Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1869-10-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 octobre 1869 30 octobre 1869
Description : 1869/10/30 (A6,N44). 1869/10/30 (A6,N44).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53545409j
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/09/2023
6™ ANNÉE.
y 44.
SAMEDI, 30 OCTOBRE 1869.
prix d'abonnement
Menda : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 c.; trois mois, 3 fr. ;
six mois, 6 fr, ; trois mois, 3 fr. 50 c. ; hors du département
trois mois, 4 fr. Chaqiie exemplaire séparé , 25 c.
être payé dans le 1" trimestre.
dans le département ; un
un an , 12 fr. ; six mois ,
L'abonnement au Moniteur de la
an , 11 fr. ;
(5 fr. 50 c. ;
Lozère doit
M' IIAVAS, nie Jean-Jacuues-Rousseau , 3,'et MM. LAFFITTE, BULLIKR et C'
sont seuls chargés, à Paris, de
place de la Bourse , 8,
recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
prix des insertions :
Annonce» judiciaires, 20 c. la ligne ; diverses , 25 c. ; réclames, 40 a. — Le prix des insertions peu
être exigé à l'avance.
La publication le gale des actes de société est obligatoire dans le Moniteur de la Lozère.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si le; annoncés sont'longues ou si elle'
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de demandele temps qu'il jugera néces¬
saire pour faire la planche. '
Les manuscrits envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
On s'abonne: chez "MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, a Marvejols; LAHOTTE
î. »l
Mende, le 30 octobre ;i869.
Nods assistons à tin étrange spectacle : des hommes qui o
derrière eux la féodalité, les privilèges, l'inquisition, la Sair
ont
privilèges, l'inquisition, la Saint-
Barthélémy, l'oppression du peuple, la. haine de ce qui avait
l'ombre du progrès ou. d'un peu de liberté, unis à d'autres
hommes dont les devanciers ont noyé tout cela dans des flots
de sang, ont crié à tue-tête : Vive la liberté! La liberté a été
donnée; nous sommes à la licence.
Faisons, à ce propos, un parallèle.
Au milieu du 17e siècle, une lettre de cachet avait raison
de ceux , nous ne disons pas qui étaient accusés, mais seule¬
ment soupçonnés d'opposition, et plus tard encore, ne pouvant
brûler l'auteur parce qu'il avait pris la fuite, le bourreau
brûlait son livre-en place de Grève. Vers la fin du 18e siècle,
la qualification de suspect conduisait tout droit à la guillotine,
et celui qui était assez osé pour ne pas s'incliner jusqu'à terre
devant Robespierre apprenait bientôt, aux dépens de sa vie,
ce que voulait dire celte devise : Liberté, égalité, fraternité,
accompagnée de ce singulier corollaire : ou ta mort.
A la fin du 3° quart du siècle où nous vivons, en 1869 ,
chacun jase et écrit comme bon lui semble ; on se dit tout haut
légitimiste ou républicain, on conspire publiquement, on
discute en plein journal le jour le plus propice pour une tenta¬
tive révolutionnaire : les uns penchent pour la dale du 26'
octobre ; d'autres soutiennent qu'il vaut mieux attendre l'ou¬
verture des chambres ; que, d'ici là, on élira à Paris quatre
candidats, Ledru-Roilin , Louis Blanc,,Félix Pyal, Victor. Hiigo
ou d'autres qui refusent de prêter, au préalable , le serment
voulu par la loi ; que ces candidats élus se présenteront n la
porle du corps législatif ayant derrière eux leurs milliers
d'électeurs, et que si l'entrée de cette porte est refusée à ces
quatre députés, on verra. Le reste se devine. On va plus loin
encore, on va jusqu'à insulter de la façon la plus injuste, la
plus grossière, celui qui a pris l'initiative de toutes les liber¬
tés, l'Empereur; on va jusqu'à insulter une femme , l'Impé¬
ratrice , quia quitté le château des Tuileries pour aller à
Amiens s'asseoir au chevet du lit des cholériques, et qui
montée, clans toutes les circonstances, un courage viril, un
cœur d'or; on va jusqu'à insulter un enfant, le Prince impé¬
rial. Y a-t-il des couperets de 93, ou , du moins , des Bastilles
pour ces insulteurs publics? Pas le moins du monde. Ils dor¬
ment tranquilles dans leur lit, ils se prélassent dans leurs
fauteuils, et, tout en savourant un verre d'absinthe, ils recom¬
mencent tous les jours leur odieuse besogne.
