Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1870-04-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 avril 1870 16 avril 1870
Description : 1870/04/16 (A7,N16). 1870/04/16 (A7,N16).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53547744n
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/09/2023
7mo ANNÉE.
N° 16.
prix i) abonnement :
Mende . un an, 10 fr. ;• six mois, 5 fr. 50 c. ; trois mois, 3 fr. ; dans le département; à'a an, 11 fi1. ;
six mois, 6 fr. ; trois mois., 3 fr. 50 c. ; hors du département : un an , 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 o. ;
trois mois. 4 fr..— Chaque exemplaire séparé, 25 c. — L'abonnement au Moniteur de la Lozère doit
être payé dans le 4ir trimestre.
M- HATAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFFITTE, BULLÏER et C'V place de la Bourse, 8,
sont seuls chargés, à Paris, de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
SAMEDI, 16 AVRIL 187.0- fe
'-gûâu. Il ILw,i'"{!%■,V; V
\ mM
nnouce» .judiciaires, 20 c.
être exigé à l'avance.
prix des insertions :
la ligne ; diverses , 25 c. ; réclames, 40 c.
Le prix des insertions peu
es annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elles
présentent des difficultés d'exécution , l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera néces-
| saire pour faire la planche.
lies manuscrits envovés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
Jn s'abonne: chez MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, à Marvejols; LAHOTTE, à Florac.
Mende, le 16 avril 1870.
On parle tellement au corps législatif et on y
fait si peu de besogne , que si nous voulions
relater tout ce dont il y est question, un numéro
quotidien ne suffirait pas, tandis que si nous
voulions répondre à cette question : Qu'a-t-on
fait pendant de longs mois? Il suffirait d'écrire
ceci : Rien , rien , rien.
Voilà pourquoi nous ne nous attachons qu'à
mentionner , à défaut d'actes ou de lois ayant
un caractère d'utilité publique, les incidents
importants qui émergent d'un déluge de ques¬
tions, d'interpellations ou de discours plus ou
moins sonores.
Dans la séance du 9 avril, une question de
M. de Kératry, relative aux instructions ou aux
recommandations de M. le ministre de l'inté¬
rieur à MM. les préfets à propos du vote du
prochain plébiscite ; a fourni à M. Emile 011 i-
vier l'occasion de se prononcer carrément à ce
sujet.
Ces instructions, il les a dévoilées à la tri¬
bune et il s'est exprimé ainsi :
« Voici ce que nous dirons aux préfets :
Assurez et respectez partout ia plus complète
liberté ; n'employez envers personne ni la me¬
nace , ni ia pression, ni la promesse, ni au¬
cune des formes de ce qu'on a appelé la cor¬
ruption collective. Mais n'oubliez pas que la
manœuvre en présence de laquelle vous pouvez
vous trouver , c'est l'abstention.
» Eh bien , votre devoir de fonctionnaires,
c'est d'employer , comme l'a dit M: le ministre
de l'intérieur , l'activité la plus dévorante pour
dire et faire comprendre à tous les citoyens que
leur devoir est de venir au scrutin pour y ex¬
primer leur opinion.
» Voilà la mission que nous vous donnons,
mission dans laquelle nous vous couvrirons de
notre responsabilité. Pousser lès populations au
scrutin, leur indiquer lagravité de l'acte qu'elles
vont accomplir, leur bien faire comprendre que
Là question est entre la Constitution autoritaire
de 1852 et la Constitution libérale de 1870, et
que, dans l'intérêt de l'avenir et de la conso¬
lidation des institutions libérales , elles doiveïlt
aller au scrutin, sauf, quand elles y seront, à
exprimer librement leur opinion : voilà ce que
nous avons dit à nos agents, voilà ce que nous
leur' répéterons.
» Mais nous n'admettrons pas que l'admi¬
nistration et le gouvernement restent les bras
croisés et inertes en présence d'un système
d'abstention organisé. (Réclamations à gauche.)
» M. Gr&vy. — C'est la pression adminis¬
trative organisée. (Bruit.)
» M. le garde des sceaux. — Nous man¬
querions à nos devoirs si nous agissions autre¬
ment; et si nous avons failli aux promesses que
nous venons de faire à cette tribune, la respon¬
sabilité ne retombera pas sur les agents qui
nous ont servis, c'est nous qui devrons la sup¬
porter en disparaissant de la scène politique. »
(Vives marques d'approbation au centre et à
droite. — Nouvelles exclamations à gauche.)
