Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1870-06-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 juin 1870 18 juin 1870
Description : 1870/06/18 (A7,N25). 1870/06/18 (A7,N25).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t535460905
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/09/2023
7m0 ANNÉE
N° 25
SAMEDI , 18 JUIN 1870.
PRIX 1) ABONNEMENT :
M'.'ndiî
ridé . un an, 10 fr. ; :,x mois, 5 fr. 50 c,; trois mois, 3 fr. ; 'ans le dépar'ement . un an :.l f:
•x m-'is, 6 fr. . trois ti ois, 3 fr. 50. c. ; hors du département : un an. H fr. ; six mois, <î f'. 5" c.;
Iroli mois, 4 f- — Cha pie exemplaire sépiré, 25 c. — L'abom tmont au Aor.ileur de la Lozère doit
dlri p lyé dans le t" triraestre.
M- LvVAS, rue (ean-Jac-uies-Rousseau , 3, et MM. LAFF1TT> . BULLtEJt et place de la ltônrse, fi,
son; seuls chargés, à l'aris, de recevoir les amonces pour le Moniteur de la i > s tire.
A/moucf , judiciaires , 2( c.
Itre e.igé à F,avance.
Le s
igné
PRIX DES INSERTIONS :
diverses , 25 c. ; réclames, 40 c.
Le prix des insertions peu
Lis annonces ordinaires doivent êti remises le jeudi avant mici. S; les i inonces sont longues ou si elle
prése îtent ries di£d_;ul( si. l'exécuti n , l'imprimei r se réserve de deraa der le temps qu'il jugera néces
taire pour faii 3 la u'an he.
U> rnar jscifs invb.es, insérés ou non, ne seront pas rendus.
Or i.'abtnne : oie:; MM. C;.m lie IG'XGN , à'Mende ; DALLO, à Marvejols; LAHOTLE, 'à Florac.
Mende , le 18 juin 1870.
Nimes, Jeudi.
A MES AMIS ,
Quatre procès m'ont été faits pat- nos adver¬
saires politiques. .
Le tribunal «le Mende , appelé à statuer sur
cas procès , a rendu des jugements qui ont été
publiés;'dans le Moniteur de la Lozère.
Mes adversaires en ont relevé appel ; ils
m'ont assigné devant la cour de Nîmes , et
j'aurais cru manque) de respect emers la
justice si je m'étais absten i de me présenter
devant mes nouveaux juges.
Voilà pourq uoi je suis à Nîmes.
Ma première pensée., en y arrivanl , c'est
de remercier ceux de mes'amis qui veulent
bien me suppléer à Mende et de rappeler ce
trait qui s'est renouvelé plusieurs fois :
Lorsque, par suite de maladie jOjti de,tout
antre cause le champ d'un malheureux a été
abandonné et que la moisson a été en danger,
le; voisins , les amis de ce malheureux se sont
réunis et ont' l'ait la besogne à sa place.
C'est ce que vous faites en ce moment, mes
amis, vous venez à mon aide, vous tue rem¬
placez, vous moissonnez;mou champ, et je
vous en remercie.
Mais dans l'expression de ma reconnaissance,
qu'il une.soit permis de citer Agulkon, mon
avocat., mon ami qui , en .me défendant à
Mende, a défendu votre.cause , la cause d'une
sage liberté ,.avec.un si remarquable talent,
avec une si ardente conviction, et qui a voulu,
poursuivant jusqu'au dernier dénouement son
œuvre de dévouement et de-désintéressement,
«l'accompagner à Nîmes.
Mon journal est* l'organe des idées d'ordre ,
d'indépendance , de liberté ; il prend surtout
à tâche; d'étudier, de défendre les intérêts de
la Lozère et c'est à cela que je dois les sympa¬
thies dont je reçois des preuves si,nombreuses,
si chal&ureuses ; mais je suis heur,eux, néan¬
moins, de saisir l'occasion qui se présente de
vous exprimer et d'exprimer à Agulhon toute
ma reconnaissance. Camille IGNON.
LeParlement danssonnuméro du 15, con¬
tient l'article suivant, qui est plein d'actualité:;
La presse entière s'occupe des élections:
départementales qui viennent d'avoir lieu.;
Jamais les choix«.q,ue les cantons peuvent faire
de leurs conseillers généraux n',avaient euj
l'importance qu'ils ont acquise depuis, le jouij
où, sur ^proposition de l'un de nos amis poli-;
tiques, M. Clément Duvernois, la chambre al
voté la publicité des séances des conseils géné-j
raix déjà investis par le projet.de loi du droit
d'émettre des vœux sur toutes les questions
politiques et sociales. La»'chambre a volé cé
jour-là, faut-il-dire la résur-rection ou la nais¬
sance? de la-vie-politique-en province ! Là
chambre, ce jour-là, a commencé l'œuvre vén-
table de la décentralisation !