Si ce n'est pas là la licence la plus effrénée , nous avouons
ne pas connaître la jrortée ni desmotsni des choses. Etcependant
nous voyons des hommes parler au futur de l'avènement de la
liberté comme si ce dont nous sommes témoins n'était seule¬
ment pas la liberté, et cependant nous voyons un des membres
de la gauche soi-disant dynastique invoquer le « jour où
là liberté ECLAIRERA complètement la France de sa lumière
éclatante. » Ainsi , d'après le discours de M. le député Haent-
jens, auquel nous avons emprunté les mots qui précèdent, la
liberté viendra , mais nous ne l'avons pas encore. Que sera
donc la liberté rêvée par l'auteur de ce discours que l'on sup¬
pose avoir été l'interprète des pensées des cent seize?
Ahî nous ne pouvons nous empêcher de le dire, s'il était
donné de scruter les pensées secrètes d'un bon nombre de ces
cent seize, on y découvrirait dés aspirations peu dynastiques.
Enfin, les enseignements que l'on peut et que l'on doit re¬
cueillir de ce que nous persistons à qualifier de licence, ce
sont les envies, les jalousies et l'anarchie qui règuênt dans le
camp le plus redoutable/dans le camp des agités. lis sont unis
quand il ne s'agit que d'injurier les hommes du gouvernement
et le chef du gouvernement lui-même; mais quand il s'agit de
l'exposé de leurs doctrines, ils se divisent et ils s'envoient les
uns aux autres des compliments à la glace. Jules Favre, Jules
Simon, Pelletan, Ferry, etc., ne sont, aux yeux des exaltés, que
des réactionnaires, des pusillanimes ou des jésuites. On les
conspue, on les baffoue , on les hue, et l'un des journaux les
plus avancés, \'Aveulir national, fait flèche de tout bois pour
défendre ses amis, dont la popularité est très-;ompromise.
Cette défense aura pour effet de faire faire des concessions
aux exaltés par les modérés; mais ceux-ci conserveront leur
raideur, et ceux-là , bon gré , mal gré ,, seront ou écrasés, ou
menés à la remorque. En théorie,1 comme cela a lieu à l'heure
qu'il est, ou en pratique, comme cela s'est passé en 93, c.e
sont les plus éueqgumènes, les plus extravagants qui sont les
maîtres île leur parti. Eu pratique donc, .pour citer dès noms
propres et des exemples, lors de la première révolution, les
girondins d'abord, Danton et Camille Desmoulins ensuite, fu¬
rent trouvés, trop mous, et leur tête roula sur l'écbafaud. En
théorie, à l'époque où nous sommes, Jules Favre, Pelletan,
Peyrat, sont des trembleurs, dos réactionnaires., des jésuites,
et, de deux choses l'une, ou bien ils simuleront une exaltation
qui leur est antipathique, ou bien ils se laisseront dislancer par
LeilrmRoHin, Félix Pyat, Delécluseet consorts.
Or, dans ce dernier cas, et c'est le cas qu'on peut craindre,
le dénouement -eraurie descente armée dans la rue.
Nos craintes, toutefois, n'ont"pas en vue le gouvernement
actuel. Il est assez fort, assez solide, pour ae pas avoir à re¬
douter une tentative révolutionnaire, et les chefs républicains
eux-mêmes ont compris cela tout aussi bien que nous, en re¬
fusant de prêter les mains à la manifestation projetée du
26 octobre; mais nos craintes viennent de ce que des insensés
feront, que les ailes de la liberté seront probablement rognées,
Voilà ce que nous prévoyons, voilà ce que nous appréhen¬
dons.
M. Haeritjens, dans le discours-programme dont nous avons
déjà parlé, dit qu'au jour de la liberté telle qu'il l'entend,
« chez bien des personnes,,les aspirations républicaines feront
place au, désir de voir se consolider le gouvernement consti¬
tutionnel qui aura donné à notre pays le régime le plus li¬
béral. »
C'est là une erreur ou une illusion, et nous en reviendrons,
du reste, à ce que nous disions plus haut : si ceux qui ont des
aspirations républicaines et M. Haenljeiis lui-même ne sont pas
satisfaits d'un régime libéral où l'on se permet tout impuné¬
ment, quand donc le seront-ils, et que leur faut-il pour se
rallier au gouvernement ou pour être sans restriction ses dé¬
voués et sincères partisans?
