Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1870-02-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 février 1870 26 février 1870
Description : 1870/02/26 (A7,N9). 1870/02/26 (A7,N9).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53569967h
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2023
7m° ANNÉE.
N" 9.
SAMEDI, 26 FÉVRIER 1870
iye:
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568.
III! Il,
jprié.
piux d'abonnement :
eride . un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 c.; trois mois, 3 fr. ; dans le département; an, 11 fr. ;
i six mois, 6 fr. ; trois'mois, 3 fr. 50 c. ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 c. ;
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saire pour faire la planche.
Les aanuscrils envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus. '
On s'abonne: chez "MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, à Marvejols ; LAHOTTE, à Florac.
sort
ux d
Mende, le 26 février 1870.
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ielli
1.
itice
Le point le plus saillant de la politique ac-
, tuellé , c'est l'interpellation de M. Jules Favre
ll relative à la politique intérieure du gouver¬
nement.
Avant qu'elle n'ait été portée à la tribune,
celte interpellation a vivement préoccupé les
diverses fractions de la chambre. Des réunions
et des discussions préparatoires ont eu lieu ,
et jusqu'au dernier moment, des tentatives ont
été faites pour la rédaction d'un ordre du jour
qui pût être voté par le centre droit et le cen¬
tre gauche.
Voici les détails analytiques que donne une
correspondance sur la séance de lundi dernier:
« M. Jnies Favre exprime sa satisfaction que
le chef de l'Etat ait reconnu que la volonté
nationale, et non sa volonté personnelle, devait
faire prévaloir ses résolutions.
» C'est là , dit-il, un fait considérable , car
rien n'est préférables une révolution pacifique,
et la liberté , même restreinte , vaut mieux
que celle obtenue, au milieu des orages. »
» La souveraineté nationale, ajoute M. Jules
Favre, aujourd'hui doit seule pommander.
Toute minorité personnelle ou collective, qui
voudrait lui résister, serait factieuse et devrait
être combattue jusqu'aux dernières gouttes de
notre sang. »
» M. Jules Favre reproche au ministère de
n'avoir pas encore dit au pays que c'est la vo¬
lonté du pays qui gouverne/Il demande au
ministère s'il suivra le programme du centre
droit ou celui du centre gauche.
~tr M. Ruffat répond : « Tous les
» M. Jules'Favre dit qu'ils sont contradic¬
toires.
» MM. Buffet et D&ru répondent négati¬
vement.
» M. Jules Favre reproche au ministère d'a-
yoir fait couler le sang.
» M. Daru répond : « Nous n'avons pas fait
verser le sang, c'est le sang de nos agents qui a
coulé. »
» M. Jules Favre demande si le complot du
mois de janvier ressemble au complotdu mois
de juin dernier., Il critique des 455 arresta¬
tions, et dit qu'il prouvera que la plupart des
hommes arrêtés étaient inoffensifs. Le cabinet
actuel est moins libéral et moins tolérant que
ne le fut le gouvernement personnel.
» Relativement à la politique intérieure , il
dit: « Pouvons-nous affirmer la paix? Nous
ignorons les intentions du ministère, et nous
les ignorerons tant que legouvernementne pro¬
posera pas de réviser la loi militaire et de réor¬
ganiser la garde nationale. »
M. Jules Favre -ajoute : « Si le ministère
veut être considéré comme gouvernement par¬
lementaire, il faut renouveler le Corps législa¬
tif. Quand le gouvernement aura accompli ces
réformes, nous le soutiendrons; s'il maintient
le gouvernement personnel, il trouvera en nous
des adversaires irréconciliables. »
» M. Pinard dit qu'il répondra seulement au
sujet de la dissolution. La majorité n'admet
pas qu'elle puisse craindre la dissolution
puisqu'elle marche d'accord avec le ministère.
M. Pinard reconnaît que la candidature offi¬
cielle a été pratiquée de manière à blesser le
sentiment des masses. Le programme du gou¬
vernement doit être l'éducation de suffrage uni¬
versel par la décentralisation. Il faut créer la
vie locale.
