Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1870-05-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 mai 1870 28 mai 1870
Description : 1870/05/28 (A7,N22). 1870/05/28 (A7,N22).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t535454032
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2023
N° 22
SAMEDI, 28 MAI 1870
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PRIX D ABONNEMENT; :
Mende : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 o. ; trois mois, 3 fr. ; dans le département: un an, 11 fr. ;
six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr. 50 c. ; hors du département : un an-, 12 fr. ; six mois., 6 fr. 50 e.;
trois mois, 4 fr. — Chaque exemplaire séparé, 25 e. — L'abonnement au Moniteur de la Lozère doit
être payé dans le 1" trimestre.
Al- JIAVAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFF1TTE, BtJLLIER et C". place de la Bourse, 8,
sont seuls chargés, à Paris, de recevoir les annonces pouf ie Moniteur de la Lozère.
CHEMIN HE FEU HE FARISLYOMÉHITERRANÉE.
Extrait des lableaux indiquant la n.'arehe des Trains, à partir du 16 mai 1870.
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1 39 s
Lettre, à la Prç ;se de M. de CHAMBRUN, dé¬
puté de la L\tzère, contre l'appel de l'Em¬
pereur au peuple.
Monsieur le Rédacteur ,
Je ne réponds jamais aux articles des jour¬
naux. — L'estime particulière que j'ai pour
votre feuille et l'importance de la question
m'engagent à une exception.
Dans Votre numéro de ce jour, vous me
nommez i|iarmi les membres du centre gauche
qui se séraient prononcés en faveur du plé¬
biscite.Je crois que, dans votre énuméra-
tion, vous faites erreur en ce qui concerne plu¬
sieurs d e mes collègues et amis politiques. —
Dans tous les cas, votre erreur vis-à-vis de
moi est1 complète, et je vous prie de vouloir
bien préparer par l'insertion de cette lettre.
Je r1^'puis admettre de plébiscite que dans
les co litions et dans les termes de l'article 5
de la Institution, c'est-à-dire « après délibé¬
ration,3 du Corps législatif et du Sénat, sur la
proposition des ministres. »
Omant au plébiscite actuel, qui contient en
lui-même, comme un principe absolu, tous les
plébiscites futurs, je le considère comme la
négation même et la contradiction du gouver¬
nement parlementaire.
Je suis profondément dévoué à ce gouverne-
men ; qui, dans les conditions présentes de la
civilisation en France et dans le monde, me
paraît le gouvernement nécessaire.
De là ma résolution , que vous m'avez obligé
a rendre publique, de ne pas participer au vote
du" F. mai. — Agréez, etc.
Comte de CHAMBRUN.
Ma résoulutiou és dé pas participa al bote-
éel S mai.
(T uluetion littérale des paroles écrites et signées par
"L d. Chambrun, député de la Lozère, représentant du
«épi tement de France qui, relativement parlant, a
s grand
.viAiL/iAu >x i ciuvo qui, luiativuuiuiii {Jrti
volé >ec le plus d'entrain et qui a fournile plu
■Wnil i de oui en faveur du plébiscite. — C. I.
Le prix des insertions peu
PRIX DES INSERTIONS :
Antipape» judiciaires, 20 c. la ligne ; diverses , 25 c. ; réclames, 40 c.
être exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elle
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera néces
saii-e pour faire la planche.
Les manuscrits envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
On sabonne : chez MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, à Marvejols; LAHOTTE, à Florac.
Mende, le 28 mai 1870.
