Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1870-06-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 juin 1870 04 juin 1870
Description : 1870/06/04 (A7,N23). 1870/06/04 (A7,N23).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53545876b
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2023
PRIX D'ABONNEMENT :
,Mende. : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 e. ; trois mois, 3 fr. ; dans le département: «n an, 11 fr. ;
. six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr. 50 c. ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 e.;
trois mois, 4 fr. — Chaque.exemplaire séparé, 25 c. — L'abonnement au Moniteur de la Lozère doit
être piiyê dans le 1" trimestre.
M" HAVAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFFITTE, BULLIER et Ç'*, place de la Bourse, 8,
' sont"aéuls chargés, à Paris, de recevoir lés annonces pour le Moniteur de la Lozère.
7m9 ANNÉE
N° 23
SAMEDI, 4 JUIN 1870.
juin 1870.
A Messieurs les électeurs du canton
de Mènde.
Compatriotes et ,Amis,
Par (jes considérations qu'il nous a fait con¬
naître, M. Roussel n'est plus candidat dans
notre .canton pour le conseil général. Les motifs
de 'sa .détermination sont légitimes. Adressons-
lui nos re.mercîments pour le dévouement et
l'intelligence avec lesquels il'a rempli son
mandat.
Dans sa famille et parmi nos concitoyens,
il'y a des. hommes qui auraient pu aspirer.a
l'honneur de lui succéder pleur patriotisme,
les intérêts de potre canton, bien compris, leur
ont fait un devoir de s'effacer devant la candi¬
dature de M. Frédéric Barrot. ^ .
Rendons ici hommage à leur désinteresse-
ment.
M. Barrot nous offre toutes les.garanties que
nous pouvons exiger d'un candidat. Il veut et
il, peut, ici et a Paris, s'occuper de nos intérêts.
Ces intérêts sont nombreux ! Notre chemin de
fèr dé î\ïënde, nos routes, nos chemins vicinaux,
notre cathédrale , nos ëgïisés', nos maisons
d'école, etc., sont autant de questions dont le
pays demande la prompte solution dans 1 inté¬
rêt de l'agriculture, du. commerce,'de I indus¬
trie,, des travailleurs.
0tie si un adiré candidat se propose a nos
' suffrages , gârdoris-noiis de céder à^dès çonsi-
iîérations qui seraient contraires à 1 intei et
' général. P choix'd'un représentant pour la
' dëfetiàe clés intérêts publics, dans les conseils du
département aussi bien que dans ceux de 1 Etat,
a d'autres règles que celles qui président au
' choix d'un iimi.)
A Ce cîindidat demandez si, en 1869, il a
voté avec vous et comme vous, ou si, au con¬
traire, en se séparant de n.ous avant, le com¬
bat, il est allé grossir les rangs dé nos adver-
. d>aipes; qu'il vous dise si, par son vote affirma-
tif, èri présence du plébiscite, il est resté en
' communion d'idées avéc vous, ou si, tin con¬
traire, en répondant NON aux propositions de
l'Empereur, il a exposé la France aux maux
inn^mbr,ables d'il né.révolu tion, à 1 effet d appe¬
ler une restauration impossible.
M si les actes et tes paroles de ce candidat
vous donnent l'assurance qu'il n'a ni vos aspi-
%^ions, ni vos sentiments politiques, n'hésitez
| pas à lui refuser vos suffrages.
Souvenons1 nous1, Concitoyens, que le Scru¬
tin; du eau toji.de Mende, en 1869, a donné à
M. FrMéricRarrot unètaajprité de 800 voix.
Lest raisons qni nous guidèrent alors doivent
nous guider aujourd'hui.,Soyons conséquents et
.chev^uer ; bertrand ,
,, qyoué; J^aradan; Ja^ jfAitD^ojWET,
; j anqiqn;ayoué; E,ftpiiNioL, nçgqqiant;
E;,i JpBOT,, -.notaire.-..;. Jroùjset ;
ibonnefoui;Magne,Apc.iste ,,.pro-
priétaire ; Béqamel ;. Martinet ;
RABBOTindocteur-piéderin jules La-
viniole, manufacturier; a. poataeié,
filateur; p. Favet, négociant;,Bois-
.unson î ^iapa; p. çqumo;uh;jiét-y ; ca-
MIJ.LJP ig.NON.
A, MM, lesv Ekçttur^ du canton de
; -jro[ ■; Mende.