A la bonne heure I Voilà un langage net et
énergique; mais ces paroles d'un ministre doi¬
vent se traduire en actes dans toute question
politique et doivent former un système duquel
on ne doit pas se départir tant que la forme
gouvernementale subsiste. Peu importe donc
que les ministres ou les préfets changent ! Du
moment que l'Empereur règne , les fonction¬
naires qui ont suivi les instructions qui leur
ont été données, qui ont fait du zèle parce
qu'on leur a dit défaire du zèle, ne doivent pas
être abandonnés. Ainsi un modeste instituteur
qui se sera montré zélé, dévoué, et qui aura
ponctuellement suivi les instructions qui lui
auront été données , ne doit pas être aban¬
donné ou disgracié parce que tel ou tel minis¬
tre ou tel ou tel préfet succédera à tel autre ,
parce que telle modification aura lieu dans la
politique. L'Empereur, malgré cette modifi¬
cation , n'en est pas moins debout; il restera
long-temps debout,,nous en avons le ferme
confiance , et ce ne pourrait être que dans des
vues qui lui seraient hostiles, que pour amener
des tiédeurs, des désaffections, qu'on-incite-
rait un préfet à disgracier, aujourd'hui le mo¬
deste fonctionnaire;'q;ui, hier , se montra; t zélé
et qui, eu tout temps, "fera drap-osé à faire?
preuve d'attachement à l'Empereur.
Qu'on examine donc ce qui se passe ailleurs,
dans des régions indépendantes du pouvoir
administratif; là le zèle est noté et récompensé.
Nous aurions à dire beaucoup là-dessus ,
mais nous préférons revenir à cette pensée
que les disgrâces qui atteignent de modestes
fonctionnaires produisent parfois de plus fu¬
nestes effets dans les masses que la chute d'un
ministre.
Ainsi M. Buffet vient de rendre son porte¬
feuille , les journaux jaseront un peu , et voilà
tout; mais qu'on déplace, contre leur gré et
uniquement par suite d'une pression , dix ,
quinze instituteurs, dans dix , dans quinze
communes ,. cette disgrâce rendra les uns
arrogants et les autres timides, craintifs, hési¬
tants. Demandez ensuite du zèle à ces institu¬
teurs, provoquez de l'entrain chez ies popu¬
lations ; vous ne rencontrerez partout qu'un
froid de glace que les ennemis du gouverne¬
ments exploiteront à leur gré.
Telles sont ies réflexions que les paroles
énergiques de M. Emile Ollivier nous ont sug¬
gérées.
Mais ces paroles ont donné lieu à une tem¬
pête dans la chambre; le ministre et M. Picard
ensont venusà l'échange de personnalités assez
dures.
Faisant allusion aux déclarations faites par
M. Emile Ollivier, d'après lesquelles le gou¬
vernement devait se croiser les bras au mo¬
ment des élections, et les opposant, pour les
critiquer, aux récentes instructions données
aux préfets, M. Picard a demandé « qu'à côté
des paroles émanées de MM. les ministres, il y
eût des actes. Autrement, a-t-il ajouté , nous
aurions le droit de n'y ajouter aucune foi, au¬
cune confiance. »
Blessé au vif, M. Emile Ollivier a répliqué ;
«Heureusement, Monsieur Picard, que votre
opinion sur nousnous est parfaitement indiffé¬
rente. »
La gauche , à ces mots , a bondi sur ses
bancs; M. Jules Favre s'est écrié : « Lorsqu'on
nous insulte, nous avons le droit de répondre, »
et la tempête a élé déchaînée.
Enfin, des explications de M. Emile Ollivier
sont parvenues à l'établir le calme, et l'incident
soulevé par la question de M. de Kératry n'a
pas eu de suite.
Mais le fait dominant de cet incident, c'est
la véhémence des attaques contre les candida¬
tures officielles, et ce sont aussi les efforts que
l'on a tentés pour opposer M. Emile Ollivier à
M. Emile Ollivier lui-même en lui tenant ce
raisonnement : Il y a contradiction dans ce que
vous avez dit naguère et dans ce que vous dites
maintenant. Hier l'administration devait, d'a¬
près vous, rester neutre, s'abstenir danstoute
élection ; aujourd'hui elle doitemployer une
activité dévorante dans le vote relatif au plébis¬
cite. Il y a là retour à la candidature officielle,
à l'action administrative.
M. Ollivier a répondu qu'il n'y avait pas
d'élection dans la question du plébiscite, et il
a expliqué ainsi sa pensée :
« Ecartons d'abord ce mot de candidature
officielle qui n'a rien à faire dans la question.