Que nos adversaires comme nos amis, que
les adversaires comme les amis de la démocra¬
tie et.dé I Empire, visent du bénéfice d'une loi
faite .pour (ortie monde, rien de plus légit me;
que les adversaires coînme ies atnis de la démo-
cratte et de l'Empiré èntrent dans les conseils
généraux, po ir faire usage, contre un régimè
qu'ils ont en horreur, des arpies quecerégime
le 1rs met dans .les. mai ns., c'est leur -affaire, et
nous n'avons.rien à y voir.
Mais que.penser d'un j«>u,rnal qui se réjouit
delenlrée de quelques royalistes blancs ou
bleus dans les conseils généraux, et qui s'afflige
de l'entrée deceux qui, démocrates' et napo¬
léoniens, ont le plus contribué à la loi dont ils
profilent avec la France-entière, deceux qui
les premiers ont travaillé pour la grandeur des
assérhblées où ils vont essayer de faire figure?
Le journal le Français, qui avait renoncé
depuis fltielq ie lemps, et nous l'en félicitions.,
à de vieilles habitudes d'attaques personnelles ,
voit à peine, dans l'élection de.quelques orléa¬
nistes et de quelques légitimistes qui lui sont
chers, une compensation à l'élection de quel¬
ques -conservateurs, mais démocrates, dont le
succès le désole.
Il est vi ai que le succès des ibia-nc* et des
biens ne laisse pas d être un pe i maigre. Il en
est bien jusqu'à sept ou huit sur plusieurs cen¬
taines, dont il chante le triomphe ; des orléa¬
niste, .eu aes ligitirn-sf.es: M. le duc de drogua,
M. Casimir Périer , M. le marquis et M.
le comte de Vogué, M. .Ancel,eet ex-député
qui sortait d'une visite au Paiaîs-Iloyal pour
en faire une autre, non moins cordiale, à-M.
Thiets, d'où il se rendait chez les ministres, se
donnant bien garde d'en oublier aucun, uni¬
versel ami de tout ce qui avait puissance. Tons
eesmoms, et trois o « quatre autres que le Fran¬
çais se complaît à énumérer, ne sont point des
noms d'impérialistes, ni de démocrates: on sait
les sentiments de M. deBroglie pour l'Empire,
et ses sentiments pour la démocratie se résu¬
ment dans ce propos, que si la démocratie était
une personne, il faudrait la brûler en sa mai¬
son !
Pardonnons au Français la joie qu'il témoi¬
gne, pour de belles élections: humble joie , et
bien tempérée, car ses amis ont réussi dans une
proportion si faible! Tout le peuple en France
a parlé dans ces éjections départementales
comme il avait parlé le 8 mai : il a consacré'
une fois de plus, l'alliance de l'Empire avec la
démocratie libérale; une fois de plus il a con¬
sacré la cause, pour laquelle nous n'avons ja¬
mais cessé de combattre le bon combat.
j.-e. alaux.
Nous reproduisons ci-après,, à titre rétros¬
pectif, 3 circulaires adressées, aux électeurs du
canton:de Grandrieu eu vue de l'élection d'uu
représentant au conseil général. Nos lecteurs
compareront et apprécieront. M. Baffie a été
élu par 846 suffrages; son concurrent M. de
Fouçhécour, n'en a obtenu que ,264. Ces chif¬
fres ont leur éloquence.
le comte de chambrun aux électeurs du
canton de 6randrieu.
Messieurs et. Amis,
Notre Lozère, depuis quatorze années, m'a
donné, les preuves les plus touchantes de sym¬
pathie et de dévouement qu'un département
puisse donner à l'un de.ses enfants. Par mon
dévouement réciproque, par mon affection
profonde et filiale, par mon travail, je me suis
efforcé de .répondre à tout ce qui, pour moi,
avait été fait par nos populations.
Dans* ces-tri pies et beaux scrutins de 1857,
de 1-863. de 1869, .parmi tant d'autres eau tons,
les trois cantons unis de Langogne, de Ghâ-
teauneuf et de Grandr.eu, les trois cantons du
,bassin de l'Allier et dt Chapeaurou.x, qui for¬
ment entreœux, dans notre, association géné¬
rale, çpmtue une . association particulière, se'
"sont constamment signalés par une oienveil-
.lanee. toute spéciale et par des chiffres de majo--
rité tels en ma faveur, qu'ils se-rapprochaient
.presque de l'unanimité des suffrages.