Dernièrement, nous avons publié une œuvre
collective qui traçait le programme que nous
nous proposions de suivre. Cet article était
signé : Le responsable, Camille Ignon. C'est
le mode que nous adopterons dorénavant quand
nous aurons à insérer des articles émanant soit
collectivement du groupe d'amis qui veut bien
nous prêter un concours actif et militant, soit
individuellement de l'un deux. Dans ce cas, nos
adversaires sont parfaitement libres de se lancer
dans le champ des hypothèses; mais, à notre
tour, quand nous verrons qu'on se targue de
connaître la pensée intime de l'Empereur, de
vivre dans l'intimité avec des ministres, d'être
le maître de nous ne savons combien de can¬
tons, et quand nous lirons des mots comme
ceux-ci: « Il a convenu, à notre adversaire,
M. Ferdinand Barrot, etc., » nous nous croi¬
rons autorisé à dire : l'homme obéissant signe,
mais c'est M. de Chambrun qui parle, qui dicte,
qui publie ses pensées, ses rancunes, ses haines
personnelles, et, laissant de côté le pauvre et
besogneux signataire, nous nous adresserons
directement à M de Chambrun, etnous emploie¬
rons cette formule : M de Chambrun a dit,
en sous en tendant: par l'organe de son journal,
ou bien: Le journal Chambrun a dit, etc.
Si nous nous trompons, si M. de Chambrun
n'est pas et ne vent pas être responsable de ce
que contient le journal qu'il entretient et dont
il doit être le maître absolu, s'il veut désavouer
les grosses injures précédées de celte parole :
« Notre adversaire, M. Ferdinand Barrot, »
nous nous empresserons de publier ce désaveu,
et nous renoncerons à mettre directement en
cause M. de Chambrun. Jusque-là, nous con¬
sidérons le journal entreteu par M. de Cham¬
brun comme n'ayant pas.de quoi répondre, et
nous nous adresserons au seul responsable en
employant la formule indiquée plus haut.
I II est souverainement ridicule, nous le com¬
prenons , d'avoir recours à de pareilles précau¬
tion? oratoires ; mais avec des gens qui crient
à tue-tête : Vive la liberté ! qui abusent de la
liberté jusqu'à la personnalité , jusqu'à l'in¬
sulte la plus grossière, jusqu'à parler de l'ew-
graissement de certains hommes qui doivent
ce qu'ils sont à un rude et long travail, à une
vie des plus honorables , à un talent reconnu
de tout le monde; avec des gens, nous le répé¬
tons, qui se croient tout permis, et qui sacri¬
fieraient volontiers des sommes énormes pour
faire procès sur procès, pour réduire un ad¬
versaire au silence et à la misère, les précau¬
tions ne sauraient être trop nombreuses, trop
minutieuses.
Nous voulons donc user de la liberté dont
M. de Chambrun abuse, et nous lui disons que
nous n'avons pas, que nous ne voulons pas de
maître, que volontairement, contre des adver¬
saires, nous n'aurions jamais voulu employer
la diffamation, que si quelqu'un, ayant ruminé
trois ou quatre mois à l'avance une diffamation,
s'était cru assez fort pour tenter de nous l'im¬
poser, ce quelqu'un, nous l'aurions repoussé
et méprisé; nous lui disons aussi que nous vou¬
lons combattre, non avecdu papier timbré, mais
avec les armes loyales de l'homme pauvre,
avec les armes loyales de l'homrue honnête ,
libre et indépendant; nous lui disons, enfin, à
lui, M. de Chambrun, à lui, prétendu porte-
drapeau de la liberté , à lui, si indulgent pour
Rocbefort à Paris, et si implacable pour nous, à
Mende, que nous croyons le mettre dans l'im¬
possibilité de .nous faire dorénavant des procès
en prenant l'engagement formel, l'engagement
public de rectifier, à sa première demande ,
toutesles erreurs involontaires, toutes les asser¬
tions dont il aurait lè droit de se plaindre.
M. de Chambrun, si libéral en paroles, nous
fait pgur, c'est vrai, pour notre liberté de jour¬
naliste; mais cette peur ne va pas jusqu'ànous
faire aire, jusqu'à nous mettre un bâillon sur
la boiche.