» M. Pinard développe son plan de décen¬
tralisation. Il dit: « Noussel'ons avec le minis¬
tère, parce qu'il défendra l'ordre et qu'il don¬
nera la liberté. »
Dans la séance de mardi, M. Daru , minis¬
tre des affaires étrangères, a exposé la politique
du cabinet. On a dit qne ses déclarations avaient
été, au préalable, examinées en conseil des
ministres; elles ont eu, dans tous les cas, le
plus éclatant succès, non-9eulement au moment
où M. Daru les formulait à la tribune, mais
lorsqu'on en est venu au vote de l'ordre du
jour suivant qui donnait un blanc-seing à la
conduite du cabinet:
« En présence des déclarations si nettes et
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si loyales du ministère, qui assurent en France
l'ordre et la liberté, la Chambre passe, avec
confiance, à l'ordre du jour. »
232 votants ont adopté cet ordre du jour;
18 seulement se sont prononcéscontre. Comme
on le voit, c'est presque l'unanimité en faveur
du ministère. Ce qu'il y a surtout de remarqua¬
ble dans cette victoire , c'est que plusieurs
membres de la gauche, MM. Bethmont, de
Kératry, Planat et Javal, ont voté pour l'ordre
du jour; d'autres membres de la gauche,
comme MM. Guyot-Montpayroux , Jules Simon,
etc., se sont abstenus de voter.
Il n'y a donc eu contre l'ordre du jour en fa¬
veur du ministère que les opposants quand
même.
C'est là, nous le répétons, un succès des plus
éclatants.
Mercredi, M. Ernest Picard a porté à la tri¬
bune ses interpellations et ses attaques contre
les candidatures officielles.
M. Chevandier de Valdrôme , ministre de
l'intérieur, lui a répondu el a dit qu'il n'avait
ni à attaquer, ni àdéfendre les dernières élec¬
tions; que, lors de la vérification des pouvoirs,
ce thème avait été épuisé, et qu'aujourd'hui,
une nouvelle discussion sur ces élections lui
paraissait inopportune. M. le ministre a rappelé
les déclarations faites la veille par son collègue,
M.Daru.etila terminéen affirmant que les prin¬
cipes du cabinet du 2 janvier, appliqués déjà
dans des élections partielles, continueraient à
être suivis.
M. Picard a repris la parole et a insisté pour
que le ministère formulât en quelque sorte-un
blâme à l'endroit des candidatures officielles.
M. Emile Ollivier a répondu et a dit que le
gouvernement avait le droit d'indiquer ses pré¬
férences.
Au moment où nous mettons sous presse, le
dénouement de cette discussion ne nous est pas
connu.
Camille IGNON.
Il nous paraît utile d'accompagner de quel¬
ques réflexions les détails sommaires que nous
venons de donner sur les interpellations de M.
JulesFavreà l'endroit de la politique intérieure,
et sur celles de M. Ernest Picard ayant trait
aux candidatures officielles.
M. Jules Favre n'a pas ménagé ses critiques
au gouvernement impérial ; mais le fait capital
de son discours, c'est la promesse de son appui
au gouvernement impérial dans le cas où le
gouvernement adopterait le programme poli¬
tique que le chef de la gauche venait de tracer.
Ce serait là un grand événement ; mais, en
politique, à quoi ne peut-on pas s'attendre?
Ainsi, il y a peu d'années, alors que M.
Emile Ollivier faisait partie des cinq, on aurait
ri au nez de celui qui aurait prédit qu'il
serait appelé à former le cabinet de l'Empereur.
Qui donc pourrait sedire certain aujourd'hui
que MM. Jules Favre, Picard ,Guyoi-Moutpey-
roux , Bethmont,etc., ne seront pas, dans un
avenir plus ou moins éloigné, ministres ?
Nous n'insisterons pas là-dessus ; mais quels
que soient les hommes appelés aujourd'hui ou
demain à être les conseillers de l'Empereur,
ces hommes ne doivent jamais perdre de vue
le dévouement de ceux qui ont constamment
soutenu l'Empire.
On a traité de révolution pacifique l'avéne-
ment du ministère du 2 janvier. Soit l Mais
cette révolution a-t-elle donc renversé l'Em¬
pire? ceux qui, hier, étaient considérés comme
ses amis, doivent-ils donc être traités aujour¬
d'hui en ennemis?
Il est de mode, depuis peu, de se couvrir la
face, de manifester son indignation quand on
parle de pouvoir personnel , de candidature
officielle.