Messieurs et chërs Compatriotes ,
!'h?nneur vous fepré"
senter au conseil général.
yôûs savez q,ui je suis ; vous connaissez; les
tetea vc*^ y° t1ie, e è f'est
a voqs (|ii d appartient de les apprécier souve-
M,raiiiëmenf. 1
Le squl qpe je veuille revendiquer moi-même,
'.c'est la poniniunaute^(jf'idées ,'el dp sentiments
oui, au milieu de solennelles épreuves, s'est
' forpiée entre nôiis , ç'ést'ié Souvenir) bien
' précieux Wur.. moi, dès sy'ih^àt^ies si. nOnt-
il™!e
lien d'affectueuse reconnaissance qui m'attache
à vous, et qui m'impose le devoir demèttre en
toute occasion mon nom et mes efforts au ser¬
vice de vos intérêts.
Aussi est-ce avec bonheur et en toute con¬
fiance que j'ai répondu à l'appel qui m'a été
adressé en votre nom. Toutefois, ce nouveau
rendez-vous devant l'urne électorale n'aurait
pu être donné ni accepté sans lé concours de
deux circonstances que je ne saurais passer
soussilence. La première, c'est la retraite, pour
des convenàncés personnelles, comprises par
tous,, d'un de nos compatriotes les plus éminents,
devant les légitimes prétentions et les anciens
services duquel j'aurais été le premier à m'in-
cliner; la seconde, c'est l'abstention désinté¬
ressée et toute spontanée d'hommes que leur
situation et leur mérite désignaient à vos suf¬
frages pour le remplacer.
Peutrêtre même aurais-je hésité à accepter
la lutte avec mon.honorable concurrent si la.
prochaine élection n'avait dû présenter qu'un:
intérêtexclusivement local. Mais, dans la pensée
de tous et par la. /orce même des choses, les
généreuses convictions qui ont dicté vos votes
de l'année dernière devaient chercher, dans le
scrutin qui va s'ouvrir, une nouvelle occasion
de s'affirmer : c'est là la raison pour laquelle
le même candidat qui en avait déjà été l'expres¬
sion s'est trouvé, d'un commun accord, in¬
vesti de la mission de les représenter encore
aujourd'hui. L'intérêt particulier du canton
chef-lieu ne doit-il pas, d'aillehrs, être considéré
comme inliffiemeu t lié aux intérêts généraux du
département, et la meilleure sauvegarde tle
ces derniers n'est-ëlle pas, en définitive', dans
le triomphe dés vrais sentiments du pays, dans
une entière conformité de vues et une 'con-
fiance réciproque absolue entre les populations
et leurs élus?
Je né "croîs pas avoir besoin , Messieurs , de
vous refaire ma profession de foi politique. —
,Les principes de conservation libérale exposés
dans ma circulaire de l'an passé ont trouvé une
large et franche application dans les réformes
apportées a notré régime constitutionnel par
f'Emnereur, avec le concours des grands corps
de l'Etat, et dans la mise à l'étude des idées de
décentralisation, tendant à favoriser, sons tou¬
tes les formes,jï'è développement de l'initiative
locale et privée. Le Plébiscite du 8 mai, voté
par l'immense majori té de la France, et acclamé,
à là presque unanimité/par la Lozère, est venu
donner a ces résultats une solennelle consécra¬
tion,, en même temps qu'il a renversé les espé¬
rances coujjahles des ennemis irréconciliables
de l'Empire, et qu'il a opposé une digue puis-
sanle aux passions révolutionnaires qui me-
' hacent éternellement l'ordre, la religion et la
liberté.
Quanta vos intérêts matériels , ils auront
toujours en moi , au conseil général comme à
Paris,'un défenseur vigilant et actif. —- Tra¬
vailler, de concert avec l'administration, à la
réalisation de tous les projets intéressant le dé¬
partement et les Gommuiiës; -—veiller aii bon
emploi dès rësso'Urces locales ; — réclamer
ayee une persévérante énergie la protection due
par le GoUyernernent à un pays pauvre; —
soUiciter.danslàrépartitiondessubventions de
l'Etatpëùrlès chemins' vicinaux, lès églises,
les écoles, etc.,' une partquisoiten rapport avec
nos besoins; — stefforcèr d'obtenir que la Lo¬
zère soit enfin dotée, dans une plus large me¬
sure, des grands .'travaux publics, tels que rou¬
tes et chemins de fer, qui favorisènt le dévelop¬
pement de la prospérité générale ët procurent
de l'ouvrage à rnos ouvriers, telle est la tâche
qui incombe à votre représërilaht. •— Je m'y
consacrerai avec ardeur/Mon dévouement vous
ëst acquis déjà; ce que je viens demander aujour¬
d'hui, c'est le droit etTa fàculjle de m'initier
plus intimement à vos affaires ainsi que l'au¬
torité nécéssaire pour en poursuivre efficace¬
ment la solution.
Veuillez agréez, Messieurs et çher.s Compa¬
triotes, l'hommage 3e mes sentiments; dévoués.
Frédéric BARROT.
Elections do la Tjozere.
Les Lozériens sont appelés à se prononcer
poiir le renouvellement partiel des membres
du conseil général et des conseils d'arrondisse¬
ment.
