Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1869-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 juillet 1869 31 juillet 1869
Description : 1869/07/31 (A6,N34). 1869/07/31 (A6,N34).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53545178r
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/09/2023
: lg
N° 34.
SAMEDI, 34 JUILLET 4869.
■Misa*
\9
prix d'abonnement :
Mende : un an. 10 fin ; six mais, 5 fr. 50 c. ; trois mois, 3 fr. ; dans le département; un an, ll.fr.;
six mois, 6 fr. ; trois mpis , 3 fr. 50 o, ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 n. ;
trois mois. 4 fr. — Chaque exemplaire séparé , 25 c. — L'abonnement an Moniteur de la Lozère doit
litre payé dans le 1" trimestre.
M- HATAS, ruq Jean-Jaequ8s-I^ouss,eau , 3, et MM. LAFFLTTE, ItULLlER et C", place de la Bourse , 8,
sont seuls chargés, à Paris, de vèpevojr les annonces pour le Moniteur dé la Lozère.
Mende, le 31- juillet 1869.
Quatre évêques, au nombre desquels se
Irouvaitle premierpasteurfiu diocèsedeMende,
un grand nombre d'ecclésiastiques et une
quan{jlé innombrable de fidèles ont assisté der¬
nièrement au couronnement de la statue de
Notre-Dame-de-Pradelles.
Cette cérémonie a coïncidé avec le sacrement
d,e la confirmation administré aux enfants de
Langogne qui y avaient été préparés et avec la
distribution des prix du collège de cette lo¬
calité.
En présidant cette dernière fête de famille ,
Mgr Foiilquier a prononcé un remarquable
discours auquel pops empruntons deux vivat
qui résument les pensées dont le chrétien et
le citoyen français devraient être animés.
Faisant allusion à un jeune homme , appar¬
tenant à la famille Chacornac, qui avait quitté
son pays natal pour offrir son sang à la cause
du pape, notre vénérable prélat s'est écrié :
« Nous l'avons vu, ce jeune enfant de Lango¬
gne, vainqueur avant le combat, aller prendre
plaée parmi ceux qui succombèrent si glorieu¬
sement aux champs de Castelfidardo et de
Meatana, et cueillir comme eux la palme du
•martypèi. Et à ce souvenir , un cri s'échappera
ici de toutes les poitrines et de tous les cœurs,
le cri du héros chrétien mourant au milieu des
flots sur la route du champ de bataille : Yive
Pie IX!.... » s ,
Tous les assistants ont fait écho à ce cri
sorti des pntrailles .de notre evêque; niais (jjuand
le silence s'est fait. Monseigneur a repris ainsi
la parole :
« 11 est un cri qui, pour nons, sera comme
l'écho de celui qui vient de retentir dans cette
enceinte : Vive l'Empereur ! qui défend et qui
Protège l'immortel Pontife, et dans sa personne
Sacrée, la plus grande, la plus noble, la plus
sainte de toutes les causps, celle de Dieu même,
et avec elle pelle de l'humanité et de là société
,tout entière... »
,Çe secopd cri, Pommelé premier, a été répété
avec enthousiasme.
N.ous sommes heureux de constater ce double
vivat qui affirmé toiit à la fois, comme nous
l'ayons déjà dit, les sentiments çlu vrai chrétien
et le patriotisme du citoyen.
Mais pourquoi donc, à ce .propos, n'affirme¬
rions-nous pas aussi à nouveau la fermeté de
nos convictions religieuses èt politiques.
Etavanttout, nous avons hâte de le déclarer,
.sauf quelque erreur qui a pu se glisser dans
nos colonnes et que nous nous sommes toujours
.dit prêt à .réparer, nous n'avbns rien à
regretter de ce que nous avons écrit parce que
ce que nous avons écrit,n'était pas seulement
l'expression sincère de nos pensées, mais était
aussi la .traduction fidèle des pensées de
plusieurs milliers de nos concitoyens. Nous
n'avons fait que répéter ce qui se disait ici,
là et partout, et nous aurions voulu garder le
silence que violence nous aurait été faite pour
le rompre.
^ Cette violence était inutile, et, chargé d'un
rôle politique, nous avons relevé des faits poli¬
tiques avec franchise, avec loyau té, avec bonne
foi. Nous pouvons donc déplorer des divergen¬
ces d'opinion que nous avons notées; mais
nous ne croyons pas avoir lieu de nous repentir
parce que notre conscience ne nous reproche
rien.
Toutefois si, sur le terrain politique, il y a eu
des divergences d'opinion, et si sur ce terrain-là
il devait êtreipermis de lutter contre des adver¬
saires, quels que fussent ces adversaires, il y a
un sentiment qui doit planer au-dessus de tout,
c'est le sentiment religieux.
