Ce traité propose une réduction et une unification des problèmes de la mécanique des corps solides. Après avoir analysé les propriétés du mouvement ramenées à ses lois fondamentales, l'auteur démontre le théorème général de la dynamique connu depuis sous le nom de « principe de D'Alembert » : il fournit les lois générales d'un mouvement quelconque de systèmes de corps, liés ou non entre eux, libres ou contraints par des forces, en faisant usage de la méthode des déplacements virtuels. Ce principe s'applique à de nombreux problèmes de mécanique dont la solution était auparavant recherchée comme s'il s'agissait d'autant de cas particuliers. Paru en 1743, le Traité de dynamique est réédité en 1758 avec d'importantes augmentations. Il est prolongé en 1744 par un Traité de l’équilibre et du mouvement des fluides, en 1749 par des Recherches sur la précession des équinoxes, en 1752 par un Essai d'une nouvelle théorie de la résistance des fluides et en 1754 par des Recherches sur différents points importants du système du monde. Tous ces ouvrages appliquent le principe de D'Alembert, les uns à l'hydrodynamique, les autres à l'astronomie mathématique et constituent une unification de ces sciences à la mécanique rationnelle.