Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1870-06-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 juin 1870 11 juin 1870
Description : 1870/06/11 (A7,N24). 1870/06/11 (A7,N24).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53545914k
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/09/2023
7mc. ANNÉE
N° 24
SAMEDI, 1.1 JUIN 1870.
PRIX I) ABONNEMENT :
Monde . on an, 10 fr. ; six mois, 5 fiv 50 c. ; trois mois, 3 fr. ; clans le dénartement : un an, 11 fr. ;
'six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr. 50 o. ; hors.du département : un an. 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 c.;
«nin A f.. ft n/vnn,.,', OS « T ' ~ L / ' 7 „ 7 . ' A~X*
trois mois. 1 fr. ■— Chaque exemplaire séparé , 25 c.
élré payé dans le 1" trimestre.
Vabonnement au Moniteur de la Lozère doit
M- 1IA.VAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFFI.TTE, BOLLIER et C", place de la Bourse, 8,
sont seuls chargés, à Paris, de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
PRIX DES INSERTIONS :
Annonce» judiciaires, 20 c. la ligne; diverses, 25 c. ; réclames, 40 c. — Le prix des insertions peu
etre exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elle
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de dem nder le temps qu'il jugera néces
saire pour faire la planche.
Leg manuscrits envovés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
On s'abonne: chez MM. Camille IGNON , à Mende ; D.1LLO, à Marvej >':s ; LAHOTTE, à Florac.
Mende , le 11 juin 1870.
A peine si un numéro du journal est terminé
qu'il nous faut songer à celui qui doit suivre.
A«l'heure qu'il est, au moment où, dans
plusieurs cantons de la Lozère, se débattent
les candidatures de conseillers généraux ou de
.conseillers d'arrondissement, une force irrésis¬
tible nous pousse à reprendre de suite notre
tâche, à traduire nos impressions qui sont aussi,
nous le croyons, celles d'un grand nombre de
nos compatriotes.
Ainsi, et contrairement à ce qu'indique la date
de notré journal, les lignes que nous écrivons
en ce moment devraient être datées du jour où
elles se font, c'est-à-dire d'aujourd'hui lundi
6 juin.
Voici donc, une par une, les impressions
que nous avons recueillies.
Un homme, venu en Lozère nous ne savons
d'où, apparut chez nous en 1857, s'implanta
dans les bureaux de la préfecture, commanda
aux employés de la préfecture et se fit le direc¬
teur des opérations pour faire triompher une
candidature officielle, celle de M. de Cham-
brun. En 1862, en 1869, en 1870, il a agi,
il a écrit dans un sens diamétralement op¬
posé à celui de 18£7. Ainsi, en 1857, on
placardait partout , dans tous les coins et
recoins de la Lozère, la candidature officielle
de M. de Chambrun; l'une de ces affiches avait
même résisté au temps et à la pluie; elle restait
collée à une portedu quartier du Chastel, à Men¬
de, et alors que M. de Ghambrun et ses hom¬
mes tournaient le dos aux candidatures offi¬
cielles et avaient recours, pour triompher, au
moyen ridicule des albums, des images, ou au
moyen démoralisateur des cabarets, des
sadouls, cette affiche restait là pour leur dire :
M . de Chambrun n'aurait jamais rien été dans
laLozère sans la candidatnreofficielle. En 1870,
le 4 juin, M. Bergerand écrit dans le journal
de son patron que le système des candidatures
officielles est mauvais, haïssable, et qu'ainsi,
par voie de conséquence, -si lui et son patron
sont connus dans la Lozère, ce n'est que grâce
à un système mauvais et haïssable
Les journaux de lu Lozère.
Jusqu'à ce jour, nous avions cru qu'il y
avait quatre journaux publiés dans la Lozère et
même cinq, en comptant l'organe spécialement
religieux qui s'imprime à Rodez. Il paraîtrait,
s'il fallait s'en rapporter au journal Chambrun,
qu'il n'y en a qu'UIN" SEUL. Trois
Lozériens, un à Florac, un à Marvejols, un à
Mende, publient une feuille dans la localité où
ils se trouvent ; ils ont pour collaborateurs
plusieurs Lozériens; ils s'efforcent, danslalimite
de leurs moyens et de leur action , d'être utiles
à la Lozère ; un étranger arrive dans notre
Lozère à la suite d'un système qu'il traite de
mauvais , d'haïssable; il disparaît quand sa
besogne électorale est faite, il reparaît quand
elle est à refaire, et à nous, Lozériens, il dit:
« Vous n'êtes pas, vous n'existez pas; je
suis sovlI. >>
Il y a des choses si fortes qu'on ne les croi¬
rait pas si on ne les copiait pas. Voici donc la
copie textuelle des lignes du journal Chambrun :
« Dans d'autres départements, il peut y
» avoir plusieurs organes utiles, plusieurs in-
» ter prêtes de la politique conservatrice et libé-
» raie , de la politique dévouée aux intérêts,
» à la défense du gouvernement et de la so-
» ciété, des principes d'ordre , de religion,
» de respect. Dans notre Lozère, il n'y
«. en a qu'un seul. »
Il n'y a dans la Lozère qu'un journal, le
journal des étrangers à la Lozère; les journaux
publiés par des Lozériens n'existent pas.Nous
ne sommes pas tout-à-fait de cet avis, et, plus
poli vis-à-vis des étrangers à notre pays qu'ils
ne le sont vis-à-vis de nous, nous dirons qu'ils
existent, que leur journal existe ; maisnous affir¬
merons , en passant une revue, l'existence de
tous les journaux lozériens.
