Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1870-07-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 juillet 1870 02 juillet 1870
Description : 1870/07/02 (A7,N27). 1870/07/02 (A7,N27).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53545860g
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2023
.»■ ;C- ■: o.ce
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Mande . tin an, 10 fr. ; six mois,. 5 IV. 50 0. ; trois
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être, payé dans le 1" trimestre.
M- HA.VAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFFITTE, BULLIER et C", place de la Bourse
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la ligne,- diverses, 25 c. ; réclames, 40 c. —
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Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elle
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de dema
saire pour faire la planche.
£es manuscrits envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
On s'abonne: chez MM. Camille IGNON , à Mende ; DALLO, à
demander le temps qu'il jugera néces
Marvejols ; LAHOTTE, à Florac.
Mende , le 2 juillet 1870.
Frédéric BÀSUIDT est, de
par la Soi ,
ral de la Lozère.
L'année dernière, au moment où le corps lé¬
gislatif s'assemblait pour la validation des pou¬
voirs des députés, une protestation contre I é-
lection deM. deChambrun fut mise en circu¬
lation, et du jour au lendemain, ellefiitcouverte
de plus de 6,000 signatures. Dans certaines lo¬
calités même , il y avait bien plus de signa¬
taires contre l'élection de M. de Chambrun
qu'il n'y avait eu de votes en faveur de M. Bar-
rot. Nous manifestâmes, à ce propos, l'espoir
qu'une si imposante protestation fixerait 1 at¬
tention de la chambre; mais si nous avions écrit
cette affirmation : M. de Chambrun n'est pas
député de la Lozère, on aurait crié au scandale
et nous aurions eu probablement un procès
de plus.
Cette année, le canton de Mende élit M. Fré¬
déric Bar rot pour son conseiller général; son
compétiteur, avec une loyauté à laquelle nous
nous plaisons à rendre hommage , s'incline de¬
vant le suffrage universel ; il refuse, nous a-t-on
dit, designer la protestation qu'on lui présente;
on lui attribue même ces paroles : ■« L'élection
est faite et bien faite, » et le journal Chambrun
dit.etlejournal Chambrun répète en employant
des lettres grosses comme le doigt : « M. Frédé¬
ric Barrot n'est pas conseiller général. » Sur
qui, sur quoi s-appuie le joui nal Chambrun ? pouvoir répondre
Sur une protestation au bas de laquelle figurent, ' —
dit-on, clexxx signatures (notez bien cela,
dLexxx):, lesquelles deux signatures, dont nous
ne contestons pas l'honorabilité, figurent fré¬
quemment dans le journal Chambrun (4).
Invoque-t-on dans cette protestation ou dans
l'article venu de Paris et ayant pour titre : M.
Frédéric Barrot n'est pas conseiller général
de la Lozère, la pression administrative, les
fausses nouvelles, le mensonge, la calomnie;
invoque-t-on, pour en arriver à l'annulation
de l'élection , l'emploi de l'argent, du vin et
de beaucoup d'autres moyens corrupteurs ,
odieux, qui indiquent, lorsqu'ils existent,
un trafic de votes, de consciences, et qui
vicient, qui cassent moralement une élection
avant même qu'un conseil de préfecture, qu'un
conseil d'Etat ou un corps législatif aient pro¬
noncé leurs arrêts? Non. On se borne à dire
(c'est, du moins, ce que nous ont affirmé des
lecteurs delà protestation qu'une foramlité léga-
lem'a pas été remplie, qu'une inscription n'a pas
été faite à temps sur le rôle des contributions.
Ainsi M. Frédéric Barrot serait reconnu
comme conseiller général par son compétiteur
lui-même, ainsi son élection ne serait entachée
d'aucune fraude ni d'aucun moyen que réprou¬
vent la loyauté et l'honnêteté, ainsi M. Frédé¬
ric Barrot serait devenu personnellement pro¬
priétaire dans la Lozère avant 1870, et cela est
attesté par un acte authentique passé devant Me
Benoît, notaire à Yillefort, ainsi M. Frédéric
Barrot, alors même qu'il rie songeait pas à être
candidat en 1870, parce qu'à aucun prix, il ne
voulait être le compétiteur de M. Roussel, a
personnellement payé le montant de ses contri¬
butions pour 1870, et l'on s'évertue à chercher
s'il n'existe pas un formalité légale qui n'aurait
pas été remplie pour faire casser une élection
que la plupart de ses adversaires considèrent
comme valable, comme bien faite !...
Ah! s'il y a des élections que l'opinion publi¬
que casse , il y en a d'autres qu'elle juge bon¬
nes , et elle se montre indignée des moyens
employés pour les faire casser.
