation alle-
mande qui l'avait accompagné Jusque
la, M. Matsuoka a poursuivi son
voyage vers Borne, où 11 arrivera ce
soir.
Le départ de Berlin
Vers 16 heures, M. von Elbbentrop
est venu au château de Belle-VUe
chercher M. Matsuoka pour le con-
duire à la gare d'Anhalt. Des forma-
tions de l'armée et du parti faisaient
la haie. Devant la gare, une compa-
gnie d'honneur de l'armée rendait les
honneurs. M. Matsuoka l'a passée en
revue, puis s'est rendu à la gare qui
était magnifiquement décorée.
Etalent présents sur le quai. M.
Oshima, l'ambassadeur d'Italie, M.
Szojay, ministre de Hongrie, M. Dra-
ganoff, ministre de Bulgarie, M. Lue-
Wen, ministre du Mandchoukouo. M.
Cernak, ministre de Slovaquie, M.
Bossy, ministre de Eoumanie. le ma-
réchal Keitel. le docteur Ley, M.
Himmler, Le docteur Dietrlch, chef
de la presse du Eeich, M. Ohnesorge,
le docteur Lammers, M. Funk. le
docteur Todt, M. von Weiszsaecker et
M. OÏÏT
Le gouvernement du Belch était re-
présenté par M. von Schenn Schwe-
rin-Krosigk, le docteur Prick et le
docteur Goebbels.
M. Matsuoka a alors pris congé de
chacun, ayant serré la main de M.
von Bibbentrop, est monté dans son
wagon.
Arrivée à Rome
Le ministre des Affaires étrangères
du Japon est arrivé à Florence à
15 heures; 11 a été salué par les auto-
rités et par une foule nombreuse.
Après trois minutes d'arrêt, le train
poursuivit sur Borne où M. Matsuoka
est arrivé à 19 heures. Il a été salué, à
son arrivée, par de hautes personna-
lités italiennes et les diplomates
étrangers.
Un second séjour
de M. Matsuoka à Moscou
n'est pas certain
Dans une Interview accordée au
correspondant du Messagero, M. Mat-
Le gouvernement proteste
à Londres
Le gouvernement français a adressé
à Londres, par l'entremise des Etats-
Unis, une ■ protestation énergique au
sujet de cet incident.
Que transportait
le convoi ?
Le convoi français transportait
15.000 tonnes de riz, de sucre en pro-
venance de Madagascar et de l'Indo-
chine et destinés à l'alimentation des
Indigènes de l'Algérie, 1.500 tonnes
de légumes et produits divers du Ma-
roc à destination de la zone non
occupée, enfin 7.000 tonnes d'orge du
Maroc destinées aux Indigènes.
Aussi apprend-on que le gouverne-
ment français a fait transmettre à
Londres, par l'entremise des Etats-
Unis une énergique protestation.
Quant aux milieux maritimes, Us
font observer que l'action a eu lieu
non seulement dans les eaux fran-
çaises, mais au voisinage immédiat
de la côte et que depuis des mois de
semblables convois suivaient le même
itinéraire sans que la Grande-
Bretagne ait songé à les attaquer.
1 .UiiimiiiiiHii minium miiimiimiimiiiiimi.im iiimmi minimum irummii
BREST SOUS LES BOMBES
PENDANT TROIS HEURES
CINQ MORTS, UN BLESSÉ GRAVE, QUELQUES BLESSÉS LÉGERS
La situation
s'aggrave
en Yougoslavie
Les citoyens du Reich
quittent le pays
Paris, 81. — Les citoyens du Reich ont été invités à quitter la
Yougoslavie. Un premier train spécial est parti hier soir avec 600
personnes. D'autre part, la colonie allemande de Belgrade, qui se
compose de 1.100 personnes, est partie hier soir sur un vapeur danumen
pour rentrer en Allemagne.
La situation
reste toujours
considérablement
troublée
Paris, 31. — D'après les dernières
nouvelles sur la situation en You-
goslavie, il apparaît maintenant
certain que Belgrade, malgré les
La presse américaine
s'élève contre ceux
qui s'opposent au
ravitaillement de la France
Paris, 31. — Le New-York Times a
publié un long article stigmatisant
l'action de certains émigrés qui font
campagne pour empêcher les Etats-
Unis de ravitailler l'Europe.
En trois mois
le nombre des chômeurs
en zone occupée
a diminué de 63.000
Paris, 31. — Depuis Janvier, le nom-
bre des chômeurs en zone occupée a
diminué de 63.000.
Les Dunkerquois
ne paieront pas
d'impôts
Paris. 31. — Le délégué français du
ministère de l'Intérieur vient de faire
connaître au préfet du Nord que des
décisions Importantes ont prises en
faveur de l'agglomération de Dun-
kerque. Tout d'abord, la population
n'aura pas d'impôts à payer pour
1940. Elle bénéficiera d'une réduction
de 20 % sur le principal fictif de la
où les désordres" etlêVVuertvT rivîlM nation, en mettant les femmes de suoka a déclaré que son programmepatente. En outre, le maréchal Pé
1« la Ligue avalent profondément son oôté et en soignant adroitement ne prévoyait pas un arrêt à Moscou tain a manifesté le désir de recevoir
les corps des malades de Douarnenez
aussi bien que leurs âmes. On dis-
cerne bien qu'une des causes de son
M»rdé l'édifice social et la foi reli
«use. n y réussit, a force de cons-
»Me et d'apostolat. Je n'ai pas qua-.
"» pour Juger au point de vue du sucoés 'ut 1 adhésion des paysans de
aosme l'oeuvre de Michel ÎLe Nobletz' la campagne cornoualllaise, plus
Lf?,ut qu'eue ait été bonne, puisque SompIfte. et pl"s confiante que celle
' Eglise l'a déclaré vénérable rc nui "es Pêcheurs. On peut même penser
? . k crois, Vapremière^ étape de îa que Mlohel ^ Nobletz aJla
'lateté. Mais il est cmain que la" tols, troP loln dan= son zèle de con-
«scipnne sociale et la ciViUsltlon verslon- Les paysans de Cornouallle
«gèrent beaucoup à cet apostolat sont naturellement gais. « Ceux de la
te ses plMPoonSètef^^^'«ne-.î»™t'ut Antolnc d| Saint
'ttt la
i£te"feCsS(10comme^ en Plusieurs endroits
to'M de Saint-André appeUe ^ j deux ou trois fois la semaine pour
A^°est\rT^
avalent accoutumé
à son voyage de retour, mais que, j une délégation du comité municipal
néanmoins, il demeurait possible. de Dunkerque.
BULLETIN*
fortabl
Le »ôhi.?u'elle rétal* lorsque
1613. y aborda au cours de l'an
est pas aussi incon
Michel
tle est à fleur d'eau
'"uoine do fei-V. "J ^vl" «»»u, dltmune <
^wolr êtr^i" A?,dré' e-t semble ne[danser.
«M».;. .etre garantie d'être hi-p.ntAt.
divertisse-
. En
lisant ce passage. Je n'ai pu m'empê-
cher de penser à la pétition de Paul-
Louis Courier à la Chambre des dé-
putés pour les villageois de la com-
mune de Véretz, que l'on empêche de
«Mmée" d^" 5 ,garantle d'être bientôt
"bre On ?f ^ m«- 11 n'y » aucun
!« feu /L enauffe au goémon, dont
Pïanàu'nc°mmc
terroir n. ialb/ess« de sa chaleur. Le
'"«fit à liti?rîe que de rorSe. «lui
Pendant V,,? n°urrir les habitants
«vent lp trols mois; la plupart ne
Pain,
beur:
le
qu'ils
Les libérations
de prisonniers
LE NON RATIONNEMENT
DU VIN ET DE LA BIÈRE
Pour calmer certaines inquiétudes, l'administration nous a
déjà, par deux fois, informés qu'il n'y aurait pas de carte de
vin. Le vin ne manquera pas; il ne sera pas rationné. Nour.
pouvons dormir sur nos deux oreilles, buveurs et soiffards.
L'autorité supérieure nous a fait savoir également que nous
ne manquerons pas de bière. Là aussi toutes les précautions
sont prises pour étancher nos gosiers altérés par les premières
chaleurs du printemps.