L'enflée présente, étant, désignée parla loi
pourries élections partielles du .conseil général,
est la situation de nos-trois cantons?
Langogne, représenté d'abord par mon ex¬
cellent et vénéré ami, M.de Colombet, après
sa fin si inattendue et si universellementregret-
itée, le sera- par.le digne héritier déboutés ses
qualités, de. tous.ses mérites, par son fils M.
Anatole dôColoinbet.
Chaleaùneuf possède, comme conseiller gé¬
néral, mon parfait collègue M le général de Cha-
bapes, avec qui' depuis bien des sessions déjà,
je fais, en communauté habituelle d'opinions
et de résolutions-, tout le travail de nos routes
et de nos chemins.
Grandrieu seul présente une vacance réelle
qui s'est produite il ya déjà plusieurs mois,et
aussitôt des offres de candidature m'ont été
faites.
je n'ai pu en être que profondément reconnais¬
sant êt j'ai répondu avec les expressions de ma
vive gratitude que, personnellement, j'étais
anciennement lié,avec un canton auquel il était
dans me&habitndes et dans mon caractère de
demeurer fidèle, amis que je priais les.électeurs
qui avaient bien voulu me témoigner une si
grande confiance' de me la réserver. J'ajoutais
qu'au jourdolnéje leur demanderais de vou¬
loir bien d'un commun accord avec moi la con¬
férer et la transmettre à une candidature qui
se trouverait avec ma propre situation au con-
se.'l généra! en une étroite et parfaite intimité
de travaux et de résolutions.
Cette candidature, dès-lors, se tronvail en
quelque sorte désignée spontanément et par
avance. Elle ne pouvait être autre que celle de
l'hommesi intelligent et s: éclairé, si dévoué à
tous nos principes et à toute notre politique,
qui, en venant s'établir' avec sa famille dans
notre Lozère, il ya déjà plusieurs années, pour
y fonder et y rédiger l'importante et utile pu¬
blication du Courrier de la Lozère, a de suite
conquis parmi nous une des premières places.
A peine connue, la candidature de M. le
vicomte deFouchécour a déjà rallié de précieu¬
ses adhésions et d'utiles concours. Qu'il me
soit permis de vous la confier, comme je vous
aurais confié la mienne propre ou celle de
mon frère, et de faire appel à cette cordialité,
à ces bienveillants et unanimes suffrages du
canton de Grandrieu qui se sont toujours mani¬
festés en faveur de ma poliûque et de mon nom.
Je me permets d'y compter,-Messieurs et amis,
et je vous demande, en terminant, «le vouloir
bien m'en laisser exprimer toute l'heureuse
confiance , avec la nouvelle assurance de
mes sentiments les plus affectueux et les plus
dévoués.
Comte de Chambrun.
le vicomte de fouchecour aux electeurs
du canton de grandrieu.
Messieurs les Électeurs,
Des ouvertures et des propositions honora¬
bles pour moi m'ont' été faites , il y a quelque
temps déjà, de la part de votre canton.
Ces jours derniers, appelé par mon mandat
dans le département à étudier sur les lieux
toute la ligue du chemin de fer de Brioude à
Alais, à l'occasion de son entier achèvement, et
afin d'en publier le compte-rendu, j'ai visité
votre territoire. Ces offres bienveillantes et
sympathiques se sont alors renouvelées avec
plus d'insistance. Après avoir pris conseil de
m.esaniispolitiques,soitàMende et à Langogne,
soit à Paris, je viens vous déclarer aujourd'hui
ma formelle acceptation, et, dès à présent, je
mets à votre disposition tout ce que je puis
avoir.de dévouement et d'activité.
le n'ai po nt besoin a : près de vous d'une
longue profession de foi. Comme publiciste et
comme interprète aujourlejo r des opinions,
des besoins,, des vœux et'des. sentiments de
noire département, ma vie toi t ent.ère dans la
Loière n'est en q.î elque sorte qu'une incessante
affirmation de mes priucipesel dema politique,
une! élude continue de nos intérêts , de nos
affaires départementales et municipales.
Mon. œuvre est telle
Dans la longue intimité de la famille de
Chambrun etde ma propre famille, aussitôtque
la législation a facilité ia réalisation de mon
projet et de mes desseins, j'ai fondé à Mende le
Courrier de la Lozère Depuis son origine , je
luiai donné, commejeles lui donnerai toujours,
mon temps, mes labeurs, ce que je puis avoir
d'htelligenct des questions politiques, adminis¬
tratives, religieuses, agricoles et financières.