Ln Semaine catholique.
C'estlejournal religieux c\esdiocèses deRodez
et de Mende. Son titre indique ce qu'il est.
Rédigé par un ecclésiastique detalentqui a reçu
les plus flatteurs encouragements , il occupe,
n'en déplaise au journal Chambrun, le pre¬
mier rang pour la défense de la religion. Sur
des points de détail, nousavons été en désaccord
avec lui ; une polémique s'est engagée; mais ,
à l'heure qu'il est, nous avons des raisons pour
croire que nous avons l'un pour l'autre ces
sentiments d'estime et de cordialité qui doi¬
vent exister, malgrédes divergences d'opinion,
entre tous ceux qui ont l'honneur de tenirune
plume.
ff.e Propagateur, à Florac, et l'Echo «les Monta¬
gnes, à Marvejols.
Ces deux journaux consacrent plus spéciale¬
ment leurs efforts à l'arrondissement dans
lequel ils se publient. Des Lozériens de talent
prennent fréquemment part à leur rédaction ,
et, en fait de signatures, nous avons vu figu¬
rer fréquemmentcelle d'un médecin qui fournit
des articles dont le fond et laforme sont louan-
geusément appréciés. Les questions d'intérêt lo¬
cal, les questions religieuses et beaucoup d'au¬
tres questions, ils les traitent très bien sans sortir
du cadre qui leur est assigné par la loi.
Avec ces feuilles lozériennes, nous-avons
des liens de bonne et affectueuse confraternité.
le journal Chambrun.
Il se dit le seul journal de la
"Lozère ; il aurait été sans doute plus
exact en disant : « Jedésire être le seul journal
de la Lozère; tous mes efforts ont tendu et
tendront à en arriver là. » Quand nous avons
vu des raccoleurs d'annonces écrire partout',
et se promener même d'un magasin àj'autre ,
soit à Marvejols, soit à Florac, pourdire aux
industriels : « Donnez-nous des annonces, nous
vous les insérerons gratis, » nous nous sommes
souvenu de ces entrepreneurs de diligences
dont les agents prennent les voyageurs à la bou¬
tonnière et leur paieraient volontiers à déjeu¬
ner pour les enlever à un concurrent qu'ils
seproposentderuiner, pouravoirensuitele mo¬
nopole. Il est possible que les agents du journal
Chambrun aient adopté aussi cette tactique des
entrepreneurs de voitures publiques et qu'ils
espèrent abattre ainsi leurs concurrents. Pour¬
tant les journaux lozériers qu'ils ont cru pou¬
voir tuerse portent encore assez bien.
Du reste , et nous le disons à l'honneur de
la presse, le journalisme se respecte assez pour
ne pas avoir recours à de semblables moyens ,
et comme il est ordinairement l'organe d'un
parti et non d'un seul hemme, un parti ne
voudrait jamais descendre jusqu'à courir les
rues, à entrer dans les magasins , à tendre, la
main et à dire : «Une annonce, s'il vous plaît! »
Le Moniteur de ln Lozère.
Ce journal a été l'organe de l'administration ;
il ne l'est plus. Il a soutenu , il soutient encore
la cause desBarrot, par fierté etpàr patriotisme,
parce queles Barrot comptent parmi les enfants
les plus illustres de notre Lozère, parce qu'ils
peuvent rendrede grands services à notre Lozère;
mais si le journal Chambrun ne peut rien dire,
rien faire sans l'assentiment du maître, nous le
déclarons hardiment, nous n'avons pas de maître,
et si aujourd'hui ou demain une cause politi¬
que nous séparait des Barrot, nous pourrions
les combattre sans crainte e\ sans scrupule. Il
leur répugnerait sans doute d'acheter ou d'en¬
chaîner la penséed'un onde plusieurshommes,
tout comme nous ne consentirions jamais à su¬
bir la volonté d'un seul homme.
