Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1871-07-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 juillet 1871 09 juillet 1871
Description : 1871/07/09 (A8,N27). 1871/07/09 (A8,N27).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53546373p
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/09/2023
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MONITEUR DE
LOZÈRE
JOURNAL DE L'UNION RÉPUBLICAINE.
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piux d abonnement:
Mende : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 c.; trois mois, 3 fr. ; dans
le département . un an, 11 fr. ; six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr.
50 c. ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois , 6 fr. 50 c. ;
trois mois, 4 fr. — Chaque exemplaire séparé, 25 c.
HAVAS, rue Jean-Jacques-Rousseau , 3 , et MM. LAFFITTE ,
BULLIER et C1', place de la Bourse , 8, sont seuls chargés , à Paris,
de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
8me ANNÉE N° 27
T>Imanctie, O juillet 1871.
prix des insertions :
Annonce» judiciaires. 20 c. la ligne; diverses, 25 c. ; réclames, 30
c. — Le prix des insertions peut être exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si
les annonces sont longues ou si elles présentent des difficultés d'exé¬
cution , l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera
nécessaire pour faire la planche.
On s'abonne: chez M"* veuve Camille IG1NON, à Mende ; DALLO,
à Marvejols ; LOMBARD, à Florac.
Mende, le 9 juillet 1871.
AVIS.
Et
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Pour éviter les frais de recouvre¬
ment , nous prions les abonnés au
Moniteur de la Lozère, de nous en¬
voyer le montant de leur abonnement
en un mandat sur la poste au nom
de Madame veuve lgnon, imprimeur.
Le bon à souche de la poste leur ser¬
vira ainsi de quittance.
Ceux de nos abonnés qui n'auraient
nement avant la fin de ce mois, leur
quittance leur sera présentée ci do¬
micile.
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Lyon
Nous connaissons aujourd'hui et
nous donnons ci-dessous le résultat
à peu près définitif des élections du
â juillet. Comme nous l'avions prévu
.dans notre dernier bulletin, elles
sont une éclatante affirmation de la
République. Elles nous permettent
de considérer, dès à présent, la
République comme définitivement
fondée en France.
Ces élections n'ont été faites sous
aucune pression , elles représentent
l'expression la plus sincère du pays.
Cette fois, il ne s'agissait plus de
paix ou de guerre, tout le monde
en contenait à l'avance, il s'agissait
simplement de proclamer la Répu¬
blique ou la monarchie. Cette pro¬
clamation a été faite de manière à
ne laisser aucun doute dans les
esprits, même dans les plus incré¬
dules.
RÉSULTATS BÉFUVITIPS.
Ont été élus:
MM.
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rix ,
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lître
Ain Mercier. (rép.)
— Tiersot. id.
Aisne Ganault. id.
Alpes (Basses) Allemand. id.
Alpes (Hautes) Cézanne. id.
Aude Brousses. id.
Belfort Keller. cath. lib.
Charente André. conserv.
Charente-Inférieure.. Mestreau. (rép.)
— le col. Denfert. id.
Côtes-du-Nord de Janzé. orléaniste.
Dordogne Magne. Bonapart.
Finistère Morvan. républ.
— Rousseau. id.
— Lebreton. id.
— DePompéry. id.
Gard Laget. id.
— Cazot. id.
Gironde Fourcaud. id.
— . Larrieu. id.
— Simiot. id.
— Sansas. id.
Ille-et-Vilaine gén. de Cissey. id.
— jouin. id.
— Rog. Marvaise. id.
Indre-et-Loire Guinot. id.
Landes Albert Boucau. id.
— Pascal Duprat. id.
— Loustalot. id.
Loir-et-Cher Dufay. id.
Loire Chavassieu. id.
— Cherpin. id.
Lot-et-Garonne Faye. id.
Mayenne Dubois-Fresney. id.
Nord
gén. Faidherbe. id.
—
Testelin.
id.
Orne
Lherminier.
id.
Pas-de-Calais
gén. Faidherbe id.
Rhône
Millaacl
id.
