Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1871-09-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 septembre 1871 03 septembre 1871
Description : 1871/09/03 (A8,N35). 1871/09/03 (A8,N35).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t535451580
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/09/2023
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DE
LOZÈRE
JOURNAL DE L'UNION RÉPUBLICAINE.
l'IUX I) ABONNEMENT :
Mende : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 o. ; trois mois , 3 fr. ; dans
le département ; un an, 11 fr. ; six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr.
50 c. ; hors du département : un an , 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 e. ;
trois mois, 4 fr. — Chaque exemplaire séparé, 25 o.
HAVAS, rue Jean-Jacques-Rousseau , 3 , et MM. LAFF1TTE ,
BULLIER et C'*, place de la Bourse , 8, sont seuls chargés, à Paris,
de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
8me ANNÉE
N° 35
DimanchL©, 3 septembre 1871.
PRIX DE* INSERTIONS :
Annonce» judiciaires, 20 c. la ligne ; diverses , 25 c. ; réclames 30
c. — Le prix des insertions peut être exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si
les annonces sont longues ou si elles présentent des difficultés d'exé¬
cution , l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera
nécessaire pour faire la planche.
On s'abonne : chez Mmt Veuve Camille IGNON, à Mende ; DALLO,
à Marvejols; LOMBARD, à Florac.
Mende, le 3 septembre 1871.
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S'il y a quelque chose au monde qui puisse
affermir encore la confiance du peuple français
dans la République, après les preuves de force
et de modération qu'elle a données depuis un
an, c'est de voir par qu'elles menées tortueuses,
par quels procédés vulgaires et bas, ses enne¬
mis s'efforcent de l'ébranler. L'un publie des
dépêches de Lyon annonçant que la ville est en
feu, et il met entre parenthèses : « Sous toutes
réserves,; » le lendemain, il ajoute : « Nous
avions bien raison de faire nos réserves, car
i [la ville est absolument calme; » et tous les
ennemis de la République de répéter : « La
ville de Lyon, parait-il, n'est point en feu jus-
iqueui qu'à présent ; mais elle pourrait bien flamber
msse ce soir. » L'autre annonce que les agents de la
police n'osent plus se montrer dans le XIe
arrondissement de Paris, de peur d'y être mas¬
sacrés par les républicains. Celui-ci déclare que
la ville de Toulouse s'est mise en insurrection
contre la République; celui-là s'attaque à
Marseille ; d'autres, à la ville de Pau et à ses
jurés, car il n'y a point de ville ou de village,
de conseil municipal ou de jury, qui ne de¬
vienne l'objet de leurs calomnies, s'ils y décou¬
vrent quelque sentiment républicain.
Toute la France leur fait horreur depuis
qu'elle a manifesté la volonté Je diriger elle-
même ses affaires. Ils ont un art merveilleux,
un tact exquis et inimitable pour glisser les
insinuations fausses et les retirer le lendemain
avec componction, pour semer les alarmes;
pour donner à l'invention les apparences de la
vérité et à leurs perfidies toutes les grâces
d'une naïveté délicieuse; ils se font une joie
des inquiétudes publiques; pleins de mépris
pour ce peuple à peine délivré qu'ils voudraient
replacer sous le joug d'une monarchie quel¬
conque, ils l'inquiètent et le troublent chaque
soir avec un raffinement de cruauté; et si la
France semble un moment douter de ses desti¬
nées, ou si les vainqueurs de Reischoffen et
de Forbachj inquiets eux-mêmes de tant de
rumeurs, paraissent s'arrêter dans leur retraite,
cette fois leur triomphe est à leur comble. Ils
déclarent à la Prusse et à l'Europe que cette
nation par eux vexée et piquée, est absolument
incapable de goûter une heure de repos.
Calomnions ! calomnions I il en restera tou¬
jours quelque chose, c'est vrai; il en restera
beaucoup de mépris pour la politique et les
prétendus principes qui ont de tels défenseurs.
Mais les amis de la République auraient tort de
s'émouvoir de ces attaques. Puisque les parti¬
sans de la royauté, les amis de l'ordre monar¬
chique en sont réduits à faire du désordre , il
faut leur laisser le rôle qu'ils se sont attribués.