Nos compatriotes auront à cœur , nous n'en
doutons pas, de donner leurs voix à des hommes
honorablement connus, à des hommes pouvant
rendre des services aux localités qui vont leur
confier la défense de leurs intérêts.. Tous les
candidats, nous nous plaisons à le croire, sont
désireux de rendre des services; mais c'est aux
électeurs qu'il appartient de juger ceux des
candidats qui peuvent plus ou moins, c'est à
eux qu'il appartient aussi de décider si tel ou
tel candidat sera l'i nterprète fidèle de leurs idées,
de leurs opinions.
Notre département est malheurenx, notre
département est le seul déshérité d'un chemin
de fer qui augmenterait de beaucoup la valeur
des terrains, qui permettraitTécoulement de
nos denrées, qui importerait chez nous, à peu
de frais, ce dont nous avons besoin, qui donne-
raitde l'élan à toutes les affaires et qui; procu¬
rerait du travail à l'ouvrier.
L'ouvrier vient de traverser quatre mois des:
plus pénibles. Le travail lui a fait défaut, il a;
souffert, beaucoup souffert. S'il avait eu les
travaux du chemin dé fer ou d'autres travaux,
rien ne lui1 aurait manqué. - "
La promesse du chemin de fer avait été faite;
quand il a fallu réclamer cette promesse, quand
il a fallu défendre, soit an conseil supérieur des
ponts et: chaussées, soit au conseil-d'Etat, le pro¬
jet dont l'exécution aurait été si utile à toute
ia Lczère en général, à Mende et aux commu¬
nes environnantes en particulier, personne ne
s'est trouvé là. Gù était donc notre député?
Nous n'en savons rien. Il n'a pas voulu le dire
fil est trop grand pour faire comme font tous
les députés, pour expliquer à ceux quilui don¬
nent lenrs voix comment il asoutenu leurs inté¬
rêts) et n'a pas même voulu le faire dire.
Ainsi, dans l'intérêt du commerce, de l'in¬
dustrie, de L'agriculture, de laœlasse ouvrière,
M. de Chambrun n'a rien voulu faire quand il
pouvait faire, et voilà pourquoi la commune de:
Mende, l'année dérnière, ne lui a donné que
452 voix tandis que son compétiteuryM. Fré¬
déric Barrot, efra èu 1,098; voilà pourquoi,
d;ins toutle canton de Mende, il y a eu près de
8S0 voix de majorité contre M. de Chambrun.
Le commerçant, l'industriel, l'agriculteur,
l'ouvrier ont voté contre M. deChambrun, con-
tre ses idées, contre ceux qui en étaient les
pa-tisans.
D'où vient qu'il a eu même dans notre can-
ten une minorité passable et dans le départe-
nenf une majorité que le déplacement de
1^00 voix aurait renversée ? C'est que ses
ptofe'ssionsde foi étaienthostilés à la révolution
ét affirmaient un dévouement sans bornes à
lTmpereur. Depuis cette lettre que son jour-
Ecl n'a osé ni publier, ni mentionner, ni expli¬
quer, nrexcusër, tantelle froissai tl6'senti ment
lizérien , l'illusion n'est plus possible; M. de
Clmmbrun, en écrivant contre l'appel de l'Em¬
pereur an peuple, s'est montrérévolutionnaire,
(t aujourd'hui, en 1870, il n'aurait pas les
ioix qu'il a eues eu 1869.~
Yoici donc le bilan politique de M. de Cham-
Irun : rien pour le chemin de fer, pour faire
mtrer la Lozère dans une voie prospère, pour
irocurèr du travail à l'ouvrier, et acte d'hos-
ilité qui nous aurait conduits, si son exemple
mt'été suivi, à une épouvantable révolution.
Voilà la question électorale vue dans l'en-
emble de la "signification qu'elle a et que tout
3 monde voit. M. de Chambrun n'est pas en
•ause , et cependant ce n'est en quelque-sorte
jue de lui dont il s'agit. '->
En veut-on des preuves convaincantes ;; il
l'y a qu'à voir les ihommes nouveaux qui se
présentent elles appluissuplesquels ces hom¬
mes se fondent pourespérer^ un suceès.
VtQf SBC fio'r ("'■ ' -
. - , r, ; • , 1. : KieiÉtlakUrcSnéralea.