Nous nous déclarons donc, parce que nous
en avons le droit, libre et indépendant. Nous
consultons l'opinion publique, nous relevons
de nos concitoyens, nous faisons tout ce qui
dépend de nous pour être l'interprète de leurs
pensées, pour aider à la solution des questions
qui peuvent favoriser le développement du
commerce, de l'industrie, de l'agriculture, du
travail ; mais personne n'a le droit de nous
dire : « Faites cela; sinon , je vous ferme ma
bourse , et.vous êtes mort. »
Nous vivons donc, quoi qu'en dise le journal
Chambrun, et nous vivrons long temps, parce
que , devant, derrière et à côté de nous, se
trouvent les hommes de progrès et de liberté.
Mais comment ! L'homme du journal Cham¬
brun qui a prétendu qu'il n'y avait qu'un seul
journ-d dans la Lozère, celui dont il a été le
directeur et dont il est aujourd'hui nous ne
savons quoi, occupe les tribunaux ordinaires
et la cour de cassation elle-même des procès
qu'il fait au Moniteur de la Lozère, et le
journal Chambrun serait, il ledit, il l'écrit,
le seul journal de la Lozère! Croyez-vous
donc les Lozériens assez simples pour les sup¬
poser incapables de comprendre cela, ou bien
pensez-vous pousser à ce point le responsable
du Moniteur de la Lozère, qu'il vous réponde
comme vous le mériteriez et qu'il vous four¬
nisse l'occasion de lui faire un bon procès ?
Détrompez-vous, le Lozérien comprend
mieux et plus que vous ne le supposez, et
quant à nous, nous vous passons sous silence ,
et nous ne nous arrêtons à ce que vous dites
que pour remonter à la pensée dirigeante, à
la politique du patron, de celui qui a le droit
de dire, dans le domaine du journal Cham¬
brun : « .Je veux ! »
Un dernier mot là-dessus : vous vous dites
le seul organe de la politique conservatrice et
libérale, mais l'un des vôtres vous a retiré
naguère le droit de vous qualifier ainsi; hier,
vous avez inséré, à titre de document, les ho¬
rions que M. Charles d'EspinassouXvous a admi¬
nistrés, vous avez accepté tout sans mot dire,
et la trace des coups est trop fraîche, trop
voyante, pour que vous vous arrogiez le droit de
vous dire.conservateur et libéral. Soignez donc
les blessures que les vôtres vous ont faites, et
..vo.us pourrez-prendre ensuite des airs arro¬
gants et cassants.
Ainsi donc, il y a plus d'un journal dans la
Lozère, il y a la Semaine catholique, le Propa¬
gateur , l'Echo des Montagnes, le journal
Chambrun et le journal dont vous affirmez
vous-même l'existence en voulant i'accabler
sous le poids des procès.
Les Elections de la Lozère.
Les élections ! C'est là la question qui préoc¬
cupe , à l'heure qu'il est , tout le monde.
Mais, dans l'article qui précède, loin de nous
détourner de cette grave question , nous
l'avons eue continuellement présente à l'esprit.
Tout ce que nous avons écrit s'y rattache , en
effet, de la façon la plus intime, la plus étroite.
Ce que nous venons de dire indique que M.
de- Chambrun (nous n'avons pas à faire la
moinlre attention à des signatures d'articles),
prenant ses désirs pour la réalité, croit déjà
posséder le monopole du journalisme dans la
Lozère et disposer en maître absolu de la pu¬
blicité.
Ce que nous allons dire démontrera, nous
l'espérons, qu'il croit aussi être le maître absolu
des élections , et n'avoir qu'à présenter un
candidat aux électeurs pour que ce candidat
soit élu.
Autrefois, en remontant le cours des siècles,
les rois tenaient leur cour à Paris ; mais leur
pouvoir était, pour ainsi dire, nul à l'égard
d'indomptables seigneurs qui avaient aussi
leur cour et qui recevaient l'hommage de plus
petits seigneurs qu'eux. On descendait ainsi
jusqu'aux vassaux qui n'avaient pas à se préoc¬
cuper du roi et qui devaient, avant tout, obéir
d'aberd au petit seigneur, puis au grand sei¬
gneur ayant sur eux droit de haute et basse
justice.
Plusieurs siècles onl passé par-dessus la féo-
dalitc; le souffle puissant de 89 a balayé les
derniers vestiges de ces temps où il n'y avait
que ces maîtres.et des esclaves. Le bourgeois,
l'homme du peuple, n'ont plus besoin de faire
preuve de quartiers de noblesse pour arriver
à des positions sociales plus ou moins élevées.