L'idée de Dieu, la croyance du chrétien pri-r
ment toutes les idées, toutes les croyances po¬
litiques. En politique, nous aurons les ardeurs
de la.lutte, nous invoquerons à notre aide les
ressources de la logique, la puissance de l'in¬
térêt d'un pays; mais en religion, les raisonne¬
ments et l'égoïsme s'écroulent, et l'homme le
mieux trempé fléchit quand ses lèvres mur¬
prix des insertions :
Annonce* îdiciaires, 20 c. la ligne; diverses, 25 c. ; réclames, 4Q o. — Le prix des insertions peu
être exigé à l'avance. , .
La publication légale dés actes de société est obligatoire dans le Moniteur de la Lozère..
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant'midi. Si les annonces sont longues ou si elles
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de dçmandele temps qu'il jugera néces¬
saire pour faire la planche!
Les manuscrits envovés, insérés ou non, ne seropt pas rendus.
On s'abonne : chez MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, à Marvejols ; LAHOTTE, à Florac.
murent ces belles paroles d'un poète inspiré :
A ta faible'raison garde-toi de te rendre;
Dieu t'a fait pour l'aimer et non pour le comprendre.
Oui , aimons Dieu et ne cherchons pas à
pénétrer ses impénétrables desseins; mais
soldats de Dieu, soldats de notre religion, soyons
amis et combattons ensemble contre ces mau¬
vaises doctrines qui tendent à faire, de nous
un peuple de sceptiques ou d'athées.
Nous l'avons déjà dit et nous le répétons au¬
jourd'hui à dessein, la décadence de la religion
chez un peuple est le signe de la décadence de
ce même peuple. Quand les Romains se rirent
de leurs dieux et des prêtres de ces dieux , ils
glissèrent peu à peu sur la pente de la démora¬
lisation et de l'abîme. Assurément il y a entre
le Dieu des chrétiens et les dieux du paganisme
la différence qu'il y a entre le jour et la nuit,
entre le vrai et le faux , mais on est bien forcé
d'avouer qu'il est des livres et des feuilles pu¬
bliques qui, de nos jours, nient Dieu,ia divinité
du Christ, et qui prêchent, par voie de consé¬
quence, l'inutilité du sacerdoce.
L'homme, aux yeux de certains, n'est pas
une créature faite à l'image de Dieu; c'est un
singe perfectionné, et pour ce singe perfec¬
tionné, la religion naturelle , c'est-à-dire la
faculté laissée à chacun de faire, religieusement
parlant, ce que bon lui semble, suffit.
Eh bien 1 en présence de ces aberrations de
quelques esprits dévoyés qui flattent les pas¬
sions, en présence de.ces prédications qui inci¬
tent l'homme à secouer toute espèce de joug
et qui caressent ses mauvais instincts, est-cedonc
■trop des efforts de tous les hommes sincère¬
ment religieux, ecclésiastiques et laïques, pour
s'opposer aux débordements dont nous sommes
les témoins, et faut-il donc que certains de ces
hommes religieux soient anathématisés p arce
que des divergences d'opinion se produiront à
propos d'un point politique?
Et que] est l'effet de ces anathèmes? C'est de
redoubler l'irritation , non pas seulement de
ceux qui croient'au bien fondé des anathèmes,
mais celle aussi de ceux qui n'y croient pas.
Et c'est ainsi que les esprits se prédisposent à
laisser germer chez eux de mauvaises semences,
■à franchir la distance qui sépare le domaine po¬
litique du domaine religieux, et à rendre res¬
ponsable celui-ci de ce qui se fait dans celui-là.
Gardons-nous donc de favoriser un pareil
mélange ; hommes de religion, établissons avec
soin la ligne de démarcation qui doit séparer
le divin de l'humain ; hommes du public, hom¬
mes ayant charge de parlera un public, effor¬
çons-nous, quelque étendue ou quelque modeste
que soit notre influence, de faire planer la reli¬
gion au-dessus de toutes les considérations hu¬
maines, et si aujourd'hui nous sommes des ad-
versairessurle terrain politique, sachons derpain
faire des concessions réciproques pour être d'ac¬
cord surleterrainreligieux, pourquenous puis¬
sions nous opposer tous à l'introduction des
doctrines qui ont pour but de saper les fonde¬
ments de toute religion, de tout gouvernement.
Dans une tête scolaire, notre vénéré prélat
pousse ce double cri : Yive le Pape ! Yive l'Em¬
pereur 1 Tous ceux qui sont groupés autour de
lui pour l'entendre applaudissent et font chorus.