Ils peuvent le jouer jusqu'au bout, sous la
protection de la République. Ils peuvent per¬
fectionner encore leur système d'alarmes et
agencer leurs nouvelles inexactes : ce ne sont
que des mots et des mots 1 La République a
les faits de son côté ; elle restera sur le terrain
des faits. La République a rétabli la paix inté¬
rieure; elle a accepté les dettes de l'empire et
elle les acquitte; elle résiste depuis un an à
toutes les cabales ; si le crédit de la France se
relève ou se soutient, c'est à la République que
nous le devons. Ces faits suffisent pour le mo¬
ment à son honneur. L'ordre est de son côté :
elle doit le protéger avec fermeté, avec sang-
froid, avec résolution; et le pays comprendra
enfin que les partisans de la monarchie n'ont
jamais aimé l'ordre pour l'ordre, et le pays
pour lui-même, puisqu'ils ne songent qu'à
faire du désordre quand ils n'ont plus de mo¬
narchie.
Si les républicains pensent que les affaires
publiques ne sont pas conduites comme il le
faudrait, ils ont deux manières d'exprimer leur
opinion : le pétitionnement et le vote. Ces deux
moyens sont légitimes. Ils ne gênent point le
fonctionnement régulier d'un état libre, ils le
favorisent au contraire. Avec le pétitionnement
et le vote, tous les citoyens exercent sur les
affaires de l'Etat la part d'influence qui leur
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appartient. En dehors de ces deux modes d'ac¬
tion, tous les amis de la France doivent obser¬
ver le plus grand calme, surveiller tous leurs
mouvements, ne laisser prise à aucune passion,
sous aucun prétexte, et prouver que dans la
République se trouvent les vrais fondements
de l'ordre social.
Nous allons être appelés, d'ici à quelques
semaines, à élire nos conseils départementaux.
C'est de ce côté-là que nous devons diriger
toute notre activité politique. L'Assemblée va
prendre avant peu ses vacances, et les mem¬
bres de la majorité vont se répandre dans les
provinces pour réveiller le zèle des partisans de
la monarchie. Les républicains ne doivent pas
attendre cette époque pour organiser leurs co¬
mités électoraux. Ils doivent se mettre à l'œu¬
vre aujourd'hui même et, dans les villes, dans
les villages, partout, choisir mûrement leurs
candidats, réunir et consulter les électeurs. Les
électeurs des conseils généraux seront une
excellente occasion d'indiquer à l'Assemblée
nationale qu'elle est aujourd'hui la véritable
pensée du pays. Avec une telle attitude, nous
pourrons dédaigner, sans péril, les cabales et
les provocations de la monarchie.
H. Dépassé.
Les élections pour les conseils généraux au¬
ront lieu, dit-on , dans la seconde quinzaine
de septembre. I! est temps d'y songer et de s'y
préparer. On sait que la loi nouvelle a donné
aux conseils généraux des attributions qu'Us
n'avaient pas eues j usqu'à présent. La commis¬
sion permanente de chaque conseil exerce une
action prépondérante sur les affaires du dépar¬
tement , et les conseils de plusieurs départe¬
ments peuvent se réunir pour régler les affaires
communes à tout une région. Un projet de loi
qui a les sympathies de la droite va même jus¬
qu'à accorder à tous les conseils généraux de
France le droit de se constituer en assemblée
souveraine, le jour où des circonstances ex¬
ceptionnelles mettraient obstacle à la réunion
de l'Assemblée nationale. Les conseils départe¬
mentaux peuvent donc être appelés à impri¬
mer , dans certains cas , un mouvement dé¬
cisif, non-seulement aux affaires de telle ou
telle partie de h France , mais aux affaires et
an gouvernement de l'Etat. On conçoit tout le
parti qu'un groupe politique peut tirer d'un
instrument de ce genre , d'autant plus puis¬
sant que la loi nouvelle n'en a pas strictement
mesuré les effets divers.
Aussi , n'en doutons pas , les partis monar¬
chiques vont tenter un grand effort le mois
prochain. Ce sont les amis de la monarchie qui
ont composé la loi actuelle sur l'organisation
des conseils généraux ; ce sont eux qui ont
créé l'instrument dont nous parlions tout à
l'heure ; et sans doute ils ne l'eussent point
façonné de la sorte , s'ils n'avaient compté met¬
tre la main dessus aux prochaines élections, et
s'ils ne s'étaient promis d'en diriger en maî¬
tres , tous les ressorts.
Us vont donc s'efforcer de peupler les con¬
seils généraux. La loi électorale semble d'ail¬
leurs faite exprès pour rendre leurs efforts plus
faciles. On sait que le nombre de conseillers
d'un département ne dépend pas du nombre
des électeurs , mais du nombre des cantons.