Camille IGNON,
La réponse du. journal
Chambrun,
En présence du dissentiment grave qui pa-
raissai s'être élevé à propos du plébiscite entre
le jouipal Chambrun et son patron, ainsi que
des sirgulières contradictions dont celui qui se
dit Yuiique organe du libéralisme dans notre
pays mus a donné le divertissant spectacle, une
question s'est présentée à tous les esprits ,
s'est éihappée de toutes les bouches et a été pu-
bliquenent posée parnous : Le journal Cham¬
brun aprait-il donc cessé d'être l'organe de M.
de Clambrun ? Le noble eomte, dans son
amoursans bornes pour la liberté, aurait-il eu
la génireuse inspiration de l'octroyer à ses jour¬
naliste! ordinaires et de mettre à leur disposi¬
tion, pur mieux en jouir , ses presses et une
subvention annuelle de trente ou quarante mille
francs ? Désormais, lorsque retentiront dans
nos montagnes les échos de cette voix que
cpnna'ssent et apprécient les Lozériens, de
cette v»ix qui n'a jamais parlé que le langage
des homêtes gens, nous faudra-t-il renoncer
à la doice illusion de croire que c'est notre
député lui-même qui nous parle? Lorsque le
journa Chambrun célébrera d'une façon si tou-
chantese dévouement et celte sollicitude qui ne
distinguent point entre les arrondissements et
les carions de la Lozère, est-ce donc au si-
gnataiie des articles que devra s'adresser le
tribut de notre reconnaissance ? Lorsqu'il
affirmera, pour rendre hommage à la vérité,
l'mflueace décisive dont il jouit dans dix-neuf
cantons sur vingt-quatre , devrons-nous
entendre qu'il s'agit de l'influence personnelle
de celui qui s'était donné le titre de direc¬
teur du journal Chambrun ? Lorsqu'il fera confi¬
dence à ses lecteurs delà communauté d'idées ,
et des relations amicales qui l'unissent à tel ou
tel ministre, lorsqu'il nous dira ses joies, ses
tristesses, ses préoccupations de Penseur, est-
ce l'âme de l'administrateur du journal Cham¬
brun qui s'épanchera devant nous , est-ce la
pensée de l'un des sous-rédacteurs dont l'élo¬
quence débordera dans nos cœurs? En un mot,
le journal Chambrun, touten gardant pour M.
de Chambrun les égaras .que. l'on doit à un
bienfaiteur, est-il devenu l'organe d'une poli¬
tique complètement indépendante des inspi¬
rations de notre député ?
Telle est la question qui jaillissait de lacurio-
sité publique et à laquelle l'opinion réclamait
si impérieusement une réponse. Notre con¬
frère, s'écartant des principes, en matière de
discussion, de sonancien maître, n'a pas cru
pouvoir garder le silence impassible auquel
il nous a habitués jusqu'ici.
Cejournalaparlé .. .malheureusement nous
ne sommes pas beaucoup plus avancés pour
cela, et, loin d'être éclairée , la situation n'en
est devenue que plus obscure. L'équivoque
subsiste plus que jamais, et se complique de
récriminations violentes et de revendications
tout-à-fait burlesques. En analysant conscien¬
cieusement l'article qu'il vient lie publier dans
son numéro du 22 de cemois, nousne sommes
parvenus à y découvrir que trois choses : des
injures, des considérations rétrospectives sur
l'histoire contemporaire de la Lozère et un
ves victis formidable adressé, au nom du cen¬
tre-gauche évanoui, à tous ceux qui, en dépit
de la lettre de M. de Chambrun, se sont permis
de voter et de faire voter pour le plébiscite.
Nous écarterons tout d'abord les injures
après en avoir fait justice en les livrant au
mépris comme elles le méritent. Toutefois,
nous ne saurions nous empêcher d'exprimer,
en passant, au journal Chambrun le regret de
le voir emprunter aux journaux révolution¬
naires et aux clubs de la démagogie leur triste
langage pour attaquer les personnes et les
situations les plus honorables. S'enrôler sous
le drapeau rouge et s'embusquer derrière des
barricades dans le but de renverser un gouver¬
nement établi et de lui substituer la monarchie
de ses rêves, passe encore ; cela s'est fait de
tout temps en assez bonne compagnie, et c'est
une tactique familière aux exaltés de tous les
partis hostiles ; faire cause commune avec les
gens de Belleville, bien que ce soit là une chose
médiocrement louable à nos yeux, nous sommes
obligés de convenir cependant que les person¬
nages les plus honnêtes peuvent se laisser en¬
traîner jusque-là ; mais s'approprier leurs
passions envieuses et leur style ignoble, fi!
cela n'est vraiment pasdigne d'ungentilhomme!