Soyons francs et pénétrons dans le fond des choses : les uns
ne se rallieront jamais parce qu'ils sont irréconciliables, les
autres crieront toujours parce qu'ils ne trouveront que tout
est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles que
lorsqu'ils auront un portefeuille sous le bras.
Pendant-ce temps-là et au milieu de cette agitation, les
affaires souffrent, et, tout en constatant le mal, bien e ubar-
rassés nous serions si nous voulions indiquer un remède.
Sur ce terrain , nous sommes d'accord avec tous ceux qui
sont sincèrement dévoués au gouvernement, et nous nous
plaisons ,à citer les lignes suivantes que nous avons extraites
d'un article du Constitutionnel :
« Voilà près d'un mois que les affaires sont suspendues ; la
province s'alarme; tous les journaux des départements en font
foi. Et qu,i cause ces préoccupations ruineuses, q ii paralyse le
mouvement social? Une poignée d'hommes qui ne se soucient
ni de la forme du gouvernement, ni de ses questions politiques,
mais du pillage, du nivellement des fortunes, et ne voient dans
un gouvernement quelconque qu'un obstacle à la réali-ation
de leurs sinistres projets, c'est-à-dire l'élément, non pas même
révolutionnaire, mais anti-social et liquidateur. »
Nous terminerons cet article par un souvenir du passé et
par une réflexion. Un homme à dit autrefois : « Périssent nos
colonies plutôt qu'un principe! » Nous, nous disons : Que les
affaires reprennent, que la confiance renaisse et que le com¬
plet épanouissement du principe de la liberté attende encore,
puisque l'essai que nous en faisons produit les effets que signale
le Constitutionnel.
Camille Ignon.
Nous avons déjà annoncé que plusieurs députés de la gau¬
che, MAI. Jules Simon, Bancel, Ferry et Pelletan, avaient été
hués elbaffoués dans une réunion de la rue de Clichy. M. Jules
Favre, sommé, comme ses collègues, de se rendre à cette
réunion, a montré plus de tact et de caractère. Voici la ré¬
ponse qu'il avait faite à l'invitation impérative qui lui avait été
adressée : — C, I.
« Messieurs,
» Je n'ai pas l'habitude de recevoir des sommations delà
nature et dans les termes de celle que vous m'adressez, et
encore moins d'y obéir. Vous ne serez donc pas surpris de ne
pas me voir au rendez-vous que vous m'assignez.
» Jules Favre. »
Quand lin journal reproduit l'article d'un autre journal sans
le faire précéder on suivre de restrictions ou de réserves, c'est
que le premier de ces journaux endosse en quelque sorte la
responsabilité des articles du second. La Presse vient de pu¬
blier un article intitulé : Les Manifestes; le Courrier de la Lo¬
zère le reproduit purement et simplement, et cet article dé¬
bute ainsi :
« Le Journal officiel publie, ce malin , une seconde édition
du démenti que le Constitutionnel opposait , il y a quelques
jours, aux bruits de modifications ministérielles.
» Evidemment, ce démenti ne s'adresse pas aux rumeurs
relatives à un retour de M Rouher au pouvoir. Ces rumeurs
n'ont jamais été prises au sérieux ; personne, dans le monde
politique, n'a cru un seul instant qu'il pût être queslion de
jeter un pareil défi à l'opinion publique , fit de mettre la dynas¬
tie en un tel péril. »
Comment I c'aurait été un défi à l'opinion publique, et la dy¬
nastie. aurait été mise en péril parce que ces rumeurs auraient
été fondées, parce que l'un des orateurs les plus éminents,
parce que l'un des hommes d'Etat les plus consommés, parce
que l'un des meilleurs amis de l'Empire, parce que M Rouhér,
enfin, aurait repris un portefeuille? Mais le journal repro¬
ducteur de l'article de la Presse rendait lui-mêi
à l'homogénéité et à la composition d'un cabi
Rouher faisait partie. Il est vrai,que, peu de.
ravant, il s'élait fait aussi le reproducteur d'une I
baron de Jârizé, dans laquelle M. Rouher éti.
malmené. Qu'est-ce que cela prouve? C'est que 1
question passe du noir au blanc avec une prestes?
Mais le ministère actuel a-t-il trouvé grâce di ..
de la Presse? Voici l'avis de ce journal :
« Le ministère va donc demeurer ce qu'il est, avec ses anta¬
gonismes et ses indécisions, avec son absence d'unité, ses di¬
vergences d'opinion et son incurable infécondité. Une telle dé-
terminati >n ne saurait être trop déplorée par les amis de
l'Empire; elle prouve à quelles illusions le gouvernement est
en proie, et à quel point il a peu le sentiment des nécessités
de la situation.