Enfin, nous revenons à notre première pen¬
sée, et nous disons: Si, l'année dernière , avant
que le corps législatif ne se fût prononcé sur
la validations des pouvoirs, nous avions pla¬
cardé ce titre , en gros caractères, dans notre
journal : ]VE. cL© O'uin i l>ixixi
n'est pas cLépiurfcé cLola Lo-;
zère , on aurait, pu nous dire et on aurait
eu le droit de nous dire : « Vous mentez . . .
vous mentez sciemment, car vous savez que M.
de Chambrun a le droit de siéger , de voter au
corps législatif, et que ce droit, en admettant
même que son élection soit cassée, durera jus¬
qu'à ce qu'elle soit cassée. Il fera donc acte de
député et il est député. »
Nous connaissions assez la loi et nous avions
assez le sentiment des convenances pour ne
pas nous attirer en pleine figure un pareil dé¬
menti que nous aurions été forcé d'avaler sans
(Ij Ail ihoMêttt où nbus-ffiettorts notre journal sous
presse, on .pous dit , mais nous ignorons si cela est
vrai, qu'on fait courir secrètement une protestation
contré Tétéctiori dé M. Frédéric B'arrot, et qu'on tâfclie-
rffit de se procurer des signatures autres que celles des
deux personnés mentionnées et attachées au journal
Chambrun.
11 èSt certain qùe tout sèra mis on jeu contre l'élec-
.lion de M. Frédéric Bai-rot, :et nous comprenons très
bien lè dépit de M. de Chambrun et les pensées
oha'grmes qui doivent assiéger soii esprit ; mais cenous-désirerions, c'est que, par un temps de suffrage
universel , on agit, comme nos amis ont agi, au grand
jour. AinSi oh a parlé dé éette instruction impérative
arrivée, dit-on, au momènt des élections : « Faites tout
pour empêcher l'éleotion Barrot » (ce mot tout est bien
élastique) ; ainsi on parle maintenant d'une protestation
se'orète. N'ous signalons cette instruction ol bette
protestation pour donner occasion de les démentir si
elles n'ont pas existé ou n'existent pas; mais neus ajou¬
tons que notre parti a agi a'u grànd jour, que tout le
monde a pu savoir ce qui se-faisait dans nos réunions,
et que lorsque nous avons cru nécessaire de protester
coptré l'élection 4e'M- tlu Chambrun, les termes de
-nôtre'protestation ont été imprimés et tirés à un assez
bon nombre d'exemplaires.
Notre parti a toujours estimé que les combats de
jour, ;Vla fané de tous, ont quoique Chose de mieux
que les combats,de nuit,, connus soulement'de quelques
adoptes.
Enfin,'s'ïfy a protestation, cette pl-ostestation ne
restera pas toujours seorète, et nous la connaîtrons
ou bien elle sera mort-née, et on l'enterrera sans
tambour ni trompette.
Nous ne voulons pas aller si loin en relevant
cette assertion de nos adversaires : HVE.
IVx'ocfox'io Barrot n'est
pas conseiller général de
la Lozère; nous ne voulons pas dire
qu'ils mentent sciemment ; nous dirons sim¬
plement et poliment que le rédacteur parisien
do journal Chembruu se trompe. Nous ajoute¬
rons poliment aussi que nous le prions de con¬
sulter la loi, et qu'en attendant , il ait l'extrê¬
me bonté de nous permettre, non pas de lui en
citer la lettre, mais de lui en indiquer l'esprit.
L'élection de M. Frédéric Barrot sera sou¬
mise au conseil de préfecture de la Lozère, et
quelle que soit la décision de ce conseil que le
rédacteur parisien du journal Chambrun a l'air
de passer sous silence en s'attachant à parler
du conseil d'Etat , elle sera sans nul doute
portée devant le conseil d'État. Mais bien avant
que ce dernier conseil ne se prononce , la ses¬
sion du conseil général de la Lozère aura lieu,
et d'après la loi, M. Frédéric Barrot a le droit
de siéger, de voter au conseil général.
Nous affirmons donc que Mi, JFbred.©-
x'io Barrot est; conseiler
général cl© la- Lozère jusqu'à
ce que le conseil d'Etat ait statué, etnous annon¬
çons à l'avance qu'il reviendra dans la Lozère à
l'occasion de la tenue du conseil général, qu'il
siégera dans le conseil général, qu'il défendra
les intérêts de son canton de Mende dans le
conseil gênerai, qu'il votera dans le conseil
Il est certainement très-regrettable que le ré¬
dacteur parisien du journal Chambrun ait
ignoré la loi électorale, et que cette ignorance
lui ait fait écrire une affirmation contraire à
cette loi; mais maintenant que nous avons pris
la peine de la lui apprendre, il est trop poli
sans doute pour ne pas nous témoigner sa re¬
connaissance, et il est trop loyal pour ne pas
rectifier publiquement une erreur qu'il a ren¬
due publique.