La candidature officielle suppose un débat
entre deux personnes, et ici il ne s'agit que
d'un choix entre deux principes. »
C'est vraif il ne s'agit pas d'un débat entre
deux compétiteurs; mais il s'agit, néanmoins,
d'un acte important de la vie publique déféré
au suffrage universel, et les adversaires du
gouvernement allèguent, que , dans cet acte
comme dans tous ceux relevant du vole univer¬
sel, le gouvernement devait s'en tenir à sespré-
cédentes déclarations et s'abstenir de toute
immixtion, de toute pression.
Il y a là, sans contredit, quelque ebosed'em-
barrassant pourM.EmileOUivierquia repoussé
avec tant d'énergie et aux applaudissements
d'une partie de la chambre, de la gauche sur¬
tout, le système des candidatures officielles, et
cet embarras n'aurait, pas surgi si M. Ollivier
eût admis que, dans telle ou telle occurrence,
le gouvernement pourrait se voir daosj'obliga-
iion d'affirmer hautement ses préférences.
Suivant nous et suivant bon nombre d'hom¬
mes politiques, il était utile que des correctifs
fussent introduits dans le système de ces can¬
didatures; mais nous maintenons que, dans le
vote concernant le plébiscite, comme dans tous
les combats électoraux , le gouvernement ne
peut pas, ne doit pas se croiser les bras.
République, légitimité , royauté de juillet,
Empire, quel que soit le gouvernement de la
France, ce gouvernement, obligé de lutter
contre ses ennemis, a été et sera forcément
amené à dire au corps électoral : Voilà mes
amis, voilà mes ennemis.
Ici ou ailleurs, par exemple, car en ce
moment nous n'avons d'autre intention que de
rester dans le champ hypothétique , ici ou
ailleurs, il y aura un républicain en faveur
duquel les comités de Paris seront en branle,
au service duquel on mettra des sommes con¬
sidérables et des hommes habiles qui se ré¬
pandront partout, qui feront une propagande
des plus actives, et l'administration laisserait
faire; pire encore, elle ordonnerait aux em¬
ployés de se croiser les bras ! Cela n'est pas pos¬
sible •—Ici ou ailleurs, il y aura un orléaniste,
un légitimiste, possédant une immense fortune,
pratiquant en grand le système anglais, usant
de tous les moyens que l'or peut procurer,
pénétrant même dans telle place administrative,
et l'administration resterait indifférente , et
l'administration, ne-briserait pas des employés
infidèles plus sensibles à un pourboire qu'à ce
que leir rapporte régulièrement leur position,
et l'adninistration se montrerait inerte? Pire
encore elle défendrait aux fonctionnaires fîflè-
lesdesi mêler àla lutte! Cela n'est pas possible.
Nous n'avons pas pour but, nous le répé¬
tons défaire des allusions particulières, nous
parlons de ce qui peut se produire ici où là,
et non dans une localité. Nous faisons la part
des employés honnêtes, intègres, aussi large
que possible, nous dirons qu'ils forment la
grande majorité* la presque unanimité; mais
il peut se rencontrer des hommes tarés qui
seront , nous le répétons , sensibles à un
pourboire, qui capituleront avec leur conscience
et qti feront un mal énorme dans une lutte
électorale.
Dais ce cas, il faut sévir,, et dans tous les cas,
en présence de ces opinions : le légitimisme, l'or-
léanfeme, le républicanisme, tant que ces
opinions seront représentées par des hommes
ardents, passionnés, irréconciliables, le gouver¬
nement ne peut pas ne pas se découvrir et ne
pas agir.
Camille IGNON.
Le projet de sénatus-consulte et le projet de
plébiscite ont soulevé une'question des plus
graves.
L'Empereur, d'après l'article 13 du sé-
natusconsulte, aledroitdefaireappelaupeuple.
Ceitains hommes politiques voudraient lui
ôler cette importante prérogative, ou, du moins,
la subordonner à l'autorisation préalable des
pouvors délibérants.
En d'autres termes, ce serait la mise à
néant de l'origine de l'Empire; en d'autres
termes, l'Empereur, qui tient directement sa
courotne de la nation , qui relève, par consé¬
quent, directement de la nation , relèverait du
corps législatif; en d'autres termes , ce serait
la miss en pratique de ce système politique
si longuement discuté du temps de Louis-
Phîipoe , le roi règne et ne gouverne pas. Le
corps législatif serait tout, et l'Empereur, bien
pei dé chose.