Et puis, ne vous apercevez-vous donc pas que
vos insultes ne sont pas seulement honteuses,
mais qu'elles sontsouverainement maladroites et
qu'elles se retournent contre celui que l'on veut
servir? Comment ! vous osez veprocher son
élévation à un homme qui la doit, non aux
aventures heureuses de la vie privée, mais à
son travail et à son mérite, qui, depuis trente
ans, fait partie de nos assemblées politiques,
qui a été ministre et qui, dans les fonctions
sénatoriales dont il s'acquitte avec un zèle et
une autorité universellement reconnus, trouve
encore du temps à consacrer gratuitement à
des administrations importantes comme celles
de la ville de Paris, de l'assistance publique,
des aliénés de la Seine et de tant d'autres?
Une vie employée de la sorte ne mérite peut-
être pas les honneurs d'un album monumental,
mais elle obtient l'estime générale, elle expli¬
que et justifie les positions les plus brillantes
et brave d'aussi misérables sarcasmes que les
vôtres. Il faut vraiment être quelque peu affligé
de l'incorrigible orgueil de ces hommes arriérés
que, par respect pour les véritables aristocrates,
on a appelés des avistocruches, pour venir
ainsi, de gaîté de cœur, exposer votre patron
à des comparaisons aussi humiliantes.
Tachez donc de comprendre, enfin, qu'au¬
jourd'hui les choses ne se passent pas tout-à-
fait comme autrefois, alors que les fils de leurs
œuvres avaient besoin de se faire pardonner
leur origine, et que, tout au contraire, de notre
temps, les fortunes toutes faites ne se font
accepter qu'à la condition de se montrer modes¬
tes à côté des fortunes qui se sont faites elles-
mêmes.
Il est néanmoins une justice à rendre au
journal Chambrun, c'est que s'il s'essaie impru-
SAMEDI, 28 MAI 1870
!•
PRIX D ABONNEMENT; :
Mende : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 o. ; trois mois, 3 fr. ; dans le département: un an, 11 fr. ;
six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr. 50 c. ; hors du département : un an-, 12 fr. ; six mois., 6 fr. 50 e.;
trois mois, 4 fr. — Chaque exemplaire séparé, 25 e. — L'abonnement au Moniteur de la Lozère doit
être payé dans le 1" trimestre.
Al- JIAVAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFF1TTE, BtJLLIER et C". place de la Bourse, 8,
sont seuls chargés, à Paris, de recevoir les annonces pouf ie Moniteur de la Lozère.
CHEMIN HE FEU HE FARISLYOMÉHITERRANÉE.
Extrait des lableaux indiquant la n.'arehe des Trains, à partir du 16 mai 1870.
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Villefort.
départ.
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Lettre, à la Prç ;se de M. de CHAMBRUN, dé¬
puté de la L\tzère, contre l'appel de l'Em¬
pereur au peuple.
Monsieur le Rédacteur ,
Je ne réponds jamais aux articles des jour¬
naux. — L'estime particulière que j'ai pour
votre feuille et l'importance de la question
m'engagent à une exception.
Dans Votre numéro de ce jour, vous me
nommez i|iarmi les membres du centre gauche
qui se séraient prononcés en faveur du plé¬
biscite.Je crois que, dans votre énuméra-
tion, vous faites erreur en ce qui concerne plu¬
sieurs d e mes collègues et amis politiques. —
Dans tous les cas, votre erreur vis-à-vis de
moi est1 complète, et je vous prie de vouloir
bien préparer par l'insertion de cette lettre.
Je r1^'puis admettre de plébiscite que dans
les co litions et dans les termes de l'article 5
de la Institution, c'est-à-dire « après délibé¬
ration,3 du Corps législatif et du Sénat, sur la
proposition des ministres. »
Omant au plébiscite actuel, qui contient en
lui-même, comme un principe absolu, tous les
plébiscites futurs, je le considère comme la
négation même et la contradiction du gouver¬
nement parlementaire.