—
Ordinaire, fils. id.
Saône-et-Loire
de Lacretelle.
id.
—
gén. Guillemot id.
—
Boysset.
id.
Savoie (Haute-)
Folliet.
id.
Seine-Inférieure
Netien.
id.
— ....
Lebourgeois.
cons.
— ....
général Robert id.
— ....
Raoul Duval.
id.
Somme
gén. Faidherbe rép.
—
Globet.
id.
Tarn
général Jaurès id.
Var
Dréo.
id.
—
Laurier.
id.
—
Ferrouillat.
id.
—
Gambetta.
id.
—
Daumas.
id.
Vendée
Beausire.
id.
Vienne
de Soubeyran. id.
Alpes-Maritimes
Maure
id.
Lefèvre.
id.
Drôme
Cilerc.
id.
Dupuy.
id.
Doubs
Fermier.
id.
Denfert.
id.
Bouches-du-Rhône...
Tardieu.
id.
Gambetta.
id.
Frayssinet.
id.
Laurier.
id.
Clapier.
id.
Bouteille.
id.
Rouvier.
id.
Pyrénées-Orientales...
Escarguel.
id.
Vaucluse ..
Pin.
id.
Gent.
id.
Delord.
id.
Monnier.
id.
Naquet.
id.
Seiue-et-Oise
De Pourtalès.
id.
De Jouvencel
id.
Label onye.
id.
Scherer.
id.
Hevre.
id.
ÉLECTIONS
DE PARIS,
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André.
Pernolet
Louvet
Paul-Morin
De Pressensé....
Corbon
Dietz-Monin
Gambetta
Denormandie....
De Cissey
De Plœuc..
Scheurer-Kestner.
Krantz
15 Laboulaye
16 Lefébure
17 Laurent-Pichat...
18 Sébert
19 Breslay
20 Drouin
21 Bonvalet
id.
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id.
conserv.
id.
républ.
id.
id.
conserv.
républ.
conserv.
républ.
conserv.
républ.
Nous laissons aux lecteurs le soin de comp¬
ter les légitimistes qui se trouvent parmi les
élus. Les élections du 2 juillet assurent non-
seulement la République, mais encore l'union
intime de Paris et de la province en confon¬
dant dans un même sentiment les villes et les
campagnes. Ce magnifique résultat, nous le de¬
vons au comte de Chambord, c'est la crainte
d'une restauration bourbonnienne quia amené
les campagnes à une franche adhésion à la Ré¬
publique. Ce résultat nous le devons encore à
une pétition que les cléricaux ont fait signer
dans toute la France pour engager le gouver¬
nement à faire la guerre à l'Italie. Ce n'est pas
après nos désastres qu'il fallait prêcher la croi¬
sade. Il fallait attendre d'avoir rétabli le droit
divin; maintenant il est trop tard. Nous som¬
mes parfaitement de l'avis de quelques confrè¬
res légitimistes radicaux qui disent que plus
des deux tiers des élections sont conservatrices;
oui certainement elles sont conservatrices,
mais... conservatrices de quoi?... de la Ré¬
publique.
Espérons qu'à l'avenir, toutes les élections
seront conservatrices dans ce sens, et que la
République sera désormais le gouvernement
de la France.
LES ELECTIONS
o t la I7iopLLi>li(juo.
La publication de la liste rouge achève de
faire connaître le parti qui a voulu prendre
ainsi position dans la lutte électorale.
Ce parti est celui du cosmopolitisme. Il n'est
ni libéral, ni patriote; il n'y a pour lui qu'une
question, la question sociale, la revendication
prolétaire : il fait litière de tout le reste.
Nous le savions déjà ; nous avions déjà vu le
parti à l'œuvre lorsque, au 31 octobre et au
28 janvier, il compromettait la défense natio¬
nale par ses tentatives pour s'emparer du
pouvoir. Même conduite au 18 mars, lorsqu'il
se mettait en insurrection contre le gouverne¬
ment de la France, sans s'inquiéter des Prus¬
siens dont il provoquait l'intervention, des
malheurs de la guerre qu'il nous empêchait de
réparer, de nos prisonniers de guerre, enfin,
dont il prolongeait la cruelle captivité.