Par le travail , par l'intelligence , par le
taleni, on arrive aujourd'hui aux honneurs et
à la fortune. Le temps des seigneurs et des
vassaux est passé.
Mois, qui le croirait, il est une contrée, en
Frànpe, où l'on tente de ressusciter, pour
ainsi dire, la féodalité. On semble dire: « Je
veux avoir seul le droit de parler au public
par la voix d'un journal, et je veux seul, après
avoir pris conseil, pour la forme, du ban et de
l'arrière-ban des miens, disposer en maître
..de.tous.les scrutins électoraux..Si un .journa¬
liste quelconque méfait opposition', je le bri¬
serai ; si un conseiller général, d'arrondisse¬
ment ou municipal ne fléchit pas devant ma
volonté, je le remplacerai. Il y a bien çà et là
des partis, paraît-on ajouter; il y a bien un
empereur à Paris ; mais, en fait de partis, c'est
le mien qui doit triompher, et quant à l'Empe¬
reur, j'ai dit publiquement dans une lettre ce
que j'en pense. Il me demandait personnelle¬
ment uu vote de confiance ; j'ai écrit que je le
lui refusais.
>> Moi, d'abord; l'Empereur après. »
Et quelle est la contrée où, en l'an de grâce
1870, des prétentions aussi autocratiques se
produisent? C'est la Lozère. Et quel est le haut
et puissant seigneur qui veut nous faire recu¬
ler à plusieurs siècles en arrière? C'est M. de
Cbambrun.
Dans telle ou telle partie de la France où
pénètre notre feuille, on se refuse à croire à
des narrations que nous rendons publiques, et
l'on demande l'attestation personnelle de ceux
de nos abonnés qui, après avoir lu notre jour¬
nal, l'adressent à des amis. Le fait est, nous
en convenons, que le vrai peut ne pas tou¬
jours être vraisemblable.
Mais c'est par le journal, dont certains nient
l'existence en toute occasion et ne la recon¬
naissent, ne l'affirment que lorsqu'il s'agit de
le tuer en lui suscitant procès sur procès, c'est
par les hommes libéraux, impérialistes, répu¬
blicains, orléaniste -, que des efforts constants,
de tout heure, de toute minute, doivent être
faits pour secouer le jong seigneurial que Ton
voudrait nous imposer.
Toutes les opinions doivent se fondre, tontes
lesconsidérations doivent s'effacer, toutes les af¬
fections même doivent momentanément se taire
devant cette raison qni domine tout : l'amour-
propre.et l'honneur d'un pays auquel on fait
partout une humiliante réputation.
Voilà les réflexions générales que nous avons
cru devoir faire avant d'entrer dans le vif de
la question électorale. Maintenant nous allons
examiner cette question dans ses détails.
(Elections de Grandrieu.
Nous avons pris la résolution, et nous y
serons fidèle, de ne parler que des localités où
la volonté de M. de Chambrun semble vouloir
peser d'une façon particulière et s'imposer.
Quant aux autres, nous laissons à nos compa¬
triotes le soin de choisir ceux qui peuvent le
mieux défendre leurs intérêts.
De tous les cantons, celui dont l'élection met
le plus directement en jeu l'amour-propre et
l'honneur, non pas seulement d'un rayon res¬
treint, mais de tout le département, c'est l'élec¬
tion de Grandrieu.
On parlait de M. de More et de M. de Lôn-
geviale, et si leur candidature eût été soutenue
jusqu'à la fin, nous aurions signalé peut-être
des divergences politiques tout en ayant pour
eux les égards que l'on doit à des compatriotes;
mais une volonté adominétoutesles volontés, et
c'est un employé de M. de Chambrun qui doit,
d'après cette volonté, avoir un siège dans une
assemblée indépendante , dans la première
assemblée du département.
Ce qu'est cet employé de M. de Chambrun ,
nous l'ignorons. Nous connaissons seulement
un trait de savie;nous savons, d'aprèsle Moni¬
teur, qu'il s'est trouvé sur les barricades de
juin 1848, avec les rouges.d'alors, et que, tout
en combattant avec les rouges, il a déclaré com¬
battre pour le triomphe des blancs, pour
Henri V. De sa vie publique c'est tout ce que
nous connaissons ; de sa vie privée, nous ne
savons rien, nous ne voulons rien savoir; nous
la respectons. Enfin,nous leretrouvoUshomme
public dans la Lozère. M. de Chambrun le fait
journaliste à Mende, lui donne de jolis appoin¬
tements et le place sous la direction de M. Ber¬
gerand.