Chaque canton, grand ou petit, plus ou moins
peuplé, envoie un représentant au conseil gé¬
néral. Tel canton embrasse la moitié d'une
grande ville , des faubourgs et quelques vil¬
lages ; il nomme un conseiller ; tel autre can¬
ton n'embrasse que des campagnes, peuplées
d'un petit nombre d'habitants ; il a également
droit à un représentant. Presque partout d'ail¬
leurs le vote des villes se trouve noyé dans le
vote des champs. On a eu soin de découper les
villes en parties plus ou moins symétriques et
d'ajouter à chacun de ces quartiers dévastés
terres aux environs. Ici, le grand propriétaire
est souverain ; il possède la terre et souvent les
hommes avec elle, le seigneur du village —
puisque ce mot est toujours usité en France —
l_e seigneur du village joue le rôle de grand
électeur, le curé suit son seigneur, et le maî-
I Ire d'école son curé. Nous ne disons pas que
tous les paysans se mettent à la suite du cortège;
mais le plus grand nombre, assurément, ne
peut s'empêcher de suivre. Les riches proprié¬
taires arrivent ainsi, sans grand peine, à acca¬
parer pour eux-mêmes ou pour leurs amis
toutes les places dans les conseils.
L'institution des conseils généraux, on le
voit, a été merveilleusement appropriée aux
besoins de la politiqne monarchique. Non-seu¬
lement la loi qui a réglé l'organisation de ces
conseils est tout entière empreinte de l'esprit
monarchique , mais la loi électorale est animée
d'un esprit tout semblable. Les conseils géné¬
raux perfectionnés , tels que nous les aurons
dans un mois, pourraient donc entraver sin¬
gulièrement le jeu de nos autres institutions
et empêcher la développement régulier d'une
société démocratique , si l'on n'y prenait pas
garde.
Quel est le devoir des républicains en pré¬
sence d'une institution de ce genre? Us doivent
redoubler de zèle et d'efforts, d'activité , de
sacrifices, pour corriger les défauts de l'insti¬
tution. Les membres des commissions perma¬
nentes ne reçoivent d'indemnité sous aucune
forme : cette disposition aristocratique de la
loi ne doit pas écarter des élections les hommes
dévoués, mais pauvres, qui inspirent de la
confiance à leurs concitoyens. On doit chercher
à leur procurer les moyens de tenir leur place
dans ces commissions de grands seigneurs. Il
faut se concerter , se voir , se réunir et orga¬
niser partout des comités électoraux. Nous
savons que cette organisation est déjà commen¬
cée, il faut la fortifier , il faut l'étendre , sans
trêve , sans relâche , jusqu'aux élections pro¬
chaines. Les républicains, les amis de l'ordre
norveau , qui a succédé au désordre ancien ,
doivent mettre leur honneur à occuper leur
place légitime dans les conseils départementaux
coume dans l'Assemblée nationale. C'est ainsi
qu'on défendra les intérêts de la République
en haut et en bas, de tous côtés , partout où
on les attaque. Ce sont les intérêts de la France.
— H. Dépassé. (Avenir National.)
La discussion sur la dissolution des gardes
natonales a commencé hier. Cette discussion
sert curieuse à deux points de vue : 10 à cause
du sujet en lui-même, qui intéresse vivement
l'opinion publique, surtout dans les grandes
villes ; 2° parce qu'ensuite cette discussion
permettra probablement d'aborder des thèses
plus générales et d'empiéter ainsi sur la pro¬
position Rivet, qui va se trouver un peu dé-
moïée quand arrivera enfin son tour.
3. le général Pelissier , qui vaut bien M.
le général Chanzy, a ouvert le débat par un
excellent discours patriotique et modéré, dans
lequel il a dégagé la question des exagérations
passionnées dont les prétendus conservateurs
l'ont obscurcie. M. le général Pelissier a éga¬
lement abordé le point de vue de l'opportunité,
le point capital, selon nous. Puisque les gardes
nationales, telles qu'elles sont constituées ac¬
tuellement, doivent disparaître et se fondre
dans notre nouveau régime militaire, à quoi
bon hâter maladroitement une crise finale qui
est inévitable, qui aboutira sans secousse si on
l'abandonne à elle-même, mais qui peut se
changer en catastrophe si on veut la brus¬
quer ?
Qu'est ce que les mérites plus ou moins
grands de la garde nationale ont à faire dans
un pareil débat, et que signifient ces récrimi¬
nations auxquelles on se livre sur son passé.