Et comme il nous a donné la mesure de son
indifférence à la patrie, ce parti nous donne
aujourd'hui la mesure de son dédain pour les
intérêts politiques. On s'était habitué à croire
que la cause de la République était chère à nos
révolutionnaires, parce qu'en effet la Républi¬
que a longtemps été inscrite sur leur drapeau.
Mais aujourd'hui il n'y a plus à s'y tromper. La
République, nous l'avons; il s'agit seulement
de la consolider, de la protéger contre les intri¬
gues bonapartistes et légitimistes, delà défendre
contre ses propres excès, de veiller sur cette
existence encore frêle et incertaine de sauver,
à force de sagesse et d'abnégation, une forme
de gouvernement pour laquelle le parti avancé
combat depuis quarante ans. On aurait pu
croire qu'une fois arrivé à ce qui semblait la
réalisation de toutes leurs espérances, les hom¬
mes dont nous parlons auraient respecté leur
ancienne idole, montré quelque ménagement
pour un régime qui n'est autre chose, après
tout, que le gouvernement de la France remis
aux mains de la France elle-même. Eh bien!
non, la République leur est devenue indiffé¬
rente; la secte, pour eux, passe avant tout.
Ou plutôt, la République leur est odieuse ; ils
y voient désormais un obstacle; ils lui en veu¬
lent secrètement, parce qu'elle représente le
principe de la souveraineté nationale, tandis
que leur principe, à eux, c'est la dictature
d'une classe, le règne d'une minorité, l'ascen¬
dant despotique d'un principe qui se confond
pour eux avec la raison et le droit absolus.
Il est bon d'ailleurs que ces idées se dessi¬
nent. Il importe que la question soit nettement
posée entre la révolution cosmopolite et la Ré¬
publique libérale. On saura à quoi s'en tenir,
et tout le monde sera mis en demeure de choi¬
sir. Cette mise en demeure sera d'autant plus
utile que bon nombre de républicains auront
à cette occasion leur examen de conscience à
faire. Il en est beaucoup parmi eux qui sont à
leur insu infectés du levain anti-patrioiique et
anti-libéral de l'affiche rouge. Tels sont, en par¬
ticulier, tous les républicains qui, professant
pour la forme républicaine un attachement su¬
perstitieux, lui prêtant une valeur trascendante
et une vertu magique, faisant, en un mot, de
la République une religion, finissent par la
mettre au-dessus des intérêts dont elle n'est
après tout que la garantie. Et ce travers est
très-fréquent. Que de républicains autoritaires,
réconciliés d'avance avec la dictature pourvu
qu'elle se produise sous forme présidentielle,
et n'éprouvant en revanche que du dédain pour
les franchises civiles et politiques les plus éten¬
dues lorsqu'elles fleurissent sous un régime
monarchique! Quoi de plus rare parmi nous
que les gens qui ne sont attachés à la Républi¬
que que dans la mesure exacte où elle leur
paraît garantir les libertés publiques mieux que
d'autres régimes, ou les concilier d'une manière
plus sûre avec cet autre grand besoin des
sociétés, l'ordre et le travail? Et ce qui est vrai
du libéralisme de beaucoup de républicains est
également vrai de leur patriotisme toute les
fois qu'ils font passer des formules d'école, des
engagements de parti et des étroitesses de
secte avant le salut du pays.
(Temps.)
L ESSAI DE LA RÉPLBLIQIE
DANS LES CAMPAGNES.
Les récentes élections partielles d'un grand
nombre de municipalités , par suite d'annula¬
tions , ont montré combien le progrès de l'opi¬
nion en faveur de la République avait été
rapide dans les campagnes.
Il est incroyable ce qu'elle a gagné de terrain
depuis deux mois, grâce à la sagesse, à la mo¬
dération et à l'intelligence qui président à la di¬
rection des affaires du pays.