Je suis profondément dévoué à ce gouverne-
men ; qui, dans les conditions présentes de la
civilisation en France et dans le monde, me
paraît le gouvernement nécessaire.
De là ma résolution , que vous m'avez obligé
a rendre publique, de ne pas participer au vote
du" F. mai. — Agréez, etc.
Comte de CHAMBRUN.
Ma résoulutiou és dé pas participa al bote-
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(T uluetion littérale des paroles écrites et signées par
"L d. Chambrun, député de la Lozère, représentant du
«épi tement de France qui, relativement parlant, a
s grand
.viAiL/iAu >x i ciuvo qui, luiativuuiuiii {Jrti
volé >ec le plus d'entrain et qui a fournile plu
■Wnil i de oui en faveur du plébiscite. — C. I.
Le prix des insertions peu
PRIX DES INSERTIONS :
Antipape» judiciaires, 20 c. la ligne ; diverses , 25 c. ; réclames, 40 c.
être exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elle
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera néces
saii-e pour faire la planche.
Les manuscrits envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
On sabonne : chez MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, à Marvejols; LAHOTTE, à Florac.
Mende, le 28 mai 1870.
Dernièrement, nous avons publié une œuvre
collective qui traçait le programme que nous
nous proposions de suivre. Cet article était
signé : Le responsable, Camille Ignon. C'est
le mode que nous adopterons dorénavant quand
nous aurons à insérer des articles émanant soit
collectivement du groupe d'amis qui veut bien
nous prêter un concours actif et militant, soit
individuellement de l'un deux. Dans ce cas, nos
adversaires sont parfaitement libres de se lancer
dans le champ des hypothèses; mais, à notre
tour, quand nous verrons qu'on se targue de
connaître la pensée intime de l'Empereur, de
vivre dans l'intimité avec des ministres, d'être
le maître de nous ne savons combien de can¬
tons, et quand nous lirons des mots comme
ceux-ci: « Il a convenu, à notre adversaire,
M. Ferdinand Barrot, etc., » nous nous croi¬
rons autorisé à dire : l'homme obéissant signe,
mais c'est M. de Chambrun qui parle, qui dicte,
qui publie ses pensées, ses rancunes, ses haines
personnelles, et, laissant de côté le pauvre et
besogneux signataire, nous nous adresserons
directement à M de Chambrun, etnous emploie¬
rons cette formule : M de Chambrun a dit,
en sous en tendant: par l'organe de son journal,
ou bien: Le journal Chambrun a dit, etc.
Si nous nous trompons, si M. de Chambrun
n'est pas et ne vent pas être responsable de ce
que contient le journal qu'il entretient et dont
il doit être le maître absolu, s'il veut désavouer
les grosses injures précédées de celte parole :
« Notre adversaire, M. Ferdinand Barrot, »
nous nous empresserons de publier ce désaveu,
et nous renoncerons à mettre directement en
cause M. de Chambrun. Jusque-là, nous con¬
sidérons le journal entreteu par M. de Cham¬
brun comme n'ayant pas.de quoi répondre, et
nous nous adresserons au seul responsable en
employant la formule indiquée plus haut.
I II est souverainement ridicule, nous le com¬
prenons , d'avoir recours à de pareilles précau¬
tion? oratoires ; mais avec des gens qui crient
à tue-tête : Vive la liberté ! qui abusent de la
liberté jusqu'à la personnalité , jusqu'à l'in¬
sulte la plus grossière, jusqu'à parler de l'ew-
graissement de certains hommes qui doivent
ce qu'ils sont à un rude et long travail, à une
vie des plus honorables , à un talent reconnu
de tout le monde; avec des gens, nous le répé¬
tons, qui se croient tout permis, et qui sacri¬
fieraient volontiers des sommes énormes pour
faire procès sur procès, pour réduire un ad¬
versaire au silence et à la misère, les précau¬
tions ne sauraient être trop nombreuses, trop
minutieuses.