» Non-seulement le ministère, dans sa composition actuelle,
n'a pas la majorité au sein du Corps législatif, mas il sait
que l'espérance même de rallier une majorité lui est interdite,
lisait qu'il nesurvivra pas vingt-quatre heures à la convoca¬
tion du corps législatif. C'est donc de gaîlé de cœur qu'il com¬
met un véritale suicide, et qu'il accepte d'inaugurer la session
par une crise ministérielle dont il est impossible de prévoir les
conséquences. »
A bon entendeur, salut. Aucun ministre ne sera bon, et
la France ne pourra aller comme sur des roulettes qUe lorsque
les amis de la Presse et du Courrier de la Lozère seront au
pouvoir. Or, à quoi sommes-nous arrivés par suite des con¬
cessions déjà faites à ces amis-là? A la situation que le Cons¬
titutionnel a dépeinte dans les quelques lignes que nous
avons reproduites plus haut.
Cela peut venir plus tard; mais en ce moment, c'est une
très-dangereuse utopie que de vouloir angliciser la France et
de vouloir aussi la faire courir plus vite qu'elle ne peut. Les
promoteurs de ces utopies, nous le disons hardiment, sont des
hommes à illusions ou des hommes qui travaillent souterraine-
ment, comme des taupes, pour renverser le gouvernement.
Il y a un paragraphe, cependant, à propos duquel nous
nous trouvons en complet accord avec l'article delà Presse.
Nous n'examinerons pas, bien entendu, à quel point de vue
la Presse se place, parce qu'alors les divergences d'opinion
pourraient surgir. Enfin , le paragraphe de la Presse, qui a
une portée très-grande et très-juste, c'est celui-ci :
« Au premier rang des mesures que le ministère a le devoir
de présenter au Corps législatif, est une nouvelle loi électorale
qui détruise les facilités et les encouragements que la légis¬
lation actuelle offre à la fraude et à la corruption. »
Qui a corrompu ou cherché *à corrompre, qui a égaré où •
trompé les électeurs? Qui a agi au grand jour, et au grand
jour, il n'est pas possible de tromper ou d'égarer? Qui a agi
dans l'ombre? Voilà des questions qui, à propos de la repro¬
duction du Courrier, viennent en foule à l'esprit. Nos lecteurs
y répondront pour nous. Nous nous contenterons de diFe que
chacun peut faire son examen de conscience, et que certains
voient la paille dans l'œil du voisin sans s'occuper de la poutre
qui est dans le leur. — Camille Ignon.
CORRESPONDANCE PARISIENNE.
Paris, le 36 octobre fSS9.
« Il n'y a plus de 26 octobre, » disaient hier et ce matin un
grand nombre-de journaux. Pourquoi supprimer cette date?
Il faut, au contraire, ne pas l'oublier, puisqu'ati lieu de marquer
une journée de désordre et de revendication tumultueuse, eile
rappellera, pour le peuple de Paris, un acte de sagesse et de
respect de la loi.
C'est au nom de la légalité que certains députés de la
gauche avaient proclamé l'échéance du 26 octobre, et c'est
après un débat passionné, mais sérieux, auquel toute la presse
a pris part, que la question de légalité a été réservée d'un com¬
mun accord. L'agitation que la gauche avait provoquée sur
cette question survivait à la retraite, quelque sage qu'elle fût,
d'ailleurs, des auteurs de cette agitation. Toutefois , l'autorité,
pleine de confiance dans le bon sens de la population, s'est
bornée à recommander la tranquillité aux bons citoyens, èt à
rappeler, comme c'était son devoir, les dispositions de la loi
sur les attroupements, loi qui porte les signatures de MM.
Garnier-Pagès et Ledru-Rollin, et celle de tous leurs collègues
de la commission executive. Cet avertissement a suffi pouf que
les gens animés de mauvais sentiments restassent dans un état
d'isolement dont ils ont, sans doute, été effrayés eux-mêmes.
L'Empereur, qui avait été salué hier par trois salves d'ap¬
plaudissements à son eutrée dans la salle de l'Opéra, s'est
montré ce matin sur la terrasse des Tuileries, près du Pont-
Tournant. Il a été chaleureusement acclamé par les prome¬
neurs, qui n'étaient pas, à ce moment, plus nombreux guff
d'habitude sur ce point.