Aujourd'hui M. de Chambrun veut que son
employé, non pas l'ancien directeur , M. Ber-
N° 24
SAMEDI, 1.1 JUIN 1870.
PRIX I) ABONNEMENT :
Monde . on an, 10 fr. ; six mois, 5 fiv 50 c. ; trois mois, 3 fr. ; clans le dénartement : un an, 11 fr. ;
'six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr. 50 o. ; hors.du département : un an. 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 c.;
«nin A f.. ft n/vnn,.,', OS « T ' ~ L / ' 7 „ 7 . ' A~X*
trois mois. 1 fr. ■— Chaque exemplaire séparé , 25 c.
élré payé dans le 1" trimestre.
Vabonnement au Moniteur de la Lozère doit
M- 1IA.VAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFFI.TTE, BOLLIER et C", place de la Bourse, 8,
sont seuls chargés, à Paris, de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
PRIX DES INSERTIONS :
Annonce» judiciaires, 20 c. la ligne; diverses, 25 c. ; réclames, 40 c. — Le prix des insertions peu
etre exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elle
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de dem nder le temps qu'il jugera néces
saire pour faire la planche.
Leg manuscrits envovés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
On s'abonne: chez MM. Camille IGNON , à Mende ; D.1LLO, à Marvej >':s ; LAHOTTE, à Florac.
Mende , le 11 juin 1870.
A peine si un numéro du journal est terminé
qu'il nous faut songer à celui qui doit suivre.
A«l'heure qu'il est, au moment où, dans
plusieurs cantons de la Lozère, se débattent
les candidatures de conseillers généraux ou de
.conseillers d'arrondissement, une force irrésis¬
tible nous pousse à reprendre de suite notre
tâche, à traduire nos impressions qui sont aussi,
nous le croyons, celles d'un grand nombre de
nos compatriotes.
Ainsi, et contrairement à ce qu'indique la date
de notré journal, les lignes que nous écrivons
en ce moment devraient être datées du jour où
elles se font, c'est-à-dire d'aujourd'hui lundi
6 juin.
Voici donc, une par une, les impressions
que nous avons recueillies.
Un homme, venu en Lozère nous ne savons
d'où, apparut chez nous en 1857, s'implanta
dans les bureaux de la préfecture, commanda
aux employés de la préfecture et se fit le direc¬
teur des opérations pour faire triompher une
candidature officielle, celle de M. de Cham-
brun. En 1862, en 1869, en 1870, il a agi,
il a écrit dans un sens diamétralement op¬
posé à celui de 18£7. Ainsi, en 1857, on
placardait partout , dans tous les coins et
recoins de la Lozère, la candidature officielle
de M. de Chambrun; l'une de ces affiches avait
même résisté au temps et à la pluie; elle restait
collée à une portedu quartier du Chastel, à Men¬
de, et alors que M. de Ghambrun et ses hom¬
mes tournaient le dos aux candidatures offi¬
cielles et avaient recours, pour triompher, au
moyen ridicule des albums, des images, ou au
moyen démoralisateur des cabarets, des
sadouls, cette affiche restait là pour leur dire :
M . de Chambrun n'aurait jamais rien été dans
laLozère sans la candidatnreofficielle. En 1870,
le 4 juin, M. Bergerand écrit dans le journal
de son patron que le système des candidatures
officielles est mauvais, haïssable, et qu'ainsi,
par voie de conséquence, -si lui et son patron
sont connus dans la Lozère, ce n'est que grâce
à un système mauvais et haïssable
Les journaux de lu Lozère.
Jusqu'à ce jour, nous avions cru qu'il y
avait quatre journaux publiés dans la Lozère et
même cinq, en comptant l'organe spécialement
religieux qui s'imprime à Rodez. Il paraîtrait,
s'il fallait s'en rapporter au journal Chambrun,
qu'il n'y en a qu'UIN" SEUL. Trois
Lozériens, un à Florac, un à Marvejols, un à
Mende, publient une feuille dans la localité où
ils se trouvent ; ils ont pour collaborateurs
plusieurs Lozériens; ils s'efforcent, danslalimite
de leurs moyens et de leur action , d'être utiles
à la Lozère ; un étranger arrive dans notre
Lozère à la suite d'un système qu'il traite de
mauvais , d'haïssable; il disparaît quand sa
besogne électorale est faite, il reparaît quand
elle est à refaire, et à nous, Lozériens, il dit:
« Vous n'êtes pas, vous n'existez pas; je
suis sovlI. >>
Il y a des choses si fortes qu'on ne les croi¬
rait pas si on ne les copiait pas. Voici donc la
copie textuelle des lignes du journal Chambrun :
« Dans d'autres départements, il peut y
» avoir plusieurs organes utiles, plusieurs in-
» ter prêtes de la politique conservatrice et libé-
» raie , de la politique dévouée aux intérêts,
» à la défense du gouvernement et de la so-
» ciété, des principes d'ordre , de religion,
» de respect. Dans notre Lozère, il n'y
«. en a qu'un seul. »
Il n'y a dans la Lozère qu'un journal, le
journal des étrangers à la Lozère; les journaux
publiés par des Lozériens n'existent pas.Nous
ne sommes pas tout-à-fait de cet avis, et, plus
poli vis-à-vis des étrangers à notre pays qu'ils
ne le sont vis-à-vis de nous, nous dirons qu'ils
existent, que leur journal existe ; maisnous affir¬
merons , en passant une revue, l'existence de
tous les journaux lozériens.