Nous voulons donc user de la liberté dont
M. de Chambrun abuse, et nous lui disons que
nous n'avons pas, que nous ne voulons pas de
maître, que volontairement, contre des adver¬
saires, nous n'aurions jamais voulu employer
la diffamation, que si quelqu'un, ayant ruminé
trois ou quatre mois à l'avance une diffamation,
s'était cru assez fort pour tenter de nous l'im¬
poser, ce quelqu'un, nous l'aurions repoussé
et méprisé; nous lui disons aussi que nous vou¬
lons combattre, non avecdu papier timbré, mais
avec les armes loyales de l'homme pauvre,
avec les armes loyales de l'homrue honnête ,
libre et indépendant; nous lui disons, enfin, à
lui, M. de Chambrun, à lui, prétendu porte-
drapeau de la liberté , à lui, si indulgent pour
Rocbefort à Paris, et si implacable pour nous, à
Mende, que nous croyons le mettre dans l'im¬
possibilité de .nous faire dorénavant des procès
en prenant l'engagement formel, l'engagement
public de rectifier, à sa première demande ,
toutesles erreurs involontaires, toutes les asser¬
tions dont il aurait lè droit de se plaindre.
M. de Chambrun, si libéral en paroles, nous
fait pgur, c'est vrai, pour notre liberté de jour¬
naliste; mais cette peur ne va pas jusqu'ànous
faire aire, jusqu'à nous mettre un bâillon sur
la boiche.
Camille IGNON,
La réponse du. journal
Chambrun,
En présence du dissentiment grave qui pa-
raissai s'être élevé à propos du plébiscite entre
le jouipal Chambrun et son patron, ainsi que
des sirgulières contradictions dont celui qui se
dit Yuiique organe du libéralisme dans notre
pays mus a donné le divertissant spectacle, une
question s'est présentée à tous les esprits ,
s'est éihappée de toutes les bouches et a été pu-
bliquenent posée parnous : Le journal Cham¬
brun aprait-il donc cessé d'être l'organe de M.
de Clambrun ? Le noble eomte, dans son
amoursans bornes pour la liberté, aurait-il eu
la génireuse inspiration de l'octroyer à ses jour¬
naliste! ordinaires et de mettre à leur disposi¬
tion, pur mieux en jouir , ses presses et une
subvention annuelle de trente ou quarante mille
francs ? Désormais, lorsque retentiront dans
nos montagnes les échos de cette voix que
cpnna'ssent et apprécient les Lozériens, de
cette v»ix qui n'a jamais parlé que le langage
des homêtes gens, nous faudra-t-il renoncer
à la doice illusion de croire que c'est notre
député lui-même qui nous parle? Lorsque le
journa Chambrun célébrera d'une façon si tou-
chantese dévouement et celte sollicitude qui ne
distinguent point entre les arrondissements et
les carions de la Lozère, est-ce donc au si-
gnataiie des articles que devra s'adresser le
tribut de notre reconnaissance ? Lorsqu'il
affirmera, pour rendre hommage à la vérité,
l'mflueace décisive dont il jouit dans dix-neuf
cantons sur vingt-quatre , devrons-nous
entendre qu'il s'agit de l'influence personnelle
de celui qui s'était donné le titre de direc¬
teur du journal Chambrun ? Lorsqu'il fera confi¬
dence à ses lecteurs delà communauté d'idées ,
et des relations amicales qui l'unissent à tel ou
tel ministre, lorsqu'il nous dira ses joies, ses
tristesses, ses préoccupations de Penseur, est-
ce l'âme de l'administrateur du journal Cham¬
brun qui s'épanchera devant nous , est-ce la
pensée de l'un des sous-rédacteurs dont l'élo¬
quence débordera dans nos cœurs? En un mot,
le journal Chambrun, touten gardant pour M.
de Chambrun les égaras .que. l'on doit à un
bienfaiteur, est-il devenu l'organe d'une poli¬
tique complètement indépendante des inspi¬
rations de notre député ?