Et pour nous, qui désirons aussi être ses enfants
de prédilection, quel est notre cri de ralliement,
quel est le cri que nous poussons du fond du
cœur ? Eh ! mon Dieu ! nous n'en avons pas
d'antre que celui de notre évêque , et nous ré¬
pétons avec lui : Vive notre Pape ! qui est la
plus haute, la plus respectable, la plus sainte
expression de notre religion ! Yive l'Empereur !
qui a rétabli , qui maintient le Pape sur son
trône; vive l'Empereur! qui affirme, par sa
parole et par ses actes, ses croyances religieuses;
vive l'Empereur ! dont la sollicitude pour le
sacerdoce n'est pas douteuse; vive l'Empereur!
dont la main ferme arrête le flot révolutionnaire
et qui empêchel'écroulement.parlonsplusjuste,
qui veille à la conservation de ces deux princi¬
pes , de ces deux sauvegardes de la société : le
principe religieux et le principe autoritaire.
Et dire qu'en partant du même point, qu'en
poussant les mêmes vivat, nous: en sommes
venus aux irritations. Dieu nous préserve, en
jexhalant cette plainte, d'en revenir aux récrimi¬
nations; loin de là, travaillons à l'œuvre d'apai¬
sement; ayons des regrets si, en pénétrant dans
notre for intérieur', nous avons commis quel¬
que erreur , et sachons pardonner aux autres
ce que nous désirons qu'on nous pardonne.
Camille Ignon.
Le rôle de journaliste est de tous les rôles
un des plus difficiles à tenir, et c'est au journa¬
liste surtout qu'on peut appliquer cette parole
qu'il ne peut contenter tout le monde.
Il va sans dire d'abord qu'étant l'organe
d'une opinion, les opinions contraires trou¬
veront mauvais, injuste , violent, sujet à
caution et même faux tout ce qu'il avancera. Il
aura beau, s'efforçant de marcher dans la voie
de l'honnête et poussant le scrupule de la
conscience aussi loin qu'on peut le pousser , !
dire à ses adversaires : « Je vous crois sincères,
mais admettez que je le suis aussi; je peux
involontairement être induit en erreur, mais
pour tout au monde, je ne voudrais sciemment
vous tromper; reprenez-moi si je m'éloigne de
la vérité, et loin d'en être froissé, je vous en
serai reconnaissant ; » il aura beau, disons-
nous, obéir à un sentiment de loyauté poussé
àsesdernières limites etdescendre presque jus¬
qu'à la supplication, la passion de l'esprit de
parti fera peut-être qu'on révoquera en doute
la sincérité de cette supplication, qu'on la re¬
jettera et qu'il sera trouvé plus commode de
répandre cette idée dans un public que tout ce
que peut dire un journaliste est faux.
Les hommes droits, les hommes calmes, les
hommes clairvoyants, les hommes honnêtes qui
jugent les autres d'après eux et qui croient à la ;
bonne foi des autres, pareequ'ils se savent eux-
mêmes incapables de mentir sciemment, disent,
il est vrai, qu'un démenti en bloc ne dément
rien, et que le mieux, pour édifier une popu¬
lation, pour apprendre à distinguer le vrai du
faux, serait de prendre les faits au fur et'à me¬
sure qu'ils se présentent et de rectifier les
erreurs qui auraient pu être involontairement
commises. Mais les hommes de parti pris ne
raisonnent pas ainsi, et parce que, dans un
récit, dont le fond sera entièrement vrai, une
circonstance insignifiante auraété imcomplète-
mentou inexactement rendue, ces hommes s'em¬
presseront de dire : tout le récit est faux.
Rien n'est donc pl us commode qu'un démenti
en bloc, parce que cela dispense d'un débat
contradictoire, mais rien n'est moins probant.
- Du reste, pour si peu que l'on soit initié à
la vie du journalisme, on ne s'émeut guère des
jugements que portent sur une oeuvre les
hommes de parti pris; mais ce qui peine, ce qui
afflige, ce qui rend la tâche du journaliste
excessivement pénible, ce sont les points de
vue bien opposés auxquels les amis politiques
eux-mêmes se placent pour juger les écrits de
leur organe.
Ces écrits sont on trop ardents, ou trop mous;
ils penchent trop d'un côté ou trop aussi.du côté
opposé; une lutte se prolonge trop ou bien elle
cesse!'trop brusquement.
On tâche de s'assimiler les idées de la majo¬
rité de ses amis, et de se faire l'interprète
de ces idées ; mais une minorité trouve encore
matière à critique. Ainsi, pour citer un exem¬
ple, après avoir montré, durant quelque
temps, une certaine énergie et après ne nous
être que très peu préoccupé du nombre et de
la force de nos adversaires, nous avons estimé
que nous devions prêter notre modeste con¬
cours au retour du calme, et il s'en est trouvé
qui ont dit que l'énergie du journaliste fléchissait.