On avait répandû le bruit d'une revue de la garde impé-
y 44.
SAMEDI, 30 OCTOBRE 1869.
prix d'abonnement
Menda : un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 c.; trois mois, 3 fr. ;
six mois, 6 fr, ; trois mois, 3 fr. 50 c. ; hors du département
trois mois, 4 fr. Chaqiie exemplaire séparé , 25 c.
être payé dans le 1" trimestre.
dans le département ; un
un an , 12 fr. ; six mois ,
L'abonnement au Moniteur de la
an , 11 fr. ;
(5 fr. 50 c. ;
Lozère doit
M' IIAVAS, nie Jean-Jacuues-Rousseau , 3,'et MM. LAFFITTE, BULLIKR et C'
sont seuls chargés, à Paris, de
place de la Bourse , 8,
recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
prix des insertions :
Annonce» judiciaires, 20 c. la ligne ; diverses , 25 c. ; réclames, 40 a. — Le prix des insertions peu
être exigé à l'avance.
La publication le gale des actes de société est obligatoire dans le Moniteur de la Lozère.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si le; annoncés sont'longues ou si elle'
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de demandele temps qu'il jugera néces¬
saire pour faire la planche. '
Les manuscrits envoyés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
On s'abonne: chez "MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, a Marvejols; LAHOTTE
î. »l
Mende, le 30 octobre ;i869.
Nods assistons à tin étrange spectacle : des hommes qui o
derrière eux la féodalité, les privilèges, l'inquisition, la Sair
ont
privilèges, l'inquisition, la Saint-
Barthélémy, l'oppression du peuple, la. haine de ce qui avait
l'ombre du progrès ou. d'un peu de liberté, unis à d'autres
hommes dont les devanciers ont noyé tout cela dans des flots
de sang, ont crié à tue-tête : Vive la liberté! La liberté a été
donnée; nous sommes à la licence.
Faisons, à ce propos, un parallèle.
Au milieu du 17e siècle, une lettre de cachet avait raison
de ceux , nous ne disons pas qui étaient accusés, mais seule¬
ment soupçonnés d'opposition, et plus tard encore, ne pouvant
brûler l'auteur parce qu'il avait pris la fuite, le bourreau
brûlait son livre-en place de Grève. Vers la fin du 18e siècle,
la qualification de suspect conduisait tout droit à la guillotine,
et celui qui était assez osé pour ne pas s'incliner jusqu'à terre
devant Robespierre apprenait bientôt, aux dépens de sa vie,
ce que voulait dire celte devise : Liberté, égalité, fraternité,
accompagnée de ce singulier corollaire : ou ta mort.
A la fin du 3° quart du siècle où nous vivons, en 1869 ,
chacun jase et écrit comme bon lui semble ; on se dit tout haut
légitimiste ou républicain, on conspire publiquement, on
discute en plein journal le jour le plus propice pour une tenta¬
tive révolutionnaire : les uns penchent pour la dale du 26'
octobre ; d'autres soutiennent qu'il vaut mieux attendre l'ou¬
verture des chambres ; que, d'ici là, on élira à Paris quatre
candidats, Ledru-Roilin , Louis Blanc,,Félix Pyal, Victor. Hiigo
ou d'autres qui refusent de prêter, au préalable , le serment
voulu par la loi ; que ces candidats élus se présenteront n la
porle du corps législatif ayant derrière eux leurs milliers
d'électeurs, et que si l'entrée de cette porte est refusée à ces
quatre députés, on verra. Le reste se devine. On va plus loin
encore, on va jusqu'à insulter de la façon la plus injuste, la
plus grossière, celui qui a pris l'initiative de toutes les liber¬
tés, l'Empereur; on va jusqu'à insulter une femme , l'Impé¬
ratrice , quia quitté le château des Tuileries pour aller à
Amiens s'asseoir au chevet du lit des cholériques, et qui
montée, clans toutes les circonstances, un courage viril, un
cœur d'or; on va jusqu'à insulter un enfant, le Prince impé¬
rial. Y a-t-il des couperets de 93, ou , du moins , des Bastilles
pour ces insulteurs publics? Pas le moins du monde. Ils dor¬
ment tranquilles dans leur lit, ils se prélassent dans leurs
fauteuils, et, tout en savourant un verre d'absinthe, ils recom¬
mencent tous les jours leur odieuse besogne.