Il se peut, ot nous espérons qu'il en sera
ainsi, que le régime parlementaire produise
d'heureux fruits; mais jusqu'à ce jour , si on a
beaucoup parlé au corps législatif, si les projets
de loi, dus à l'initiative des députés,se sont en¬
tassés, s'entassent chaque jour les uns sur les
autres, si les questions, si les interpellations
fourmillent à chaque séance, nous serions fort
embarrassés pour répondre à cette question:
Qu'a fail lacharnbre depuis qu'elle est devenue
m aî troïka?
Nous croyons être libéraux, et nous n'enten¬
dons pas prêcher le retour à un ordre de cho¬
ses qui est tombé; mais parce qu'un régime
politique a fait place à un autre régime, ce n'est
pas une raison pour qu'on jette la pierre à
l'ancien régime en méconnaissant le bien qu'il
a produit.
Eh bien! naguère on parlait moins, maison
faisait un peu plusde besogne. Qu'on compare,
à ce propos, les mois de législature qui vien¬
nent de s'écouler avec un égal nombre de mois
des législatures précédentes, et cette comparai¬
son nous rendra plus justes dans les jugements
que nous porterons sur le passé.
Que le nouveau régime, le régime parle¬
mentaire, ait pour effet de discuter, de contrôler
les actes gouvernementaux, rien de mieux ;
mais que le corps législatif passât son temps'à
des discussions oiseuses, inutiles, irritantes
même, c'est ce qu'il y aurait de profondément
regrettable, car ce serait la perpétuation de
l'agitation, l'éloignement de la confiance et la
continuation des souffrances dont le commerce
et l'industrie se plaignent.
Nous avons dit aussi qu'on se montrait fu¬
rieux contre les candidatures officielles, et à
ce propos, l'on appelle à grands cris une réfor¬
me électorale qui aurait pour conséquence la
dissolution du corps législatif.
Nous avons soutenu, et le nouveau régime
inauguré le 2 janvier dernier ne nous empê¬
chera pas..de soutenir encore, qu'il y a toujours
eu et qu'il y aura toujours des candidatures
agréables ou désagréables aux gouvernements,
et que les gouvernements ont toujours usé et
useront toujours du droit d'indiquer leurs
préférences.
En Angleterre, sauf quelques rares dissi¬
dents, tous les candidats s'inclinent devant
leur reine, et malgré cela, les ministres font
connaître leurs prédilections ; toutefois, nous
comprenons que là où il n'y a par le fait que le
parti de la reine, le parti gouvernemental, le
gouvernement s'efface dans les luttes électora¬
les; mais , en France , où les légitimistes,
les orléanistes, les républicains, les socia¬
listes , manifestent tout haut leurs opinions
subversives , où même, comme le donnait
à comprendre M. de Persigny dans une mé¬
morable circulaire , certains poussent le
fanatisme de l'opinion jusqu'à l'hypocrisie ,
jusqu'à avoir des places de choix au banquet
du budget, jusqu'à se serrer près de l'Empe¬
reur , jusqu'à lui adresser des protestations
d'amour,, pour mieux travailler à sa ruine ;
mais dans notre France, disons-nous, où tous
les partis hostiles à un gouvernement ont leurs
coudées franches pour cabaler en faveur des
ennemis du gouvernement, il n'est pas possible
que le gouvernement se croise les bras et laisse
faire.
C'est d'autantmoins possible que l'éducation
politiquedesmasseslaisse encore beaucoupà dé»
sirer, et que bon nombre d'électeurs, sincère¬
ment dévoués au gouvernement, peuvent,
dans un moment donné, s'ils ne sont avertis el
même quoique avertis, voter pour un légitimiste,
un orléaniste ou un républicain en croyant vo¬
ter pour un impérialiste.
Rien n'est plus à la mode, rien n'est mieux
porté aujourd'hui, dans un certain monde, que
de crier haro sur les candidatures officielles;
mais demain la force des choses amènera ce qui
s'est pratiqué de tout temps, elle gouvernement,
quel qu'il soit, affirmera ses sympathies ou ses
antipathies.
Faites une révolution, faites, ce qu'à Dieu ne
plaise, que cette révolution réussisse, faites que
les légitimistes, dont le verbe un peu haut à
l'heurequ'il eslsemble indiquer des espérances,
ligués avec les orléanistes et les républicains,
deviennent les maîtres de la situation, et les
uns etlesautres, qui n'ont pas maintenant assez
de colères contre les candidatures officielles,
seront les premiers àdire: Ce candidat est notre
ami,celui-là est notre ennemi.
Le mot officiel sera rayé de la langue électo¬
rale ; mais la chose, dans la pratique, sera
exac tement la même.