Nous ne sommes pas infaillibles, nous autres
journalistes; il s'en faut de beaucoup; mais
notre plus cher honneur consiste en ce qu'en
aucun cas, on ne puisse suspecter notre bonne
foi. Or,cette-bonnefoiseraàl'abridetoutsoup-
çon si, à la première invitation qui nous en
sera faite, une erreur est rectifiée, tandis que
nous passerons pour des hommes d'une bien
mince valeur, si, après avoir blesséinjustement
quelqu'un, nousrefusons deluidonnerla satis¬
faction à laquelle il a droit. La loi en main, le
plaignant peut exiger, il esl vrai, une rectifica¬
tion du journaliste, mais il lui répugne parfois
dejuivré un long procès, il recule, il se borne
à'-ci.appeler devantle tribunal del'opinion pu¬
blique.
Dans ce cas comme dans tous, au-dessus de
de la loi humaine, il v a cette loi que Dieu a
écrite dans le for intérieur de l'homme, et que
le journaliste ne doit jamais enfreindre; i! y a
cette loi qui lui commande de réparer le mal
qu'il a involontairement faità son prochain.
A défaut d'une connaissance suffisante de la
loi électorale, le journal Chambrun doit con¬
naître la loi de la conscience, et s'il n'y a pas
obéi quand M. Delapierre, conseiller de pré¬
fecture, l'a prié de rectifier une erreur déjà
ancienne, nous aimons-à penser qu'il nous suf¬
fira de lui signaler cette erreur ancienne et
l'erreur nouvelle qui concerne M. Frédéric
Barrot, pour qu'il rectifie en même temps et
d'un seul coup lès deux erreurs.
Nous terminons en répétant que ]VE.
Frédéric Barrot est con¬
seiller général de la "Lo¬
zère.
CAMILLE IGNON.
]VI. cLe Ohain'orini et la loi
sxxr la nomination cles
maires.
Le Journal officiel nous apprend que, dans
la séance du Corps législatif du 24 juin, M. de
Chambrun s'est attiré ces paroles du président:
« Je demande à M. de Chambrun qu'on n'in-
terrnmpe-p&s et surtout qu'on ne le fasse pas
avec autant d'animation. »
M. deCbambrunavaitinlerrompu un orateur
avec véhémence, dit encore le Journal officiel,
pour dire que, dans son département, 28 maires
ou adjoints avaient été suspendus ou révoqués,
en 1863, à l'occasion des élections.
Un député lui a dit: Est-ce pendant que vous
étiez préfet!
Nous regrettons qu'on ne lui ail pas dit aussi:
« Parlez-nous de 1857. »
Car qui, dans la Lozère, a inauguré ce sys¬
tème d'intimidation électorale , sans parler
d'antres systèmes, en faveur d'une candidature
non-seulement officielle, mais gouvernemen¬
tale? Ce mot est de M. de Chambrun ( voir sa
proclamation du 11 juin 1857 ), comme ce mot
de candidat de l'Empereur se trouvait accolé
au nom deM. de - Chambrun dans les procla¬
mations du préfet. Un exemplaire est resté
intact, pendant lus de dix ans, sur les boule¬
vards de la ville de Mende.
C'est toujours l'histoire de la paille et de la
poutre ou , si mieux vous aimez, de la besace.
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
Car; enfin, M. de Chambrun n'a pas oublié, et son
fameux album n'a pu faire oublier les arrêtés
préfectoraux des 20 et 21 juin 1857 qui sus¬
pendaient les maires etadjoints les plus honora¬
bles du département. Peut-il avoir oublié
l'arrêté qui désignait M. Clémencet, conseil¬
ler de préfecture, à titre de délégué spécial,
poi r procéder, au défaut des maires, dans les
communes duc-anton d'Aumont, à tous les ac¬
tes concernant les élections des 21 et 22
juin 4 857 ? A-t-on jamais fait un si étrange
abus des dispositions de l'art. 15 delà loi du
18 juillet 4 837 qui n'autorise les préfets à
nommer un déléguéspécial qu'après réquisition
et dans le cas où le maire refuserait ou négli¬
gerait de faire un des actes qui lui sont pres¬
crits par la loi ?