Cette institution incomplète va-t-elle dispa¬
raître, oui ou non ? Puisqu'elle va cesser
d'avoir sa raison d'être, pourquoi s'acharner
contre elle? et pourquoi lui donner le fameux
coup de pied de la fable ?
La commission pour la proposition Rivet a
nommé aujourd'hui son rapporteur. M. Vitet
a été désigné. L'accord s'est fait, à la majorité
de i 0 voix contre 5, sur le terrain d'une égalité
absolue entre la durée des pouvoirs de M.
Thiers et la durée de l'Assemblée nationale.
M. Thiers ne survivra pas à l'Assemblée, qui
fixera elle-même l'époque de sa retraite, et
constituera alors une autorité intérimaire pour
présider aux élections.
La question de la vice-présidence a été écar¬
tée. Une partie de la commission voulait le
choix du vice-président par l'Assemblée ; une
autre partie persistait à l'attribuer à M. Thiers.
Dans l'impossibilité de s'entendre, on a préféré
ajourner.
La droite et le centre droit paraissent fort
irrités de la solution. Us ne se tiennent pas
pour satisfaits de ce que M. Thiers ne pourra
venir au sein de l'Assemblée que dans les graves
circonstances.
Le rapport sera lu à la commission samedi,
et M. Vitet le déposera lundi ou mardi, à moins
que la commission ne demande quelques re¬
maniements. Dans tous les cas, la discussion
devant l'Assemblée aura lieu probablement
jeudi prochain. Cette discussion sera très
animée.
(Mouvement.)
Le 28, à 3 heures, l'Assemblée était au com¬
plet, émue, agitée, anxieuse. On venait d'ap¬
prendre que M. Vitet allait lire le rapport, si
attendu, sur la proposition Rivet et on venait
également d'apprendre que les termes de ce
rapport, que les considérants et le projet de loi
qui l'accompagnaient n'étaient pas acceptés par
M. Thiers. Vers trois heures et demie l'émotion
a redoublé quand M. Thiers est entré dans la
salle et s'est assis à son banc. On a compris que
le chef du pouvoir exécutif avait l'intention de
parler après la lecture du rapport. Que sorti¬
rait-il des explications de M. Thiers? Ne tou¬
chait-on point à l'heure solennelle de la crise ?
Voilà ce que chacun se demandait, voilà ce qui
causait l'anxiété et des amis et des adversaires
de M. Thiers, voilà ce qui rendait les tribunes
attentives et inquiètes.
M. Thiers n'est point demeuré , cependant,
dans la salle. Cédant aux observations de ses
amis, il a compris qu'il ne devait pas, qu'il ne
pouvait pas assister à une discussion où sa per¬
sonne même allait être mise en jeu, et il s'est
retiré avant l'arrivée de M. Vitet.
On discutait une question d'impôt, un pro¬
jet d'augmentatiou des contributions indirectes,
mais la pensée de tous était ailleurs et quand
vers les quatre heures M. Vitet est entré dans
la salle, il n'a plus été possible de continuer un
seul instant la discussion sur les impôts. Le
cri : « Le rapport, le rapport, » s'est fait im¬
médiatement entendre. M. Vitet est monté à la
tribune, et le plus profond silence a régné
dans la salle.
Pour caractériser l'esprit qui a présidé à la
rédaction de ce rapport, il suffit de dire que
tous les passages significatifs ont été accueillis
par les applaudissements delà droite , pendant
que le centre gauche et la gauche gardaient,
non sans raison , une attitude glaciale. C'est
qu'en effet, le rapport, fruit d'une prétendue
transaction , donne tout à la droite et rien à la
gauche.
En quoi consistait la transaction? En ceci ,
que le titre de président de la République ,
donné à M. Thiers par l'article premier du
projet de loi , impliquait une reconnaissance
de la République. C'est pour obtenir cette re¬
connaissance que la gauche avait consenti aux
concessions les plus capitales. Que fait le rap¬
port ? Il déclare que l'octroi du titre de prési¬
dent de la République n'a aucune portée, au¬
cune signification, qu'il est une simple formule,
une sorte de protocole sans valeur et qui ne
constitue aucun engagement. C'est une satis¬
faction puérile donnée à de puériles réclama¬
tions. Les choses seront après l'octroi du titre
de président de la République ce qu'elles étaient
avant. Ce titre est un jouet qu'on livre à M.