C'est, comme ou le voit, la plus grosse
de ;ou;es les questions , et ce ne sont pas s'eu-
lenenl des journalistes qui la discutent ; il y a
aussi ies députés, des ministres même qui
se prononcent pour ou contre.
les deux ministres pris dans la fraction du
centre gauche où se trouve notre député , MM.
Buffet et Daru, ont été de ceux qui voulaient
ôter à l'Empereur la prérogative de faire appel
au peuple , et leur opinion n'étant ni partagée
par l'Empereur, ni soutenue par leurs collè¬
gues , tous les deux avaient donné leur démis¬
sion. M. Buffet a maintenu la sienne, et voici
ce que le Parlement du 12 avril dit à propos
de celle de M. Daru et de la crise ministérielle :
« ' M. le comte Daru a retiré ce matin la dé¬
mission qu'il avait offerte hier après midi !
» Pourquoi M. le comte Daru à-l-il donné sa
démission? Pourquoi la reprend-il?
» Il l'avait donnée sans raison. La reprend-
il sans motif?
» M. Segris remplacé M.Buffetauxfinances.
» M. Maurice Richard fera l'intérim du
ministère de l'instruction publique.
» La crise ministérielle est-elle finie?
» Nos ministres s'adjoindront-ils M. le duc
de Persigny ou M.le vicomtedelaGuérounière?
» Il n'est pas un seul patriote doué de sens
politique;, il n'est pas un seul journal, quel que
soit son drapeau et sa couleur, qui ne réser¬
vent, pour l'éminent et si libéral représentant
de la France à Bruxelles, une place au sein
d'un cabinet réformateur et parlementaire.
» M. le duc de Persigny est impérialiste,
libéral, honnête homme : trois qualités qui,
réunies, sont de nature à faire cesser toutes les
équivoques.
» L'équivoque , c'est le malheur de la
situation ! »
Le Parlement a pleinement raison , l'équi¬
voque est le malheur de la situation, et ce
qu'il y a de bien triste, c'est que le défaut de
franchise, la trahison même se greffent sur
l'équivoque. Un ministre, M. de Persigny,
celui-là dont le nom figure dans les récentes
combinaisons ministérielles, a dit, a écrit,
en 1863, dans une circulaire, qu'il s'était glis¬
sé, au banquet du budget de l'Empire , dans les
sphères élevées du gouvernement, des hommes
hostiles au gouvernement.
Or, si le ministre de l'intérieur, en 1863 ,
était dans le vrai, et nous croyons qu'il y était,
que devons-nous penser en 1870? Nous devons
penser que la situation est pire, nous devons
penser, en lisant, en entendant, en examinant,
en étant témoin de certaines manœuvres, que
plusieurs mangent à deux râteliers à la fois ,
que tels ou tels ennemis de l'Empire ont des
intelligences là où ils ne devraint pas en avoir.
Eh bien ! dans ces temps de doute , d'équi¬
voque et de perplexité, il faudrait près de
l'Empereur des hommes francs , des amis
sincères et dévoués comme M. de Persigny.
Maisrevenonsàcette question de prérogative
qui a fait disparaître uu ministre, pour dire que
le bonsens du peuple l'a déj à résolue en raisonnant
ainsi: « Nous, ouvriers des villes, nous avons
eu du travail en abondance jusque dans ces
derniers temps ; depuis qu'on nous parle de
tant de libertés, on nous laisse trop la liberté
de nous croiser les bras et pas assez celle de
gagner une journée et du pain; nous, habitants
des campagnes, nous étions obérés de dettes
et notre bien était ou exproprié, ou surchargé
d'inscriptions hypothécaires ; maintenant nous
avons tout payé, et nous avons acquis au comp¬
tant quelque champ ou quelque pré ; la peur de
la révolution a pénétré depuis peu jusque dans
nos chaumières ; est-ce que l'on va recommencer
des expériences? est-ce que nos terres vont dimi¬
nuer de valeur? est-ce que nous ferons denou-
vean connaissance avec la gêne, avec la misère?
Allons ! disent les uns et les autres dans leur
langage vulgaire, mais énergique et imagé, que
l'Empereur donne un bon coup de balai, qu'il
se débarrasse de ses ennemis et qu'ou lui laisse
faire le bien !
Nous revenons encore sur le sujet que nous
venons de traiter, et c'est un projet de loi, ainsi
conçu, qui nous en fournit l'occasion :
«° 10 Tout projet de plébiscite est successi¬
vement délibéré par le sénat et le corps légis¬
latif, sur la proposition des ministres.
» 2° Le titre V du projet de sénatus-consulte
(art. 23-27) , relatif à l'organisation du sénat,
est déconstitutionnalisé et fait partie pure et
simple de la législation.