Telle est la question qui jaillissait de lacurio-
sité publique et à laquelle l'opinion réclamait
si impérieusement une réponse. Notre con¬
frère, s'écartant des principes, en matière de
discussion, de sonancien maître, n'a pas cru
pouvoir garder le silence impassible auquel
il nous a habitués jusqu'ici.
Cejournalaparlé .. .malheureusement nous
ne sommes pas beaucoup plus avancés pour
cela, et, loin d'être éclairée , la situation n'en
est devenue que plus obscure. L'équivoque
subsiste plus que jamais, et se complique de
récriminations violentes et de revendications
tout-à-fait burlesques. En analysant conscien¬
cieusement l'article qu'il vient lie publier dans
son numéro du 22 de cemois, nousne sommes
parvenus à y découvrir que trois choses : des
injures, des considérations rétrospectives sur
l'histoire contemporaire de la Lozère et un
ves victis formidable adressé, au nom du cen¬
tre-gauche évanoui, à tous ceux qui, en dépit
de la lettre de M. de Chambrun, se sont permis
de voter et de faire voter pour le plébiscite.
Nous écarterons tout d'abord les injures
après en avoir fait justice en les livrant au
mépris comme elles le méritent. Toutefois,
nous ne saurions nous empêcher d'exprimer,
en passant, au journal Chambrun le regret de
le voir emprunter aux journaux révolution¬
naires et aux clubs de la démagogie leur triste
langage pour attaquer les personnes et les
situations les plus honorables. S'enrôler sous
le drapeau rouge et s'embusquer derrière des
barricades dans le but de renverser un gouver¬
nement établi et de lui substituer la monarchie
de ses rêves, passe encore ; cela s'est fait de
tout temps en assez bonne compagnie, et c'est
une tactique familière aux exaltés de tous les
partis hostiles ; faire cause commune avec les
gens de Belleville, bien que ce soit là une chose
médiocrement louable à nos yeux, nous sommes
obligés de convenir cependant que les person¬
nages les plus honnêtes peuvent se laisser en¬
traîner jusque-là ; mais s'approprier leurs
passions envieuses et leur style ignoble, fi!
cela n'est vraiment pasdigne d'ungentilhomme!
Et puis, ne vous apercevez-vous donc pas que
vos insultes ne sont pas seulement honteuses,
mais qu'elles sontsouverainement maladroites et
qu'elles se retournent contre celui que l'on veut
servir? Comment ! vous osez veprocher son
élévation à un homme qui la doit, non aux
aventures heureuses de la vie privée, mais à
son travail et à son mérite, qui, depuis trente
ans, fait partie de nos assemblées politiques,
qui a été ministre et qui, dans les fonctions
sénatoriales dont il s'acquitte avec un zèle et
une autorité universellement reconnus, trouve
encore du temps à consacrer gratuitement à
des administrations importantes comme celles
de la ville de Paris, de l'assistance publique,
des aliénés de la Seine et de tant d'autres?
Une vie employée de la sorte ne mérite peut-
être pas les honneurs d'un album monumental,
mais elle obtient l'estime générale, elle expli¬
que et justifie les positions les plus brillantes
et brave d'aussi misérables sarcasmes que les
vôtres. Il faut vraiment être quelque peu affligé
de l'incorrigible orgueil de ces hommes arriérés
que, par respect pour les véritables aristocrates,
on a appelés des avistocruches, pour venir
ainsi, de gaîté de cœur, exposer votre patron
à des comparaisons aussi humiliantes.
Tachez donc de comprendre, enfin, qu'au¬
jourd'hui les choses ne se passent pas tout-à-
fait comme autrefois, alors que les fils de leurs
œuvres avaient besoin de se faire pardonner
leur origine, et que, tout au contraire, de notre
temps, les fortunes toutes faites ne se font
accepter qu'à la condition de se montrer modes¬
tes à côté des fortunes qui se sont faites elles-
mêmes.
Il est néanmoins une justice à rendre au
journal Chambrun, c'est que s'il s'essaie impru-
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