Voyez ce qui s'est passé, en fait d'élections,
sous CharlesT, sous Louis-Philippe et surtout
lors de ia république de 48. Eh bien l tout en
blâmant les exagérations ou les pressions
outrées, nous louons ces gouvernements d'a¬
voir agi pour réunir, dans le sein de la repré¬
sentation nationale, le plus grand nombre pos¬
sible de leurs amis.
Or, et par voie de conséquence , les cris
furieux de certains contre les candidatures
.officielles de l'Empire nous paraissent grande¬
ment sujets à caution, et ne sont, la plupart
du temps, autre chose que des coups de marteau
dirigés, non contre la forme adoptée par tel
ou tel conseiller de l'Empire, mais contre
l'Empire lui-même.
Saper les fondements de l'édifice impérial
en criant bien haut : Vive l'Empereur ! en oc¬
cupant même une des premières places à la
table du budget, parvenir à avoir une chambre
opposante et ne pas reculer ensuite devant la
tentative d'une révolution , voilà les pensées
secrètes de ceux, dans l'un ou l'autre camp de
l'opposition , qui recouvrent encore d'un voile
assez épais leurs désirs subversifs, leur espoir
de retour à telle ou telle restauration.
En attendant, ils dénigrent, ils corrodent les
institutions impériales, et soit par eux, soit à
l'aide de leurs amis, ils persécutent, ils pour¬
suivent à outrance les amis les plus sincères ,
les plus dévoués de l'Empire.
Ruse ou valeur, qu'importe quand il s'agit
'de combattre un ennemi : Dolus an virtus,
quid in hoste requirat ? Voilà leur devise dont
ils font l'application sans trêve ni merci, et en
ne reculant devant rien, pas même devant
l'éventualité d'une révolution.
Un jour , il y a de cela sept ou huit ans,
nous entendions formuler cette profession de
foi: « Nous voulons Henri V et nous savons
que nous ne l'aurons qu'en devenant les vic¬
times d'une épouvantable révolution. Eh bien I
il faut avoir le courage de son opinion, il faut
se préparer à tout et tenter tout pour arriver
au but ; il faut (nous rapportons ici textuelle¬
ment des paroles qui sont restées profondément
gravées dans notre esprit), il faut lever soi-
même la chemise et se laisser fouetter pour le
triomphe de nos idées. »
Cette trivialité de langage, dans la bouche
d'un homme qui occupait un certain rang dans
la société, était la traduction fidèle du fanatisme
légitimiste et nous fait répéter que tous les
moyens pour des fanatiques sont bons pourvu
qu'ils conduisent au but.
Voici maintenant la conclusion de cet arti¬
cle : un républicain et un orléaniste peuvent se
rallier à l'Empire, devenir préfets , députés ou
ministres, et servir fidèlement l'Empéreur ;
mais un légitimiste, un casquet, jamais.
Tout haut ils crieront : vive l'Empereur !
vive la liberté! mais tout bas ils conspireront
contre l'Empire, ils travailleront contre l'Em¬
pire, ils rêveront le retour du régime du bon
plasir et l'oppression du peuple.
Voilà le légitimiste, voilà le casquet.
Camille IGNON.
Dans les réflexions que nous ayons faites
avant la lecture des journaux parisiens, nous
avons insinué cette pensée qu'en politique, il
fallait s'attendre à beaucoup de revirements,
et que notre étonnement ne serait pas des plus
grands si un jour M. Jules Favre devenait un
des ministres de l'Empereur. Il se trouve que
cette pensée est venue aussi à l'esprit d'un
journaliste parisien , M. Garcin, rédacteur en
chef de la France, qui la traduit ainsi :
« Il nousestimpossible, en lisant le discours
de M. Jules Favre, dene pasnous rappeler celui
que prononçait, il y a cinq ans, M. Emile Olli¬
vier, lorsqu'il rompait avec la gauche, et que
M. Thiers disait de lui : « Ce ne sont pas seule¬
ment ses vaisseaux qu'il a brûlés, c'est toute la
flotte. » M. Jules Favre n'estpas allé aussi loin;
il n'apporte pas, dans l'évolution générale à
laquelle nous assistons, la même netteté, la
N" 9.
SAMEDI, 26 FÉVRIER 1870
iye:
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568.