Le succès a couronné mes efforts , et je l'affir¬
merai parce que cela est la vérité, ma publica¬
tion périodique a obtenu les adhésions et les
sympathies presque unanimes du département
tout entier, et non-seulement du département,
mais encore de ceux qui nous avoisinent.
Le Courrier de la Lozère -, personne ne
peurra le contester, occupeaujourd'hui l'un des
premiers rangs dans la presse départementale.
Appelé à l'honneur de vous représenter au
conseil général, je me permets de dire que
l'étude des questions qui y sont discutées te
votées me serait familière. La nature même de
mes occupations et de mon mandat dans notre
Lozère m'a amené, en effet, quotidiennenientà
étudier et à solutionner tout ce qui intéresse
nés services publics, notre agriculture . notre
industrie, nos routes, nos chemins, nos écoles,
nos finances, nos budgets, nos impôts.
Père de famille et d'une nombreuse famille,
j'ai une longue habitude de considérer non-
seulement les améliorations à introduire dans
les affaires et dans-les services,-mats aussi les
voies et moyens, les impôts qui peuvent en
résulter pour les contribuables, et je professe
pour première et principale maxime adminis¬
trative: la nécessité tel 'économie.
Ce principe dirigerait donc ma discussion et
mes votes au consei général, mais je m'inspi¬
rerais surtout des pensées mêmes et des vœux
de mes commettants. Pour m'en bien pénétrer,
je prendrais et je prends dèsaujourd'hui l'enga¬
gement de visiter annuellement les huit com¬
munes de notre canton, et, afin que les rapport
entre nous soient pltis fréquents encore et plus
intimes, j'établirais dès cette année ma fam Ile
pendant une partie de la saison d'été en rési¬
dence même dans notre canton. Je m'acquer¬
rais ainsi, je l'espère, par ma sollicitude et ma
communauté de vie, votré affectueuse estime,
votre durable confiance; mais, dès ce joui-, je
crois que mon œuv; e départementale du Cour¬
rier de la Lozère m'a conquis des litres à \otre
bienveillance et à vos sympathies, des droits à
vos suffrages.
Je suis avec une respectueuse considérât! m,
Messieurs les électeurs, votre très-dévoué ser¬
viteur ,
Le Ve de Fouchécour,
. Rédacteur en chef du Courrier de la Lozère.
Mende, le 1erjuin 1870.
a mm. les electeurs du canton de
grandrieu.
Chers compatriotes,
Nous sommes convoqués pour le 12 juin pro¬
chain à l'effet d'élire un représentant au conseil
général du département.
Personne de nôtre canton ne s'est encore pro¬
posé à nos suffrages.
Le conseil général, comme vous le savez,
n'est point un corps politique, mais une assem¬
blée à laquelle sont soumises les diverses ques¬
tions d'intérêt'local qui constituent la vie pro¬
pre à l'agglomération départementale.
De nombreux amis ont pensé que ces mat:è-
res ne sont pas inaccessibles à tout ho.nme qui,
au bon sens joint le désir d'être utile et l'amour
de son pays. Ils m'ont persuadé qu'à côté des
esprits d'éLte qui développent et discutent les
théories, peuvent siéger, avec profit pour le
bien général, des hommes venant dès rangs du
peuple, coiinnaissaut la plupart des choses par
le côté pratique et les appréciant d'après leur
expérience de tous les jours. Je me suis donc-
laissé déterminer par eux à vous offrir mon
dévouement.
Simple cultivateur, comme le plus grand
nombre d'entre vous, je partage chaque jout-
vos pénibles labeurs, vos espérances et vos dé¬
ceptions, vossiiccès etvôs revers. Subissant les
mêmes charges/j'en sens également le poids.
Nos aspirations sont aussi les mêmes.. Point
de révolution l'No'us repoussons tous la déma¬
gogie, nous voulons tous, nos votes unanimes
du 8 mai l'ont prouvé, ia stabilité de l'Empire
et de la dynastie impériale, le maintien de l'or¬
dre, le respect de ta religion1, de là famille et
de la propriété.
Vous m'avez te u; ours vu au milieu de vous,
vous me connaissez donc de vieille date ët vous
pouvez être assurés que je saurais vous com¬
prendre.
Personnellement je n'ai d'autre ambition
que de contribuer à la prospérité de notre con¬
trée.
Libre de tout esprit de parti, je suis fier de
mon indépendance, qui est celle d'un homme
modeste, mais honnête, heureux de donner
son appui à l'administration pour toute œuvre
de bien public, ennemi des fausses complaisan¬
ces, maudissant les abus et toujours disposé à
les réprimer sous quelque aspect qu'ils se pré¬
sentent.