C'est là une erreur que nous avons à cœur
de combattre. Il n'y a, dans l'accomplissement
de notre œuvre, ni lassitude, ni ennui, ni com¬
mencement de faiblesse; il y a dans nous, au
contraire, espoir et confiance dans un avenir
prochain, et nous puisons cet espoir, cette con¬
fiance, non pas dans le bruit qui a pu se faire
dans les rues, mais dans le progrès rapide qui
s'est opéré dans les idées. Toutefois, pour que
ce progrès persiste, pour qu'il produise des
fruits utiles ànotre Lozère, il ne faut pas que
l'irritation de compatriote à compatriote se
perpétue. Aux ardeurs de la lute publique, aux
conversations animées de la rue , à l'échange
de paroles acrimonieuses, faisons succéder la
propagande que nous appellerons .de l'intimité,
les causeries du foyer domestique , auquel on
admettra les adversaires de hier redevenus
aujourd'hui des amis.
Notre cause est bonne, notre cause est juste,
notre cause est toute lozérienne, et l'organe de
cette cause, loin de fléchir, remontera sur la
brèche pour la défendre, si cela est nécessaire,
avec la même énergie que par le passé; mais ,
encore une fois; tous tant que nous sommes,
en restant fidèles à celte cause, en citant les
faits qui se passeront sous nos yeux et qui
grossiront le nombre de nos amis, nous devons
aussi désirer que le calme remplace l'agi¬
tation , que la propagande de Lozérien à Lozé-
rien succède aux propagandes publiques. Ce
travail, dans la période où nous entrons;,' sera
le plus utile et le plus fructueux.
Camille IGNON.
On lit dans le Constitutionnel ô
« Il ne paraît pas qu'il doiveêtre rieschangé,
pour le moment, à la division fie la France en
circonscriptions électorales; toutefois, l'avis du
ministère sçrait qu'il y aurait opportunité à
revenir à la division par arrondissement. »
La Presse dit de son, côté :
« Il paraît que la modification de l'article
33 delà Constitution et du sénatus-consulte du
27 mai 4857, fixant le nombre des députés à
raison du chiffre des électeurs, sera ajournée
pour ne pas, déranger l'équilibre électoral à
une époque trop rapprochée des élections' gé¬
nérales ; mais l'avis des ministres rédacteurs
semble favorable au retour à la loi du 4 9 avril
4834, qui divisait la France en &59 collèges
éleetoraux, nommant chacun un député.
» M. de Chasseloup-Laubat aurait énergi-
quement soutenu le principe de cette légis¬
lation. »
Aux deux emprunts que nous venons de faire
au Constitutionnel et à la Presse, nous croyons
opportun d'ajouter que .des Lozériensavaientma-
nifesté l'intention, il y a déjà un certain temps,
d'adresser au sénat une pétition tendant précisé¬
ment à appeler son attention sur ce fait
que tels ou tels départements de la France n'é¬
taient pàs, en l'état, suffisamment représentés.
Dernièrement encore, ce projet de pétition a été
remis sur le tapis, et il allait y êlré donné suite
lorsque la convocation du sénat a permis d'es¬
pérer que la question serait portée, devant la
haute assemblée. ,
Il va sans dire que, s'il avait été donné suite
à ce projet fie pétition, on l'aurait appuyé sur
des considérations d'intérêt général ; mais il
n'aurait pas été interdit de citer, en particulier,
la Lozère qui comprend, aucun de nos compa¬
triotes ne l'ignore, trois arrondissements dont
chacun aurait besoin d'un représentant pour
défendre ses intérêts.
Un seul député , qui , si parfait qu'il soit,
tient cependant à ne pas s'aliéner les sympa¬
thies et les votes des populations, peut se croire
tenu à ne pas trop se prononcer en faveur
de tel ou tel de ces trois arrondissements, et il
peut arriver alors qu'il ne fasse rien pour
aucun deux.
Nous écartons, comme on le voit, toute allu¬
sion qui aurait l'air de mettre en cause les per¬
sonnes, et c'est avec intention que nous en res¬
tons aux généralités.
C'est dans ce sens qu'aurait été conçue la
pétition lozérienne, et sa conclusion aurait été
que, dès l'instant que la France estdiviséeen dé¬
partements et subdivisée er. arrondissements,
chacune de ces grandes subdivisions, qui com¬
prend presque toujours des intérêts bien dis¬
tincts , bien accentués, devrait avoir son répré¬
sentant.
Nous sommes heureux de constater que
cette pétition, dont le projet allait être3ms à
exécution, se trouve précisément concorder
• avec les idées de plusieurs de nos hommesfi'IEtat;
Or. si ces idées prédominaient lors des votes
N° 34.