III! Il,
jprié.
piux d'abonnement :
eride . un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 c.; trois mois, 3 fr. ; dans le département; an, 11 fr. ;
i six mois, 6 fr. ; trois'mois, 3 fr. 50 c. ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 c. ;
trois mois, 4 fr. — Chaque exemplaire séparé , 25 c. — L'abonnement au Moniteur de la Lozère doit
être payé dans le t" trimestre.
HP HAVAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFFtTTE, BULLIER et C'", place de la Bourse , 8,
sont seuls chargés, à Paris, de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
prix des insertions :
Annonce» judiciaires, 20 c. la ligne; diverses, 25 c. ; réclames, 40 c. — te prix dès* insertions peu
être exigé à l'avance.
La publication légale des actes de société est obligatoire dans le Moniteur de la Lozère.
Lès .annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elles
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera néces¬
saire pour faire la planche.
Les aanuscrils envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus. '
On s'abonne: chez "MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, à Marvejols ; LAHOTTE, à Florac.
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Mende, le 26 février 1870.
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Le point le plus saillant de la politique ac-
, tuellé , c'est l'interpellation de M. Jules Favre
ll relative à la politique intérieure du gouver¬
nement.
Avant qu'elle n'ait été portée à la tribune,
celte interpellation a vivement préoccupé les
diverses fractions de la chambre. Des réunions
et des discussions préparatoires ont eu lieu ,
et jusqu'au dernier moment, des tentatives ont
été faites pour la rédaction d'un ordre du jour
qui pût être voté par le centre droit et le cen¬
tre gauche.
Voici les détails analytiques que donne une
correspondance sur la séance de lundi dernier:
« M. Jnies Favre exprime sa satisfaction que
le chef de l'Etat ait reconnu que la volonté
nationale, et non sa volonté personnelle, devait
faire prévaloir ses résolutions.
» C'est là , dit-il, un fait considérable , car
rien n'est préférables une révolution pacifique,
et la liberté , même restreinte , vaut mieux
que celle obtenue, au milieu des orages. »
» La souveraineté nationale, ajoute M. Jules
Favre, aujourd'hui doit seule pommander.
Toute minorité personnelle ou collective, qui
voudrait lui résister, serait factieuse et devrait
être combattue jusqu'aux dernières gouttes de
notre sang. »
» M. Jules Favre reproche au ministère de
n'avoir pas encore dit au pays que c'est la vo¬
lonté du pays qui gouverne/Il demande au
ministère s'il suivra le programme du centre
droit ou celui du centre gauche.
~tr M. Ruffat répond : « Tous les
» M. Jules'Favre dit qu'ils sont contradic¬
toires.
» MM. Buffet et D&ru répondent négati¬
vement.
» M. Jules Favre reproche au ministère d'a-
yoir fait couler le sang.
» M. Daru répond : « Nous n'avons pas fait
verser le sang, c'est le sang de nos agents qui a
coulé. »
» M. Jules Favre demande si le complot du
mois de janvier ressemble au complotdu mois
de juin dernier., Il critique des 455 arresta¬
tions, et dit qu'il prouvera que la plupart des
hommes arrêtés étaient inoffensifs. Le cabinet
actuel est moins libéral et moins tolérant que
ne le fut le gouvernement personnel.
» Relativement à la politique intérieure , il
dit: « Pouvons-nous affirmer la paix? Nous
ignorons les intentions du ministère, et nous
les ignorerons tant que legouvernementne pro¬
posera pas de réviser la loi militaire et de réor¬
ganiser la garde nationale. »
M. Jules Favre -ajoute : « Si le ministère
veut être considéré comme gouvernement par¬
lementaire, il faut renouveler le Corps législa¬
tif. Quand le gouvernement aura accompli ces
réformes, nous le soutiendrons; s'il maintient
le gouvernement personnel, il trouvera en nous
des adversaires irréconciliables. »
» M. Pinard dit qu'il répondra seulement au
sujet de la dissolution. La majorité n'admet
pas qu'elle puisse craindre la dissolution
puisqu'elle marche d'accord avec le ministère.
M. Pinard reconnaît que la candidature offi¬
cielle a été pratiquée de manière à blesser le
sentiment des masses. Le programme du gou¬
vernement doit être l'éducation de suffrage uni¬
versel par la décentralisation. Il faut créer la
vie locale.