Thiers et aux républicains en leur disant : Ne
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LOZÈRE
JOURNAL DE L'UNION RÉPUBLICAINE.
l'IUX I) ABONNEMENT :
Mende : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 o. ; trois mois , 3 fr. ; dans
le département ; un an, 11 fr. ; six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr.
50 c. ; hors du département : un an , 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 e. ;
trois mois, 4 fr. — Chaque exemplaire séparé, 25 o.
HAVAS, rue Jean-Jacques-Rousseau , 3 , et MM. LAFF1TTE ,
BULLIER et C'*, place de la Bourse , 8, sont seuls chargés, à Paris,
de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
8me ANNÉE
N° 35
DimanchL©, 3 septembre 1871.
PRIX DE* INSERTIONS :
Annonce» judiciaires, 20 c. la ligne ; diverses , 25 c. ; réclames 30
c. — Le prix des insertions peut être exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si
les annonces sont longues ou si elles présentent des difficultés d'exé¬
cution , l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera
nécessaire pour faire la planche.
On s'abonne : chez Mmt Veuve Camille IGNON, à Mende ; DALLO,
à Marvejols; LOMBARD, à Florac.
Mende, le 3 septembre 1871.
i de
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Vlsace
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IX
S'il y a quelque chose au monde qui puisse
affermir encore la confiance du peuple français
dans la République, après les preuves de force
et de modération qu'elle a données depuis un
an, c'est de voir par qu'elles menées tortueuses,
par quels procédés vulgaires et bas, ses enne¬
mis s'efforcent de l'ébranler. L'un publie des
dépêches de Lyon annonçant que la ville est en
feu, et il met entre parenthèses : « Sous toutes
réserves,; » le lendemain, il ajoute : « Nous
avions bien raison de faire nos réserves, car
i [la ville est absolument calme; » et tous les
ennemis de la République de répéter : « La
ville de Lyon, parait-il, n'est point en feu jus-
iqueui qu'à présent ; mais elle pourrait bien flamber
msse ce soir. » L'autre annonce que les agents de la
police n'osent plus se montrer dans le XIe
arrondissement de Paris, de peur d'y être mas¬
sacrés par les républicains. Celui-ci déclare que
la ville de Toulouse s'est mise en insurrection
contre la République; celui-là s'attaque à
Marseille ; d'autres, à la ville de Pau et à ses
jurés, car il n'y a point de ville ou de village,
de conseil municipal ou de jury, qui ne de¬
vienne l'objet de leurs calomnies, s'ils y décou¬
vrent quelque sentiment républicain.
Toute la France leur fait horreur depuis
qu'elle a manifesté la volonté Je diriger elle-
même ses affaires. Ils ont un art merveilleux,
un tact exquis et inimitable pour glisser les
insinuations fausses et les retirer le lendemain
avec componction, pour semer les alarmes;
pour donner à l'invention les apparences de la
vérité et à leurs perfidies toutes les grâces
d'une naïveté délicieuse; ils se font une joie
des inquiétudes publiques; pleins de mépris
pour ce peuple à peine délivré qu'ils voudraient
replacer sous le joug d'une monarchie quel¬
conque, ils l'inquiètent et le troublent chaque
soir avec un raffinement de cruauté; et si la
France semble un moment douter de ses desti¬
nées, ou si les vainqueurs de Reischoffen et
de Forbachj inquiets eux-mêmes de tant de
rumeurs, paraissent s'arrêter dans leur retraite,
cette fois leur triomphe est à leur comble. Ils
déclarent à la Prusse et à l'Europe que cette
nation par eux vexée et piquée, est absolument
incapable de goûter une heure de repos.
Calomnions ! calomnions I il en restera tou¬
jours quelque chose, c'est vrai; il en restera
beaucoup de mépris pour la politique et les
prétendus principes qui ont de tels défenseurs.
Mais les amis de la République auraient tort de
s'émouvoir de ces attaques. Puisque les parti¬
sans de la royauté, les amis de l'ordre monar¬
chique en sont réduits à faire du désordre , il
faut leur laisser le rôle qu'ils se sont attribués.