Si ce n'est pas là la licence la plus effrénée , nous avouons
ne pas connaître la jrortée ni desmotsni des choses. Etcependant
nous voyons des hommes parler au futur de l'avènement de la
liberté comme si ce dont nous sommes témoins n'était seule¬
ment pas la liberté, et cependant nous voyons un des membres
de la gauche soi-disant dynastique invoquer le « jour où
là liberté ECLAIRERA complètement la France de sa lumière
éclatante. » Ainsi , d'après le discours de M. le député Haent-
jens, auquel nous avons emprunté les mots qui précèdent, la
liberté viendra , mais nous ne l'avons pas encore. Que sera
donc la liberté rêvée par l'auteur de ce discours que l'on sup¬
pose avoir été l'interprète des pensées des cent seize?
Ahî nous ne pouvons nous empêcher de le dire, s'il était
donné de scruter les pensées secrètes d'un bon nombre de ces
cent seize, on y découvrirait dés aspirations peu dynastiques.
Enfin, les enseignements que l'on peut et que l'on doit re¬
cueillir de ce que nous persistons à qualifier de licence, ce
sont les envies, les jalousies et l'anarchie qui règuênt dans le
camp le plus redoutable/dans le camp des agités. lis sont unis
quand il ne s'agit que d'injurier les hommes du gouvernement
et le chef du gouvernement lui-même; mais quand il s'agit de
l'exposé de leurs doctrines, ils se divisent et ils s'envoient les
uns aux autres des compliments à la glace. Jules Favre, Jules
Simon, Pelletan, Ferry, etc., ne sont, aux yeux des exaltés, que
des réactionnaires, des pusillanimes ou des jésuites. On les
conspue, on les baffoue , on les hue, et l'un des journaux les
plus avancés, \'Aveulir national, fait flèche de tout bois pour
défendre ses amis, dont la popularité est très-;ompromise.
Cette défense aura pour effet de faire faire des concessions
aux exaltés par les modérés; mais ceux-ci conserveront leur
raideur, et ceux-là , bon gré , mal gré ,, seront ou écrasés, ou
menés à la remorque. En théorie,1 comme cela a lieu à l'heure
qu'il est, ou en pratique, comme cela s'est passé en 93, c.e
sont les plus éueqgumènes, les plus extravagants qui sont les
maîtres île leur parti. Eu pratique donc, .pour citer dès noms
propres et des exemples, lors de la première révolution, les
girondins d'abord, Danton et Camille Desmoulins ensuite, fu¬
rent trouvés, trop mous, et leur tête roula sur l'écbafaud. En
théorie, à l'époque où nous sommes, Jules Favre, Pelletan,
Peyrat, sont des trembleurs, dos réactionnaires., des jésuites,
et, de deux choses l'une, ou bien ils simuleront une exaltation
qui leur est antipathique, ou bien ils se laisseront dislancer par
LeilrmRoHin, Félix Pyat, Delécluseet consorts.
Or, dans ce dernier cas, et c'est le cas qu'on peut craindre,
le dénouement -eraurie descente armée dans la rue.
Nos craintes, toutefois, n'ont"pas en vue le gouvernement
actuel. Il est assez fort, assez solide, pour ae pas avoir à re¬
douter une tentative révolutionnaire, et les chefs républicains
eux-mêmes ont compris cela tout aussi bien que nous, en re¬
fusant de prêter les mains à la manifestation projetée du
26 octobre; mais nos craintes viennent de ce que des insensés
feront, que les ailes de la liberté seront probablement rognées,
Voilà ce que nous prévoyons, voilà ce que nous appréhen¬
dons.
M. Haeritjens, dans le discours-programme dont nous avons
déjà parlé, dit qu'au jour de la liberté telle qu'il l'entend,
« chez bien des personnes,,les aspirations républicaines feront
place au, désir de voir se consolider le gouvernement consti¬
tutionnel qui aura donné à notre pays le régime le plus li¬
béral. »
C'est là une erreur ou une illusion, et nous en reviendrons,
du reste, à ce que nous disions plus haut : si ceux qui ont des
aspirations républicaines et M. Haenljeiis lui-même ne sont pas
satisfaits d'un régime libéral où l'on se permet tout impuné¬
ment, quand donc le seront-ils, et que leur faut-il pour se
rallier au gouvernement ou pour être sans restriction ses dé¬
voués et sincères partisans?
Soyons francs et pénétrons dans le fond des choses : les uns
ne se rallieront jamais parce qu'ils sont irréconciliables, les
autres crieront toujours parce qu'ils ne trouveront que tout
est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles que
lorsqu'ils auront un portefeuille sous le bras.