Qu'o,n se. figure M. Clémencet faisant, le
même jour, les élections du canton d'Aumont;
il prenait la place des maires et adjoints non
encore suspendus, et si le maire et l'adjoint
étaient suspendus, comme cela arriva à Javols,
l'ancienne capitale du Gévaudan, il prenait la
place du premier conseiller inscrit sur le
talleau. En effet, M. de Rouville, maire de
Jamls, et M, Blanquet avaient été suspendus
pa; le même arrêté.
Il est vrai que M, Blanquet a été suspendu
une aecopde fois en 1863. On comprendrait
que cet honorable adjoint parlât de cette se¬
conde suspension, car il a eu la bonne for¬
tune d'être suspendu deux fois. La première ,
pour s'être montré l'adversaire de M. de Cham¬
brun; la secondé, pours!être;déclaréson partisans
Toutefois, ce n'estpas M.Blanquet qui a changé
d'opinion, et il n'a fait que suivre les inspira¬
tions de son parti en volant la première
fois contre M. de Chambrun, et la seconde
fois, pour lui. Yoilà pourquoi le journal de
M. de Chambrun s'est prononcé en faveur de
la candidature de M. Blanquet pour le conseil
général, parce que, dit-il, le maire de Javols et
son adjoint.ont figuré en 4863 sur les lisles de
proscription de M. Barrot, et ont été publi¬
quement souffletés par lui. Vient ensuite une
tirade sur ces proscriptions qui seront toujours
pour ces messieurs du Courrier de la Lozère,
d e Fo u cbéco u r, Bergeran d e t Ro 11 x-Sallard, dont
pas un n'est Lozérien, des inscriptions vivantes
d'affectionet de dévouement, de reconnaissance
et de'piété politique, sans compter que c'était
un outrage que M. Barrot grand-référendaire
du Sénat, vice-président de la commission
municipale de Paris, infligeait à la Lozère, un
outrage qu'elle conserve au fond de son cœur et
qu'elle y conservera toujours. »
Ah ça, mais, Parisiens, ignorez-vous que ces
magistrats avaient été suspendus en 4857 à
l'occasion de la candidature gouvernementale
de M. dé Chambrun? — Il n'est pas vrai que
M. de Rouville ait été suspendu en 1863,
comme vous l'affirmez.— Maintenant, lecteur,
et vrai Lozérien, ab uno, disce omnes.
Le responsable, Camille Ignon.
On lit dans l'Avenir national du 29 juin :
« La loi sur les maires a été votée hier par
178 voix contre 36', après une nouvelle et la¬
borieuse séance de quatre heures. Une douzai¬
ne de membres du centre gauche se sont abs¬
tenus de prendre part au vote. L'article 2, qui,
dans le projet primitif de la commission , exi¬
geait que les maires etadjoints fussent inscrits
sur les listes électorales delà commune au mo¬
ment de leur nomination , a été modifié , et,
finalement, l'amendement de M. Berger , qui
n'exige plus que leur inscription au rôle d'une
des quatre contributions directes , a été adopté.
Il en est de même de l'amendement de M. Du-
gué de la Fauconnerie , qui a également subi
une modification. U sera donc pourvu aux va¬
cances du conseil avant la nominationjdu mai¬
re , mais s'il arrivait qu'un conseiller donnât
eusuite sa démission pour retarder indéfini¬
ment cette nomination, il serait passé outre. »
Parmi les membres du centre gauche qui se
sont abstenus de voter, nous remarquons le
nom deM. de Chambrun, notre député. Cette
abstention, en nous servant des expressions de
son journal, est-elle encore une façon indirecte
et adoucie de faire opposition au ministère
OHivier ? Mais alors ces façons-là, tout en deve¬
nant bien fréquentes, sont assez étranges, car il
entre dans noire caractère lozérien de se dire
franchement et carrément pour ou contre quel¬
qu'un.
Enfin , on nous avait promis un discours
Chambrun, un discours ministre à propos de
cette quesliondes maires, sur laquelle on disait
notre député ferréa glace... Hélas! nous n'avons
pas eu de discours ; nous n'avons eu qu'une
malencontreuse et intempestive interruption
que M. le président a traitée de véhémente.
C'était dire à notre député : « Allez-vous as-
soir. » C'est bien malheureux de ne
pouvoir dire deux mots sans être-relevé d'im¬
portance. Allons ! c'est une occasion superbe
pour le journal Chambrun d'écrire en grosses
lettres: Notre député va être ministre I... Il
parle si bien et si à propos !
Camille IGNON.