Ils peuvent le jouer jusqu'au bout, sous la
protection de la République. Ils peuvent per¬
fectionner encore leur système d'alarmes et
agencer leurs nouvelles inexactes : ce ne sont
que des mots et des mots 1 La République a
les faits de son côté ; elle restera sur le terrain
des faits. La République a rétabli la paix inté¬
rieure; elle a accepté les dettes de l'empire et
elle les acquitte; elle résiste depuis un an à
toutes les cabales ; si le crédit de la France se
relève ou se soutient, c'est à la République que
nous le devons. Ces faits suffisent pour le mo¬
ment à son honneur. L'ordre est de son côté :
elle doit le protéger avec fermeté, avec sang-
froid, avec résolution; et le pays comprendra
enfin que les partisans de la monarchie n'ont
jamais aimé l'ordre pour l'ordre, et le pays
pour lui-même, puisqu'ils ne songent qu'à
faire du désordre quand ils n'ont plus de mo¬
narchie.
Si les républicains pensent que les affaires
publiques ne sont pas conduites comme il le
faudrait, ils ont deux manières d'exprimer leur
opinion : le pétitionnement et le vote. Ces deux
moyens sont légitimes. Ils ne gênent point le
fonctionnement régulier d'un état libre, ils le
favorisent au contraire. Avec le pétitionnement
et le vote, tous les citoyens exercent sur les
affaires de l'Etat la part d'influence qui leur
èche
i plu
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, etc.
îême
appartient. En dehors de ces deux modes d'ac¬
tion, tous les amis de la France doivent obser¬
ver le plus grand calme, surveiller tous leurs
mouvements, ne laisser prise à aucune passion,
sous aucun prétexte, et prouver que dans la
République se trouvent les vrais fondements
de l'ordre social.
Nous allons être appelés, d'ici à quelques
semaines, à élire nos conseils départementaux.
C'est de ce côté-là que nous devons diriger
toute notre activité politique. L'Assemblée va
prendre avant peu ses vacances, et les mem¬
bres de la majorité vont se répandre dans les
provinces pour réveiller le zèle des partisans de
la monarchie. Les républicains ne doivent pas
attendre cette époque pour organiser leurs co¬
mités électoraux. Ils doivent se mettre à l'œu¬
vre aujourd'hui même et, dans les villes, dans
les villages, partout, choisir mûrement leurs
candidats, réunir et consulter les électeurs. Les
électeurs des conseils généraux seront une
excellente occasion d'indiquer à l'Assemblée
nationale qu'elle est aujourd'hui la véritable
pensée du pays. Avec une telle attitude, nous
pourrons dédaigner, sans péril, les cabales et
les provocations de la monarchie.
H. Dépassé.
Les élections pour les conseils généraux au¬
ront lieu, dit-on , dans la seconde quinzaine
de septembre. I! est temps d'y songer et de s'y
préparer. On sait que la loi nouvelle a donné
aux conseils généraux des attributions qu'Us
n'avaient pas eues j usqu'à présent. La commis¬
sion permanente de chaque conseil exerce une
action prépondérante sur les affaires du dépar¬
tement , et les conseils de plusieurs départe¬
ments peuvent se réunir pour régler les affaires
communes à tout une région. Un projet de loi
qui a les sympathies de la droite va même jus¬
qu'à accorder à tous les conseils généraux de
France le droit de se constituer en assemblée
souveraine, le jour où des circonstances ex¬
ceptionnelles mettraient obstacle à la réunion
de l'Assemblée nationale. Les conseils départe¬
mentaux peuvent donc être appelés à impri¬
mer , dans certains cas , un mouvement dé¬
cisif, non-seulement aux affaires de telle ou
telle partie de h France , mais aux affaires et
an gouvernement de l'Etat. On conçoit tout le
parti qu'un groupe politique peut tirer d'un
instrument de ce genre , d'autant plus puis¬
sant que la loi nouvelle n'en a pas strictement
mesuré les effets divers.
Aussi , n'en doutons pas , les partis monar¬
chiques vont tenter un grand effort le mois
prochain. Ce sont les amis de la monarchie qui
ont composé la loi actuelle sur l'organisation
des conseils généraux ; ce sont eux qui ont
créé l'instrument dont nous parlions tout à
l'heure ; et sans doute ils ne l'eussent point
façonné de la sorte , s'ils n'avaient compté met¬
tre la main dessus aux prochaines élections, et
s'ils ne s'étaient promis d'en diriger en maî¬
tres , tous les ressorts.
Us vont donc s'efforcer de peupler les con¬
seils généraux. La loi électorale semble d'ail¬
leurs faite exprès pour rendre leurs efforts plus
faciles. On sait que le nombre de conseillers
d'un département ne dépend pas du nombre
des électeurs , mais du nombre des cantons.