N° 16.
prix i) abonnement :
Mende . un an, 10 fr. ;• six mois, 5 fr. 50 c. ; trois mois, 3 fr. ; dans le département; à'a an, 11 fi1. ;
six mois, 6 fr. ; trois mois., 3 fr. 50 c. ; hors du département : un an , 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 o. ;
trois mois. 4 fr..— Chaque exemplaire séparé, 25 c. — L'abonnement au Moniteur de la Lozère doit
être payé dans le 4ir trimestre.
M- HATAS , rue Jean-Jacques-Rousseau , 3, et MM. LAFFITTE, BULLÏER et C'V place de la Bourse, 8,
sont seuls chargés, à Paris, de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
SAMEDI, 16 AVRIL 187.0- fe
'-gûâu. Il ILw,i'"{!%■,V; V
\ mM
nnouce» .judiciaires, 20 c.
être exigé à l'avance.
prix des insertions :
la ligne ; diverses , 25 c. ; réclames, 40 c.
Le prix des insertions peu
es annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si les annonces sont longues ou si elles
présentent des difficultés d'exécution , l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera néces-
| saire pour faire la planche.
lies manuscrits envovés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
Jn s'abonne: chez MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, à Marvejols; LAHOTTE, à Florac.
Mende, le 16 avril 1870.
On parle tellement au corps législatif et on y
fait si peu de besogne , que si nous voulions
relater tout ce dont il y est question, un numéro
quotidien ne suffirait pas, tandis que si nous
voulions répondre à cette question : Qu'a-t-on
fait pendant de longs mois? Il suffirait d'écrire
ceci : Rien , rien , rien.
Voilà pourquoi nous ne nous attachons qu'à
mentionner , à défaut d'actes ou de lois ayant
un caractère d'utilité publique, les incidents
importants qui émergent d'un déluge de ques¬
tions, d'interpellations ou de discours plus ou
moins sonores.
Dans la séance du 9 avril, une question de
M. de Kératry, relative aux instructions ou aux
recommandations de M. le ministre de l'inté¬
rieur à MM. les préfets à propos du vote du
prochain plébiscite ; a fourni à M. Emile 011 i-
vier l'occasion de se prononcer carrément à ce
sujet.
Ces instructions, il les a dévoilées à la tri¬
bune et il s'est exprimé ainsi :
« Voici ce que nous dirons aux préfets :
Assurez et respectez partout ia plus complète
liberté ; n'employez envers personne ni la me¬
nace , ni ia pression, ni la promesse, ni au¬
cune des formes de ce qu'on a appelé la cor¬
ruption collective. Mais n'oubliez pas que la
manœuvre en présence de laquelle vous pouvez
vous trouver , c'est l'abstention.
» Eh bien , votre devoir de fonctionnaires,
c'est d'employer , comme l'a dit M: le ministre
de l'intérieur , l'activité la plus dévorante pour
dire et faire comprendre à tous les citoyens que
leur devoir est de venir au scrutin pour y ex¬
primer leur opinion.
» Voilà la mission que nous vous donnons,
mission dans laquelle nous vous couvrirons de
notre responsabilité. Pousser lès populations au
scrutin, leur indiquer lagravité de l'acte qu'elles
vont accomplir, leur bien faire comprendre que
Là question est entre la Constitution autoritaire
de 1852 et la Constitution libérale de 1870, et
que, dans l'intérêt de l'avenir et de la conso¬
lidation des institutions libérales , elles doiveïlt
aller au scrutin, sauf, quand elles y seront, à
exprimer librement leur opinion : voilà ce que
nous avons dit à nos agents, voilà ce que nous
leur' répéterons.
» Mais nous n'admettrons pas que l'admi¬
nistration et le gouvernement restent les bras
croisés et inertes en présence d'un système
d'abstention organisé. (Réclamations à gauche.)
» M. Gr&vy. — C'est la pression adminis¬
trative organisée. (Bruit.)
» M. le garde des sceaux. — Nous man¬
querions à nos devoirs si nous agissions autre¬
ment; et si nous avons failli aux promesses que
nous venons de faire à cette tribune, la respon¬
sabilité ne retombera pas sur les agents qui
nous ont servis, c'est nous qui devrons la sup¬
porter en disparaissant de la scène politique. »
(Vives marques d'approbation au centre et à
droite. — Nouvelles exclamations à gauche.)