. Nous laissons à chaque localité le soin
fiîlTl Sfli-'c: y ;3 »
d'examiner quel est, soft pour le conseil général,
soit pour les conseils d'arrondissement, le
candidat qui peut le mieux défendre les inté¬
rêts de cette localité. Sans dqsser d'obéir à cet
Ordre d'idées, npusfaisons è'xcëptïob pour le
càntoh de Men'dè parcë'qae iiotis ne voudrions
pas qu'on sé méprît sur la portéë d'une' lutte
"dans laquellè nous désirons tout àlafoisne
pas blesser un adversaire directement en Cause
et rendre en même temps saillants les intérêts
de notre pays. C'est pour cëlëqrûe iibuS n'àvôns
dit ou nous ne1 dirons que juste ce qu'il faut
pour indiquer la situation .'Nous comptons sur
l'intelligence, sur lè piatriotisme des électeurs
pouren tirer lês conséquences utiles y prèfita-
bles à notre pays. On nous rendracefle justice
que nous; ne cherchons pas à froisser tin
adversaire pdlitiqiie, dès llnstàuf que cet
advérsaire est connu de nous et n'est pas un
étranger parmi nous.
De cétte réserve à l'égard de nos compatrio¬
tes , nous ' avons l'intention de ne pas en
sortir1, ou, du ihoins, n'ôlisti'éu sortirons que
si nous sommes "provhq'ué. ! : 110,1 :"Gi
Toutèfois, il y k uUe candidature qui a
froissé le sentiment pilBIic, bon nombre même
dè nos adversaires politiques. Cri employé de
""'Ml'de Chambrun, qui va tous les mois toucher
les appointements que M. de Cbambruridiii
donne, qàt 'était étranger hier à notre Lo¬
zère , visé aujourd'hui à être conseiller gé¬
néral de la Lozère , à venir s'asseoir , à côté
de son patron , dans la première assemblée
départementale. - ! - :
Il "n'y a pfàe de raison pour que M. de Cham¬
brait ait une opinion telle de la Lozère-qu'il
se permette de vouloir' mettre dans le conseil
général, dans lés conseils d'arrondissement,
driris les conseils municipaux, tous ceux qui
sont à sa ëôlde et qu!!vorit, tous les mois, tou¬
cher, comme le candidat de Gràndrieu, les ap¬
pointements que M. de Chambrun leur donne.
Eh bien 1 en brésencë d'un système pareil
qiti blesse Tamouf^proprC, l'bônnèur même
"d'un .jpsfys, TéipiriM'pûÙlique se-rèvoltef'iïon
- pas seulement contre le chef de'ce système,'rftâis
contre ceux qni, implicitementou'ouvertement.
sont les auxiliaires-de-ee-système.
Nous -nansistons pas-aur cet-incident électo¬
ral de Gràndrieu qui est trop malheureux, trop
blessant pour notre Lozère. •
Ainsi donc; nous nous effacerons, pour le
moment, devant l'opinion de nos compatriotes,
et," sur l'ènsemble des élections, nolis nous bor¬
nerons aux douloureusés réflexions que nous
venons de faire.
Election du canton de Vfende.
La question ,'ici "devient, sî délicate et nous
avons ki peu l'intention de blesser uA candidat
que les nécessités politiquès housforçèrit-à com¬
battre que nous avons tenu à préciser le point
sur léquel nous désirions circonscrire le débat.
Nous y sommes, abordons donc Tranchèment
la question. Deux candidats sont en présènee
pour le canton de Mende : M. Frédéric Barrot
ét M. Moritëils ,■ docteur médèciri. Tous nos
amis appuient M. Frédéric Barrot, parce que
ses idées politiques sont celles de la presque
unanimité de là-Lozèrè, parce "qu'ils r°rit sou¬
vent'vu à l'œuvre pour rendre service aux Lo¬
zériens,, parce que les Lozériens savent que son
concours actif, dévoué, puissaril'ëst acquis pour
défendre ici ét en haut lieu les intérêts "de la
Lozère ; tous nos amis Ç int résol usf d'r ri au tre
côté, à faire taire léurs sympalhiés" p'oùî; M.
Monteils et àcombaltre 31. Moritëils, parce que
soit lors des élbctitîons de îS69 , soît fofAdu
vote plsbisçitairè de 1870) )s°i{ ^ l%é'ti'rè"où
nous 'écrivons', il s'ès't'àppuye, il s'appuie sur
lës idées, sur ïes âtois de M. de Çhamhfûn.
"-'t'' • v- ûi.'rful ;vkl-.
Profession deTotde m. Sfonfeils.
Céltè prèféfeion de foi a été placardée sur les
te'tfrs', ët'é'est là que nous l'avons lue. Nous re¬
grettons qu'elle ne nous ait pas été adressée;
nous l'aurions insérée dans nos colonnes.
Nous n'avons rien éoritde blessant contre M.
Monteils, et nous ne l'offenserons certainement
pas en disant qùè ce qu'il désire ,nous le'dési-
PRIX DES INSERTIONS :
Amoncea judiciaires, 20 e. la ligne; diverses , 25 e. ; réèiames, 40 c. — Le prix des insertions peu
Are exigé à l'avance'.
Le? annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elle
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de demander le temps qu îl-jugera néces
aire pour faire la planche.