» M. Pinard développe son plan de décen¬
tralisation. Il dit: « Noussel'ons avec le minis¬
tère, parce qu'il défendra l'ordre et qu'il don¬
nera la liberté. »
Dans la séance de mardi, M. Daru , minis¬
tre des affaires étrangères, a exposé la politique
du cabinet. On a dit qne ses déclarations avaient
été, au préalable, examinées en conseil des
ministres; elles ont eu, dans tous les cas, le
plus éclatant succès, non-9eulement au moment
où M. Daru les formulait à la tribune, mais
lorsqu'on en est venu au vote de l'ordre du
jour suivant qui donnait un blanc-seing à la
conduite du cabinet:
« En présence des déclarations si nettes et
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si loyales du ministère, qui assurent en France
l'ordre et la liberté, la Chambre passe, avec
confiance, à l'ordre du jour. »
232 votants ont adopté cet ordre du jour;
18 seulement se sont prononcéscontre. Comme
on le voit, c'est presque l'unanimité en faveur
du ministère. Ce qu'il y a surtout de remarqua¬
ble dans cette victoire , c'est que plusieurs
membres de la gauche, MM. Bethmont, de
Kératry, Planat et Javal, ont voté pour l'ordre
du jour; d'autres membres de la gauche,
comme MM. Guyot-Montpayroux , Jules Simon,
etc., se sont abstenus de voter.
Il n'y a donc eu contre l'ordre du jour en fa¬
veur du ministère que les opposants quand
même.
C'est là, nous le répétons, un succès des plus
éclatants.
Mercredi, M. Ernest Picard a porté à la tri¬
bune ses interpellations et ses attaques contre
les candidatures officielles.
M. Chevandier de Valdrôme , ministre de
l'intérieur, lui a répondu el a dit qu'il n'avait
ni à attaquer, ni àdéfendre les dernières élec¬
tions; que, lors de la vérification des pouvoirs,
ce thème avait été épuisé, et qu'aujourd'hui,
une nouvelle discussion sur ces élections lui
paraissait inopportune. M. le ministre a rappelé
les déclarations faites la veille par son collègue,
M.Daru.etila terminéen affirmant que les prin¬
cipes du cabinet du 2 janvier, appliqués déjà
dans des élections partielles, continueraient à
être suivis.
M. Picard a repris la parole et a insisté pour
que le ministère formulât en quelque sorte-un
blâme à l'endroit des candidatures officielles.
M. Emile Ollivier a répondu et a dit que le
gouvernement avait le droit d'indiquer ses pré¬
férences.
Au moment où nous mettons sous presse, le
dénouement de cette discussion ne nous est pas
connu.
Camille IGNON.
Il nous paraît utile d'accompagner de quel¬
ques réflexions les détails sommaires que nous
venons de donner sur les interpellations de M.
JulesFavreà l'endroit de la politique intérieure,
et sur celles de M. Ernest Picard ayant trait
aux candidatures officielles.
M. Jules Favre n'a pas ménagé ses critiques
au gouvernement impérial ; mais le fait capital
de son discours, c'est la promesse de son appui
au gouvernement impérial dans le cas où le
gouvernement adopterait le programme poli¬
tique que le chef de la gauche venait de tracer.
Ce serait là un grand événement ; mais, en
politique, à quoi ne peut-on pas s'attendre?
Ainsi, il y a peu d'années, alors que M.
Emile Ollivier faisait partie des cinq, on aurait
ri au nez de celui qui aurait prédit qu'il
serait appelé à former le cabinet de l'Empereur.
Qui donc pourrait sedire certain aujourd'hui
que MM. Jules Favre, Picard ,Guyoi-Moutpey-
roux , Bethmont,etc., ne seront pas, dans un
avenir plus ou moins éloigné, ministres ?
Nous n'insisterons pas là-dessus ; mais quels
que soient les hommes appelés aujourd'hui ou
demain à être les conseillers de l'Empereur,
ces hommes ne doivent jamais perdre de vue
le dévouement de ceux qui ont constamment
soutenu l'Empire.
On a traité de révolution pacifique l'avéne-
ment du ministère du 2 janvier. Soit l Mais
cette révolution a-t-elle donc renversé l'Em¬
pire? ceux qui, hier, étaient considérés comme
ses amis, doivent-ils donc être traités aujour¬
d'hui en ennemis?
Il est de mode, depuis peu, de se couvrir la
face, de manifester son indignation quand on
parle de pouvoir personnel , de candidature
officielle.