A la bonne heure I Voilà un langage net et
énergique; mais ces paroles d'un ministre doi¬
vent se traduire en actes dans toute question
politique et doivent former un système duquel
on ne doit pas se départir tant que la forme
gouvernementale subsiste. Peu importe donc
que les ministres ou les préfets changent ! Du
moment que l'Empereur règne , les fonction¬
naires qui ont suivi les instructions qui leur
ont été données, qui ont fait du zèle parce
qu'on leur a dit défaire du zèle, ne doivent pas
être abandonnés. Ainsi un modeste instituteur
qui se sera montré zélé, dévoué, et qui aura
ponctuellement suivi les instructions qui lui
auront été données , ne doit pas être aban¬
donné ou disgracié parce que tel ou tel minis¬
tre ou tel ou tel préfet succédera à tel autre ,
parce que telle modification aura lieu dans la
politique. L'Empereur, malgré cette modifi¬
cation , n'en est pas moins debout; il restera
long-temps debout,,nous en avons le ferme
confiance , et ce ne pourrait être que dans des
vues qui lui seraient hostiles, que pour amener
des tiédeurs, des désaffections, qu'on-incite-
rait un préfet à disgracier, aujourd'hui le mo¬
deste fonctionnaire;'q;ui, hier , se montra; t zélé
et qui, eu tout temps, "fera drap-osé à faire?
preuve d'attachement à l'Empereur.
Qu'on examine donc ce qui se passe ailleurs,
dans des régions indépendantes du pouvoir
administratif; là le zèle est noté et récompensé.
Nous aurions à dire beaucoup là-dessus ,
mais nous préférons revenir à cette pensée
que les disgrâces qui atteignent de modestes
fonctionnaires produisent parfois de plus fu¬
nestes effets dans les masses que la chute d'un
ministre.
Ainsi M. Buffet vient de rendre son porte¬
feuille , les journaux jaseront un peu , et voilà
tout; mais qu'on déplace, contre leur gré et
uniquement par suite d'une pression , dix ,
quinze instituteurs, dans dix , dans quinze
communes ,. cette disgrâce rendra les uns
arrogants et les autres timides, craintifs, hési¬
tants. Demandez ensuite du zèle à ces institu¬
teurs, provoquez de l'entrain chez ies popu¬
lations ; vous ne rencontrerez partout qu'un
froid de glace que les ennemis du gouverne¬
ments exploiteront à leur gré.
Telles sont ies réflexions que les paroles
énergiques de M. Emile Ollivier nous ont sug¬
gérées.
Mais ces paroles ont donné lieu à une tem¬
pête dans la chambre; le ministre et M. Picard
ensont venusà l'échange de personnalités assez
dures.
Faisant allusion aux déclarations faites par
M. Emile Ollivier, d'après lesquelles le gou¬
vernement devait se croiser les bras au mo¬
ment des élections, et les opposant, pour les
critiquer, aux récentes instructions données
aux préfets, M. Picard a demandé « qu'à côté
des paroles émanées de MM. les ministres, il y
eût des actes. Autrement, a-t-il ajouté , nous
aurions le droit de n'y ajouter aucune foi, au¬
cune confiance. »
Blessé au vif, M. Emile Ollivier a répliqué ;
«Heureusement, Monsieur Picard, que votre
opinion sur nousnous est parfaitement indiffé¬
rente. »
La gauche , à ces mots , a bondi sur ses
bancs; M. Jules Favre s'est écrié : « Lorsqu'on
nous insulte, nous avons le droit de répondre, »
et la tempête a élé déchaînée.
Enfin, des explications de M. Emile Ollivier
sont parvenues à l'établir le calme, et l'incident
soulevé par la question de M. de Kératry n'a
pas eu de suite.
Mais le fait dominant de cet incident, c'est
la véhémence des attaques contre les candida¬
tures officielles, et ce sont aussi les efforts que
l'on a tentés pour opposer M. Emile Ollivier à
M. Emile Ollivier lui-même en lui tenant ce
raisonnement : Il y a contradiction dans ce que
vous avez dit naguère et dans ce que vous dites
maintenant. Hier l'administration devait, d'a¬
près vous, rester neutre, s'abstenir danstoute
élection ; aujourd'hui elle doitemployer une
activité dévorante dans le vote relatif au plébis¬
cite. Il y a là retour à la candidature officielle,
à l'action administrative.
M. Ollivier a répondu qu'il n'y avait pas
d'élection dans la question du plébiscite, et il
a expliqué ainsi sa pensée :
« Ecartons d'abord ce mot de candidature
officielle qui n'a rien à faire dans la question.