Le: manuscrits envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
On s'abonne : chez Î11M. Camille IGNON ; à Mende ; DALLO, à Marvejols ; LAHOTTE, à Florac.
,Mende. : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 e. ; trois mois, 3 fr. ; dans le département: «n an, 11 fr. ;
. six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr. 50 c. ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 e.;
trois mois, 4 fr. — Chaque.exemplaire séparé, 25 c. — L'abonnement au Moniteur de la Lozère doit
être piiyê dans le 1" trimestre.
M" HAVAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFFITTE, BULLIER et Ç'*, place de la Bourse, 8,
' sont"aéuls chargés, à Paris, de recevoir lés annonces pour le Moniteur de la Lozère.
7m9 ANNÉE
N° 23
SAMEDI, 4 JUIN 1870.
juin 1870.
A Messieurs les électeurs du canton
de Mènde.
Compatriotes et ,Amis,
Par (jes considérations qu'il nous a fait con¬
naître, M. Roussel n'est plus candidat dans
notre .canton pour le conseil général. Les motifs
de 'sa .détermination sont légitimes. Adressons-
lui nos re.mercîments pour le dévouement et
l'intelligence avec lesquels il'a rempli son
mandat.
Dans sa famille et parmi nos concitoyens,
il'y a des. hommes qui auraient pu aspirer.a
l'honneur de lui succéder pleur patriotisme,
les intérêts de potre canton, bien compris, leur
ont fait un devoir de s'effacer devant la candi¬
dature de M. Frédéric Barrot. ^ .
Rendons ici hommage à leur désinteresse-
ment.
M. Barrot nous offre toutes les.garanties que
nous pouvons exiger d'un candidat. Il veut et
il, peut, ici et a Paris, s'occuper de nos intérêts.
Ces intérêts sont nombreux ! Notre chemin de
fèr dé î\ïënde, nos routes, nos chemins vicinaux,
notre cathédrale , nos ëgïisés', nos maisons
d'école, etc., sont autant de questions dont le
pays demande la prompte solution dans 1 inté¬
rêt de l'agriculture, du. commerce,'de I indus¬
trie,, des travailleurs.
0tie si un adiré candidat se propose a nos
' suffrages , gârdoris-noiis de céder à^dès çonsi-
iîérations qui seraient contraires à 1 intei et
' général. P choix'd'un représentant pour la
' dëfetiàe clés intérêts publics, dans les conseils du
département aussi bien que dans ceux de 1 Etat,
a d'autres règles que celles qui président au
' choix d'un iimi.)
A Ce cîindidat demandez si, en 1869, il a
voté avec vous et comme vous, ou si, au con¬
traire, en se séparant de n.ous avant, le com¬
bat, il est allé grossir les rangs dé nos adver-
. d>aipes; qu'il vous dise si, par son vote affirma-
tif, èri présence du plébiscite, il est resté en
' communion d'idées avéc vous, ou si, tin con¬
traire, en répondant NON aux propositions de
l'Empereur, il a exposé la France aux maux
inn^mbr,ables d'il né.révolu tion, à 1 effet d appe¬
ler une restauration impossible.
M si les actes et tes paroles de ce candidat
vous donnent l'assurance qu'il n'a ni vos aspi-
%^ions, ni vos sentiments politiques, n'hésitez
| pas à lui refuser vos suffrages.
Souvenons1 nous1, Concitoyens, que le Scru¬
tin; du eau toji.de Mende, en 1869, a donné à
M. FrMéricRarrot unètaajprité de 800 voix.
Lest raisons qni nous guidèrent alors doivent
nous guider aujourd'hui.,Soyons conséquents et
.chev^uer ; bertrand ,
,, qyoué; J^aradan; Ja^ jfAitD^ojWET,
; j anqiqn;ayoué; E,ftpiiNioL, nçgqqiant;
E;,i JpBOT,, -.notaire.-..;. Jroùjset ;
ibonnefoui;Magne,Apc.iste ,,.pro-
priétaire ; Béqamel ;. Martinet ;
RABBOTindocteur-piéderin jules La-
viniole, manufacturier; a. poataeié,
filateur; p. Favet, négociant;,Bois-
.unson î ^iapa; p. çqumo;uh;jiét-y ; ca-
MIJ.LJP ig.NON.
A, MM, lesv Ekçttur^ du canton de
; -jro[ ■; Mende.