Votre égal, je me dévouerai à nos intérêts
communs; de toutes mes forces, je réclamerai
N° 25
SAMEDI , 18 JUIN 1870.
PRIX 1) ABONNEMENT :
M'.'ndiî
ridé . un an, 10 fr. ; :,x mois, 5 fr. 50 c,; trois mois, 3 fr. ; 'ans le dépar'ement . un an :.l f:
•x m-'is, 6 fr. . trois ti ois, 3 fr. 50. c. ; hors du département : un an. H fr. ; six mois, <î f'. 5" c.;
Iroli mois, 4 f- — Cha pie exemplaire sépiré, 25 c. — L'abom tmont au Aor.ileur de la Lozère doit
dlri p lyé dans le t" triraestre.
M- LvVAS, rue (ean-Jac-uies-Rousseau , 3, et MM. LAFF1TT> . BULLtEJt et place de la ltônrse, fi,
son; seuls chargés, à l'aris, de recevoir les amonces pour le Moniteur de la i > s tire.
A/moucf , judiciaires , 2( c.
Itre e.igé à F,avance.
Le s
igné
PRIX DES INSERTIONS :
diverses , 25 c. ; réclames, 40 c.
Le prix des insertions peu
Lis annonces ordinaires doivent êti remises le jeudi avant mici. S; les i inonces sont longues ou si elle
prése îtent ries di£d_;ul( si. l'exécuti n , l'imprimei r se réserve de deraa der le temps qu'il jugera néces
taire pour faii 3 la u'an he.
U> rnar jscifs invb.es, insérés ou non, ne seront pas rendus.
Or i.'abtnne : oie:; MM. C;.m lie IG'XGN , à'Mende ; DALLO, à Marvejols; LAHOTLE, 'à Florac.
Mende , le 18 juin 1870.
Nimes, Jeudi.
A MES AMIS ,
Quatre procès m'ont été faits pat- nos adver¬
saires politiques. .
Le tribunal «le Mende , appelé à statuer sur
cas procès , a rendu des jugements qui ont été
publiés;'dans le Moniteur de la Lozère.
Mes adversaires en ont relevé appel ; ils
m'ont assigné devant la cour de Nîmes , et
j'aurais cru manque) de respect emers la
justice si je m'étais absten i de me présenter
devant mes nouveaux juges.
Voilà pourq uoi je suis à Nîmes.
Ma première pensée., en y arrivanl , c'est
de remercier ceux de mes'amis qui veulent
bien me suppléer à Mende et de rappeler ce
trait qui s'est renouvelé plusieurs fois :
Lorsque, par suite de maladie jOjti de,tout
antre cause le champ d'un malheureux a été
abandonné et que la moisson a été en danger,
le; voisins , les amis de ce malheureux se sont
réunis et ont' l'ait la besogne à sa place.
C'est ce que vous faites en ce moment, mes
amis, vous venez à mon aide, vous tue rem¬
placez, vous moissonnez;mou champ, et je
vous en remercie.
Mais dans l'expression de ma reconnaissance,
qu'il une.soit permis de citer Agulkon, mon
avocat., mon ami qui , en .me défendant à
Mende, a défendu votre.cause , la cause d'une
sage liberté ,.avec.un si remarquable talent,
avec une si ardente conviction, et qui a voulu,
poursuivant jusqu'au dernier dénouement son
œuvre de dévouement et de-désintéressement,
«l'accompagner à Nîmes.
Mon journal est* l'organe des idées d'ordre ,
d'indépendance , de liberté ; il prend surtout
à tâche; d'étudier, de défendre les intérêts de
la Lozère et c'est à cela que je dois les sympa¬
thies dont je reçois des preuves si,nombreuses,
si chal&ureuses ; mais je suis heur,eux, néan¬
moins, de saisir l'occasion qui se présente de
vous exprimer et d'exprimer à Agulhon toute
ma reconnaissance. Camille IGNON.
LeParlement danssonnuméro du 15, con¬
tient l'article suivant, qui est plein d'actualité:;
La presse entière s'occupe des élections:
départementales qui viennent d'avoir lieu.;
Jamais les choix«.q,ue les cantons peuvent faire
de leurs conseillers généraux n',avaient euj
l'importance qu'ils ont acquise depuis, le jouij
où, sur ^proposition de l'un de nos amis poli-;
tiques, M. Clément Duvernois, la chambre al
voté la publicité des séances des conseils géné-j
raix déjà investis par le projet.de loi du droit
d'émettre des vœux sur toutes les questions
politiques et sociales. La»'chambre a volé cé
jour-là, faut-il-dire la résur-rection ou la nais¬
sance? de la-vie-politique-en province ! Là
chambre, ce jour-là, a commencé l'œuvre vén-
table de la décentralisation !