Les élections du 2 juillet, faites dans le
même sens, nous donnent la conviction que
la République sera fondée en France d'une
façon assez solide pour défier les attaques
et les intrigues des factions monarchiques ré¬
duites à l'impuissance. L'épreuve loyale,
franche et sincère qui se fait actuellement
des institutions républicaines est en ce moment
extrêmement satisfaisante. Elle sera décisive,
au grand déplaisir de messieurs les réaction¬
naires de toutes les couleurs, qui soupirent
après le bonheur d'avoir un maître. Le pays
commence à bien comprendre qu'il peut lui-
même faire parfaitement ses affaires, qu'il en
résultera une grande économie, que ce n'est
que par ce moyen seul qu'il arrivera à réfor¬
mer les abus énormes et sans nombre dont ils
souffre, à faire face aux charges accablantes
que l'administration malhonnête de Bonnaparte
et la contribution de guerre font peser sur nos
épaules ; et qu'il y aurait enfin souveraine im¬
prudence dé sa part de confier de nouveau son
honneur, sa fortune et son repos aux caprices,
et à l'arbitraire d'un seul individu.
Les populations urbaines, en général plus
éclairées, connaissaient depuis longtemps, la
supériorité du gouvernement républicain et
l'appelaient de tout leur vœu.
Il en était bien autrement des habitants des
campagnes , tenus pour ainsi dire en serre-
chaude sous le régime impérial pour les besoins
des plébiscites et lesservicedes candidatures of¬
ficielles, systématiquement abrutis par un
pouvoir qui ne rougissait de rien, imbus des
préjugés les plus ineptes, grossièrement trom¬
pés par de noires et stupides calomnies. Aussi,
se sont-ils tout d'abord montrés très-hostiles à
l'établissement de la République qui ne leur
apparaissait que sous les couleurs les plus som¬
bres et les plus sinistres.
La République, selon ce qui leur avait tou¬
jours été dit et répété, était le vol organisé, le
pillage légal, le meurtre, la permanence de la
guillotine, la suppression de Dieu et la ferme¬
ture des églises. Elle entraînait de droit comme
conséquence le partage des biens, la dispari¬
tion de l'argent et son remplacement par les
assignats, l'épanouissement de tous les vices,
l'impunité de tous les méfaits, le chaos, l'enfer
dès ce monde.
Telle était l'idée que le simple, le naïf cul¬
tivateur se faisait de la République d'après les
histoires de la terreur qu'on lui avait racontées
ou qu'il avait lues dans les livres et les jour¬
naux rédigés par des plumes mercenaires ven¬
dues à la cause monarchique.
Or, pas moyen de douter aujourd'hui un
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MONITEUR DE
LOZÈRE
JOURNAL DE L'UNION RÉPUBLICAINE.
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piux d abonnement:
Mende : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 c.; trois mois, 3 fr. ; dans
le département . un an, 11 fr. ; six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr.
50 c. ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois , 6 fr. 50 c. ;
trois mois, 4 fr. — Chaque exemplaire séparé, 25 c.
HAVAS, rue Jean-Jacques-Rousseau , 3 , et MM. LAFFITTE ,
BULLIER et C1', place de la Bourse , 8, sont seuls chargés , à Paris,
de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
8me ANNÉE N° 27
T>Imanctie, O juillet 1871.
prix des insertions :
Annonce» judiciaires. 20 c. la ligne; diverses, 25 c. ; réclames, 30
c. — Le prix des insertions peut être exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si
les annonces sont longues ou si elles présentent des difficultés d'exé¬
cution , l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera
nécessaire pour faire la planche.
On s'abonne: chez M"* veuve Camille IG1NON, à Mende ; DALLO,
à Marvejols ; LOMBARD, à Florac.
Mende, le 9 juillet 1871.
AVIS.
Et
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imenl
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i vent
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StOUtl
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Pour éviter les frais de recouvre¬
ment , nous prions les abonnés au
Moniteur de la Lozère, de nous en¬
voyer le montant de leur abonnement
en un mandat sur la poste au nom
de Madame veuve lgnon, imprimeur.