La candidature officielle suppose un débat
entre deux personnes, et ici il ne s'agit que
d'un choix entre deux principes. »
C'est vraif il ne s'agit pas d'un débat entre
deux compétiteurs; mais il s'agit, néanmoins,
d'un acte important de la vie publique déféré
au suffrage universel, et les adversaires du
gouvernement allèguent, que , dans cet acte
comme dans tous ceux relevant du vole univer¬
sel, le gouvernement devait s'en tenir à sespré-
cédentes déclarations et s'abstenir de toute
immixtion, de toute pression.
Il y a là, sans contredit, quelque ebosed'em-
barrassant pourM.EmileOUivierquia repoussé
avec tant d'énergie et aux applaudissements
d'une partie de la chambre, de la gauche sur¬
tout, le système des candidatures officielles, et
cet embarras n'aurait, pas surgi si M. Ollivier
eût admis que, dans telle ou telle occurrence,
le gouvernement pourrait se voir daosj'obliga-
iion d'affirmer hautement ses préférences.
Suivant nous et suivant bon nombre d'hom¬
mes politiques, il était utile que des correctifs
fussent introduits dans le système de ces can¬
didatures; mais nous maintenons que, dans le
vote concernant le plébiscite, comme dans tous
les combats électoraux , le gouvernement ne
peut pas, ne doit pas se croiser les bras.
République, légitimité , royauté de juillet,
Empire, quel que soit le gouvernement de la
France, ce gouvernement, obligé de lutter
contre ses ennemis, a été et sera forcément
amené à dire au corps électoral : Voilà mes
amis, voilà mes ennemis.
Ici ou ailleurs, par exemple, car en ce
moment nous n'avons d'autre intention que de
rester dans le champ hypothétique , ici ou
ailleurs, il y aura un républicain en faveur
duquel les comités de Paris seront en branle,
au service duquel on mettra des sommes con¬
sidérables et des hommes habiles qui se ré¬
pandront partout, qui feront une propagande
des plus actives, et l'administration laisserait
faire; pire encore, elle ordonnerait aux em¬
ployés de se croiser les bras ! Cela n'est pas pos¬
sible •—Ici ou ailleurs, il y aura un orléaniste,
un légitimiste, possédant une immense fortune,
pratiquant en grand le système anglais, usant
de tous les moyens que l'or peut procurer,
pénétrant même dans telle place administrative,
et l'administration resterait indifférente , et
l'administration, ne-briserait pas des employés
infidèles plus sensibles à un pourboire qu'à ce
que leir rapporte régulièrement leur position,
et l'adninistration se montrerait inerte? Pire
encore elle défendrait aux fonctionnaires fîflè-
lesdesi mêler àla lutte! Cela n'est pas possible.
Nous n'avons pas pour but, nous le répé¬
tons défaire des allusions particulières, nous
parlons de ce qui peut se produire ici où là,
et non dans une localité. Nous faisons la part
des employés honnêtes, intègres, aussi large
que possible, nous dirons qu'ils forment la
grande majorité* la presque unanimité; mais
il peut se rencontrer des hommes tarés qui
seront , nous le répétons , sensibles à un
pourboire, qui capituleront avec leur conscience
et qti feront un mal énorme dans une lutte
électorale.
Dais ce cas, il faut sévir,, et dans tous les cas,
en présence de ces opinions : le légitimisme, l'or-
léanfeme, le républicanisme, tant que ces
opinions seront représentées par des hommes
ardents, passionnés, irréconciliables, le gouver¬
nement ne peut pas ne pas se découvrir et ne
pas agir.
Camille IGNON.
Le projet de sénatus-consulte et le projet de
plébiscite ont soulevé une'question des plus
graves.
L'Empereur, d'après l'article 13 du sé-
natusconsulte, aledroitdefaireappelaupeuple.
Ceitains hommes politiques voudraient lui
ôler cette importante prérogative, ou, du moins,
la subordonner à l'autorisation préalable des
pouvors délibérants.
En d'autres termes, ce serait la mise à
néant de l'origine de l'Empire; en d'autres
termes, l'Empereur, qui tient directement sa
courotne de la nation , qui relève, par consé¬
quent, directement de la nation , relèverait du
corps législatif; en d'autres termes , ce serait
la miss en pratique de ce système politique
si longuement discuté du temps de Louis-
Phîipoe , le roi règne et ne gouverne pas. Le
corps législatif serait tout, et l'Empereur, bien
pei dé chose.
C'est, comme ou le voit, la plus grosse
de ;ou;es les questions , et ce ne sont pas s'eu-
lenenl des journalistes qui la discutent ; il y a
aussi ies députés, des ministres même qui
se prononcent pour ou contre.
les deux ministres pris dans la fraction du
centre gauche où se trouve notre député , MM.