Paris, 31. — D'après une communl-
mangent au lieu de qué du secrétaire d'Etat à- la Guerre
"•"Te, sans h?,nPeU de P°lsson sans il ressort que les libérations avec mises|
Raisonnement ?, ans aucun autre en congé de prisonniers s'élèvent aux
"« Vin que 0,,„1 f, ne boivent Jamais chiffres suivants : 28.000 blessés ou
Sv«cJes débrii « 41 ta mer leur en porte malades, 11.000 membres des forma-
:* « content.n! 1 uel5u« naufrage, etjtions sanitaires, 30.000 internés eni
J« voisina» H , eau d'un Puits Suisse, 7.000 agriculteurs de la zone
ïi 6 aussi a?Lde la mer rend Près- occupée.
««me. » 1X 1166 lue 1» mer eile- De plus, le gouvernement allemand
tAloute2 à ceia . „u |a admis le principe de la mise en
congé de captivité pour 2.000 employés
des eaux et forêts et 1.000 ouvriers
mineurs.
Le secrétariat d'Etat h la Guerre
recommande aux famiBes des catégo-
ries ci-dessus de n'adresser aucune
nouvelle demande Jusqu'à nouvel
ordre pour ne pas retarder l'établisse-
ment de celles actuellement en cours.
Il signale en outre qu'en ce qui
concerne les demandes de libération
pour les pères ou frères ainés de qua-
tre enfants mineurs dont le rapatrie-
ment aura été agréé par les autorités
allemandes, on espère que leur mise
en congé commencera prochainement.
? oruèTipk »°el2 * l'humeur barbare
S^bllon- * des„. Insulaires. Mais
Sédiaca«onpascqu/ 11 «'agit d'un livre
t*angea ni, tt.r? .hu.meur. parait-
„• rangea rt„ V„ . "umeur, parait-
? ''apostolat de^V^Î a la sulte
Bh.AuJourd'hul dert1tM1.chel le Nobletz.
g*' fleurissent n „le vleux bl°gra-
LVertu et toute W t de Slzun toute
À. 118 de la pHmit a f6rv6ur des chré-
ic, 5cePticlsmé nllle Eglise' » Un Peu
«a sme n est pas inconvenant
Beïnal* ^tetols, c
H'ciS! 1 !e Nobletz
la prédication
ne rencontra
i rï, acles II "°. «ncontra pas
Ramenez et ir',^ Jument
VlnS' °U le m,«. a coste ûes sar-
Jn^é ses succès ii „ *à ^l 1' et lue
^tUeQtlaetpreèsSsloUn^u ^ 4 la
?^l0n d'uneSUSS 1 un
»eu?ni>es , Ps'u 6 d environ deux mille
partie
clergé local
peu sous la
de la popula-
ae aujourd'hui
" 7 avait
fort
Des rivières débordent
en Belgique
Plusieurs filatures fermées
Paris, 31. — Plusieurs rivières ont
enclave de débordé dans les Flandres et la Bel-
autour un jgique centrale causant des dégâts aux
et de vil- cultures et habitations. Plusieurs flla-
etant fort tures de lin ont dû Interrompre leur
travail.
DES JOURS DE TRAVAIL
Peu' être inférieur à six par semaine
31. _ y .
««rte ï .-'^cation <î«i *f?al » du 30 mars publie une loi
t*ut r^1*^ qu?£l?u 13- 8" 40' relatlve au régime du travail.
P^er sur urT iaJlï>artltlon d« la durée hebdomadaire du travail
m noi»-bre de jours inférieur à e.
Faut-il admirer, en l'espèce, la
sollicitude des pouvoirs publics en
faveur des buveurs ou à l'égard
des marchands de vin, cafetiers et
autres débitants ? Qui veut-
on favoriser ?
On rationne la nourriture solide;
on ne rationne pas la consomma-
tion des liquides. Pourquoi ?
Nous apercevons des raisons
multiples et provenant du fond
des âges. Boire est plus essentiel
encore que manger. L'eau est_ un
élément primordial de notre être,
lequel baigne tout entier dans un
milieu aquatique intérieur. L'équi-
libre du milieu doit être entretenu
à tout prix et la soif ne constitue
qu'un signe de dérèglement de cet
équilibre, à quoi il convient de
remédier dans un délai extrême-
ment bref. Simple gêne, mais gêne
impérieuse, plus impérieuse que la
faim, la soif dégénère facilement
en tortures. Si donc nous avions à
dresser une liste des aliments par
ordre d'importance, c'est à l'eau et
non au pain que devrait revenir
le n» 1.
La soif a la priorité sur la faim
pour d'autres raisons encore. Boire
est peu fatigant, le liquide coule
tout seul de la bouche à la gorge,
'puis dans l'oesophage. On obtient
une sensation agréable sans effort
musculaire. Or, l'humanité se
montre étrangement empressée à
obéir à la loi du moindre effort. La
mastication des aliments solides
les plus savoureux exige une appli-
cation; leur déglutition comporte
un travail. Nous sommes si pares-
seux !
Boire, c'est tout de suite fait !
La sensation désirée ne se fait pas
attendre. C'est tout de suite qu'une
fraîcheur délicieuse se répand en
nous, ou bien, à l'inverse, la cha-
leur réconfortante du café, la
gaieté due au Jus de la treille.
L'assimilation des aliments solides
demande au contraire du temps,
pour se transformer en vigueur
réelle.
Non ! En vérité, les motifs ne
manquent point pour que l'admi-
nistration rassure les gens qui ont
soif ! Nous aurons une politique
du pinard.
La politique du pinard saura
trouver les moyens de transports
malgré les dépenses à engager et la
difficulté de trouver des wagons.
Comme on doit regretter que les
liquides ne soient point compres-
sibles ! Pourquoi nos chimistes
n'ont-ils pas inventé le vin dessé-
ché, transformé en tablettes, les-
quelles, dissoutes ensuite dans de
l'eau, nous donneraient à volonté
Pommard ou Chambertin, Graves
ou Sauternes ? Ils en sont restés
aux légumes desséchés (La Dépêche
nous en montrait l'autre jour des
échantillons), procédé déjà mis au
point et qui nous permettra bien-
tôt de disposer, en queloues centi-
mètres cubes, de la matière néces-
saire à la préparation de la purée
de pois ou de pommes de terre
pour 50 personnes ! Qu'est-ce
qu'on attend pour inventer des
« pastilles de vin » ? Une pastille
pour reconstituer une barrique, et
voilà quantité de questions de
transport résolues.
Une politique des liquides peut
s'inspirer de motifs sociaux. Pour
un oui ou pour un non, par simple
question de protocole, les hommes
ont coutume de s'offrir à boire. Us
s'offrent à boire beaucoup plus
facilement et fréquemment qu'à
manger. Boire un coup avec un
copain, c'est nne manière d'obli-
gation mondaine. Cela entretient la
cordialité et la douceur des moeurs.
Combien de bourgeois entichés de
leur dignité se brouillent à mort,
pendant des années, pour avoir
échangé des propos un peu aigres !
Les prolétaires, eux, échangent des
horions; puis, le nez saisnant en-
core, vont se réconcilier sur le zinc
devant un picolo ou un aramon.
Le zinc est un lieu d'apaisement
qui manque à toute une classe
sociale.
Qu'on trinque au caboulot ou
qu'on porte des toasts dans des
banquets, le geste qui consiste à
boire en commun entretient des
habitudes de politesse, accompagne
des voeux de bonne santé et des
moeurs cordiales (sincères ou affec-
tées'). Rien de tout cela n'est négli-
geable. Rites, cérémonies, avec ou
sans accessoires, servent de déri-
vatifs. Les mois et les années qui
vont venir en auront fl~>«»
besoin. Non ! ne con- uSHT
tingentons point les J>££S
liquides !
aJfirmations gouvernementales,
n'est pas à même de maintenir
l'ordre dans le pays. En effet, de
nouveaux et sérieux incidents ont
éclaté hier à Belgrade et de nom-
breux Croates ont été blessés par
la police serbe.
Rapatriement des Italiens
L'Agence Stefanl mande de Bel-
grade que le départ des Italiens, vi-
vant en Yougoslavie a été accéléré
pour raisons de sécurité.
L'Amérique ne pourrait
livrer d'armes
avant l'hiver prochain
Le « Washington Evenlng Star »
apprend de source militaire que l'aide
matérielle à la Yougoslavie par M.
Sumner Welles, sous-secrétaire d'Etat,
se fera attendre encore plusieurs mois,
surtout en ce qui concerne le maté-
riel de guerre.
Le Journal américain ajoute : « le»
raisons pour lesquelles une aide Im-
médiate ne peut pas être donnée
pour le moment, sont dues aux diffi-
cultés de transport et à ce que les
réserves des Etats-Unis en matériel de
guerre ne sont pas très grandes.