Le bon à souche de la poste leur ser¬
vira ainsi de quittance.
Ceux de nos abonnés qui n'auraient
quittance leur sera présentée ci do¬
micile.
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Lyon
Nous connaissons aujourd'hui et
nous donnons ci-dessous le résultat
à peu près définitif des élections du
â juillet. Comme nous l'avions prévu
.dans notre dernier bulletin, elles
sont une éclatante affirmation de la
République. Elles nous permettent
de considérer, dès à présent, la
République comme définitivement
fondée en France.
Ces élections n'ont été faites sous
aucune pression , elles représentent
l'expression la plus sincère du pays.
Cette fois, il ne s'agissait plus de
paix ou de guerre, tout le monde
en contenait à l'avance, il s'agissait
simplement de proclamer la Répu¬
blique ou la monarchie. Cette pro¬
clamation a été faite de manière à
ne laisser aucun doute dans les
esprits, même dans les plus incré¬
dules.
RÉSULTATS BÉFUVITIPS.
Ont été élus:
MM.
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plus
rix ,
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lître
Ain Mercier. (rép.)
— Tiersot. id.
Aisne Ganault. id.
Alpes (Basses) Allemand. id.
Alpes (Hautes) Cézanne. id.
Aude Brousses. id.
Belfort Keller. cath. lib.
Charente André. conserv.
Charente-Inférieure.. Mestreau. (rép.)
— le col. Denfert. id.
Côtes-du-Nord de Janzé. orléaniste.
Dordogne Magne. Bonapart.
Finistère Morvan. républ.
— Rousseau. id.
— Lebreton. id.
— DePompéry. id.
Gard Laget. id.
— Cazot. id.
Gironde Fourcaud. id.
— . Larrieu. id.
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— Sansas. id.
Ille-et-Vilaine gén. de Cissey. id.
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— Rog. Marvaise. id.
Indre-et-Loire Guinot. id.
Landes Albert Boucau. id.
— Pascal Duprat. id.
— Loustalot. id.
Loir-et-Cher Dufay. id.
Loire Chavassieu. id.
— Cherpin. id.
Lot-et-Garonne Faye. id.
Mayenne Dubois-Fresney. id.
Nord
gén. Faidherbe. id.
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Orne
Lherminier.
id.
Pas-de-Calais
gén. Faidherbe id.
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Ordinaire, fils. id.
Saône-et-Loire
de Lacretelle.
id.
—
gén. Guillemot id.
—
Boysset.
id.
Savoie (Haute-)
Folliet.
id.
Seine-Inférieure
Netien.
id.
— ....
Lebourgeois.
cons.
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général Robert id.
— ....
Raoul Duval.
id.
Somme
gén. Faidherbe rép.
—
Globet.
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Laurier.
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Ferrouillat.
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Alpes-Maritimes
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id.
Dupuy.
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Doubs
Fermier.
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Denfert.
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Bouches-du-Rhône...
Tardieu.
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Gambetta.
id.
Frayssinet.
id.
Laurier.
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Clapier.
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Rouvier.
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Pyrénées-Orientales...
Escarguel.
id.
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Paul-Morin
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Corbon
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Gambetta
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De Cissey
De Plœuc..
Scheurer-Kestner.
Krantz
15 Laboulaye
16 Lefébure
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18 Sébert
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20 Drouin
21 Bonvalet
id.
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id.
conserv.
id.
républ.
id.
id.
conserv.
républ.
conserv.
républ.
conserv.
républ.
Nous laissons aux lecteurs le soin de comp¬
ter les légitimistes qui se trouvent parmi les
élus. Les élections du 2 juillet assurent non-
seulement la République, mais encore l'union
intime de Paris et de la province en confon¬
dant dans un même sentiment les villes et les
campagnes. Ce magnifique résultat, nous le de¬
vons au comte de Chambord, c'est la crainte
d'une restauration bourbonnienne quia amené
les campagnes à une franche adhésion à la Ré¬
publique. Ce résultat nous le devons encore à
une pétition que les cléricaux ont fait signer
dans toute la France pour engager le gouver¬
nement à faire la guerre à l'Italie. Ce n'est pas
après nos désastres qu'il fallait prêcher la croi¬
sade. Il fallait attendre d'avoir rétabli le droit
divin; maintenant il est trop tard. Nous som¬
mes parfaitement de l'avis de quelques confrè¬
res légitimistes radicaux qui disent que plus
des deux tiers des élections sont conservatrices;
oui certainement elles sont conservatrices,
mais... conservatrices de quoi?... de la Ré¬
publique.