SAMEDI, 34 JUILLET 4869.
■Misa*
\9
prix d'abonnement :
Mende : un an. 10 fin ; six mais, 5 fr. 50 c. ; trois mois, 3 fr. ; dans le département; un an, ll.fr.;
six mois, 6 fr. ; trois mpis , 3 fr. 50 o, ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 n. ;
trois mois. 4 fr. — Chaque exemplaire séparé , 25 c. — L'abonnement an Moniteur de la Lozère doit
litre payé dans le 1" trimestre.
M- HATAS, ruq Jean-Jaequ8s-I^ouss,eau , 3, et MM. LAFFLTTE, ItULLlER et C", place de la Bourse , 8,
sont seuls chargés, à Paris, de vèpevojr les annonces pour le Moniteur dé la Lozère.
Mende, le 31- juillet 1869.
Quatre évêques, au nombre desquels se
Irouvaitle premierpasteurfiu diocèsedeMende,
un grand nombre d'ecclésiastiques et une
quan{jlé innombrable de fidèles ont assisté der¬
nièrement au couronnement de la statue de
Notre-Dame-de-Pradelles.
Cette cérémonie a coïncidé avec le sacrement
d,e la confirmation administré aux enfants de
Langogne qui y avaient été préparés et avec la
distribution des prix du collège de cette lo¬
calité.
En présidant cette dernière fête de famille ,
Mgr Foiilquier a prononcé un remarquable
discours auquel pops empruntons deux vivat
qui résument les pensées dont le chrétien et
le citoyen français devraient être animés.
Faisant allusion à un jeune homme , appar¬
tenant à la famille Chacornac, qui avait quitté
son pays natal pour offrir son sang à la cause
du pape, notre vénérable prélat s'est écrié :
« Nous l'avons vu, ce jeune enfant de Lango¬
gne, vainqueur avant le combat, aller prendre
plaée parmi ceux qui succombèrent si glorieu¬
sement aux champs de Castelfidardo et de
Meatana, et cueillir comme eux la palme du
•martypèi. Et à ce souvenir , un cri s'échappera
ici de toutes les poitrines et de tous les cœurs,
le cri du héros chrétien mourant au milieu des
flots sur la route du champ de bataille : Yive
Pie IX!.... » s ,
Tous les assistants ont fait écho à ce cri
sorti des pntrailles .de notre evêque; niais (jjuand
le silence s'est fait. Monseigneur a repris ainsi
la parole :
« 11 est un cri qui, pour nons, sera comme
l'écho de celui qui vient de retentir dans cette
enceinte : Vive l'Empereur ! qui défend et qui
Protège l'immortel Pontife, et dans sa personne
Sacrée, la plus grande, la plus noble, la plus
sainte de toutes les causps, celle de Dieu même,
et avec elle pelle de l'humanité et de là société
,tout entière... »
,Çe secopd cri, Pommelé premier, a été répété
avec enthousiasme.
N.ous sommes heureux de constater ce double
vivat qui affirmé toiit à la fois, comme nous
l'ayons déjà dit, les sentiments çlu vrai chrétien
et le patriotisme du citoyen.
Mais pourquoi donc, à ce .propos, n'affirme¬
rions-nous pas aussi à nouveau la fermeté de
nos convictions religieuses èt politiques.
Etavanttout, nous avons hâte de le déclarer,
.sauf quelque erreur qui a pu se glisser dans
nos colonnes et que nous nous sommes toujours
.dit prêt à .réparer, nous n'avbns rien à
regretter de ce que nous avons écrit parce que
ce que nous avons écrit,n'était pas seulement
l'expression sincère de nos pensées, mais était
aussi la .traduction fidèle des pensées de
plusieurs milliers de nos concitoyens. Nous
n'avons fait que répéter ce qui se disait ici,
là et partout, et nous aurions voulu garder le
silence que violence nous aurait été faite pour
le rompre.
^ Cette violence était inutile, et, chargé d'un
rôle politique, nous avons relevé des faits poli¬
tiques avec franchise, avec loyau té, avec bonne
foi. Nous pouvons donc déplorer des divergen¬
ces d'opinion que nous avons notées; mais
nous ne croyons pas avoir lieu de nous repentir
parce que notre conscience ne nous reproche
rien.
Toutefois si, sur le terrain politique, il y a eu
des divergences d'opinion, et si sur ce terrain-là
il devait êtreipermis de lutter contre des adver¬
saires, quels que fussent ces adversaires, il y a
un sentiment qui doit planer au-dessus de tout,
c'est le sentiment religieux.