Ln Semaine catholique.
C'estlejournal religieux c\esdiocèses deRodez
et de Mende. Son titre indique ce qu'il est.
Rédigé par un ecclésiastique detalentqui a reçu
les plus flatteurs encouragements , il occupe,
n'en déplaise au journal Chambrun, le pre¬
mier rang pour la défense de la religion. Sur
des points de détail, nousavons été en désaccord
avec lui ; une polémique s'est engagée; mais ,
à l'heure qu'il est, nous avons des raisons pour
croire que nous avons l'un pour l'autre ces
sentiments d'estime et de cordialité qui doi¬
vent exister, malgrédes divergences d'opinion,
entre tous ceux qui ont l'honneur de tenirune
plume.
ff.e Propagateur, à Florac, et l'Echo «les Monta¬
gnes, à Marvejols.
Ces deux journaux consacrent plus spéciale¬
ment leurs efforts à l'arrondissement dans
lequel ils se publient. Des Lozériens de talent
prennent fréquemment part à leur rédaction ,
et, en fait de signatures, nous avons vu figu¬
rer fréquemmentcelle d'un médecin qui fournit
des articles dont le fond et laforme sont louan-
geusément appréciés. Les questions d'intérêt lo¬
cal, les questions religieuses et beaucoup d'au¬
tres questions, ils les traitent très bien sans sortir
du cadre qui leur est assigné par la loi.
Avec ces feuilles lozériennes, nous-avons
des liens de bonne et affectueuse confraternité.
le journal Chambrun.
Il se dit le seul journal de la
"Lozère ; il aurait été sans doute plus
exact en disant : « Jedésire être le seul journal
de la Lozère; tous mes efforts ont tendu et
tendront à en arriver là. » Quand nous avons
vu des raccoleurs d'annonces écrire partout',
et se promener même d'un magasin àj'autre ,
soit à Marvejols, soit à Florac, pourdire aux
industriels : « Donnez-nous des annonces, nous
vous les insérerons gratis, » nous nous sommes
souvenu de ces entrepreneurs de diligences
dont les agents prennent les voyageurs à la bou¬
tonnière et leur paieraient volontiers à déjeu¬
ner pour les enlever à un concurrent qu'ils
seproposentderuiner, pouravoirensuitele mo¬
nopole. Il est possible que les agents du journal
Chambrun aient adopté aussi cette tactique des
entrepreneurs de voitures publiques et qu'ils
espèrent abattre ainsi leurs concurrents. Pour¬
tant les journaux lozériers qu'ils ont cru pou¬
voir tuerse portent encore assez bien.
Du reste , et nous le disons à l'honneur de
la presse, le journalisme se respecte assez pour
ne pas avoir recours à de semblables moyens ,
et comme il est ordinairement l'organe d'un
parti et non d'un seul hemme, un parti ne
voudrait jamais descendre jusqu'à courir les
rues, à entrer dans les magasins , à tendre, la
main et à dire : «Une annonce, s'il vous plaît! »
Le Moniteur de ln Lozère.
Ce journal a été l'organe de l'administration ;
il ne l'est plus. Il a soutenu , il soutient encore
la cause desBarrot, par fierté etpàr patriotisme,
parce queles Barrot comptent parmi les enfants
les plus illustres de notre Lozère, parce qu'ils
peuvent rendrede grands services à notre Lozère;
mais si le journal Chambrun ne peut rien dire,
rien faire sans l'assentiment du maître, nous le
déclarons hardiment, nous n'avons pas de maître,
et si aujourd'hui ou demain une cause politi¬
que nous séparait des Barrot, nous pourrions
les combattre sans crainte e\ sans scrupule. Il
leur répugnerait sans doute d'acheter ou d'en¬
chaîner la penséed'un onde plusieurshommes,
tout comme nous ne consentirions jamais à su¬
bir la volonté d'un seul homme.