Uno nouvelle Variation d« jonrnal Chambrun»
• - ' .y ■
Tout le monde se souvient des jérémiades
poussées l'année dernière parle journal Cham¬
brun, à propos des grandes dépenses on des
gros appointements. Cette année, il est revenu
/
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département : un an, 12 fr. ; six mois,
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Lozère doit
Mande . tin an, 10 fr. ; six mois,. 5 IV. 50 0. ; trois
six mois, 6 fr. ; trois mois, il fr. 50. c. ; hors du
trois mois, 4 !fr. — Chaque exemplaire séparé, 25
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£es manuscrits envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
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demander le temps qu'il jugera néces
Marvejols ; LAHOTTE, à Florac.
Mende , le 2 juillet 1870.
Frédéric BÀSUIDT est, de
par la Soi ,
ral de la Lozère.
L'année dernière, au moment où le corps lé¬
gislatif s'assemblait pour la validation des pou¬
voirs des députés, une protestation contre I é-
lection deM. deChambrun fut mise en circu¬
lation, et du jour au lendemain, ellefiitcouverte
de plus de 6,000 signatures. Dans certaines lo¬
calités même , il y avait bien plus de signa¬
taires contre l'élection de M. de Chambrun
qu'il n'y avait eu de votes en faveur de M. Bar-
rot. Nous manifestâmes, à ce propos, l'espoir
qu'une si imposante protestation fixerait 1 at¬
tention de la chambre; mais si nous avions écrit
cette affirmation : M. de Chambrun n'est pas
député de la Lozère, on aurait crié au scandale
et nous aurions eu probablement un procès
de plus.
Cette année, le canton de Mende élit M. Fré¬
déric Bar rot pour son conseiller général; son
compétiteur, avec une loyauté à laquelle nous
nous plaisons à rendre hommage , s'incline de¬
vant le suffrage universel ; il refuse, nous a-t-on
dit, designer la protestation qu'on lui présente;
on lui attribue même ces paroles : ■« L'élection
est faite et bien faite, » et le journal Chambrun
dit.etlejournal Chambrun répète en employant
des lettres grosses comme le doigt : « M. Frédé¬
ric Barrot n'est pas conseiller général. » Sur
qui, sur quoi s-appuie le joui nal Chambrun ? pouvoir répondre
Sur une protestation au bas de laquelle figurent, ' —
dit-on, clexxx signatures (notez bien cela,
dLexxx):, lesquelles deux signatures, dont nous
ne contestons pas l'honorabilité, figurent fré¬
quemment dans le journal Chambrun (4).
Invoque-t-on dans cette protestation ou dans
l'article venu de Paris et ayant pour titre : M.
Frédéric Barrot n'est pas conseiller général
de la Lozère, la pression administrative, les
fausses nouvelles, le mensonge, la calomnie;
invoque-t-on, pour en arriver à l'annulation
de l'élection , l'emploi de l'argent, du vin et
de beaucoup d'autres moyens corrupteurs ,
odieux, qui indiquent, lorsqu'ils existent,
un trafic de votes, de consciences, et qui
vicient, qui cassent moralement une élection
avant même qu'un conseil de préfecture, qu'un
conseil d'Etat ou un corps législatif aient pro¬
noncé leurs arrêts? Non. On se borne à dire
(c'est, du moins, ce que nous ont affirmé des
lecteurs delà protestation qu'une foramlité léga-
lem'a pas été remplie, qu'une inscription n'a pas
été faite à temps sur le rôle des contributions.
Ainsi M. Frédéric Barrot serait reconnu
comme conseiller général par son compétiteur
lui-même, ainsi son élection ne serait entachée
d'aucune fraude ni d'aucun moyen que réprou¬
vent la loyauté et l'honnêteté, ainsi M. Frédé¬
ric Barrot serait devenu personnellement pro¬
priétaire dans la Lozère avant 1870, et cela est
attesté par un acte authentique passé devant Me
Benoît, notaire à Yillefort, ainsi M. Frédéric
Barrot, alors même qu'il rie songeait pas à être
candidat en 1870, parce qu'à aucun prix, il ne
voulait être le compétiteur de M. Roussel, a
personnellement payé le montant de ses contri¬
butions pour 1870, et l'on s'évertue à chercher
s'il n'existe pas un formalité légale qui n'aurait
pas été remplie pour faire casser une élection
que la plupart de ses adversaires considèrent
comme valable, comme bien faite !...
Ah! s'il y a des élections que l'opinion publi¬
que casse , il y en a d'autres qu'elle juge bon¬
nes , et elle se montre indignée des moyens
employés pour les faire casser.