L'idée de Dieu, la croyance du chrétien pri-r
ment toutes les idées, toutes les croyances po¬
litiques. En politique, nous aurons les ardeurs
de la.lutte, nous invoquerons à notre aide les
ressources de la logique, la puissance de l'in¬
térêt d'un pays; mais en religion, les raisonne¬
ments et l'égoïsme s'écroulent, et l'homme le
mieux trempé fléchit quand ses lèvres mur¬
prix des insertions :
Annonce* îdiciaires, 20 c. la ligne; diverses, 25 c. ; réclames, 4Q o. — Le prix des insertions peu
être exigé à l'avance. , .
La publication légale dés actes de société est obligatoire dans le Moniteur de la Lozère..
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant'midi. Si les annonces sont longues ou si elles
présentent des difficultés d'exécution, l'imprimeur se réserve de dçmandele temps qu'il jugera néces¬
saire pour faire la planche!
Les manuscrits envovés, insérés ou non, ne seropt pas rendus.
On s'abonne : chez MM. Camille IGNON, à Mende ; DALLO, à Marvejols ; LAHOTTE, à Florac.
murent ces belles paroles d'un poète inspiré :
A ta faible'raison garde-toi de te rendre;
Dieu t'a fait pour l'aimer et non pour le comprendre.
Oui , aimons Dieu et ne cherchons pas à
pénétrer ses impénétrables desseins; mais
soldats de Dieu, soldats de notre religion, soyons
amis et combattons ensemble contre ces mau¬
vaises doctrines qui tendent à faire, de nous
un peuple de sceptiques ou d'athées.
Nous l'avons déjà dit et nous le répétons au¬
jourd'hui à dessein, la décadence de la religion
chez un peuple est le signe de la décadence de
ce même peuple. Quand les Romains se rirent
de leurs dieux et des prêtres de ces dieux , ils
glissèrent peu à peu sur la pente de la démora¬
lisation et de l'abîme. Assurément il y a entre
le Dieu des chrétiens et les dieux du paganisme
la différence qu'il y a entre le jour et la nuit,
entre le vrai et le faux , mais on est bien forcé
d'avouer qu'il est des livres et des feuilles pu¬
bliques qui, de nos jours, nient Dieu,ia divinité
du Christ, et qui prêchent, par voie de consé¬
quence, l'inutilité du sacerdoce.
L'homme, aux yeux de certains, n'est pas
une créature faite à l'image de Dieu; c'est un
singe perfectionné, et pour ce singe perfec¬
tionné, la religion naturelle , c'est-à-dire la
faculté laissée à chacun de faire, religieusement
parlant, ce que bon lui semble, suffit.
Eh bien 1 en présence de ces aberrations de
quelques esprits dévoyés qui flattent les pas¬
sions, en présence de.ces prédications qui inci¬
tent l'homme à secouer toute espèce de joug
et qui caressent ses mauvais instincts, est-cedonc
■trop des efforts de tous les hommes sincère¬
ment religieux, ecclésiastiques et laïques, pour
s'opposer aux débordements dont nous sommes
les témoins, et faut-il donc que certains de ces
hommes religieux soient anathématisés p arce
que des divergences d'opinion se produiront à
propos d'un point politique?
Et que] est l'effet de ces anathèmes? C'est de
redoubler l'irritation , non pas seulement de
ceux qui croient'au bien fondé des anathèmes,
mais celle aussi de ceux qui n'y croient pas.
Et c'est ainsi que les esprits se prédisposent à
laisser germer chez eux de mauvaises semences,
■à franchir la distance qui sépare le domaine po¬
litique du domaine religieux, et à rendre res¬
ponsable celui-ci de ce qui se fait dans celui-là.
Gardons-nous donc de favoriser un pareil
mélange ; hommes de religion, établissons avec
soin la ligne de démarcation qui doit séparer
le divin de l'humain ; hommes du public, hom¬
mes ayant charge de parlera un public, effor¬
çons-nous, quelque étendue ou quelque modeste
que soit notre influence, de faire planer la reli¬
gion au-dessus de toutes les considérations hu¬
maines, et si aujourd'hui nous sommes des ad-
versairessurle terrain politique, sachons derpain
faire des concessions réciproques pour être d'ac¬
cord surleterrainreligieux, pourquenous puis¬
sions nous opposer tous à l'introduction des
doctrines qui ont pour but de saper les fonde¬
ments de toute religion, de tout gouvernement.
Dans une tête scolaire, notre vénéré prélat
pousse ce double cri : Yive le Pape ! Yive l'Em¬
pereur 1 Tous ceux qui sont groupés autour de
lui pour l'entendre applaudissent et font chorus.