« La Yougoslavie ne pourra pas
recevoir avant le début de l'hiver pro-
chain des avions et des armes. »
LES LETTRES
ET COLIS
aux prisonniers
A partir d'aujourd'hui l« avra,
seules les lettres ou cartes écrites suî
les formules réglementaires envoyée»
par les prisonniers seront acceptées
par les bureaux de poste. Il en est
de même pour les colis qui ne seront
acceptés dans les gares et bureaux de
poste à destination des camps qua
s'ils portent l'adresse réglementaire.
Cette mesure s'applique à 13 Oflags
et à 14 Stalags. Cette mesure est appli-
cable à l'Algérie et à la Tunisie; elle
le sera & toutes les colonies françaises
d'Afrique à dater du 1er août. Ce
délai est reporté au 1«» octobre pour
les correspondances et colis expédiés
de Madagascar, d'Indochine, des
Antilles, de la Guyane et de Saint-
Pierre -et-Mlquelon.
Pour les camps de prisonniers de la
zone occupée, aucune modification
n'est apportée ni pour les correspon-
dances, ni pour les colis.
Le communiqué officiel n° 40 de la
direction du service des prisonniers de
guerre nous annonce que ce service
fera connaître ultérieurement les
règles à suivre pour l'expédition de
colis par les oeuvres ou associations.
iiimiiiiimiiiiiimimimmimiimiiiii
Les morts
Par une nuit très noire, mais étoilée, une escadre d'avions anglais
a survolé la ville de Brest dans la nuit de dimanche à lundi. L'alerte
commença à 22 h. 15. Le signal de « danger passé » fut donné à 1 h. 15.
Durant trois heures, les aviateurs laissèrent tomber leurs bombes
sur divers quartiers de la ville et de la proche banlieue. Plusieurs
immeubles, dont une chapelle et un musée, ont subi d'importants
dégâts, comme on peut s'en rendre compte par les photos ci-contre
Voici une opinion qui traduit exac-
tement l'impression générale:
« Tout se passe si vite, que ce n'est
qu'après l'écroulement et après que
le nuage de poussière qui vous enve-
loppe s'est dissipé, que l'on commence
à avoir peur. Sur le moment, on reste
comme pétrifié, paralysé et, malgré le
désastre dont on est victime, on se
félicite d'avoir échappé à la mort. »
Hélas! cinq morts sont encore cette
fols à déplorer. Nous prions leurs fa-
milles d'agréer nos bien sincères con-
doléances.
M. Le Gorgeu, sénateur-maire, et M.
Servain, sous-préfet, ont visité et ré-
conforté les sinistrés, puis ils se sont
rendus à la morgue de l'hospice pou.'
s'incliner devant les corps des victimes
de ce bombardement.
Au cours de ce bombardement cinq
personnes ont trouvé la mort.
Habitant au 4e étage d'un immeu-
ble, M- Marcel Palaric, âgé de 29 ans,
était descendu se mettre à l'abri au
rez-de-chaussée, quand une bombe
tomba et éclata dans la cour, démo-
lissant trois étages de l'arrière de
l'immeuble. Les sauveteurs dégagèrent
M. Palaric, enseveli dans les décom-
bres. Il avait cessé de vivre.
— Dans un autre immeuble, près
d'une place, où trois bombes n'avaient
fait que de larges entonnoirs, une
quatrième bombe creusa une profonde
brèche.
Une femme, Mme Lazennec avait été
tué sur le coup. Une Jeune fille, Mlle
Caroline Fagon, 16 ans, de Plouguln,
employée depuis peu comme servante,
succomba quelques heures après à ses
blessures.
Dans un autre quartier, deux Jeunes
mariés, M. Kerhoual, 25 ans, et irme
Kerhoual, née Leizour, 18 ans, ont
été tués dans leur lit.
Les cinq cadavres ont été transportés
à la morgue de l'hospice civil.
Les blessés
Dans l'immeuble où Mme Lazennec
et Mlle Fagon ont trouvé la mort, M.
Jean-Louis Appriou, 33 ans, maitre in-
firmier, a été grièvement blessé: frac-
tures des Jambes, 'plaies à la tête;
Mme Marie Cadiou, veuve Boucher, 61
ans, ne porte que de nombreuses con-
tusions, heureusement sans gravité.
Il en est de même de Mlle Léon-
tlne Morvan, 22 ans (plaies contuses
à la tête), et de Mme Julia Albanie,
71 ans, atteinte de plaies contuses à
la tête et à la Jambe gauche, tandis
que sa petite fille, Mlle Nicolas, qui
se trouvait près d'elle, ne porte au-
cune blessure.
Enfin, Mme Yvonne Thomas, 52 ans,
porte une plaie & la tête et a pu,
après pansement, quitter l'hôpital où
tous ces blessés avalent été conduits
dans la nuit.
D'autres blessés ont reçu U3i soins
à leur domicile. U ne s'agit pour eux
que de contusions ou de plaies pro-
duites par la chute de matériaux.
On cite des cas surprenants :
Un boucher et sa femme, restés au
lit. ont senti subitement le parquet
s'écrouler et sont tombés du l" étage
dans la cave, sans avoir aucun mal.
Dans une rue voisine, c'est une Jeune
fille, la façade de la maison s'étant
écroulée, qui s'est vue, sans s'en
rendre compte, transportée dans son
jlit dans le Jardin. Elle s'en est tirée
avec quelques écorchures aux Jambes.
— Dans la banlieue, sept locataires,
assemblés dans le couloir de leur
maison dont ils avalent laissé la porte
ouverte, suivaient, assez imprudem-
ment, les tirs nourris de la D. C. A.,
Intéressés par le spectacle des projec-
teurs fouillant le ciel et les vols planés
des fusées éclairantes, quand une
La guerre
en Méditerranée
et en Afrique
Communiqué italien du 31 mars :
Sur le front grec, dans le secteur
de la 9» armée, des actions ennemies
d'ordre local ont été tardivement effec-
tuées. L'aviation ennemie a attaqué
Tripoli sans causer de dégâts dignes
d'être signalés. En Afrique Orientale,
près de Cheren, nos troupes luttent
héroïquement et infligent de sévères
pertes à l'ennemi. Nos pertes sont éga-
lement importantes. Menant à l'atta-
que ses courageux soldats du 6" régi-
ment des grenadiers de Savoie, le co-
lonel Borghesl est tombé en héros.
Au cours de combats aériens, nos
chasseurs ont abattu un appareil en-
nemi du type Hurricane.
L'aviation ennemie a entrepris une
attaque aérienne contre Asrnara, fai-
sant dix morts et blessés, et causant
quelques dégâts à des maisons d'ha-
bitation.
Au cours du combat naval qui s'est
déroulé dans la Méditerranée centrale,
nous avons perdu trois croiseurs de
tonnage moyen et deux contre-tor-
pilleurs.
Une forte partie de l'équipage a été
sauvée. L'ennemi a subi de lourdes
pertes, qui n'ont pu, Jusqu'ici, êtr«
bombe, après avoir fait un trou au ; constatées exactement, mais qui sont
jWt, vint éclater dans le Jardin, au,certainement des plus sérieuses. Ur.
;pied de la maison, creusant un enton- çrand croiseur a été touché en plein
noir dont la terre fut projetée sur les flanc par un projectile du plus lourd
j murs. i calibre et a immédiatement sombré
La déflagration arracha la façade
Hier, vers 16 heures, les artificiers
allemands ont fait sauter, sans Inci-
dent, une bombe non explosée.
A
Ainsi, une fois de plus, la R. A. F.
a fait de nombreuses victimes
parmi la population civile de Brest,
La population qui pleure ses
morts, ceux qui se trouvent à pré-
sent sans toit, sans foyer, ne peu-
vent qu'être indignés par de tels
méfaits, trop souvent répétés.
GOMMENT VOUS DEVEZ PROCÉDER
POUR OBTENIR UN COSTUME NEUF
CONTRE DEUX VÊTEMENTS USAGÉS
Paris, 31. —• On connaît maintenant la décision prise par le
ministre de la production, en liaison avec la direction des textiles,
pour redonner de l'activité à toute une branche économique qui avait
gravement souffert des restrictions de ventes décidées le 2 février.
Voici, d'après l'arrêté et les instructions qui l'accompagnent, le
nouveau code du client et celui du fournisseur.
Le client
Avec deux vieux vêtements de laine,
se rend chez le fournisseur de son
choix. Ces vêtements doivent être en
état; les habits trop usagés seraient
refusés, n laisse ses deux costumes
usés et passe sa commande sans au-
cune formalité, n n'a donc pas be-
soin de bon d'achat.