Enfin, nous revenons à notre première pen¬
sée, et nous disons: Si, l'année dernière , avant
que le corps législatif ne se fût prononcé sur
la validations des pouvoirs, nous avions pla¬
cardé ce titre , en gros caractères, dans notre
journal : ]VE. cL© O'uin i l>ixixi
n'est pas cLépiurfcé cLola Lo-;
zère , on aurait, pu nous dire et on aurait
eu le droit de nous dire : « Vous mentez . . .
vous mentez sciemment, car vous savez que M.
de Chambrun a le droit de siéger , de voter au
corps législatif, et que ce droit, en admettant
même que son élection soit cassée, durera jus¬
qu'à ce qu'elle soit cassée. Il fera donc acte de
député et il est député. »
Nous connaissions assez la loi et nous avions
assez le sentiment des convenances pour ne
pas nous attirer en pleine figure un pareil dé¬
menti que nous aurions été forcé d'avaler sans
(Ij Ail ihoMêttt où nbus-ffiettorts notre journal sous
presse, on .pous dit , mais nous ignorons si cela est
vrai, qu'on fait courir secrètement une protestation
contré Tétéctiori dé M. Frédéric B'arrot, et qu'on tâfclie-
rffit de se procurer des signatures autres que celles des
deux personnés mentionnées et attachées au journal
Chambrun.
11 èSt certain qùe tout sèra mis on jeu contre l'élec-
.lion de M. Frédéric Bai-rot, :et nous comprenons très
bien lè dépit de M. de Chambrun et les pensées
oha'grmes qui doivent assiéger soii esprit ; mais ce
universel , on agit, comme nos amis ont agi, au grand
jour. AinSi oh a parlé dé éette instruction impérative
arrivée, dit-on, au momènt des élections : « Faites tout
pour empêcher l'éleotion Barrot » (ce mot tout est bien
élastique) ; ainsi on parle maintenant d'une protestation
se'orète. N'ous signalons cette instruction ol bette
protestation pour donner occasion de les démentir si
elles n'ont pas existé ou n'existent pas; mais neus ajou¬
tons que notre parti a agi a'u grànd jour, que tout le
monde a pu savoir ce qui se-faisait dans nos réunions,
et que lorsque nous avons cru nécessaire de protester
coptré l'élection 4e'M- tlu Chambrun, les termes de
-nôtre'protestation ont été imprimés et tirés à un assez
bon nombre d'exemplaires.
Notre parti a toujours estimé que les combats de
jour, ;Vla fané de tous, ont quoique Chose de mieux
que les combats,de nuit,, connus soulement'de quelques
adoptes.
Enfin,'s'ïfy a protestation, cette pl-ostestation ne
restera pas toujours seorète, et nous la connaîtrons
ou bien elle sera mort-née, et on l'enterrera sans
tambour ni trompette.
Nous ne voulons pas aller si loin en relevant
cette assertion de nos adversaires : HVE.
IVx'ocfox'io Barrot n'est
pas conseiller général de
la Lozère; nous ne voulons pas dire
qu'ils mentent sciemment ; nous dirons sim¬
plement et poliment que le rédacteur parisien
do journal Chembruu se trompe. Nous ajoute¬
rons poliment aussi que nous le prions de con¬
sulter la loi, et qu'en attendant , il ait l'extrê¬
me bonté de nous permettre, non pas de lui en
citer la lettre, mais de lui en indiquer l'esprit.
L'élection de M. Frédéric Barrot sera sou¬
mise au conseil de préfecture de la Lozère, et
quelle que soit la décision de ce conseil que le
rédacteur parisien du journal Chambrun a l'air
de passer sous silence en s'attachant à parler
du conseil d'Etat , elle sera sans nul doute
portée devant le conseil d'État. Mais bien avant
que ce dernier conseil ne se prononce , la ses¬
sion du conseil général de la Lozère aura lieu,
et d'après la loi, M. Frédéric Barrot a le droit
de siéger, de voter au conseil général.
Nous affirmons donc que Mi, JFbred.©-
x'io Barrot est; conseiler
général cl© la- Lozère jusqu'à
ce que le conseil d'Etat ait statué, etnous annon¬
çons à l'avance qu'il reviendra dans la Lozère à
l'occasion de la tenue du conseil général, qu'il
siégera dans le conseil général, qu'il défendra
les intérêts de son canton de Mende dans le
conseil gênerai, qu'il votera dans le conseil
Il est certainement très-regrettable que le ré¬
dacteur parisien du journal Chambrun ait
ignoré la loi électorale, et que cette ignorance
lui ait fait écrire une affirmation contraire à
cette loi; mais maintenant que nous avons pris
la peine de la lui apprendre, il est trop poli
sans doute pour ne pas nous témoigner sa re¬
connaissance, et il est trop loyal pour ne pas
rectifier publiquement une erreur qu'il a ren¬
due publique.