Pendant-ce temps-là et au milieu de cette agitation, les
affaires souffrent, et, tout en constatant le mal, bien e ubar-
rassés nous serions si nous voulions indiquer un remède.
Sur ce terrain , nous sommes d'accord avec tous ceux qui
sont sincèrement dévoués au gouvernement, et nous nous
plaisons ,à citer les lignes suivantes que nous avons extraites
d'un article du Constitutionnel :
« Voilà près d'un mois que les affaires sont suspendues ; la
province s'alarme; tous les journaux des départements en font
foi. Et qu,i cause ces préoccupations ruineuses, q ii paralyse le
mouvement social? Une poignée d'hommes qui ne se soucient
ni de la forme du gouvernement, ni de ses questions politiques,
mais du pillage, du nivellement des fortunes, et ne voient dans
un gouvernement quelconque qu'un obstacle à la réali-ation
de leurs sinistres projets, c'est-à-dire l'élément, non pas même
révolutionnaire, mais anti-social et liquidateur. »
Nous terminerons cet article par un souvenir du passé et
par une réflexion. Un homme à dit autrefois : « Périssent nos
colonies plutôt qu'un principe! » Nous, nous disons : Que les
affaires reprennent, que la confiance renaisse et que le com¬
plet épanouissement du principe de la liberté attende encore,
puisque l'essai que nous en faisons produit les effets que signale
le Constitutionnel.
Camille Ignon.
Nous avons déjà annoncé que plusieurs députés de la gau¬
che, MAI. Jules Simon, Bancel, Ferry et Pelletan, avaient été
hués elbaffoués dans une réunion de la rue de Clichy. M. Jules
Favre, sommé, comme ses collègues, de se rendre à cette
réunion, a montré plus de tact et de caractère. Voici la ré¬
ponse qu'il avait faite à l'invitation impérative qui lui avait été
adressée : — C, I.
« Messieurs,
» Je n'ai pas l'habitude de recevoir des sommations delà
nature et dans les termes de celle que vous m'adressez, et
encore moins d'y obéir. Vous ne serez donc pas surpris de ne
pas me voir au rendez-vous que vous m'assignez.
» Jules Favre. »
Quand lin journal reproduit l'article d'un autre journal sans
le faire précéder on suivre de restrictions ou de réserves, c'est
que le premier de ces journaux endosse en quelque sorte la
responsabilité des articles du second. La Presse vient de pu¬
blier un article intitulé : Les Manifestes; le Courrier de la Lo¬
zère le reproduit purement et simplement, et cet article dé¬
bute ainsi :
« Le Journal officiel publie, ce malin , une seconde édition
du démenti que le Constitutionnel opposait , il y a quelques
jours, aux bruits de modifications ministérielles.
» Evidemment, ce démenti ne s'adresse pas aux rumeurs
relatives à un retour de M Rouher au pouvoir. Ces rumeurs
n'ont jamais été prises au sérieux ; personne, dans le monde
politique, n'a cru un seul instant qu'il pût être queslion de
jeter un pareil défi à l'opinion publique , fit de mettre la dynas¬
tie en un tel péril. »
Comment I c'aurait été un défi à l'opinion publique, et la dy¬
nastie. aurait été mise en péril parce que ces rumeurs auraient
été fondées, parce que l'un des orateurs les plus éminents,
parce que l'un des hommes d'Etat les plus consommés, parce
que l'un des meilleurs amis de l'Empire, parce que M Rouhér,
enfin, aurait repris un portefeuille? Mais le journal repro¬
ducteur de l'article de la Presse rendait lui-mêi
à l'homogénéité et à la composition d'un cabi
Rouher faisait partie. Il est vrai,que, peu de.
ravant, il s'élait fait aussi le reproducteur d'une I
baron de Jârizé, dans laquelle M. Rouher éti.
malmené. Qu'est-ce que cela prouve? C'est que 1
question passe du noir au blanc avec une prestes?
Mais le ministère actuel a-t-il trouvé grâce di ..
de la Presse? Voici l'avis de ce journal :
« Le ministère va donc demeurer ce qu'il est, avec ses anta¬
gonismes et ses indécisions, avec son absence d'unité, ses di¬
vergences d'opinion et son incurable infécondité. Une telle dé-
terminati >n ne saurait être trop déplorée par les amis de
l'Empire; elle prouve à quelles illusions le gouvernement est
en proie, et à quel point il a peu le sentiment des nécessités
de la situation.