Le fournisseur
M réceptionne les deux vêtements
usagés sous sa responsabilité, établit
an récépissé contradictoire en trois
exemplaires ou même quatre si le
client désire avoir une copie du récé-
pissé. Il exécute la commande du
client aux conditions habituelles.
Une fois par mois, avec deux des
exemplaires du récépissé et un borde-
reau récapitulatif qu'il a établi pour
chaque vente, il va au bureau qui dé-
livre les bons d'achat. On lui remet
autant de bons d'achat qu'il a fait
de ventes de vêtements neufs.
Les vieux vêtements sont recueillis
par le Secours national, auquel la mai-
rie envoie les bordereaux.
Ces vêtements sont ou remis ec
état par les ouvriers du Secours na-
tional ou remis en était par les tail-
leurs, ceci dans la proportion de 1 à
5 Ceux qui sont en trop mauvais état
du rez-de-chaussée, fit écrouler un
pilier de la porte du Jardin, mais per-
sonne ne fut blessé à l'intérieur, les
meubles mêmes ne subirent que peu
de dégâts.
« Quand J'entendis le sifflement,
nous dit un des locataires, Je me pré-
cipitai au secours de mon enfant, que
nous avions laissé endormi dans son
berceau.
« En arrivant dans la chambre, l'im-
mobilité du petit fit pousser à ma
femme, déjà toute tremblante, une ex-
clamation: « n est mort! » Mais, un
souffle léger s'échappait de sa poitrine
Notre enfant poursuivait tranquille-
ment son sommeil. Le bruit effroyable
de rexiploslon ne l'avait même pas
éveillé. »
Deux autres contre-torpilleurs enne
mis ont été sévèrement touchés.
Un de nos sous-marins, sous le com-
mandement du capitaine de corvette
Manllo Petroli, a coulé dans l'océan
Atlantique un navire de commerce
ennemi.
M. Claude Delvincourt
succède à M. H. Rabaud
à la tête du Conservatoire
Paris, 31 — M. Claude Delvincourt
est nommé directeur du Conservatoire
national en remplacement de M
Henri Rabaud, admis à faire valoir
ses droits à la retraite.
sont soumis 'i l'effilochage
Ces vieux vêtements, une fois remis
à neuf, sont distribués aux personnes
L Angleterre dépense
14 millions et demi
de livres par jour
pour la guerre
éprouvées, par les soins du Secours
national, après enquête et contre re-
mise des habits usagés correspondants
quel que soit leur état cette fois-ci et
qui seront effilochés eux aussi et re-
tissés de nouveau.
Bénéfice de l'opération
Ceux qui peuvent acheter achètent
du neuf et font travailler la profes-
sion. Ceux qui ne peuvent pas acheter
touchent gratuitement des vêtements
d'occasion en bon état. La remise en
état procure du travail a la profes-
sion.
On estime à 150 millions les salaires
représentes. Quant aux habits usages
effilochés, ils seront retissés et servi-
ront à faire des étoffes nouvelles, dont
une partie sera destinée lux enfants.
Pour la confection de ces costumes,
la profession travaillera également.
Le système proposé donne doac satis-
faction à un nombre aussi élevé que
possible d'individus
L'accroissement
de la durée du travail
a pour cause
les commandes passées
par les Allemands
à l'industrie française
Paris, 31. — La loi du 25 mars, con-
cernant la possibilité des heures sup-
plémentaires dans les entreprises doit
être accueillie comme le signe d'une
reprise de l'activité de certaines bran-
ches. On peut maintenant aller, cha-
que fois que cela peut être nécessaire
.J"3?,'. 31' ~ ^ ministère des Finan-
chiffre an«quert/ient ae publler *\«^X'wStt£-n2£SE!!tt
ont plus que doublé depuis le début
de la guerre. Au début des hostilités
1 Angleterre dépensait 7 millions de
livres par Jour; ce chiffre est mainte-
nant de 14.500.000 livre».
avec maximum de 10 heures par Jour
Cette mesure se rattacherait au fait
que les commandes allemandes, pas-
séesà l'industrie française, ont permis
une reprise économique dans certaines
branches.
^ coMMWï« ALLEMAND DU 31 MARS
dépit
^nriitions atmosphériques défavorables, l'aviation
des conditions^a^ ^ combat contre la Grande-Bre-
» uc^-" - ulvi son acwvue uc ^""^^
»nde a ^ dp restuaire de la Tamise, un grand navire de com-
touché en plein par une bombe, est resté
aU^.a AÙ nord de
n - avoir
été
^frce après avoir "f"^'^ de ia* bande. Un autre grand cargo a
Mobilisé. dofnpn„Xnmagé dans l'Océan Atlantique. En Ecosse septen-
sévèrement « tlands> de!
tonale et aux.lieso le ^
ttaV ave°uit? desmines ont été mouillées devant plusieurs ports
été <>*:?;
fioc «shetlands, des avions de reconnaissance armée ont
et aux nés °\ visible des stations radiophoniques militaires.
jurant.'
néditerranéen, des escadrilles du corps aérien aile-
nd ont ein*-» attaques à la bombe couronnées de succès se
en
^and 0I" Moîte Des attaques à la oomoe couronnées de succè
*f„s l'^g^s contre des concentrations de troupes britanniques
Afrique du N°rd^ de nuit, l'aviation ennemie n'a fait d'incursion sur
le
MARDI
1" avril 1941
de Brest
55* année
& de l'Ouest
20.806
50 cent.
lH. Xavier Vallat
aura pour tâche de préparer
le statut des juifs
Vichy.
31. — Le «
Journal Officiel » d'aujourd'hui publie une
un commissariat général aux questions juives pour l'en-
loi f"*" territoire national. M. Xavier Vallat, commissaire général,
semble du . sion de préparer et de proposer au chef de l'Etat toutes
aura P°uL'isiatives relatives à l'état des Juifs, à leur capacité poli-
uiesures 'e°eur aptitude juridique à exercer des fonctions, des emplois
^professions.
mission aussi, en te-
ll »u£nl)te des besoins de l'écono-
nmt «"S de fixer la date de 11-
0* , ? des' biens Israélites dans les
quidation été presorite par ia
<** ïifln 11 désignera les adminis-
^'teurs séquestres et contrôlera leur
activité.
L'Amérique saisit
36 navires
danois
o«ris 31 — Le gouvernement amé-
rtSn vient de procéder à la saisie de
« navires danois qui se trouvaient
dans les ports américains. Le secré-
tariat d'Etat au Trésor a indiqué
Smme motif de cette mesure que des
Trtes de sabotage avaient été tentés
îiir ces navires et qu'il était donc
devenu nécessaire de les sousrtaire à
de nouveaux attentats en vertu de la
loi contre l'espionnage. De ces 36 na-
vires 15 se trouvent à New-York et 8
à Baltimore. Les autres se répartls-
«ent entre Norfolk, Jacksonville, Los-
Angeles Portland et Port-Washington.
LE BUDGET
du 2e trimestre
atteint près
de 32 milliards
Paris, 31. — Le budget du second
trimestre 1941 va être publié. Il
s'élève à 21.732 millions pour le
budget ordinaire et le budget extra-
ordinaire atteint 10.032 millions.
Le budget ordinaire, pour les trois
mois, s'élève à 22.732 millions, 11 est
en diminution d'un milliard 686 mil-
lions sur le budget du dernier trimes-
tre.
Dans le budget extraordinaire, la
liquidation des dépenses résultant des
hostilités n'exige que 7 milliards 1/2
environ au Heu de 12 milliards pour
les trois premiers mois.
Cette réduction tient en majeure
partie à la diminution des sommes
nécessaires pour liquider les marchés
depuis l'armstice.
Ainsi le gouvernement du maréchal
Pétaln se montre-t-U résolu à pour-
suivre énerglquement la restauration
des finances du pays. Les ressources
de la Nation doivent uniquement ser-
vir au rétablissement de la vie éco-
nomique et à la réalisation d'une large
politique nationale.