Chaque canton, grand ou petit, plus ou moins
peuplé, envoie un représentant au conseil gé¬
néral. Tel canton embrasse la moitié d'une
grande ville , des faubourgs et quelques vil¬
lages ; il nomme un conseiller ; tel autre can¬
ton n'embrasse que des campagnes, peuplées
d'un petit nombre d'habitants ; il a également
droit à un représentant. Presque partout d'ail¬
leurs le vote des villes se trouve noyé dans le
vote des champs. On a eu soin de découper les
villes en parties plus ou moins symétriques et
d'ajouter à chacun de ces quartiers dévastés
terres aux environs. Ici, le grand propriétaire
est souverain ; il possède la terre et souvent les
hommes avec elle, le seigneur du village —
puisque ce mot est toujours usité en France —
l_e seigneur du village joue le rôle de grand
électeur, le curé suit son seigneur, et le maî-
I Ire d'école son curé. Nous ne disons pas que
tous les paysans se mettent à la suite du cortège;
mais le plus grand nombre, assurément, ne
peut s'empêcher de suivre. Les riches proprié¬
taires arrivent ainsi, sans grand peine, à acca¬
parer pour eux-mêmes ou pour leurs amis
toutes les places dans les conseils.
L'institution des conseils généraux, on le
voit, a été merveilleusement appropriée aux
besoins de la politiqne monarchique. Non-seu¬
lement la loi qui a réglé l'organisation de ces
conseils est tout entière empreinte de l'esprit
monarchique , mais la loi électorale est animée
d'un esprit tout semblable. Les conseils géné¬
raux perfectionnés , tels que nous les aurons
dans un mois, pourraient donc entraver sin¬
gulièrement le jeu de nos autres institutions
et empêcher la développement régulier d'une
société démocratique , si l'on n'y prenait pas
garde.
Quel est le devoir des républicains en pré¬
sence d'une institution de ce genre? Us doivent
redoubler de zèle et d'efforts, d'activité , de
sacrifices, pour corriger les défauts de l'insti¬
tution. Les membres des commissions perma¬
nentes ne reçoivent d'indemnité sous aucune
forme : cette disposition aristocratique de la
loi ne doit pas écarter des élections les hommes
dévoués, mais pauvres, qui inspirent de la
confiance à leurs concitoyens. On doit chercher
à leur procurer les moyens de tenir leur place
dans ces commissions de grands seigneurs. Il
faut se concerter , se voir , se réunir et orga¬
niser partout des comités électoraux. Nous
savons que cette organisation est déjà commen¬
cée, il faut la fortifier , il faut l'étendre , sans
trêve , sans relâche , jusqu'aux élections pro¬
chaines. Les républicains, les amis de l'ordre
norveau , qui a succédé au désordre ancien ,
doivent mettre leur honneur à occuper leur
place légitime dans les conseils départementaux
coume dans l'Assemblée nationale. C'est ainsi
qu'on défendra les intérêts de la République
en haut et en bas, de tous côtés , partout où
on les attaque. Ce sont les intérêts de la France.
— H. Dépassé. (Avenir National.)
La discussion sur la dissolution des gardes
natonales a commencé hier. Cette discussion
sert curieuse à deux points de vue : 10 à cause
du sujet en lui-même, qui intéresse vivement
l'opinion publique, surtout dans les grandes
villes ; 2° parce qu'ensuite cette discussion
permettra probablement d'aborder des thèses
plus générales et d'empiéter ainsi sur la pro¬
position Rivet, qui va se trouver un peu dé-
moïée quand arrivera enfin son tour.
3. le général Pelissier , qui vaut bien M.
le général Chanzy, a ouvert le débat par un
excellent discours patriotique et modéré, dans
lequel il a dégagé la question des exagérations
passionnées dont les prétendus conservateurs
l'ont obscurcie. M. le général Pelissier a éga¬
lement abordé le point de vue de l'opportunité,
le point capital, selon nous. Puisque les gardes
nationales, telles qu'elles sont constituées ac¬
tuellement, doivent disparaître et se fondre
dans notre nouveau régime militaire, à quoi
bon hâter maladroitement une crise finale qui
est inévitable, qui aboutira sans secousse si on
l'abandonne à elle-même, mais qui peut se
changer en catastrophe si on veut la brus¬
quer ?
Qu'est ce que les mérites plus ou moins
grands de la garde nationale ont à faire dans
un pareil débat, et que signifient ces récrimi¬
nations auxquelles on se livre sur son passé.