Messieurs et chërs Compatriotes ,
!'h?nneur vous fepré"
senter au conseil général.
yôûs savez q,ui je suis ; vous connaissez; les
tetea vc*^ y° t1ie, e è f'est
a voqs (|ii d appartient de les apprécier souve-
M,raiiiëmenf. 1
Le squl qpe je veuille revendiquer moi-même,
'.c'est la poniniunaute^(jf'idées ,'el dp sentiments
oui, au milieu de solennelles épreuves, s'est
' forpiée entre nôiis , ç'ést'ié Souvenir) bien
' précieux Wur.. moi, dès sy'ih^àt^ies si. nOnt-
il™!e
lien d'affectueuse reconnaissance qui m'attache
à vous, et qui m'impose le devoir demèttre en
toute occasion mon nom et mes efforts au ser¬
vice de vos intérêts.
Aussi est-ce avec bonheur et en toute con¬
fiance que j'ai répondu à l'appel qui m'a été
adressé en votre nom. Toutefois, ce nouveau
rendez-vous devant l'urne électorale n'aurait
pu être donné ni accepté sans lé concours de
deux circonstances que je ne saurais passer
soussilence. La première, c'est la retraite, pour
des convenàncés personnelles, comprises par
tous,, d'un de nos compatriotes les plus éminents,
devant les légitimes prétentions et les anciens
services duquel j'aurais été le premier à m'in-
cliner; la seconde, c'est l'abstention désinté¬
ressée et toute spontanée d'hommes que leur
situation et leur mérite désignaient à vos suf¬
frages pour le remplacer.
Peutrêtre même aurais-je hésité à accepter
la lutte avec mon.honorable concurrent si la.
prochaine élection n'avait dû présenter qu'un:
intérêtexclusivement local. Mais, dans la pensée
de tous et par la. /orce même des choses, les
généreuses convictions qui ont dicté vos votes
de l'année dernière devaient chercher, dans le
scrutin qui va s'ouvrir, une nouvelle occasion
de s'affirmer : c'est là la raison pour laquelle
le même candidat qui en avait déjà été l'expres¬
sion s'est trouvé, d'un commun accord, in¬
vesti de la mission de les représenter encore
aujourd'hui. L'intérêt particulier du canton
chef-lieu ne doit-il pas, d'aillehrs, être considéré
comme inliffiemeu t lié aux intérêts généraux du
département, et la meilleure sauvegarde tle
ces derniers n'est-ëlle pas, en définitive', dans
le triomphe dés vrais sentiments du pays, dans
une entière conformité de vues et une 'con-
fiance réciproque absolue entre les populations
et leurs élus?
Je né "croîs pas avoir besoin , Messieurs , de
vous refaire ma profession de foi politique. —
,Les principes de conservation libérale exposés
dans ma circulaire de l'an passé ont trouvé une
large et franche application dans les réformes
apportées a notré régime constitutionnel par
f'Emnereur, avec le concours des grands corps
de l'Etat, et dans la mise à l'étude des idées de
décentralisation, tendant à favoriser, sons tou¬
tes les formes,jï'è développement de l'initiative
locale et privée. Le Plébiscite du 8 mai, voté
par l'immense majori té de la France, et acclamé,
à là presque unanimité/par la Lozère, est venu
donner a ces résultats une solennelle consécra¬
tion,, en même temps qu'il a renversé les espé¬
rances coujjahles des ennemis irréconciliables
de l'Empire, et qu'il a opposé une digue puis-
sanle aux passions révolutionnaires qui me-
' hacent éternellement l'ordre, la religion et la
liberté.
Quanta vos intérêts matériels , ils auront
toujours en moi , au conseil général comme à
Paris,'un défenseur vigilant et actif. —- Tra¬
vailler, de concert avec l'administration, à la
réalisation de tous les projets intéressant le dé¬
partement et les Gommuiiës; -—veiller aii bon
emploi dès rësso'Urces locales ; — réclamer
ayee une persévérante énergie la protection due
par le GoUyernernent à un pays pauvre; —
soUiciter.danslàrépartitiondessubventions de
l'Etatpëùrlès chemins' vicinaux, lès églises,
les écoles, etc.,' une partquisoiten rapport avec
nos besoins; — stefforcèr d'obtenir que la Lo¬
zère soit enfin dotée, dans une plus large me¬
sure, des grands .'travaux publics, tels que rou¬
tes et chemins de fer, qui favorisènt le dévelop¬
pement de la prospérité générale ët procurent
de l'ouvrage à rnos ouvriers, telle est la tâche
qui incombe à votre représërilaht. •— Je m'y
consacrerai avec ardeur/Mon dévouement vous
ëst acquis déjà; ce que je viens demander aujour¬
d'hui, c'est le droit etTa fàculjle de m'initier
plus intimement à vos affaires ainsi que l'au¬
torité nécéssaire pour en poursuivre efficace¬
ment la solution.
Veuillez agréez, Messieurs et çher.s Compa¬
triotes, l'hommage 3e mes sentiments; dévoués.
Frédéric BARROT.
Elections do la Tjozere.
Les Lozériens sont appelés à se prononcer
poiir le renouvellement partiel des membres
du conseil général et des conseils d'arrondisse¬
ment.