L'ILE DE SEIN
et Douarnenez
au XVir siècle
Victor Hugo a fait, en rimes admirables, le rêve de la Légende des
siècles. La légende ne nous suffit pas. Nous voulons la vérité —
l'humble vérité; je veux dire, non point l'histoire officielle que nous
racontent les documents d'Etat, mais une représentation exacte du
labeur quotidien de nos pères, de leur genre de vie, de leurs relations
sociales, de leurs idées de tous les jours. Il n'est pas facile d'y arriver :
les écrits et les monuments du temps passé sont presque toujours
muets sur ce qu'il nous importe le plus de savoir.
la sardine étaient fort actifs. « Le
trafic de ces petits poissons se fait là
durant trois mois de l'année par une
grande quantité de marchands. 113
viennent de toutes les villes mariti-
mes du royaume, pour transporter les
sardines en Espagne, en Portugal et
LES PRÉFETS DE BRETAGNE
convoqués par l'amiral Darlan
iiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiiiiiimiini minimum mmm
3 des navires anglais
qui avaient arraisonné
un convoi français en Méditerranée
ont été touchés
par nos bombardiers
Paris, 31. — On apprend de Vichy" qu'une de nos escadrilles,
composée de bombardiers et d'avions de chasse, s'est mise à la pour-
suite de l'escadre anglaise qui avait arraisonné un convoi français en
Méditerranée et, dans l'après-midi, elle les rejoignait en haute mer.
Un combat s'ensuivit, au cours duquel le croiseur anglais, ainsi
que deux torpilleurs, auraient été touchés par les bombes.
On ignore encore exactement quels sont les dégâts qu'ils ont subi,
mais nous croyons savoir que notre escadrille est rentrée au complet.
Le vice-président du Conseil
leur a donné ses directives
Vichy, 31. — L'amiral Darlan, vice-président du Conseil, ministre
secrétaire d'Etat à l'Intérieur, qui est arrivé à Paris, où il a eu des
entretiens avec des personnalités civiles et militaires françaises et étran-
gères, et notamment avec M. de Brinon, délégué général du gouverne-
ment en zone occupée, a ireçu les préfets des départements de Bretagne
et de Normandie pour leur donner ses directives.
On sait que déjà à Vichy, l'amiral Darlan avait eu des entretiens
de ce genre avec les préfets de Provence, de la région lyonnaise, du
Languedoc et des Pyrénées. C'est pour unifier l'action gouvernementale
que dans la zone occupée l'amiral Darlan a continué ses entretiens.
Il a rappelé aux préfets de Bretagne et de Normandie que leur
action devait s'inspirer avant tout de la politique de ralliement autour
du Maréchal.
Les préfets devront recommander aux populations de faire preuve
de dignité en évitant toute manifestation contraire aux véritables
intérêts du pays.
M. Matsuoka
arrive
à Rome
Pourtant, 11 arrive parfois que des
écrits qui ne visaient point a rensei-
gcer la postérité nous ouvrent, d'une
manière inattendue, d'assez larges
fenêtres sur la réalité défunte.
Je faisais dernièrement cette
réflexion en feuilletant un vieux
livre d'édification du XVII» siècle, Lai même Jusqu'en Italie. »
prestre\ Les Douarnenistes, hommes et fem-
me de Monsieur Le Nobletz,
et missionnaire de Bretagne, paru â mes, avaient, comme aujourd'hui, la
Paris en 1666. L'auteur est Antoine de | tête ardente, les propos vifs et la
Saint-André, prestre. C'est toute la'main leste. Le genre de vie a eu beau
qualité qu'il se donne. J'ai trouvé!se modifier depuis trois siècles, le
dans ce livre de curieux détails sur ! caractère ne change pas. Ils accueilll-
l'île de Sein et Douarnenez au temps rent d'abord assez mal leur nouveau
de Lcuis xni, où Ils furent catéchisés, ' prédicateur. Ils lui reprochèrent
çcmme beaucoup d'autres points du d'être étranger. Puis ils le taxèrent de
Léon et de Cornouallle,
I* Nobletz,
Tous ceax qui connaissent la Bre
par Michel folle. Puis certains soutinrent qu'il
j était sorcier, ce qui n'était pas une
plaisanterie en ce temps-là. Il
y en
qu'ils soient croyants ou non, eut même qui, hochant la tête, pen-
ont été Intéressés par la vie d'apôtre salent que Michel le Nobletz pouvait
oe ce Breton «le Plouguerr.eau Michel nien ^tre l'Antéchrist. Tout cela au
1* Nobletz. n se donna pour tâche de témoignage d'Antoine de Saint-André,
raviver la foi. le dogme et la morale Le missionnaire de Plouguerneau
catholiques à la pointe de Bretagne réussit tout de même à force d'obstl
Paris, 31. — lie train spécial de M.
Matsuoka, ministre des Affaires étran-
gères du Japon, a franchi ce matin, a
6 h. 40, Qa frontière du Brenner. Une
délégation italienne, ainsi que l'am-
bassadeur du Japon a Borne l'atten-
daient à la station pavoisée aux cou-
leurs japonaises et Italiennes. Après
avoir pris congé de la délégation alle-
mande qui l'avait accompagné Jusque
la, M. Matsuoka a poursuivi son
voyage vers Borne, où 11 arrivera ce
soir.
Le départ de Berlin
Vers 16 heures, M. von Elbbentrop
est venu au château de Belle-VUe
chercher M. Matsuoka pour le con-
duire à la gare d'Anhalt. Des forma-
tions de l'armée et du parti faisaient
la haie. Devant la gare, une compa-
gnie d'honneur de l'armée rendait les
honneurs. M. Matsuoka l'a passée en
revue, puis s'est rendu à la gare qui
était magnifiquement décorée.
Etalent présents sur le quai. M.
Oshima, l'ambassadeur d'Italie, M.
Szojay, ministre de Hongrie, M. Dra-
ganoff, ministre de Bulgarie, M. Lue-
Wen, ministre du Mandchoukouo. M.
Cernak, ministre de Slovaquie, M.
Bossy, ministre de Eoumanie. le ma-
réchal Keitel. le docteur Ley, M.
Himmler, Le docteur Dietrlch, chef
de la presse du Eeich, M. Ohnesorge,
le docteur Lammers, M. Funk. le
docteur Todt, M. von Weiszsaecker et
M. OÏÏT
Le gouvernement du Belch était re-
présenté par M. von Schenn Schwe-
rin-Krosigk, le docteur Prick et le
docteur Goebbels.
M. Matsuoka a alors pris congé de
chacun, ayant serré la main de M.
von Bibbentrop, est monté dans son
wagon.
Arrivée à Rome
Le ministre des Affaires étrangères
du Japon est arrivé à Florence à
15 heures; 11 a été salué par les auto-
rités et par une foule nombreuse.
Après trois minutes d'arrêt, le train
poursuivit sur Borne où M. Matsuoka
est arrivé à 19 heures. Il a été salué, à
son arrivée, par de hautes personna-
lités italiennes et les diplomates
étrangers.
Un second séjour
de M. Matsuoka à Moscou
n'est pas certain
Dans une Interview accordée au
correspondant du Messagero, M. Mat-
Le gouvernement proteste
à Londres
Le gouvernement français a adressé
à Londres, par l'entremise des Etats-
Unis, une ■ protestation énergique au
sujet de cet incident.
Que transportait
le convoi ?
Le convoi français transportait
15.000 tonnes de riz, de sucre en pro-
venance de Madagascar et de l'Indo-
chine et destinés à l'alimentation des
Indigènes de l'Algérie, 1.500 tonnes
de légumes et produits divers du Ma-
roc à destination de la zone non
occupée, enfin 7.000 tonnes d'orge du
Maroc destinées aux Indigènes.
Aussi apprend-on que le gouverne-
ment français a fait transmettre à
Londres, par l'entremise des Etats-
Unis une énergique protestation.
Quant aux milieux maritimes, Us
font observer que l'action a eu lieu
non seulement dans les eaux fran-
çaises, mais au voisinage immédiat
de la côte et que depuis des mois de
semblables convois suivaient le même
itinéraire sans que la Grande-
Bretagne ait songé à les attaquer.
1 .UiiimiiiiiHii minium miiimiimiimiiiiimi.im iiimmi minimum irummii
BREST SOUS LES BOMBES
PENDANT TROIS HEURES
CINQ MORTS, UN BLESSÉ GRAVE, QUELQUES BLESSÉS LÉGERS
La situation
s'aggrave
en Yougoslavie
Les citoyens du Reich
quittent le pays
Paris, 81. — Les citoyens du Reich ont été invités à quitter la
Yougoslavie. Un premier train spécial est parti hier soir avec 600
personnes. D'autre part, la colonie allemande de Belgrade, qui se
compose de 1.100 personnes, est partie hier soir sur un vapeur danumen
pour rentrer en Allemagne.
La situation
reste toujours
considérablement
troublée
Paris, 31. — D'après les dernières
nouvelles sur la situation en You-
goslavie, il apparaît maintenant
certain que Belgrade, malgré les
La presse américaine
s'élève contre ceux
qui s'opposent au
ravitaillement de la France
Paris, 31. — Le New-York Times a
publié un long article stigmatisant
l'action de certains émigrés qui font
campagne pour empêcher les Etats-
Unis de ravitailler l'Europe.