Nous ne sommes pas infaillibles, nous autres
journalistes; il s'en faut de beaucoup; mais
notre plus cher honneur consiste en ce qu'en
aucun cas, on ne puisse suspecter notre bonne
foi. Or,cette-bonnefoiseraàl'abridetoutsoup-
çon si, à la première invitation qui nous en
sera faite, une erreur est rectifiée, tandis que
nous passerons pour des hommes d'une bien
mince valeur, si, après avoir blesséinjustement
quelqu'un, nousrefusons deluidonnerla satis¬
faction à laquelle il a droit. La loi en main, le
plaignant peut exiger, il esl vrai, une rectifica¬
tion du journaliste, mais il lui répugne parfois
dejuivré un long procès, il recule, il se borne
à'-ci.appeler devantle tribunal del'opinion pu¬
blique.
Dans ce cas comme dans tous, au-dessus de
de la loi humaine, il v a cette loi que Dieu a
écrite dans le for intérieur de l'homme, et que
le journaliste ne doit jamais enfreindre; i! y a
cette loi qui lui commande de réparer le mal
qu'il a involontairement faità son prochain.
A défaut d'une connaissance suffisante de la
loi électorale, le journal Chambrun doit con¬
naître la loi de la conscience, et s'il n'y a pas
obéi quand M. Delapierre, conseiller de pré¬
fecture, l'a prié de rectifier une erreur déjà
ancienne, nous aimons-à penser qu'il nous suf¬
fira de lui signaler cette erreur ancienne et
l'erreur nouvelle qui concerne M. Frédéric
Barrot, pour qu'il rectifie en même temps et
d'un seul coup lès deux erreurs.
Nous terminons en répétant que ]VE.
Frédéric Barrot est con¬
seiller général de la "Lo¬
zère.
CAMILLE IGNON.
]VI. cLe Ohain'orini et la loi
sxxr la nomination cles
maires.
Le Journal officiel nous apprend que, dans
la séance du Corps législatif du 24 juin, M. de
Chambrun s'est attiré ces paroles du président:
« Je demande à M. de Chambrun qu'on n'in-
terrnmpe-p&s et surtout qu'on ne le fasse pas
avec autant d'animation. »
M. deCbambrunavaitinlerrompu un orateur
avec véhémence, dit encore le Journal officiel,
pour dire que, dans son département, 28 maires
ou adjoints avaient été suspendus ou révoqués,
en 1863, à l'occasion des élections.
Un député lui a dit: Est-ce pendant que vous
étiez préfet!
Nous regrettons qu'on ne lui ail pas dit aussi:
« Parlez-nous de 1857. »
Car qui, dans la Lozère, a inauguré ce sys¬
tème d'intimidation électorale , sans parler
d'antres systèmes, en faveur d'une candidature
non-seulement officielle, mais gouvernemen¬
tale? Ce mot est de M. de Chambrun ( voir sa
proclamation du 11 juin 1857 ), comme ce mot
de candidat de l'Empereur se trouvait accolé
au nom deM. de - Chambrun dans les procla¬
mations du préfet. Un exemplaire est resté
intact, pendant lus de dix ans, sur les boule¬
vards de la ville de Mende.
C'est toujours l'histoire de la paille et de la
poutre ou , si mieux vous aimez, de la besace.
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
Car; enfin, M. de Chambrun n'a pas oublié, et son
fameux album n'a pu faire oublier les arrêtés
préfectoraux des 20 et 21 juin 1857 qui sus¬
pendaient les maires etadjoints les plus honora¬
bles du département. Peut-il avoir oublié
l'arrêté qui désignait M. Clémencet, conseil¬
ler de préfecture, à titre de délégué spécial,
poi r procéder, au défaut des maires, dans les
communes duc-anton d'Aumont, à tous les ac¬
tes concernant les élections des 21 et 22
juin 4 857 ? A-t-on jamais fait un si étrange
abus des dispositions de l'art. 15 delà loi du
18 juillet 4 837 qui n'autorise les préfets à
nommer un déléguéspécial qu'après réquisition
et dans le cas où le maire refuserait ou négli¬
gerait de faire un des actes qui lui sont pres¬
crits par la loi ?