Que nos adversaires comme nos amis, que
les adversaires comme les amis de la démocra¬
tie et.dé I Empire, visent du bénéfice d'une loi
faite .pour (ortie monde, rien de plus légit me;
que les adversaires coînme ies atnis de la démo-
cratte et de l'Empiré èntrent dans les conseils
généraux, po ir faire usage, contre un régimè
qu'ils ont en horreur, des arpies quecerégime
le 1rs met dans .les. mai ns., c'est leur -affaire, et
nous n'avons.rien à y voir.
Mais que.penser d'un j«>u,rnal qui se réjouit
delenlrée de quelques royalistes blancs ou
bleus dans les conseils généraux, et qui s'afflige
de l'entrée deceux qui, démocrates' et napo¬
léoniens, ont le plus contribué à la loi dont ils
profilent avec la France-entière, deceux qui
les premiers ont travaillé pour la grandeur des
assérhblées où ils vont essayer de faire figure?
Le journal le Français, qui avait renoncé
depuis fltielq ie lemps, et nous l'en félicitions.,
à de vieilles habitudes d'attaques personnelles ,
voit à peine, dans l'élection de.quelques orléa¬
nistes et de quelques légitimistes qui lui sont
chers, une compensation à l'élection de quel¬
ques -conservateurs, mais démocrates, dont le
succès le désole.
Il est vi ai que le succès des ibia-nc* et des
biens ne laisse pas d être un pe i maigre. Il en
est bien jusqu'à sept ou huit sur plusieurs cen¬
taines, dont il chante le triomphe ; des orléa¬
niste, .eu aes ligitirn-sf.es: M. le duc de drogua,
M. Casimir Périer , M. le marquis et M.
le comte de Vogué, M. .Ancel,eet ex-député
qui sortait d'une visite au Paiaîs-Iloyal pour
en faire une autre, non moins cordiale, à-M.
Thiets, d'où il se rendait chez les ministres, se
donnant bien garde d'en oublier aucun, uni¬
versel ami de tout ce qui avait puissance. Tons
eesmoms, et trois o « quatre autres que le Fran¬
çais se complaît à énumérer, ne sont point des
noms d'impérialistes, ni de démocrates: on sait
les sentiments de M. deBroglie pour l'Empire,
et ses sentiments pour la démocratie se résu¬
ment dans ce propos, que si la démocratie était
une personne, il faudrait la brûler en sa mai¬
son !
Pardonnons au Français la joie qu'il témoi¬
gne, pour de belles élections: humble joie , et
bien tempérée, car ses amis ont réussi dans une
proportion si faible! Tout le peuple en France
a parlé dans ces éjections départementales
comme il avait parlé le 8 mai : il a consacré'
une fois de plus, l'alliance de l'Empire avec la
démocratie libérale; une fois de plus il a con¬
sacré la cause, pour laquelle nous n'avons ja¬
mais cessé de combattre le bon combat.
j.-e. alaux.
Nous reproduisons ci-après,, à titre rétros¬
pectif, 3 circulaires adressées, aux électeurs du
canton:de Grandrieu eu vue de l'élection d'uu
représentant au conseil général. Nos lecteurs
compareront et apprécieront. M. Baffie a été
élu par 846 suffrages; son concurrent M. de
Fouçhécour, n'en a obtenu que ,264. Ces chif¬
fres ont leur éloquence.
le comte de chambrun aux électeurs du
canton de 6randrieu.
Messieurs et. Amis,
Notre Lozère, depuis quatorze années, m'a
donné, les preuves les plus touchantes de sym¬
pathie et de dévouement qu'un département
puisse donner à l'un de.ses enfants. Par mon
dévouement réciproque, par mon affection
profonde et filiale, par mon travail, je me suis
efforcé de .répondre à tout ce qui, pour moi,
avait été fait par nos populations.
Dans* ces-tri pies et beaux scrutins de 1857,
de 1-863. de 1869, .parmi tant d'autres eau tons,
les trois cantons unis de Langogne, de Ghâ-
teauneuf et de Grandr.eu, les trois cantons du
,bassin de l'Allier et dt Chapeaurou.x, qui for¬
ment entreœux, dans notre, association géné¬
rale, çpmtue une . association particulière, se'
"sont constamment signalés par une oienveil-
.lanee. toute spéciale et par des chiffres de majo--
rité tels en ma faveur, qu'ils se-rapprochaient
.presque de l'unanimité des suffrages.