En trois mois
le nombre des chômeurs
en zone occupée
a diminué de 63.000
Paris, 31. — Depuis Janvier, le nom-
bre des chômeurs en zone occupée a
diminué de 63.000.
Les Dunkerquois
ne paieront pas
d'impôts
Paris. 31. — Le délégué français du
ministère de l'Intérieur vient de faire
connaître au préfet du Nord que des
décisions Importantes ont prises en
faveur de l'agglomération de Dun-
kerque. Tout d'abord, la population
n'aura pas d'impôts à payer pour
1940. Elle bénéficiera d'une réduction
de 20 % sur le principal fictif de la
où les désordres" etlêVVuertvT rivîlM nation, en mettant les femmes de suoka a déclaré que son programmepatente. En outre, le maréchal Pé
1« la Ligue avalent profondément son oôté et en soignant adroitement ne prévoyait pas un arrêt à Moscou tain a manifesté le désir de recevoir
les corps des malades de Douarnenez
aussi bien que leurs âmes. On dis-
cerne bien qu'une des causes de son
M»rdé l'édifice social et la foi reli
«use. n y réussit, a force de cons-
»Me et d'apostolat. Je n'ai pas qua-.
"» pour Juger au point de vue du sucoés 'ut 1 adhésion des paysans de
aosme l'oeuvre de Michel ÎLe Nobletz' la campagne cornoualllaise, plus
Lf?,ut qu'eue ait été bonne, puisque SompIfte. et pl"s confiante que celle
' Eglise l'a déclaré vénérable rc nui "es Pêcheurs. On peut même penser
? . k crois, Vapremière^ étape de îa que Mlohel ^ Nobletz aJla
'lateté. Mais il est cmain que la" tols, troP loln dan= son zèle de con-
«scipnne sociale et la ciViUsltlon verslon- Les paysans de Cornouallle
«gèrent beaucoup à cet apostolat sont naturellement gais. « Ceux de la
te ses plMPoonSètef^^^'«ne-.î»™t'ut Antolnc d| Saint
'ttt la
i£te"feCsS(10comme^ en Plusieurs endroits
to'M de Saint-André appeUe ^ j deux ou trois fois la semaine pour
A^°est\rT^
avalent accoutumé
à son voyage de retour, mais que, j une délégation du comité municipal
néanmoins, il demeurait possible. de Dunkerque.
BULLETIN*
fortabl
Le »ôhi.?u'elle rétal* lorsque
1613. y aborda au cours de l'an
est pas aussi incon
Michel
tle est à fleur d'eau
'"uoine do fei-V. "J ^vl" «»»u, dltmune <
^wolr êtr^i" A?,dré' e-t semble ne[danser.
«M».;. .etre garantie d'être hi-p.ntAt.
divertisse-
. En
lisant ce passage. Je n'ai pu m'empê-
cher de penser à la pétition de Paul-
Louis Courier à la Chambre des dé-
putés pour les villageois de la com-
mune de Véretz, que l'on empêche de
«Mmée" d^" 5 ,garantle d'être bientôt
"bre On ?f ^ m«- 11 n'y » aucun
!« feu /L enauffe au goémon, dont
Pïanàu'nc°mmc
terroir n. ialb/ess« de sa chaleur. Le
'"«fit à liti?rîe que de rorSe. «lui
Pendant V,,? n°urrir les habitants
«vent lp trols mois; la plupart ne
Pain,
beur:
le
qu'ils
Les libérations
de prisonniers
LE NON RATIONNEMENT
DU VIN ET DE LA BIÈRE
Pour calmer certaines inquiétudes, l'administration nous a
déjà, par deux fois, informés qu'il n'y aurait pas de carte de
vin. Le vin ne manquera pas; il ne sera pas rationné. Nour.
pouvons dormir sur nos deux oreilles, buveurs et soiffards.
L'autorité supérieure nous a fait savoir également que nous
ne manquerons pas de bière. Là aussi toutes les précautions
sont prises pour étancher nos gosiers altérés par les premières
chaleurs du printemps.
Paris, 31. — D'après une communl-
mangent au lieu de qué du secrétaire d'Etat à- la Guerre
"•"Te, sans h?,nPeU de P°lsson sans il ressort que les libérations avec mises|
Raisonnement ?, ans aucun autre en congé de prisonniers s'élèvent aux
"« Vin que 0,,„1 f, ne boivent Jamais chiffres suivants : 28.000 blessés ou
Sv«cJes débrii « 41 ta mer leur en porte malades, 11.000 membres des forma-
:* « content.n! 1 uel5u« naufrage, etjtions sanitaires, 30.000 internés eni
J« voisina» H , eau d'un Puits Suisse, 7.000 agriculteurs de la zone
ïi 6 aussi a?Lde la mer rend Près- occupée.
««me. » 1X 1166 lue 1» mer eile- De plus, le gouvernement allemand
tAloute2 à ceia . „u |a admis le principe de la mise en
congé de captivité pour 2.000 employés
des eaux et forêts et 1.000 ouvriers
mineurs.
Le secrétariat d'Etat h la Guerre
recommande aux famiBes des catégo-
ries ci-dessus de n'adresser aucune
nouvelle demande Jusqu'à nouvel
ordre pour ne pas retarder l'établisse-
ment de celles actuellement en cours.
Il signale en outre qu'en ce qui
concerne les demandes de libération
pour les pères ou frères ainés de qua-
tre enfants mineurs dont le rapatrie-
ment aura été agréé par les autorités
allemandes, on espère que leur mise
en congé commencera prochainement.
? oruèTipk »°el2 * l'humeur barbare
S^bllon- * des„. Insulaires. Mais
Sédiaca«onpascqu/ 11 «'agit d'un livre
t*angea ni, tt.r? .hu.meur. parait-
„• rangea rt„ V„ . "umeur, parait-
? ''apostolat de^V^Î a la sulte
Bh.AuJourd'hul dert1tM1.chel le Nobletz.
g*' fleurissent n „le vleux bl°gra-
LVertu et toute W t de Slzun toute
À. 118 de la pHmit a f6rv6ur des chré-
ic, 5cePticlsmé nllle Eglise' » Un Peu
«a sme n est pas inconvenant
Beïnal* ^tetols, c
H'ciS! 1 !e Nobletz
la prédication
ne rencontra
i rï, acles II "°. «ncontra pas
Ramenez et ir',^ Jument
VlnS' °U le m,«. a coste ûes sar-
Jn^é ses succès ii „ *à ^l 1' et lue
^tUeQtlaetpreèsSsloUn^u ^ 4 la
?^l0n d'uneSUSS 1 un
»eu?ni>es , Ps'u 6 d environ deux mille
partie
clergé local
peu sous la
de la popula-
ae aujourd'hui
" 7 avait
fort
Des rivières débordent
en Belgique
Plusieurs filatures fermées
Paris, 31. — Plusieurs rivières ont
enclave de débordé dans les Flandres et la Bel-
autour un jgique centrale causant des dégâts aux
et de vil- cultures et habitations. Plusieurs flla-
etant fort tures de lin ont dû Interrompre leur
travail.
DES JOURS DE TRAVAIL
Peu' être inférieur à six par semaine
31. _ y .
««rte ï .-'^cation <î«i *f?al » du 30 mars publie une loi
t*ut r^1*^ qu?£l?u 13- 8" 40' relatlve au régime du travail.
P^er sur urT iaJlï>artltlon d« la durée hebdomadaire du travail
m noi»-bre de jours inférieur à e.
Faut-il admirer, en l'espèce, la
sollicitude des pouvoirs publics en
faveur des buveurs ou à l'égard
des marchands de vin, cafetiers et
autres débitants ? Qui veut-
on favoriser ?
On rationne la nourriture solide;
on ne rationne pas la consomma-
tion des liquides. Pourquoi ?
Nous apercevons des raisons
multiples et provenant du fond
des âges. Boire est plus essentiel
encore que manger. L'eau est_ un
élément primordial de notre être,
lequel baigne tout entier dans un
milieu aquatique intérieur. L'équi-
libre du milieu doit être entretenu
à tout prix et la soif ne constitue
qu'un signe de dérèglement de cet
équilibre, à quoi il convient de
remédier dans un délai extrême-
ment bref. Simple gêne, mais gêne
impérieuse, plus impérieuse que la
faim, la soif dégénère facilement
en tortures. Si donc nous avions à
dresser une liste des aliments par
ordre d'importance, c'est à l'eau et
non au pain que devrait revenir
le n» 1.