Cette institution incomplète va-t-elle dispa¬
raître, oui ou non ? Puisqu'elle va cesser
d'avoir sa raison d'être, pourquoi s'acharner
contre elle? et pourquoi lui donner le fameux
coup de pied de la fable ?
La commission pour la proposition Rivet a
nommé aujourd'hui son rapporteur. M. Vitet
a été désigné. L'accord s'est fait, à la majorité
de i 0 voix contre 5, sur le terrain d'une égalité
absolue entre la durée des pouvoirs de M.
Thiers et la durée de l'Assemblée nationale.
M. Thiers ne survivra pas à l'Assemblée, qui
fixera elle-même l'époque de sa retraite, et
constituera alors une autorité intérimaire pour
présider aux élections.
La question de la vice-présidence a été écar¬
tée. Une partie de la commission voulait le
choix du vice-président par l'Assemblée ; une
autre partie persistait à l'attribuer à M. Thiers.
Dans l'impossibilité de s'entendre, on a préféré
ajourner.
La droite et le centre droit paraissent fort
irrités de la solution. Us ne se tiennent pas
pour satisfaits de ce que M. Thiers ne pourra
venir au sein de l'Assemblée que dans les graves
circonstances.
Le rapport sera lu à la commission samedi,
et M. Vitet le déposera lundi ou mardi, à moins
que la commission ne demande quelques re¬
maniements. Dans tous les cas, la discussion
devant l'Assemblée aura lieu probablement
jeudi prochain. Cette discussion sera très
animée.
(Mouvement.)
Le 28, à 3 heures, l'Assemblée était au com¬
plet, émue, agitée, anxieuse. On venait d'ap¬
prendre que M. Vitet allait lire le rapport, si
attendu, sur la proposition Rivet et on venait
également d'apprendre que les termes de ce
rapport, que les considérants et le projet de loi
qui l'accompagnaient n'étaient pas acceptés par
M. Thiers. Vers trois heures et demie l'émotion
a redoublé quand M. Thiers est entré dans la
salle et s'est assis à son banc. On a compris que
le chef du pouvoir exécutif avait l'intention de
parler après la lecture du rapport. Que sorti¬
rait-il des explications de M. Thiers? Ne tou¬
chait-on point à l'heure solennelle de la crise ?
Voilà ce que chacun se demandait, voilà ce qui
causait l'anxiété et des amis et des adversaires
de M. Thiers, voilà ce qui rendait les tribunes
attentives et inquiètes.
M. Thiers n'est point demeuré , cependant,
dans la salle. Cédant aux observations de ses
amis, il a compris qu'il ne devait pas, qu'il ne
pouvait pas assister à une discussion où sa per¬
sonne même allait être mise en jeu, et il s'est
retiré avant l'arrivée de M. Vitet.
On discutait une question d'impôt, un pro¬
jet d'augmentatiou des contributions indirectes,
mais la pensée de tous était ailleurs et quand
vers les quatre heures M. Vitet est entré dans
la salle, il n'a plus été possible de continuer un
seul instant la discussion sur les impôts. Le
cri : « Le rapport, le rapport, » s'est fait im¬
médiatement entendre. M. Vitet est monté à la
tribune, et le plus profond silence a régné
dans la salle.
Pour caractériser l'esprit qui a présidé à la
rédaction de ce rapport, il suffit de dire que
tous les passages significatifs ont été accueillis
par les applaudissements delà droite , pendant
que le centre gauche et la gauche gardaient,
non sans raison , une attitude glaciale. C'est
qu'en effet, le rapport, fruit d'une prétendue
transaction , donne tout à la droite et rien à la
gauche.
En quoi consistait la transaction? En ceci ,
que le titre de président de la République ,
donné à M. Thiers par l'article premier du
projet de loi , impliquait une reconnaissance
de la République. C'est pour obtenir cette re¬
connaissance que la gauche avait consenti aux
concessions les plus capitales. Que fait le rap¬
port ? Il déclare que l'octroi du titre de prési¬
dent de la République n'a aucune portée, au¬
cune signification, qu'il est une simple formule,
une sorte de protocole sans valeur et qui ne
constitue aucun engagement. C'est une satis¬
faction puérile donnée à de puériles réclama¬
tions. Les choses seront après l'octroi du titre
de président de la République ce qu'elles étaient
avant. Ce titre est un jouet qu'on livre à M.
Thiers et aux républicains en leur disant : Ne
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