En 1853 et 1854, Gérard de Nerval vit essentiellement à la clinique du Docteur Émile Blanche, en raison de ses troubles psychiques. Il se met à écrire, d’abord dans une visée thérapeutique, les pensées et les rêves qui l'habitent. C’est à cette époque qu’il rédige une nouvelle, Aurélia, le rêve et la vie. La mort de la mystérieuse Aurélia, aimée du narrateur, déclenche une quête identitaire traversée de « visions ». Nerval se suicide dans la nuit du 25 au 26 janvier 1855, entre la publication de la première et de la deuxième partie de la nouvelle dans la Revue de Paris. Faute d’une conservation intégrale du manuscrit, on ne sait si les premières éditions sont ou non fidèles.