Et pour nous, qui désirons aussi être ses enfants
de prédilection, quel est notre cri de ralliement,
quel est le cri que nous poussons du fond du
cœur ? Eh ! mon Dieu ! nous n'en avons pas
d'antre que celui de notre évêque , et nous ré¬
pétons avec lui : Vive notre Pape ! qui est la
plus haute, la plus respectable, la plus sainte
expression de notre religion ! Yive l'Empereur !
qui a rétabli , qui maintient le Pape sur son
trône; vive l'Empereur! qui affirme, par sa
parole et par ses actes, ses croyances religieuses;
vive l'Empereur ! dont la sollicitude pour le
sacerdoce n'est pas douteuse; vive l'Empereur!
dont la main ferme arrête le flot révolutionnaire
et qui empêchel'écroulement.parlonsplusjuste,
qui veille à la conservation de ces deux princi¬
pes , de ces deux sauvegardes de la société : le
principe religieux et le principe autoritaire.
Et dire qu'en partant du même point, qu'en
poussant les mêmes vivat, nous: en sommes
venus aux irritations. Dieu nous préserve, en
jexhalant cette plainte, d'en revenir aux récrimi¬
nations; loin de là, travaillons à l'œuvre d'apai¬
sement; ayons des regrets si, en pénétrant dans
notre for intérieur', nous avons commis quel¬
que erreur , et sachons pardonner aux autres
ce que nous désirons qu'on nous pardonne.
Camille Ignon.
Le rôle de journaliste est de tous les rôles
un des plus difficiles à tenir, et c'est au journa¬
liste surtout qu'on peut appliquer cette parole
qu'il ne peut contenter tout le monde.
Il va sans dire d'abord qu'étant l'organe
d'une opinion, les opinions contraires trou¬
veront mauvais, injuste , violent, sujet à
caution et même faux tout ce qu'il avancera. Il
aura beau, s'efforçant de marcher dans la voie
de l'honnête et poussant le scrupule de la
conscience aussi loin qu'on peut le pousser , !
dire à ses adversaires : « Je vous crois sincères,
mais admettez que je le suis aussi; je peux
involontairement être induit en erreur, mais
pour tout au monde, je ne voudrais sciemment
vous tromper; reprenez-moi si je m'éloigne de
la vérité, et loin d'en être froissé, je vous en
serai reconnaissant ; » il aura beau, disons-
nous, obéir à un sentiment de loyauté poussé
àsesdernières limites etdescendre presque jus¬
qu'à la supplication, la passion de l'esprit de
parti fera peut-être qu'on révoquera en doute
la sincérité de cette supplication, qu'on la re¬
jettera et qu'il sera trouvé plus commode de
répandre cette idée dans un public que tout ce
que peut dire un journaliste est faux.
Les hommes droits, les hommes calmes, les
hommes clairvoyants, les hommes honnêtes qui
jugent les autres d'après eux et qui croient à la ;
bonne foi des autres, pareequ'ils se savent eux-
mêmes incapables de mentir sciemment, disent,
il est vrai, qu'un démenti en bloc ne dément
rien, et que le mieux, pour édifier une popu¬
lation, pour apprendre à distinguer le vrai du
faux, serait de prendre les faits au fur et'à me¬
sure qu'ils se présentent et de rectifier les
erreurs qui auraient pu être involontairement
commises. Mais les hommes de parti pris ne
raisonnent pas ainsi, et parce que, dans un
récit, dont le fond sera entièrement vrai, une
circonstance insignifiante auraété imcomplète-
mentou inexactement rendue, ces hommes s'em¬
presseront de dire : tout le récit est faux.
Rien n'est donc pl us commode qu'un démenti
en bloc, parce que cela dispense d'un débat
contradictoire, mais rien n'est moins probant.
- Du reste, pour si peu que l'on soit initié à
la vie du journalisme, on ne s'émeut guère des
jugements que portent sur une oeuvre les
hommes de parti pris; mais ce qui peine, ce qui
afflige, ce qui rend la tâche du journaliste
excessivement pénible, ce sont les points de
vue bien opposés auxquels les amis politiques
eux-mêmes se placent pour juger les écrits de
leur organe.
Ces écrits sont on trop ardents, ou trop mous;
ils penchent trop d'un côté ou trop aussi.du côté
opposé; une lutte se prolonge trop ou bien elle
cesse!'trop brusquement.
On tâche de s'assimiler les idées de la majo¬
rité de ses amis, et de se faire l'interprète
de ces idées ; mais une minorité trouve encore
matière à critique. Ainsi, pour citer un exem¬
ple, après avoir montré, durant quelque
temps, une certaine énergie et après ne nous
être que très peu préoccupé du nombre et de
la force de nos adversaires, nous avons estimé
que nous devions prêter notre modeste con¬
cours au retour du calme, et il s'en est trouvé
qui ont dit que l'énergie du journaliste fléchissait.