Espérons qu'à l'avenir, toutes les élections
seront conservatrices dans ce sens, et que la
République sera désormais le gouvernement
de la France.
LES ELECTIONS
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La publication de la liste rouge achève de
faire connaître le parti qui a voulu prendre
ainsi position dans la lutte électorale.
Ce parti est celui du cosmopolitisme. Il n'est
ni libéral, ni patriote; il n'y a pour lui qu'une
question, la question sociale, la revendication
prolétaire : il fait litière de tout le reste.
Nous le savions déjà ; nous avions déjà vu le
parti à l'œuvre lorsque, au 31 octobre et au
28 janvier, il compromettait la défense natio¬
nale par ses tentatives pour s'emparer du
pouvoir. Même conduite au 18 mars, lorsqu'il
se mettait en insurrection contre le gouverne¬
ment de la France, sans s'inquiéter des Prus¬
siens dont il provoquait l'intervention, des
malheurs de la guerre qu'il nous empêchait de
réparer, de nos prisonniers de guerre, enfin,
dont il prolongeait la cruelle captivité.
Et comme il nous a donné la mesure de son
indifférence à la patrie, ce parti nous donne
aujourd'hui la mesure de son dédain pour les
intérêts politiques. On s'était habitué à croire
que la cause de la République était chère à nos
révolutionnaires, parce qu'en effet la Républi¬
que a longtemps été inscrite sur leur drapeau.
Mais aujourd'hui il n'y a plus à s'y tromper. La
République, nous l'avons; il s'agit seulement
de la consolider, de la protéger contre les intri¬
gues bonapartistes et légitimistes, delà défendre
contre ses propres excès, de veiller sur cette
existence encore frêle et incertaine de sauver,
à force de sagesse et d'abnégation, une forme
de gouvernement pour laquelle le parti avancé
combat depuis quarante ans. On aurait pu
croire qu'une fois arrivé à ce qui semblait la
réalisation de toutes leurs espérances, les hom¬
mes dont nous parlons auraient respecté leur
ancienne idole, montré quelque ménagement
pour un régime qui n'est autre chose, après
tout, que le gouvernement de la France remis
aux mains de la France elle-même. Eh bien!
non, la République leur est devenue indiffé¬
rente; la secte, pour eux, passe avant tout.
Ou plutôt, la République leur est odieuse ; ils
y voient désormais un obstacle; ils lui en veu¬
lent secrètement, parce qu'elle représente le
principe de la souveraineté nationale, tandis
que leur principe, à eux, c'est la dictature
d'une classe, le règne d'une minorité, l'ascen¬
dant despotique d'un principe qui se confond
pour eux avec la raison et le droit absolus.