L'enflée présente, étant, désignée parla loi
pourries élections partielles du .conseil général,
est la situation de nos-trois cantons?
Langogne, représenté d'abord par mon ex¬
cellent et vénéré ami, M.de Colombet, après
sa fin si inattendue et si universellementregret-
itée, le sera- par.le digne héritier déboutés ses
qualités, de. tous.ses mérites, par son fils M.
Anatole dôColoinbet.
Chaleaùneuf possède, comme conseiller gé¬
néral, mon parfait collègue M le général de Cha-
bapes, avec qui' depuis bien des sessions déjà,
je fais, en communauté habituelle d'opinions
et de résolutions-, tout le travail de nos routes
et de nos chemins.
Grandrieu seul présente une vacance réelle
qui s'est produite il ya déjà plusieurs mois,et
aussitôt des offres de candidature m'ont été
faites.
je n'ai pu en être que profondément reconnais¬
sant êt j'ai répondu avec les expressions de ma
vive gratitude que, personnellement, j'étais
anciennement lié,avec un canton auquel il était
dans me&habitndes et dans mon caractère de
demeurer fidèle, amis que je priais les.électeurs
qui avaient bien voulu me témoigner une si
grande confiance' de me la réserver. J'ajoutais
qu'au jourdolnéje leur demanderais de vou¬
loir bien d'un commun accord avec moi la con¬
férer et la transmettre à une candidature qui
se trouverait avec ma propre situation au con-
se.'l généra! en une étroite et parfaite intimité
de travaux et de résolutions.
Cette candidature, dès-lors, se tronvail en
quelque sorte désignée spontanément et par
avance. Elle ne pouvait être autre que celle de
l'hommesi intelligent et s: éclairé, si dévoué à
tous nos principes et à toute notre politique,
qui, en venant s'établir' avec sa famille dans
notre Lozère, il ya déjà plusieurs années, pour
y fonder et y rédiger l'importante et utile pu¬
blication du Courrier de la Lozère, a de suite
conquis parmi nous une des premières places.
A peine connue, la candidature de M. le
vicomte deFouchécour a déjà rallié de précieu¬
ses adhésions et d'utiles concours. Qu'il me
soit permis de vous la confier, comme je vous
aurais confié la mienne propre ou celle de
mon frère, et de faire appel à cette cordialité,
à ces bienveillants et unanimes suffrages du
canton de Grandrieu qui se sont toujours mani¬
festés en faveur de ma poliûque et de mon nom.
Je me permets d'y compter,-Messieurs et amis,
et je vous demande, en terminant, «le vouloir
bien m'en laisser exprimer toute l'heureuse
confiance , avec la nouvelle assurance de
mes sentiments les plus affectueux et les plus
dévoués.
Comte de Chambrun.
le vicomte de fouchecour aux electeurs
du canton de grandrieu.
Messieurs les Électeurs,
Des ouvertures et des propositions honora¬
bles pour moi m'ont' été faites , il y a quelque
temps déjà, de la part de votre canton.
Ces jours derniers, appelé par mon mandat
dans le département à étudier sur les lieux
toute la ligue du chemin de fer de Brioude à
Alais, à l'occasion de son entier achèvement, et
afin d'en publier le compte-rendu, j'ai visité
votre territoire. Ces offres bienveillantes et
sympathiques se sont alors renouvelées avec
plus d'insistance. Après avoir pris conseil de
m.esaniispolitiques,soitàMende et à Langogne,
soit à Paris, je viens vous déclarer aujourd'hui
ma formelle acceptation, et, dès à présent, je
mets à votre disposition tout ce que je puis
avoir.de dévouement et d'activité.
le n'ai po nt besoin a : près de vous d'une
longue profession de foi. Comme publiciste et
comme interprète aujourlejo r des opinions,
des besoins,, des vœux et'des. sentiments de
noire département, ma vie toi t ent.ère dans la
Loière n'est en q.î elque sorte qu'une incessante
affirmation de mes priucipesel dema politique,
une! élude continue de nos intérêts , de nos
affaires départementales et municipales.
Mon. œuvre est telle
Dans la longue intimité de la famille de
Chambrun etde ma propre famille, aussitôtque
la législation a facilité ia réalisation de mon
projet et de mes desseins, j'ai fondé à Mende le
Courrier de la Lozère Depuis son origine , je
luiai donné, commejeles lui donnerai toujours,
mon temps, mes labeurs, ce que je puis avoir
d'htelligenct des questions politiques, adminis¬
tratives, religieuses, agricoles et financières.
Le succès a couronné mes efforts , et je l'affir¬
merai parce que cela est la vérité, ma publica¬
tion périodique a obtenu les adhésions et les
sympathies presque unanimes du département
tout entier, et non-seulement du département,
mais encore de ceux qui nous avoisinent.