Il se peut, ot nous espérons qu'il en sera
ainsi, que le régime parlementaire produise
d'heureux fruits; mais jusqu'à ce jour , si on a
beaucoup parlé au corps législatif, si les projets
de loi, dus à l'initiative des députés,se sont en¬
tassés, s'entassent chaque jour les uns sur les
autres, si les questions, si les interpellations
fourmillent à chaque séance, nous serions fort
embarrassés pour répondre à cette question:
Qu'a fail lacharnbre depuis qu'elle est devenue
m aî troïka?
Nous croyons être libéraux, et nous n'enten¬
dons pas prêcher le retour à un ordre de cho¬
ses qui est tombé; mais parce qu'un régime
politique a fait place à un autre régime, ce n'est
pas une raison pour qu'on jette la pierre à
l'ancien régime en méconnaissant le bien qu'il
a produit.
Eh bien! naguère on parlait moins, maison
faisait un peu plusde besogne. Qu'on compare,
à ce propos, les mois de législature qui vien¬
nent de s'écouler avec un égal nombre de mois
des législatures précédentes, et cette comparai¬
son nous rendra plus justes dans les jugements
que nous porterons sur le passé.
Que le nouveau régime, le régime parle¬
mentaire, ait pour effet de discuter, de contrôler
les actes gouvernementaux, rien de mieux ;
mais que le corps législatif passât son temps'à
des discussions oiseuses, inutiles, irritantes
même, c'est ce qu'il y aurait de profondément
regrettable, car ce serait la perpétuation de
l'agitation, l'éloignement de la confiance et la
continuation des souffrances dont le commerce
et l'industrie se plaignent.
Nous avons dit aussi qu'on se montrait fu¬
rieux contre les candidatures officielles, et à
ce propos, l'on appelle à grands cris une réfor¬
me électorale qui aurait pour conséquence la
dissolution du corps législatif.
Nous avons soutenu, et le nouveau régime
inauguré le 2 janvier dernier ne nous empê¬
chera pas..de soutenir encore, qu'il y a toujours
eu et qu'il y aura toujours des candidatures
agréables ou désagréables aux gouvernements,
et que les gouvernements ont toujours usé et
useront toujours du droit d'indiquer leurs
préférences.
En Angleterre, sauf quelques rares dissi¬
dents, tous les candidats s'inclinent devant
leur reine, et malgré cela, les ministres font
connaître leurs prédilections ; toutefois, nous
comprenons que là où il n'y a par le fait que le
parti de la reine, le parti gouvernemental, le
gouvernement s'efface dans les luttes électora¬
les; mais , en France , où les légitimistes,
les orléanistes, les républicains, les socia¬
listes , manifestent tout haut leurs opinions
subversives , où même, comme le donnait
à comprendre M. de Persigny dans une mé¬
morable circulaire , certains poussent le
fanatisme de l'opinion jusqu'à l'hypocrisie ,
jusqu'à avoir des places de choix au banquet
du budget, jusqu'à se serrer près de l'Empe¬
reur , jusqu'à lui adresser des protestations
d'amour,, pour mieux travailler à sa ruine ;
mais dans notre France, disons-nous, où tous
les partis hostiles à un gouvernement ont leurs
coudées franches pour cabaler en faveur des
ennemis du gouvernement, il n'est pas possible
que le gouvernement se croise les bras et laisse
faire.
C'est d'autantmoins possible que l'éducation
politiquedesmasseslaisse encore beaucoupà dé»
sirer, et que bon nombre d'électeurs, sincère¬
ment dévoués au gouvernement, peuvent,
dans un moment donné, s'ils ne sont avertis el
même quoique avertis, voter pour un légitimiste,
un orléaniste ou un républicain en croyant vo¬
ter pour un impérialiste.
Rien n'est plus à la mode, rien n'est mieux
porté aujourd'hui, dans un certain monde, que
de crier haro sur les candidatures officielles;
mais demain la force des choses amènera ce qui
s'est pratiqué de tout temps, elle gouvernement,
quel qu'il soit, affirmera ses sympathies ou ses
antipathies.
Faites une révolution, faites, ce qu'à Dieu ne
plaise, que cette révolution réussisse, faites que
les légitimistes, dont le verbe un peu haut à
l'heurequ'il eslsemble indiquer des espérances,
ligués avec les orléanistes et les républicains,
deviennent les maîtres de la situation, et les
uns etlesautres, qui n'ont pas maintenant assez
de colères contre les candidatures officielles,
seront les premiers àdire: Ce candidat est notre
ami,celui-là est notre ennemi.