Nous nous déclarons donc, parce que nous
en avons le droit, libre et indépendant. Nous
consultons l'opinion publique, nous relevons
de nos concitoyens, nous faisons tout ce qui
dépend de nous pour être l'interprète de leurs
pensées, pour aider à la solution des questions
qui peuvent favoriser le développement du
commerce, de l'industrie, de l'agriculture, du
travail ; mais personne n'a le droit de nous
dire : « Faites cela; sinon , je vous ferme ma
bourse , et.vous êtes mort. »
Nous vivons donc, quoi qu'en dise le journal
Chambrun, et nous vivrons long temps, parce
que , devant, derrière et à côté de nous, se
trouvent les hommes de progrès et de liberté.
Mais comment ! L'homme du journal Cham¬
brun qui a prétendu qu'il n'y avait qu'un seul
journ-d dans la Lozère, celui dont il a été le
directeur et dont il est aujourd'hui nous ne
savons quoi, occupe les tribunaux ordinaires
et la cour de cassation elle-même des procès
qu'il fait au Moniteur de la Lozère, et le
journal Chambrun serait, il ledit, il l'écrit,
le seul journal de la Lozère! Croyez-vous
donc les Lozériens assez simples pour les sup¬
poser incapables de comprendre cela, ou bien
pensez-vous pousser à ce point le responsable
du Moniteur de la Lozère, qu'il vous réponde
comme vous le mériteriez et qu'il vous four¬
nisse l'occasion de lui faire un bon procès ?
Détrompez-vous, le Lozérien comprend
mieux et plus que vous ne le supposez, et
quant à nous, nous vous passons sous silence ,
et nous ne nous arrêtons à ce que vous dites
que pour remonter à la pensée dirigeante, à
la politique du patron, de celui qui a le droit
de dire, dans le domaine du journal Cham¬
brun : « .Je veux ! »
Un dernier mot là-dessus : vous vous dites
le seul organe de la politique conservatrice et
libérale, mais l'un des vôtres vous a retiré
naguère le droit de vous qualifier ainsi; hier,
vous avez inséré, à titre de document, les ho¬
rions que M. Charles d'EspinassouXvous a admi¬
nistrés, vous avez accepté tout sans mot dire,
et la trace des coups est trop fraîche, trop
voyante, pour que vous vous arrogiez le droit de
vous dire.conservateur et libéral. Soignez donc
les blessures que les vôtres vous ont faites, et
..vo.us pourrez-prendre ensuite des airs arro¬
gants et cassants.
Ainsi donc, il y a plus d'un journal dans la
Lozère, il y a la Semaine catholique, le Propa¬
gateur , l'Echo des Montagnes, le journal
Chambrun et le journal dont vous affirmez
vous-même l'existence en voulant i'accabler
sous le poids des procès.
Les Elections de la Lozère.
Les élections ! C'est là la question qui préoc¬
cupe , à l'heure qu'il est , tout le monde.
Mais, dans l'article qui précède, loin de nous
détourner de cette grave question , nous
l'avons eue continuellement présente à l'esprit.
Tout ce que nous avons écrit s'y rattache , en
effet, de la façon la plus intime, la plus étroite.
Ce que nous venons de dire indique que M.
de- Chambrun (nous n'avons pas à faire la
moinlre attention à des signatures d'articles),
prenant ses désirs pour la réalité, croit déjà
posséder le monopole du journalisme dans la
Lozère et disposer en maître absolu de la pu¬
blicité.
Ce que nous allons dire démontrera, nous
l'espérons, qu'il croit aussi être le maître absolu
des élections , et n'avoir qu'à présenter un
candidat aux électeurs pour que ce candidat
soit élu.
Autrefois, en remontant le cours des siècles,
les rois tenaient leur cour à Paris ; mais leur
pouvoir était, pour ainsi dire, nul à l'égard
d'indomptables seigneurs qui avaient aussi
leur cour et qui recevaient l'hommage de plus
petits seigneurs qu'eux. On descendait ainsi
jusqu'aux vassaux qui n'avaient pas à se préoc¬
cuper du roi et qui devaient, avant tout, obéir
d'aberd au petit seigneur, puis au grand sei¬
gneur ayant sur eux droit de haute et basse
justice.
Plusieurs siècles onl passé par-dessus la féo-
dalitc; le souffle puissant de 89 a balayé les
derniers vestiges de ces temps où il n'y avait
que ces maîtres.et des esclaves. Le bourgeois,
l'homme du peuple, n'ont plus besoin de faire
preuve de quartiers de noblesse pour arriver
à des positions sociales plus ou moins élevées.