Nos compatriotes auront à cœur , nous n'en
doutons pas, de donner leurs voix à des hommes
honorablement connus, à des hommes pouvant
rendre des services aux localités qui vont leur
confier la défense de leurs intérêts.. Tous les
candidats, nous nous plaisons à le croire, sont
désireux de rendre des services; mais c'est aux
électeurs qu'il appartient de juger ceux des
candidats qui peuvent plus ou moins, c'est à
eux qu'il appartient aussi de décider si tel ou
tel candidat sera l'i nterprète fidèle de leurs idées,
de leurs opinions.
Notre département est malheurenx, notre
département est le seul déshérité d'un chemin
de fer qui augmenterait de beaucoup la valeur
des terrains, qui permettraitTécoulement de
nos denrées, qui importerait chez nous, à peu
de frais, ce dont nous avons besoin, qui donne-
raitde l'élan à toutes les affaires et qui; procu¬
rerait du travail à l'ouvrier.
L'ouvrier vient de traverser quatre mois des:
plus pénibles. Le travail lui a fait défaut, il a;
souffert, beaucoup souffert. S'il avait eu les
travaux du chemin dé fer ou d'autres travaux,
rien ne lui1 aurait manqué. - "
La promesse du chemin de fer avait été faite;
quand il a fallu réclamer cette promesse, quand
il a fallu défendre, soit an conseil supérieur des
ponts et: chaussées, soit au conseil-d'Etat, le pro¬
jet dont l'exécution aurait été si utile à toute
ia Lczère en général, à Mende et aux commu¬
nes environnantes en particulier, personne ne
s'est trouvé là. Gù était donc notre député?
Nous n'en savons rien. Il n'a pas voulu le dire
fil est trop grand pour faire comme font tous
les députés, pour expliquer à ceux quilui don¬
nent lenrs voix comment il asoutenu leurs inté¬
rêts) et n'a pas même voulu le faire dire.
Ainsi, dans l'intérêt du commerce, de l'in¬
dustrie, de L'agriculture, de laœlasse ouvrière,
M. de Chambrun n'a rien voulu faire quand il
pouvait faire, et voilà pourquoi la commune de:
Mende, l'année dérnière, ne lui a donné que
452 voix tandis que son compétiteuryM. Fré¬
déric Barrot, efra èu 1,098; voilà pourquoi,
d;ins toutle canton de Mende, il y a eu près de
8S0 voix de majorité contre M. de Chambrun.
Le commerçant, l'industriel, l'agriculteur,
l'ouvrier ont voté contre M. deChambrun, con-
tre ses idées, contre ceux qui en étaient les
pa-tisans.
D'où vient qu'il a eu même dans notre can-
ten une minorité passable et dans le départe-
nenf une majorité que le déplacement de
1^00 voix aurait renversée ? C'est que ses
ptofe'ssionsde foi étaienthostilés à la révolution
ét affirmaient un dévouement sans bornes à
lTmpereur. Depuis cette lettre que son jour-
Ecl n'a osé ni publier, ni mentionner, ni expli¬
quer, nrexcusër, tantelle froissai tl6'senti ment
lizérien , l'illusion n'est plus possible; M. de
Clmmbrun, en écrivant contre l'appel de l'Em¬
pereur an peuple, s'est montrérévolutionnaire,
(t aujourd'hui, en 1870, il n'aurait pas les
ioix qu'il a eues eu 1869.~
Yoici donc le bilan politique de M. de Cham-
Irun : rien pour le chemin de fer, pour faire
mtrer la Lozère dans une voie prospère, pour
irocurèr du travail à l'ouvrier, et acte d'hos-
ilité qui nous aurait conduits, si son exemple
mt'été suivi, à une épouvantable révolution.
Voilà la question électorale vue dans l'en-
emble de la "signification qu'elle a et que tout
3 monde voit. M. de Chambrun n'est pas en
•ause , et cependant ce n'est en quelque-sorte
jue de lui dont il s'agit. '->
En veut-on des preuves convaincantes ;; il
l'y a qu'à voir les ihommes nouveaux qui se
présentent elles appluissuplesquels ces hom¬
mes se fondent pourespérer^ un suceès.
VtQf SBC fio'r ("'■ ' -
. - , r, ; • , 1. : KieiÉtlakUrcSnéralea.