Le mot officiel sera rayé de la langue électo¬
rale ; mais la chose, dans la pratique, sera
exac tement la même.
Voyez ce qui s'est passé, en fait d'élections,
sous CharlesT, sous Louis-Philippe et surtout
lors de ia république de 48. Eh bien l tout en
blâmant les exagérations ou les pressions
outrées, nous louons ces gouvernements d'a¬
voir agi pour réunir, dans le sein de la repré¬
sentation nationale, le plus grand nombre pos¬
sible de leurs amis.
Or, et par voie de conséquence , les cris
furieux de certains contre les candidatures
.officielles de l'Empire nous paraissent grande¬
ment sujets à caution, et ne sont, la plupart
du temps, autre chose que des coups de marteau
dirigés, non contre la forme adoptée par tel
ou tel conseiller de l'Empire, mais contre
l'Empire lui-même.
Saper les fondements de l'édifice impérial
en criant bien haut : Vive l'Empereur ! en oc¬
cupant même une des premières places à la
table du budget, parvenir à avoir une chambre
opposante et ne pas reculer ensuite devant la
tentative d'une révolution , voilà les pensées
secrètes de ceux, dans l'un ou l'autre camp de
l'opposition , qui recouvrent encore d'un voile
assez épais leurs désirs subversifs, leur espoir
de retour à telle ou telle restauration.
En attendant, ils dénigrent, ils corrodent les
institutions impériales, et soit par eux, soit à
l'aide de leurs amis, ils persécutent, ils pour¬
suivent à outrance les amis les plus sincères ,
les plus dévoués de l'Empire.
Ruse ou valeur, qu'importe quand il s'agit
'de combattre un ennemi : Dolus an virtus,
quid in hoste requirat ? Voilà leur devise dont
ils font l'application sans trêve ni merci, et en
ne reculant devant rien, pas même devant
l'éventualité d'une révolution.
Un jour , il y a de cela sept ou huit ans,
nous entendions formuler cette profession de
foi: « Nous voulons Henri V et nous savons
que nous ne l'aurons qu'en devenant les vic¬
times d'une épouvantable révolution. Eh bien I
il faut avoir le courage de son opinion, il faut
se préparer à tout et tenter tout pour arriver
au but ; il faut (nous rapportons ici textuelle¬
ment des paroles qui sont restées profondément
gravées dans notre esprit), il faut lever soi-
même la chemise et se laisser fouetter pour le
triomphe de nos idées. »
Cette trivialité de langage, dans la bouche
d'un homme qui occupait un certain rang dans
la société, était la traduction fidèle du fanatisme
légitimiste et nous fait répéter que tous les
moyens pour des fanatiques sont bons pourvu
qu'ils conduisent au but.
Voici maintenant la conclusion de cet arti¬
cle : un républicain et un orléaniste peuvent se
rallier à l'Empire, devenir préfets , députés ou
ministres, et servir fidèlement l'Empéreur ;
mais un légitimiste, un casquet, jamais.
Tout haut ils crieront : vive l'Empereur !
vive la liberté! mais tout bas ils conspireront
contre l'Empire, ils travailleront contre l'Em¬
pire, ils rêveront le retour du régime du bon
plasir et l'oppression du peuple.
Voilà le légitimiste, voilà le casquet.
Camille IGNON.
Dans les réflexions que nous ayons faites
avant la lecture des journaux parisiens, nous
avons insinué cette pensée qu'en politique, il
fallait s'attendre à beaucoup de revirements,
et que notre étonnement ne serait pas des plus
grands si un jour M. Jules Favre devenait un
des ministres de l'Empereur. Il se trouve que
cette pensée est venue aussi à l'esprit d'un
journaliste parisien , M. Garcin, rédacteur en
chef de la France, qui la traduit ainsi :
« Il nousestimpossible, en lisant le discours
de M. Jules Favre, dene pasnous rappeler celui
que prononçait, il y a cinq ans, M. Emile Olli¬
vier, lorsqu'il rompait avec la gauche, et que
M. Thiers disait de lui : « Ce ne sont pas seule¬
ment ses vaisseaux qu'il a brûlés, c'est toute la
flotte. » M. Jules Favre n'estpas allé aussi loin;
il n'apporte pas, dans l'évolution générale à
laquelle nous assistons, la même netteté, la
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