La soif a la priorité sur la faim
pour d'autres raisons encore. Boire
est peu fatigant, le liquide coule
tout seul de la bouche à la gorge,
'puis dans l'oesophage. On obtient
une sensation agréable sans effort
musculaire. Or, l'humanité se
montre étrangement empressée à
obéir à la loi du moindre effort. La
mastication des aliments solides
les plus savoureux exige une appli-
cation; leur déglutition comporte
un travail. Nous sommes si pares-
seux !
Boire, c'est tout de suite fait !
La sensation désirée ne se fait pas
attendre. C'est tout de suite qu'une
fraîcheur délicieuse se répand en
nous, ou bien, à l'inverse, la cha-
leur réconfortante du café, la
gaieté due au Jus de la treille.
L'assimilation des aliments solides
demande au contraire du temps,
pour se transformer en vigueur
réelle.
Non ! En vérité, les motifs ne
manquent point pour que l'admi-
nistration rassure les gens qui ont
soif ! Nous aurons une politique
du pinard.
La politique du pinard saura
trouver les moyens de transports
malgré les dépenses à engager et la
difficulté de trouver des wagons.
Comme on doit regretter que les
liquides ne soient point compres-
sibles ! Pourquoi nos chimistes
n'ont-ils pas inventé le vin dessé-
ché, transformé en tablettes, les-
quelles, dissoutes ensuite dans de
l'eau, nous donneraient à volonté
Pommard ou Chambertin, Graves
ou Sauternes ? Ils en sont restés
aux légumes desséchés (La Dépêche
nous en montrait l'autre jour des
échantillons), procédé déjà mis au
point et qui nous permettra bien-
tôt de disposer, en queloues centi-
mètres cubes, de la matière néces-
saire à la préparation de la purée
de pois ou de pommes de terre
pour 50 personnes ! Qu'est-ce
qu'on attend pour inventer des
« pastilles de vin » ? Une pastille
pour reconstituer une barrique, et
voilà quantité de questions de
transport résolues.
Une politique des liquides peut
s'inspirer de motifs sociaux. Pour
un oui ou pour un non, par simple
question de protocole, les hommes
ont coutume de s'offrir à boire. Us
s'offrent à boire beaucoup plus
facilement et fréquemment qu'à
manger. Boire un coup avec un
copain, c'est nne manière d'obli-
gation mondaine. Cela entretient la
cordialité et la douceur des moeurs.
Combien de bourgeois entichés de
leur dignité se brouillent à mort,
pendant des années, pour avoir
échangé des propos un peu aigres !
Les prolétaires, eux, échangent des
horions; puis, le nez saisnant en-
core, vont se réconcilier sur le zinc
devant un picolo ou un aramon.
Le zinc est un lieu d'apaisement
qui manque à toute une classe
sociale.
Qu'on trinque au caboulot ou
qu'on porte des toasts dans des
banquets, le geste qui consiste à
boire en commun entretient des
habitudes de politesse, accompagne
des voeux de bonne santé et des
moeurs cordiales (sincères ou affec-
tées'). Rien de tout cela n'est négli-
geable. Rites, cérémonies, avec ou
sans accessoires, servent de déri-
vatifs. Les mois et les années qui
vont venir en auront fl~>«»
besoin. Non ! ne con- uSHT
tingentons point les J>££S
liquides !
aJfirmations gouvernementales,
n'est pas à même de maintenir
l'ordre dans le pays. En effet, de
nouveaux et sérieux incidents ont
éclaté hier à Belgrade et de nom-
breux Croates ont été blessés par
la police serbe.
Rapatriement des Italiens
L'Agence Stefanl mande de Bel-
grade que le départ des Italiens, vi-
vant en Yougoslavie a été accéléré
pour raisons de sécurité.
L'Amérique ne pourrait
livrer d'armes
avant l'hiver prochain
Le « Washington Evenlng Star »
apprend de source militaire que l'aide
matérielle à la Yougoslavie par M.
Sumner Welles, sous-secrétaire d'Etat,
se fera attendre encore plusieurs mois,
surtout en ce qui concerne le maté-
riel de guerre.
Le Journal américain ajoute : « le»
raisons pour lesquelles une aide Im-
médiate ne peut pas être donnée
pour le moment, sont dues aux diffi-
cultés de transport et à ce que les
réserves des Etats-Unis en matériel de
guerre ne sont pas très grandes.
« La Yougoslavie ne pourra pas
recevoir avant le début de l'hiver pro-
chain des avions et des armes. »
LES LETTRES
ET COLIS
aux prisonniers
A partir d'aujourd'hui l« avra,
seules les lettres ou cartes écrites suî
les formules réglementaires envoyée»
par les prisonniers seront acceptées
par les bureaux de poste. Il en est
de même pour les colis qui ne seront
acceptés dans les gares et bureaux de
poste à destination des camps qua
s'ils portent l'adresse réglementaire.
Cette mesure s'applique à 13 Oflags
et à 14 Stalags. Cette mesure est appli-
cable à l'Algérie et à la Tunisie; elle
le sera & toutes les colonies françaises
d'Afrique à dater du 1er août. Ce
délai est reporté au 1«» octobre pour
les correspondances et colis expédiés
de Madagascar, d'Indochine, des
Antilles, de la Guyane et de Saint-
Pierre -et-Mlquelon.
Pour les camps de prisonniers de la
zone occupée, aucune modification
n'est apportée ni pour les correspon-
dances, ni pour les colis.
Le communiqué officiel n° 40 de la
direction du service des prisonniers de
guerre nous annonce que ce service
fera connaître ultérieurement les
règles à suivre pour l'expédition de
colis par les oeuvres ou associations.
iiimiiiiimiiiiiimimimmimiimiiiii
Les morts
Par une nuit très noire, mais étoilée, une escadre d'avions anglais
a survolé la ville de Brest dans la nuit de dimanche à lundi. L'alerte
commença à 22 h. 15. Le signal de « danger passé » fut donné à 1 h. 15.
Durant trois heures, les aviateurs laissèrent tomber leurs bombes
sur divers quartiers de la ville et de la proche banlieue. Plusieurs
immeubles, dont une chapelle et un musée, ont subi d'importants
dégâts, comme on peut s'en rendre compte par les photos ci-contre
Voici une opinion qui traduit exac-
tement l'impression générale:
« Tout se passe si vite, que ce n'est
qu'après l'écroulement et après que
le nuage de poussière qui vous enve-
loppe s'est dissipé, que l'on commence
à avoir peur. Sur le moment, on reste
comme pétrifié, paralysé et, malgré le
désastre dont on est victime, on se
félicite d'avoir échappé à la mort. »
Hélas! cinq morts sont encore cette
fols à déplorer. Nous prions leurs fa-
milles d'agréer nos bien sincères con-
doléances.
M. Le Gorgeu, sénateur-maire, et M.
Servain, sous-préfet, ont visité et ré-
conforté les sinistrés, puis ils se sont
rendus à la morgue de l'hospice pou.'
s'incliner devant les corps des victimes
de ce bombardement.
Au cours de ce bombardement cinq
personnes ont trouvé la mort.
Habitant au 4e étage d'un immeu-
ble, M- Marcel Palaric, âgé de 29 ans,
était descendu se mettre à l'abri au
rez-de-chaussée, quand une bombe
tomba et éclata dans la cour, démo-
lissant trois étages de l'arrière de
l'immeuble. Les sauveteurs dégagèrent
M. Palaric, enseveli dans les décom-
bres. Il avait cessé de vivre.
— Dans un autre immeuble, près
d'une place, où trois bombes n'avaient
fait que de larges entonnoirs, une
quatrième bombe creusa une profonde
brèche.
Une femme, Mme Lazennec avait été
tué sur le coup. Une Jeune fille, Mlle
Caroline Fagon, 16 ans, de Plouguln,
employée depuis peu comme servante,
succomba quelques heures après à ses
blessures.
Dans un autre quartier, deux Jeunes
mariés, M. Kerhoual, 25 ans, et irme
Kerhoual, née Leizour, 18 ans, ont
été tués dans leur lit.
Les cinq cadavres ont été transportés
à la morgue de l'hospice civil.
Les blessés
Dans l'immeuble où Mme Lazennec
et Mlle Fagon ont trouvé la mort, M.
Jean-Louis Appriou, 33 ans, maitre in-
firmier, a été grièvement blessé: frac-
tures des Jambes, 'plaies à la tête;
Mme Marie Cadiou, veuve Boucher, 61
ans, ne porte que de nombreuses con-
tusions, heureusement sans gravité.