. Nous laissons à chaque localité le soin
fiîlTl Sfli-'c: y ;3 »
d'examiner quel est, soft pour le conseil général,
soit pour les conseils d'arrondissement, le
candidat qui peut le mieux défendre les inté¬
rêts de cette localité. Sans dqsser d'obéir à cet
Ordre d'idées, npusfaisons è'xcëptïob pour le
càntoh de Men'dè parcë'qae iiotis ne voudrions
pas qu'on sé méprît sur la portéë d'une' lutte
"dans laquellè nous désirons tout àlafoisne
pas blesser un adversaire directement en Cause
et rendre en même temps saillants les intérêts
de notre pays. C'est pour cëlëqrûe iibuS n'àvôns
dit ou nous ne1 dirons que juste ce qu'il faut
pour indiquer la situation .'Nous comptons sur
l'intelligence, sur lè piatriotisme des électeurs
pouren tirer lês conséquences utiles y prèfita-
bles à notre pays. On nous rendracefle justice
que nous; ne cherchons pas à froisser tin
adversaire pdlitiqiie, dès llnstàuf que cet
advérsaire est connu de nous et n'est pas un
étranger parmi nous.
De cétte réserve à l'égard de nos compatrio¬
tes , nous ' avons l'intention de ne pas en
sortir1, ou, du ihoins, n'ôlisti'éu sortirons que
si nous sommes "provhq'ué. ! : 110,1 :"Gi
Toutèfois, il y k uUe candidature qui a
froissé le sentiment pilBIic, bon nombre même
dè nos adversaires politiques. Cri employé de
""'Ml'de Chambrun, qui va tous les mois toucher
les appointements que M. de Cbambruridiii
donne, qàt 'était étranger hier à notre Lo¬
zère , visé aujourd'hui à être conseiller gé¬
néral de la Lozère , à venir s'asseoir , à côté
de son patron , dans la première assemblée
départementale. - ! - :
Il "n'y a pfàe de raison pour que M. de Cham¬
brait ait une opinion telle de la Lozère-qu'il
se permette de vouloir' mettre dans le conseil
général, dans lés conseils d'arrondissement,
driris les conseils municipaux, tous ceux qui
sont à sa ëôlde et qu!!vorit, tous les mois, tou¬
cher, comme le candidat de Gràndrieu, les ap¬
pointements que M. de Chambrun leur donne.
Eh bien 1 en brésencë d'un système pareil
qiti blesse Tamouf^proprC, l'bônnèur même
"d'un .jpsfys, TéipiriM'pûÙlique se-rèvoltef'iïon
- pas seulement contre le chef de'ce système,'rftâis
contre ceux qni, implicitementou'ouvertement.
sont les auxiliaires-de-ee-système.
Nous -nansistons pas-aur cet-incident électo¬
ral de Gràndrieu qui est trop malheureux, trop
blessant pour notre Lozère. •
Ainsi donc; nous nous effacerons, pour le
moment, devant l'opinion de nos compatriotes,
et," sur l'ènsemble des élections, nolis nous bor¬
nerons aux douloureusés réflexions que nous
venons de faire.
Election du canton de Vfende.
La question ,'ici "devient, sî délicate et nous
avons ki peu l'intention de blesser uA candidat
que les nécessités politiquès housforçèrit-à com¬
battre que nous avons tenu à préciser le point
sur léquel nous désirions circonscrire le débat.
Nous y sommes, abordons donc Tranchèment
la question. Deux candidats sont en présènee
pour le canton de Mende : M. Frédéric Barrot
ét M. Moritëils ,■ docteur médèciri. Tous nos
amis appuient M. Frédéric Barrot, parce que
ses idées politiques sont celles de la presque
unanimité de là-Lozèrè, parce "qu'ils r°rit sou¬
vent'vu à l'œuvre pour rendre service aux Lo¬
zériens,, parce que les Lozériens savent que son
concours actif, dévoué, puissaril'ëst acquis pour
défendre ici ét en haut lieu les intérêts "de la
Lozère ; tous nos amis Ç int résol usf d'r ri au tre
côté, à faire taire léurs sympalhiés" p'oùî; M.
Monteils et àcombaltre 31. Moritëils, parce que
soit lors des élbctitîons de îS69 , soît fofAdu
vote plsbisçitairè de 1870) )s°i{ ^ l%é'ti'rè"où
nous 'écrivons', il s'ès't'àppuye, il s'appuie sur
lës idées, sur ïes âtois de M. de Çhamhfûn.
"-'t'' • v- ûi.'rful ;vkl-.
Profession deTotde m. Sfonfeils.
Céltè prèféfeion de foi a été placardée sur les
te'tfrs', ët'é'est là que nous l'avons lue. Nous re¬
grettons qu'elle ne nous ait pas été adressée;
nous l'aurions insérée dans nos colonnes.
Nous n'avons rien éoritde blessant contre M.
Monteils, et nous ne l'offenserons certainement
pas en disant qùè ce qu'il désire ,nous le'dési-
PRIX DES INSERTIONS :
Amoncea judiciaires, 20 e. la ligne; diverses , 25 e. ; réèiames, 40 c. — Le prix des insertions peu
Are exigé à l'avance'.
Le? annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elle
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aire pour faire la planche.
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