Il est bon d'ailleurs que ces idées se dessi¬
nent. Il importe que la question soit nettement
posée entre la révolution cosmopolite et la Ré¬
publique libérale. On saura à quoi s'en tenir,
et tout le monde sera mis en demeure de choi¬
sir. Cette mise en demeure sera d'autant plus
utile que bon nombre de républicains auront
à cette occasion leur examen de conscience à
faire. Il en est beaucoup parmi eux qui sont à
leur insu infectés du levain anti-patrioiique et
anti-libéral de l'affiche rouge. Tels sont, en par¬
ticulier, tous les républicains qui, professant
pour la forme républicaine un attachement su¬
perstitieux, lui prêtant une valeur trascendante
et une vertu magique, faisant, en un mot, de
la République une religion, finissent par la
mettre au-dessus des intérêts dont elle n'est
après tout que la garantie. Et ce travers est
très-fréquent. Que de républicains autoritaires,
réconciliés d'avance avec la dictature pourvu
qu'elle se produise sous forme présidentielle,
et n'éprouvant en revanche que du dédain pour
les franchises civiles et politiques les plus éten¬
dues lorsqu'elles fleurissent sous un régime
monarchique! Quoi de plus rare parmi nous
que les gens qui ne sont attachés à la Républi¬
que que dans la mesure exacte où elle leur
paraît garantir les libertés publiques mieux que
d'autres régimes, ou les concilier d'une manière
plus sûre avec cet autre grand besoin des
sociétés, l'ordre et le travail? Et ce qui est vrai
du libéralisme de beaucoup de républicains est
également vrai de leur patriotisme toute les
fois qu'ils font passer des formules d'école, des
engagements de parti et des étroitesses de
secte avant le salut du pays.
(Temps.)
L ESSAI DE LA RÉPLBLIQIE
DANS LES CAMPAGNES.
Les récentes élections partielles d'un grand
nombre de municipalités , par suite d'annula¬
tions , ont montré combien le progrès de l'opi¬
nion en faveur de la République avait été
rapide dans les campagnes.
Il est incroyable ce qu'elle a gagné de terrain
depuis deux mois, grâce à la sagesse, à la mo¬
dération et à l'intelligence qui président à la di¬
rection des affaires du pays.
Les élections du 2 juillet, faites dans le
même sens, nous donnent la conviction que
la République sera fondée en France d'une
façon assez solide pour défier les attaques
et les intrigues des factions monarchiques ré¬
duites à l'impuissance. L'épreuve loyale,
franche et sincère qui se fait actuellement
des institutions républicaines est en ce moment
extrêmement satisfaisante. Elle sera décisive,
au grand déplaisir de messieurs les réaction¬
naires de toutes les couleurs, qui soupirent
après le bonheur d'avoir un maître. Le pays
commence à bien comprendre qu'il peut lui-
même faire parfaitement ses affaires, qu'il en
résultera une grande économie, que ce n'est
que par ce moyen seul qu'il arrivera à réfor¬
mer les abus énormes et sans nombre dont ils
souffre, à faire face aux charges accablantes
que l'administration malhonnête de Bonnaparte
et la contribution de guerre font peser sur nos
épaules ; et qu'il y aurait enfin souveraine im¬
prudence dé sa part de confier de nouveau son
honneur, sa fortune et son repos aux caprices,
et à l'arbitraire d'un seul individu.
Les populations urbaines, en général plus
éclairées, connaissaient depuis longtemps, la
supériorité du gouvernement républicain et
l'appelaient de tout leur vœu.
Il en était bien autrement des habitants des
campagnes , tenus pour ainsi dire en serre-
chaude sous le régime impérial pour les besoins
des plébiscites et lesservicedes candidatures of¬
ficielles, systématiquement abrutis par un
pouvoir qui ne rougissait de rien, imbus des
préjugés les plus ineptes, grossièrement trom¬
pés par de noires et stupides calomnies. Aussi,
se sont-ils tout d'abord montrés très-hostiles à
l'établissement de la République qui ne leur
apparaissait que sous les couleurs les plus som¬
bres et les plus sinistres.
La République, selon ce qui leur avait tou¬
jours été dit et répété, était le vol organisé, le
pillage légal, le meurtre, la permanence de la
guillotine, la suppression de Dieu et la ferme¬
ture des églises. Elle entraînait de droit comme
conséquence le partage des biens, la dispari¬
tion de l'argent et son remplacement par les
assignats, l'épanouissement de tous les vices,
l'impunité de tous les méfaits, le chaos, l'enfer
dès ce monde.
Telle était l'idée que le simple, le naïf cul¬
tivateur se faisait de la République d'après les
histoires de la terreur qu'on lui avait racontées
ou qu'il avait lues dans les livres et les jour¬
naux rédigés par des plumes mercenaires ven¬
dues à la cause monarchique.
Or, pas moyen de douter aujourd'hui un
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