Contes bourgeois en feuilleton

Les Contes bourgeois sont des textes réunis en recueil en 1885, après une parution dans la presse.

  • Contes bourgeois en feuilleton

    Ces contes paraissent pour la première fois dans le Gil Blas, principalement les vendredis, avec le surtitre « Contes bourgeois » qui indique dès le départ qu’il y a là un ensemble. Les contes sont publiés pendant l’année 1884, et le volume paraît dès 1885.

    •    « Rose qui rit » paraît pour la première fois le 14 mars 1884 dans le Gil Blas. Le conte est repris dans La Vie populaire du 27 avril 1884.

  • Quelques pistes de lecture : "Histoire du texte et métatexte", "Art et artiste" et "Femme et féminité"

    •    Histoire du texte et métatexte – Le roman qui parle de littérature

    Dans « Rose qui rit », à la section III, les deux jeunes femmes lisent Balzac pour sortir de leur misère affective : « Ni à l’une ni à l’autre […] à un homme politique. » Cela amène le personnage principal à fantasmer une personne de sa vie en personnage balzacien. 

Les nouvelles nombreuses qui sont réunies dans ce recueil ne forment pas tout à fait un ensemble : elles sont publiées de façon régulière dans le journal, mais avec un sous-titre parfois variable. Les nouvelles des Contes bourgeois ont des thèmes communs : on y trouve notamment beaucoup de figures féminines et de nombreux artistes. 

Il ne s'agit pas d'un roman-feuilleton mais bien de nouvelles publiées une à une par Théodore de Banville. Il n'y a donc pas d'effet d'attente, et les textes ne paraissent pas dans le « feuilleton ». Néanmoins, c'est un cas de figure courant dans les quotidiens au XIXe siècle : des nouvelles sont alors publiées dans la partie supérieure du titre, de façon parallèle aux romans-feuilletons que l'on retrouve dans le rez-de-chaussée.

Les contes paraissent dans les années 1880.

Pour aller plus loin