C'est là une erreur que nous avons à cœur
de combattre. Il n'y a, dans l'accomplissement
de notre œuvre, ni lassitude, ni ennui, ni com¬
mencement de faiblesse; il y a dans nous, au
contraire, espoir et confiance dans un avenir
prochain, et nous puisons cet espoir, cette con¬
fiance, non pas dans le bruit qui a pu se faire
dans les rues, mais dans le progrès rapide qui
s'est opéré dans les idées. Toutefois, pour que
ce progrès persiste, pour qu'il produise des
fruits utiles ànotre Lozère, il ne faut pas que
l'irritation de compatriote à compatriote se
perpétue. Aux ardeurs de la lute publique, aux
conversations animées de la rue , à l'échange
de paroles acrimonieuses, faisons succéder la
propagande que nous appellerons .de l'intimité,
les causeries du foyer domestique , auquel on
admettra les adversaires de hier redevenus
aujourd'hui des amis.
Notre cause est bonne, notre cause est juste,
notre cause est toute lozérienne, et l'organe de
cette cause, loin de fléchir, remontera sur la
brèche pour la défendre, si cela est nécessaire,
avec la même énergie que par le passé; mais ,
encore une fois; tous tant que nous sommes,
en restant fidèles à celte cause, en citant les
faits qui se passeront sous nos yeux et qui
grossiront le nombre de nos amis, nous devons
aussi désirer que le calme remplace l'agi¬
tation , que la propagande de Lozérien à Lozé-
rien succède aux propagandes publiques. Ce
travail, dans la période où nous entrons;,' sera
le plus utile et le plus fructueux.
Camille IGNON.
On lit dans le Constitutionnel ô
« Il ne paraît pas qu'il doiveêtre rieschangé,
pour le moment, à la division fie la France en
circonscriptions électorales; toutefois, l'avis du
ministère sçrait qu'il y aurait opportunité à
revenir à la division par arrondissement. »
La Presse dit de son, côté :
« Il paraît que la modification de l'article
33 delà Constitution et du sénatus-consulte du
27 mai 4857, fixant le nombre des députés à
raison du chiffre des électeurs, sera ajournée
pour ne pas, déranger l'équilibre électoral à
une époque trop rapprochée des élections' gé¬
nérales ; mais l'avis des ministres rédacteurs
semble favorable au retour à la loi du 4 9 avril
4834, qui divisait la France en &59 collèges
éleetoraux, nommant chacun un député.
» M. de Chasseloup-Laubat aurait énergi-
quement soutenu le principe de cette légis¬
lation. »
Aux deux emprunts que nous venons de faire
au Constitutionnel et à la Presse, nous croyons
opportun d'ajouter que .des Lozériensavaientma-
nifesté l'intention, il y a déjà un certain temps,
d'adresser au sénat une pétition tendant précisé¬
ment à appeler son attention sur ce fait
que tels ou tels départements de la France n'é¬
taient pàs, en l'état, suffisamment représentés.
Dernièrement encore, ce projet de pétition a été
remis sur le tapis, et il allait y êlré donné suite
lorsque la convocation du sénat a permis d'es¬
pérer que la question serait portée, devant la
haute assemblée. ,
Il va sans dire que, s'il avait été donné suite
à ce projet fie pétition, on l'aurait appuyé sur
des considérations d'intérêt général ; mais il
n'aurait pas été interdit de citer, en particulier,
la Lozère qui comprend, aucun de nos compa¬
triotes ne l'ignore, trois arrondissements dont
chacun aurait besoin d'un représentant pour
défendre ses intérêts.
Un seul député , qui , si parfait qu'il soit,
tient cependant à ne pas s'aliéner les sympa¬
thies et les votes des populations, peut se croire
tenu à ne pas trop se prononcer en faveur
de tel ou tel de ces trois arrondissements, et il
peut arriver alors qu'il ne fasse rien pour
aucun deux.
Nous écartons, comme on le voit, toute allu¬
sion qui aurait l'air de mettre en cause les per¬
sonnes, et c'est avec intention que nous en res¬
tons aux généralités.
C'est dans ce sens qu'aurait été conçue la
pétition lozérienne, et sa conclusion aurait été
que, dès l'instant que la France estdiviséeen dé¬
partements et subdivisée er. arrondissements,
chacune de ces grandes subdivisions, qui com¬
prend presque toujours des intérêts bien dis¬
tincts , bien accentués, devrait avoir son répré¬
sentant.
Nous sommes heureux de constater que
cette pétition, dont le projet allait être3ms à
exécution, se trouve précisément concorder
• avec les idées de plusieurs de nos hommesfi'IEtat;
Or. si ces idées prédominaient lors des votes
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