Buffet et Daru, ont été de ceux qui voulaient
ôter à l'Empereur la prérogative de faire appel
au peuple , et leur opinion n'étant ni partagée
par l'Empereur, ni soutenue par leurs collè¬
gues , tous les deux avaient donné leur démis¬
sion. M. Buffet a maintenu la sienne, et voici
ce que le Parlement du 12 avril dit à propos
de celle de M. Daru et de la crise ministérielle :
« ' M. le comte Daru a retiré ce matin la dé¬
mission qu'il avait offerte hier après midi !
» Pourquoi M. le comte Daru à-l-il donné sa
démission? Pourquoi la reprend-il?
» Il l'avait donnée sans raison. La reprend-
il sans motif?
» M. Segris remplacé M.Buffetauxfinances.
» M. Maurice Richard fera l'intérim du
ministère de l'instruction publique.
» La crise ministérielle est-elle finie?
» Nos ministres s'adjoindront-ils M. le duc
de Persigny ou M.le vicomtedelaGuérounière?
» Il n'est pas un seul patriote doué de sens
politique;, il n'est pas un seul journal, quel que
soit son drapeau et sa couleur, qui ne réser¬
vent, pour l'éminent et si libéral représentant
de la France à Bruxelles, une place au sein
d'un cabinet réformateur et parlementaire.
» M. le duc de Persigny est impérialiste,
libéral, honnête homme : trois qualités qui,
réunies, sont de nature à faire cesser toutes les
équivoques.
» L'équivoque , c'est le malheur de la
situation ! »
Le Parlement a pleinement raison , l'équi¬
voque est le malheur de la situation, et ce
qu'il y a de bien triste, c'est que le défaut de
franchise, la trahison même se greffent sur
l'équivoque. Un ministre, M. de Persigny,
celui-là dont le nom figure dans les récentes
combinaisons ministérielles, a dit, a écrit,
en 1863, dans une circulaire, qu'il s'était glis¬
sé, au banquet du budget de l'Empire , dans les
sphères élevées du gouvernement, des hommes
hostiles au gouvernement.
Or, si le ministre de l'intérieur, en 1863 ,
était dans le vrai, et nous croyons qu'il y était,
que devons-nous penser en 1870? Nous devons
penser que la situation est pire, nous devons
penser, en lisant, en entendant, en examinant,
en étant témoin de certaines manœuvres, que
plusieurs mangent à deux râteliers à la fois ,
que tels ou tels ennemis de l'Empire ont des
intelligences là où ils ne devraint pas en avoir.
Eh bien ! dans ces temps de doute , d'équi¬
voque et de perplexité, il faudrait près de
l'Empereur des hommes francs , des amis
sincères et dévoués comme M. de Persigny.
Maisrevenonsàcette question de prérogative
qui a fait disparaître uu ministre, pour dire que
le bonsens du peuple l'a déj à résolue en raisonnant
ainsi: « Nous, ouvriers des villes, nous avons
eu du travail en abondance jusque dans ces
derniers temps ; depuis qu'on nous parle de
tant de libertés, on nous laisse trop la liberté
de nous croiser les bras et pas assez celle de
gagner une journée et du pain; nous, habitants
des campagnes, nous étions obérés de dettes
et notre bien était ou exproprié, ou surchargé
d'inscriptions hypothécaires ; maintenant nous
avons tout payé, et nous avons acquis au comp¬
tant quelque champ ou quelque pré ; la peur de
la révolution a pénétré depuis peu jusque dans
nos chaumières ; est-ce que l'on va recommencer
des expériences? est-ce que nos terres vont dimi¬
nuer de valeur? est-ce que nous ferons denou-
vean connaissance avec la gêne, avec la misère?
Allons ! disent les uns et les autres dans leur
langage vulgaire, mais énergique et imagé, que
l'Empereur donne un bon coup de balai, qu'il
se débarrasse de ses ennemis et qu'ou lui laisse
faire le bien !
Nous revenons encore sur le sujet que nous
venons de traiter, et c'est un projet de loi, ainsi
conçu, qui nous en fournit l'occasion :
«° 10 Tout projet de plébiscite est successi¬
vement délibéré par le sénat et le corps légis¬
latif, sur la proposition des ministres.
» 2° Le titre V du projet de sénatus-consulte
(art. 23-27) , relatif à l'organisation du sénat,
est déconstitutionnalisé et fait partie pure et
simple de la législation.
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