Il en est de même de Mlle Léon-
tlne Morvan, 22 ans (plaies contuses
à la tête), et de Mme Julia Albanie,
71 ans, atteinte de plaies contuses à
la tête et à la Jambe gauche, tandis
que sa petite fille, Mlle Nicolas, qui
se trouvait près d'elle, ne porte au-
cune blessure.
Enfin, Mme Yvonne Thomas, 52 ans,
porte une plaie & la tête et a pu,
après pansement, quitter l'hôpital où
tous ces blessés avalent été conduits
dans la nuit.
D'autres blessés ont reçu U3i soins
à leur domicile. U ne s'agit pour eux
que de contusions ou de plaies pro-
duites par la chute de matériaux.
On cite des cas surprenants :
Un boucher et sa femme, restés au
lit. ont senti subitement le parquet
s'écrouler et sont tombés du l" étage
dans la cave, sans avoir aucun mal.
Dans une rue voisine, c'est une Jeune
fille, la façade de la maison s'étant
écroulée, qui s'est vue, sans s'en
rendre compte, transportée dans son
jlit dans le Jardin. Elle s'en est tirée
avec quelques écorchures aux Jambes.
— Dans la banlieue, sept locataires,
assemblés dans le couloir de leur
maison dont ils avalent laissé la porte
ouverte, suivaient, assez imprudem-
ment, les tirs nourris de la D. C. A.,
Intéressés par le spectacle des projec-
teurs fouillant le ciel et les vols planés
des fusées éclairantes, quand une
La guerre
en Méditerranée
et en Afrique
Communiqué italien du 31 mars :
Sur le front grec, dans le secteur
de la 9» armée, des actions ennemies
d'ordre local ont été tardivement effec-
tuées. L'aviation ennemie a attaqué
Tripoli sans causer de dégâts dignes
d'être signalés. En Afrique Orientale,
près de Cheren, nos troupes luttent
héroïquement et infligent de sévères
pertes à l'ennemi. Nos pertes sont éga-
lement importantes. Menant à l'atta-
que ses courageux soldats du 6" régi-
ment des grenadiers de Savoie, le co-
lonel Borghesl est tombé en héros.
Au cours de combats aériens, nos
chasseurs ont abattu un appareil en-
nemi du type Hurricane.
L'aviation ennemie a entrepris une
attaque aérienne contre Asrnara, fai-
sant dix morts et blessés, et causant
quelques dégâts à des maisons d'ha-
bitation.
Au cours du combat naval qui s'est
déroulé dans la Méditerranée centrale,
nous avons perdu trois croiseurs de
tonnage moyen et deux contre-tor-
pilleurs.
Une forte partie de l'équipage a été
sauvée. L'ennemi a subi de lourdes
pertes, qui n'ont pu, Jusqu'ici, êtr«
bombe, après avoir fait un trou au ; constatées exactement, mais qui sont
jWt, vint éclater dans le Jardin, au,certainement des plus sérieuses. Ur.
;pied de la maison, creusant un enton- çrand croiseur a été touché en plein
noir dont la terre fut projetée sur les flanc par un projectile du plus lourd
j murs. i calibre et a immédiatement sombré
La déflagration arracha la façade
Hier, vers 16 heures, les artificiers
allemands ont fait sauter, sans Inci-
dent, une bombe non explosée.
A
Ainsi, une fois de plus, la R. A. F.
a fait de nombreuses victimes
parmi la population civile de Brest,
La population qui pleure ses
morts, ceux qui se trouvent à pré-
sent sans toit, sans foyer, ne peu-
vent qu'être indignés par de tels
méfaits, trop souvent répétés.
GOMMENT VOUS DEVEZ PROCÉDER
POUR OBTENIR UN COSTUME NEUF
CONTRE DEUX VÊTEMENTS USAGÉS
Paris, 31. —• On connaît maintenant la décision prise par le
ministre de la production, en liaison avec la direction des textiles,
pour redonner de l'activité à toute une branche économique qui avait
gravement souffert des restrictions de ventes décidées le 2 février.
Voici, d'après l'arrêté et les instructions qui l'accompagnent, le
nouveau code du client et celui du fournisseur.
Le client
Avec deux vieux vêtements de laine,
se rend chez le fournisseur de son
choix. Ces vêtements doivent être en
état; les habits trop usagés seraient
refusés, n laisse ses deux costumes
usés et passe sa commande sans au-
cune formalité, n n'a donc pas be-
soin de bon d'achat.
Le fournisseur
M réceptionne les deux vêtements
usagés sous sa responsabilité, établit
an récépissé contradictoire en trois
exemplaires ou même quatre si le
client désire avoir une copie du récé-
pissé. Il exécute la commande du
client aux conditions habituelles.
Une fois par mois, avec deux des
exemplaires du récépissé et un borde-
reau récapitulatif qu'il a établi pour
chaque vente, il va au bureau qui dé-
livre les bons d'achat. On lui remet
autant de bons d'achat qu'il a fait
de ventes de vêtements neufs.
Les vieux vêtements sont recueillis
par le Secours national, auquel la mai-
rie envoie les bordereaux.
Ces vêtements sont ou remis ec
état par les ouvriers du Secours na-
tional ou remis en était par les tail-
leurs, ceci dans la proportion de 1 à
5 Ceux qui sont en trop mauvais état
du rez-de-chaussée, fit écrouler un
pilier de la porte du Jardin, mais per-
sonne ne fut blessé à l'intérieur, les
meubles mêmes ne subirent que peu
de dégâts.
« Quand J'entendis le sifflement,
nous dit un des locataires, Je me pré-
cipitai au secours de mon enfant, que
nous avions laissé endormi dans son
berceau.
« En arrivant dans la chambre, l'im-
mobilité du petit fit pousser à ma
femme, déjà toute tremblante, une ex-
clamation: « n est mort! » Mais, un
souffle léger s'échappait de sa poitrine
Notre enfant poursuivait tranquille-
ment son sommeil. Le bruit effroyable
de rexiploslon ne l'avait même pas
éveillé. »
Deux autres contre-torpilleurs enne
mis ont été sévèrement touchés.
Un de nos sous-marins, sous le com-
mandement du capitaine de corvette
Manllo Petroli, a coulé dans l'océan
Atlantique un navire de commerce
ennemi.
M. Claude Delvincourt
succède à M. H. Rabaud
à la tête du Conservatoire
Paris, 31 — M. Claude Delvincourt
est nommé directeur du Conservatoire
national en remplacement de M
Henri Rabaud, admis à faire valoir
ses droits à la retraite.
sont soumis 'i l'effilochage
Ces vieux vêtements, une fois remis
à neuf, sont distribués aux personnes
L Angleterre dépense
14 millions et demi
de livres par jour
pour la guerre
éprouvées, par les soins du Secours
national, après enquête et contre re-
mise des habits usagés correspondants
quel que soit leur état cette fois-ci et
qui seront effilochés eux aussi et re-
tissés de nouveau.
Bénéfice de l'opération
Ceux qui peuvent acheter achètent
du neuf et font travailler la profes-
sion. Ceux qui ne peuvent pas acheter
touchent gratuitement des vêtements
d'occasion en bon état. La remise en
état procure du travail a la profes-
sion.
On estime à 150 millions les salaires
représentes. Quant aux habits usages
effilochés, ils seront retissés et servi-
ront à faire des étoffes nouvelles, dont
une partie sera destinée lux enfants.
Pour la confection de ces costumes,
la profession travaillera également.
Le système proposé donne doac satis-
faction à un nombre aussi élevé que
possible d'individus
L'accroissement
de la durée du travail
a pour cause
les commandes passées
par les Allemands
à l'industrie française
Paris, 31. — La loi du 25 mars, con-
cernant la possibilité des heures sup-
plémentaires dans les entreprises doit
être accueillie comme le signe d'une
reprise de l'activité de certaines bran-
ches. On peut maintenant aller, cha-
que fois que cela peut être nécessaire
.J"3?,'. 31' ~ ^ ministère des Finan-
chiffre an«quert/ient ae publler *\«^X'wStt£-n2£SE!!tt
ont plus que doublé depuis le début
de la guerre. Au début des hostilités
1 Angleterre dépensait 7 millions de
livres par Jour; ce chiffre est mainte-
nant de 14.500.000 livre».
avec maximum de 10 heures par Jour
Cette mesure se rattacherait au fait
que les commandes allemandes, pas-
séesà l'industrie française, ont permis
une reprise économique dans certaines
branches.
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