Qu'o,n se. figure M. Clémencet faisant, le
même jour, les élections du canton d'Aumont;
il prenait la place des maires et adjoints non
encore suspendus, et si le maire et l'adjoint
étaient suspendus, comme cela arriva à Javols,
l'ancienne capitale du Gévaudan, il prenait la
place du premier conseiller inscrit sur le
talleau. En effet, M. de Rouville, maire de
Jamls, et M, Blanquet avaient été suspendus
pa; le même arrêté.
Il est vrai que M, Blanquet a été suspendu
une aecopde fois en 1863. On comprendrait
que cet honorable adjoint parlât de cette se¬
conde suspension, car il a eu la bonne for¬
tune d'être suspendu deux fois. La première ,
pour s'être montré l'adversaire de M. de Cham¬
brun; la secondé, pours!être;déclaréson partisans
Toutefois, ce n'estpas M.Blanquet qui a changé
d'opinion, et il n'a fait que suivre les inspira¬
tions de son parti en volant la première
fois contre M. de Chambrun, et la seconde
fois, pour lui. Yoilà pourquoi le journal de
M. de Chambrun s'est prononcé en faveur de
la candidature de M. Blanquet pour le conseil
général, parce que, dit-il, le maire de Javols et
son adjoint.ont figuré en 4863 sur les lisles de
proscription de M. Barrot, et ont été publi¬
quement souffletés par lui. Vient ensuite une
tirade sur ces proscriptions qui seront toujours
pour ces messieurs du Courrier de la Lozère,
d e Fo u cbéco u r, Bergeran d e t Ro 11 x-Sallard, dont
pas un n'est Lozérien, des inscriptions vivantes
d'affectionet de dévouement, de reconnaissance
et de'piété politique, sans compter que c'était
un outrage que M. Barrot grand-référendaire
du Sénat, vice-président de la commission
municipale de Paris, infligeait à la Lozère, un
outrage qu'elle conserve au fond de son cœur et
qu'elle y conservera toujours. »
Ah ça, mais, Parisiens, ignorez-vous que ces
magistrats avaient été suspendus en 4857 à
l'occasion de la candidature gouvernementale
de M. dé Chambrun? — Il n'est pas vrai que
M. de Rouville ait été suspendu en 1863,
comme vous l'affirmez.— Maintenant, lecteur,
et vrai Lozérien, ab uno, disce omnes.
Le responsable, Camille Ignon.
On lit dans l'Avenir national du 29 juin :
« La loi sur les maires a été votée hier par
178 voix contre 36', après une nouvelle et la¬
borieuse séance de quatre heures. Une douzai¬
ne de membres du centre gauche se sont abs¬
tenus de prendre part au vote. L'article 2, qui,
dans le projet primitif de la commission , exi¬
geait que les maires etadjoints fussent inscrits
sur les listes électorales delà commune au mo¬
ment de leur nomination , a été modifié , et,
finalement, l'amendement de M. Berger , qui
n'exige plus que leur inscription au rôle d'une
des quatre contributions directes , a été adopté.
Il en est de même de l'amendement de M. Du-
gué de la Fauconnerie , qui a également subi
une modification. U sera donc pourvu aux va¬
cances du conseil avant la nominationjdu mai¬
re , mais s'il arrivait qu'un conseiller donnât
eusuite sa démission pour retarder indéfini¬
ment cette nomination, il serait passé outre. »
Parmi les membres du centre gauche qui se
sont abstenus de voter, nous remarquons le
nom deM. de Chambrun, notre député. Cette
abstention, en nous servant des expressions de
son journal, est-elle encore une façon indirecte
et adoucie de faire opposition au ministère
OHivier ? Mais alors ces façons-là, tout en deve¬
nant bien fréquentes, sont assez étranges, car il
entre dans noire caractère lozérien de se dire
franchement et carrément pour ou contre quel¬
qu'un.
Enfin , on nous avait promis un discours
Chambrun, un discours ministre à propos de
cette quesliondes maires, sur laquelle on disait
notre député ferréa glace... Hélas! nous n'avons
pas eu de discours ; nous n'avons eu qu'une
malencontreuse et intempestive interruption
que M. le président a traitée de véhémente.
C'était dire à notre député : « Allez-vous as-
soir. » C'est bien malheureux de ne
pouvoir dire deux mots sans être-relevé d'im¬
portance. Allons ! c'est une occasion superbe
pour le journal Chambrun d'écrire en grosses
lettres: Notre député va être ministre I... Il
parle si bien et si à propos !
Camille IGNON.
Uno nouvelle Variation d« jonrnal Chambrun»
• - ' .y ■
Tout le monde se souvient des jérémiades
poussées l'année dernière parle journal Cham¬
brun, à propos des grandes dépenses on des
gros appointements. Cette année, il est revenu
/
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