Le Courrier de la Lozère -, personne ne
peurra le contester, occupeaujourd'hui l'un des
premiers rangs dans la presse départementale.
Appelé à l'honneur de vous représenter au
conseil général, je me permets de dire que
l'étude des questions qui y sont discutées te
votées me serait familière. La nature même de
mes occupations et de mon mandat dans notre
Lozère m'a amené, en effet, quotidiennenientà
étudier et à solutionner tout ce qui intéresse
nés services publics, notre agriculture . notre
industrie, nos routes, nos chemins, nos écoles,
nos finances, nos budgets, nos impôts.
Père de famille et d'une nombreuse famille,
j'ai une longue habitude de considérer non-
seulement les améliorations à introduire dans
les affaires et dans-les services,-mats aussi les
voies et moyens, les impôts qui peuvent en
résulter pour les contribuables, et je professe
pour première et principale maxime adminis¬
trative: la nécessité tel 'économie.
Ce principe dirigerait donc ma discussion et
mes votes au consei général, mais je m'inspi¬
rerais surtout des pensées mêmes et des vœux
de mes commettants. Pour m'en bien pénétrer,
je prendrais et je prends dèsaujourd'hui l'enga¬
gement de visiter annuellement les huit com¬
munes de notre canton, et, afin que les rapport
entre nous soient pltis fréquents encore et plus
intimes, j'établirais dès cette année ma fam Ile
pendant une partie de la saison d'été en rési¬
dence même dans notre canton. Je m'acquer¬
rais ainsi, je l'espère, par ma sollicitude et ma
communauté de vie, votré affectueuse estime,
votre durable confiance; mais, dès ce joui-, je
crois que mon œuv; e départementale du Cour¬
rier de la Lozère m'a conquis des litres à \otre
bienveillance et à vos sympathies, des droits à
vos suffrages.
Je suis avec une respectueuse considérât! m,
Messieurs les électeurs, votre très-dévoué ser¬
viteur ,
Le Ve de Fouchécour,
. Rédacteur en chef du Courrier de la Lozère.
Mende, le 1erjuin 1870.
a mm. les electeurs du canton de
grandrieu.
Chers compatriotes,
Nous sommes convoqués pour le 12 juin pro¬
chain à l'effet d'élire un représentant au conseil
général du département.
Personne de nôtre canton ne s'est encore pro¬
posé à nos suffrages.
Le conseil général, comme vous le savez,
n'est point un corps politique, mais une assem¬
blée à laquelle sont soumises les diverses ques¬
tions d'intérêt'local qui constituent la vie pro¬
pre à l'agglomération départementale.
De nombreux amis ont pensé que ces mat:è-
res ne sont pas inaccessibles à tout ho.nme qui,
au bon sens joint le désir d'être utile et l'amour
de son pays. Ils m'ont persuadé qu'à côté des
esprits d'éLte qui développent et discutent les
théories, peuvent siéger, avec profit pour le
bien général, des hommes venant dès rangs du
peuple, coiinnaissaut la plupart des choses par
le côté pratique et les appréciant d'après leur
expérience de tous les jours. Je me suis donc-
laissé déterminer par eux à vous offrir mon
dévouement.
Simple cultivateur, comme le plus grand
nombre d'entre vous, je partage chaque jout-
vos pénibles labeurs, vos espérances et vos dé¬
ceptions, vossiiccès etvôs revers. Subissant les
mêmes charges/j'en sens également le poids.
Nos aspirations sont aussi les mêmes.. Point
de révolution l'No'us repoussons tous la déma¬
gogie, nous voulons tous, nos votes unanimes
du 8 mai l'ont prouvé, ia stabilité de l'Empire
et de la dynastie impériale, le maintien de l'or¬
dre, le respect de ta religion1, de là famille et
de la propriété.
Vous m'avez te u; ours vu au milieu de vous,
vous me connaissez donc de vieille date ët vous
pouvez être assurés que je saurais vous com¬
prendre.
Personnellement je n'ai d'autre ambition
que de contribuer à la prospérité de notre con¬
trée.
Libre de tout esprit de parti, je suis fier de
mon indépendance, qui est celle d'un homme
modeste, mais honnête, heureux de donner
son appui à l'administration pour toute œuvre
de bien public, ennemi des fausses complaisan¬
ces, maudissant les abus et toujours disposé à
les réprimer sous quelque aspect qu'ils se pré¬
sentent.
Votre égal, je me dévouerai à nos intérêts
communs; de toutes mes forces, je réclamerai
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