» Non-seulement le ministère, dans sa composition actuelle,
n'a pas la majorité au sein du Corps législatif, mas il sait
que l'espérance même de rallier une majorité lui est interdite,
lisait qu'il nesurvivra pas vingt-quatre heures à la convoca¬
tion du corps législatif. C'est donc de gaîlé de cœur qu'il com¬
met un véritale suicide, et qu'il accepte d'inaugurer la session
par une crise ministérielle dont il est impossible de prévoir les
conséquences. »
A bon entendeur, salut. Aucun ministre ne sera bon, et
la France ne pourra aller comme sur des roulettes qUe lorsque
les amis de la Presse et du Courrier de la Lozère seront au
pouvoir. Or, à quoi sommes-nous arrivés par suite des con¬
cessions déjà faites à ces amis-là? A la situation que le Cons¬
titutionnel a dépeinte dans les quelques lignes que nous
avons reproduites plus haut.
Cela peut venir plus tard; mais en ce moment, c'est une
très-dangereuse utopie que de vouloir angliciser la France et
de vouloir aussi la faire courir plus vite qu'elle ne peut. Les
promoteurs de ces utopies, nous le disons hardiment, sont des
hommes à illusions ou des hommes qui travaillent souterraine-
ment, comme des taupes, pour renverser le gouvernement.
Il y a un paragraphe, cependant, à propos duquel nous
nous trouvons en complet accord avec l'article delà Presse.
Nous n'examinerons pas, bien entendu, à quel point de vue
la Presse se place, parce qu'alors les divergences d'opinion
pourraient surgir. Enfin , le paragraphe de la Presse, qui a
une portée très-grande et très-juste, c'est celui-ci :
« Au premier rang des mesures que le ministère a le devoir
de présenter au Corps législatif, est une nouvelle loi électorale
qui détruise les facilités et les encouragements que la légis¬
lation actuelle offre à la fraude et à la corruption. »
Qui a corrompu ou cherché *à corrompre, qui a égaré où •
trompé les électeurs? Qui a agi au grand jour, et au grand
jour, il n'est pas possible de tromper ou d'égarer? Qui a agi
dans l'ombre? Voilà des questions qui, à propos de la repro¬
duction du Courrier, viennent en foule à l'esprit. Nos lecteurs
y répondront pour nous. Nous nous contenterons de diFe que
chacun peut faire son examen de conscience, et que certains
voient la paille dans l'œil du voisin sans s'occuper de la poutre
qui est dans le leur. — Camille Ignon.
CORRESPONDANCE PARISIENNE.
Paris, le 36 octobre fSS9.
« Il n'y a plus de 26 octobre, » disaient hier et ce matin un
grand nombre-de journaux. Pourquoi supprimer cette date?
Il faut, au contraire, ne pas l'oublier, puisqu'ati lieu de marquer
une journée de désordre et de revendication tumultueuse, eile
rappellera, pour le peuple de Paris, un acte de sagesse et de
respect de la loi.
C'est au nom de la légalité que certains députés de la
gauche avaient proclamé l'échéance du 26 octobre, et c'est
après un débat passionné, mais sérieux, auquel toute la presse
a pris part, que la question de légalité a été réservée d'un com¬
mun accord. L'agitation que la gauche avait provoquée sur
cette question survivait à la retraite, quelque sage qu'elle fût,
d'ailleurs, des auteurs de cette agitation. Toutefois , l'autorité,
pleine de confiance dans le bon sens de la population, s'est
bornée à recommander la tranquillité aux bons citoyens, èt à
rappeler, comme c'était son devoir, les dispositions de la loi
sur les attroupements, loi qui porte les signatures de MM.
Garnier-Pagès et Ledru-Rollin, et celle de tous leurs collègues
de la commission executive. Cet avertissement a suffi pouf que
les gens animés de mauvais sentiments restassent dans un état
d'isolement dont ils ont, sans doute, été effrayés eux-mêmes.
L'Empereur, qui avait été salué hier par trois salves d'ap¬
plaudissements à son eutrée dans la salle de l'Opéra, s'est
montré ce matin sur la terrasse des Tuileries, près du Pont-
Tournant. Il a été chaleureusement acclamé par les prome¬
neurs, qui n'étaient pas, à ce moment, plus nombreux guff
d'habitude sur ce point.
On avait répandû le bruit d'une revue de la garde impé-
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