Par le travail , par l'intelligence , par le
taleni, on arrive aujourd'hui aux honneurs et
à la fortune. Le temps des seigneurs et des
vassaux est passé.
Mois, qui le croirait, il est une contrée, en
Frànpe, où l'on tente de ressusciter, pour
ainsi dire, la féodalité. On semble dire: « Je
veux avoir seul le droit de parler au public
par la voix d'un journal, et je veux seul, après
avoir pris conseil, pour la forme, du ban et de
l'arrière-ban des miens, disposer en maître
..de.tous.les scrutins électoraux..Si un .journa¬
liste quelconque méfait opposition', je le bri¬
serai ; si un conseiller général, d'arrondisse¬
ment ou municipal ne fléchit pas devant ma
volonté, je le remplacerai. Il y a bien çà et là
des partis, paraît-on ajouter; il y a bien un
empereur à Paris ; mais, en fait de partis, c'est
le mien qui doit triompher, et quant à l'Empe¬
reur, j'ai dit publiquement dans une lettre ce
que j'en pense. Il me demandait personnelle¬
ment uu vote de confiance ; j'ai écrit que je le
lui refusais.
>> Moi, d'abord; l'Empereur après. »
Et quelle est la contrée où, en l'an de grâce
1870, des prétentions aussi autocratiques se
produisent? C'est la Lozère. Et quel est le haut
et puissant seigneur qui veut nous faire recu¬
ler à plusieurs siècles en arrière? C'est M. de
Cbambrun.
Dans telle ou telle partie de la France où
pénètre notre feuille, on se refuse à croire à
des narrations que nous rendons publiques, et
l'on demande l'attestation personnelle de ceux
de nos abonnés qui, après avoir lu notre jour¬
nal, l'adressent à des amis. Le fait est, nous
en convenons, que le vrai peut ne pas tou¬
jours être vraisemblable.
Mais c'est par le journal, dont certains nient
l'existence en toute occasion et ne la recon¬
naissent, ne l'affirment que lorsqu'il s'agit de
le tuer en lui suscitant procès sur procès, c'est
par les hommes libéraux, impérialistes, répu¬
blicains, orléaniste -, que des efforts constants,
de tout heure, de toute minute, doivent être
faits pour secouer le jong seigneurial que Ton
voudrait nous imposer.
Toutes les opinions doivent se fondre, tontes
lesconsidérations doivent s'effacer, toutes les af¬
fections même doivent momentanément se taire
devant cette raison qni domine tout : l'amour-
propre.et l'honneur d'un pays auquel on fait
partout une humiliante réputation.
Voilà les réflexions générales que nous avons
cru devoir faire avant d'entrer dans le vif de
la question électorale. Maintenant nous allons
examiner cette question dans ses détails.
(Elections de Grandrieu.
Nous avons pris la résolution, et nous y
serons fidèle, de ne parler que des localités où
la volonté de M. de Chambrun semble vouloir
peser d'une façon particulière et s'imposer.
Quant aux autres, nous laissons à nos compa¬
triotes le soin de choisir ceux qui peuvent le
mieux défendre leurs intérêts.
De tous les cantons, celui dont l'élection met
le plus directement en jeu l'amour-propre et
l'honneur, non pas seulement d'un rayon res¬
treint, mais de tout le département, c'est l'élec¬
tion de Grandrieu.
On parlait de M. de More et de M. de Lôn-
geviale, et si leur candidature eût été soutenue
jusqu'à la fin, nous aurions signalé peut-être
des divergences politiques tout en ayant pour
eux les égards que l'on doit à des compatriotes;
mais une volonté adominétoutesles volontés, et
c'est un employé de M. de Chambrun qui doit,
d'après cette volonté, avoir un siège dans une
assemblée indépendante , dans la première
assemblée du département.
Ce qu'est cet employé de M. de Chambrun ,
nous l'ignorons. Nous connaissons seulement
un trait de savie;nous savons, d'aprèsle Moni¬
teur, qu'il s'est trouvé sur les barricades de
juin 1848, avec les rouges.d'alors, et que, tout
en combattant avec les rouges, il a déclaré com¬
battre pour le triomphe des blancs, pour
Henri V. De sa vie publique c'est tout ce que
nous connaissons ; de sa vie privée, nous ne
savons rien, nous ne voulons rien savoir; nous
la respectons. Enfin,nous leretrouvoUshomme
public dans la Lozère. M. de Chambrun le fait
journaliste à Mende, lui donne de jolis appoin¬
tements et le place sous la direction de M. Ber¬
gerand.
Aujourd'hui M. de Chambrun veut que son
employé, non pas l'ancien directeur , M. Ber-
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