Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1869-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1869 01 mai 1869
Description : 1869/05/01 (A6,N18). 1869/05/01 (A6,N18).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t535453630
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/09/2023
PAIX û'ABONNEMKNT :
;VlHivie,i,;,,^n p'V '0'Jf «##,•» trois n'»is. 3 fr.; dans le département. „,i aB-, u fr..
, v m(,£ I f!.?M mols' ?• ''V.?? c': ,10l's du département : un an. lâi fr. : six mois 6'fr 50 o ■
Sn|to^^ir0mpla,l'è Separé; 25 C- - bonnement au Moniteur de la'Lozère doit
M. HA.VAS , rue Jeân-Jâor|ues-Roussean , 3, et MAI. LAFFITTE. RUCHER et C- place de la Bourse s
sont seuls chargés, a Parts, de rece®1r les annonces pour le Moniteur de la Lozère. " ' '.,
PAIX DF.S INSERTIONS :
itiotice» ldiciaires. 20 c-. la ligne; diverses , 25 c. ; réclames, 40 c
être exigé à l'avance.
tipfe
Le prix; des insedioris^eu^-^,'
yw. \s A i çj y «.Au» uuv./.
1 publication légale dès• aolés de,société,esi obligatoire dansle Moniteur de la.LoSo'-e. ;
; 3s annonces ordinaires 'doivent1 être- remises Je jeudi avant midi. Si les annonces sont- iongu.es.ou si elles
présentent des difficultés d'exécution,, l'imprimeur se , réserve de demandele temps qu'il jugera néces-
'sâire pour faire la planche.
es manuscrits e'hvovés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
n. s'abonne. : ,chez> MM. Camille. IGNON , !à Mende : BALLO. à Marvejols ; LAHOTTE. a Florac.
A vis important.
Un bon nombre de nos compatriotes, soit
de Mende, soit d'ailleurs, nons ont manifesté
ou fait manifester le dési'r de recevoir notre
journal pendant la période électorale;et nous
avons acquiescé au désir de tous. Nous nous
respectons assez'et nous respectons assez nos
compatriotes 'pour né pas le prodiguer à ce
point de iadresser même à des ixioix-
tliaiA"tsj nous ne voudrions pas non plus
l'envoyai'à des personnes qui, ne sachant pas
lelireotin'y prenant aucun intérêt, se soucie-
• raient fort peu de le recevoir; mais nous te¬
nons à déclarer qu'il n'y a pas de notre part
des préférences, et. que iions le ferons par¬
venir, à titre gracieux, pendant la période
électorale, à tous ceux qui, directement ou par
l'intermédiaire de leurs amis, nous en feront
la demande.
Les demandes ont dépassé de beaucoup-,
pour le dernier numéro, nos prévisions, et
'•nous avons été obligé de mettre plusieurs fois
•letplanches soiispresse. De là, des'retards
• dans• les envois qu'à l'avenir, nous tâcherons
d'éviter.
Il peut arr iver, cependant; dans lés circons¬
tances"extraordinaires ou nous nous trou¬
vons qu'un'incident quelconque nous force
à écrire' au màirient même où notre journal
devrait paraître. Dans ce cas, malgré notre
bonne v'oionté ;il peut y avoir des retards, et
•c'est en prévision décès retards forcés que
nous en an ne Ions à ïikdm.liii>r>éa d*
■ leurs si le journal ne teii¥ arrive pas a jour
- ■ fixe.
Camille IGliON.
Mende, le 1er mai 1869.
Trois décrets impériaux., datés du !27
avril, portent, en substance, ce qui
suit:
Lé corps' législatif est dissous.
Les collèges, électoraux son t convo¬
qués pour le 23 mai, à l'effet d'élire
un député par circonscription.
Le scrutin sera ouvert pendant deux
jours dans ton tes" les communes : le
'premier jour, depuis huit heures'du
nààtin jusqu'à six heures du soir, et
le second jour, depuis huit heures clu
matin jusqu'à quatre heures du soir.
Des périialLtes cl© la. Loi
électorale.
Une maxime de droit dit que personne n'est
censé ignorer la' loi. —- Combien de' gens font
défaut à cette maxime ! Le plus souvent nous ne
nous-préoccupons de la loi que dans ce qui
■nous touche particulièrement," lorsqu'elle nous
est utile ou lorsqu'elle nous menace. Ce sont
surtout les lois sur lesquelles se londe l'ordre
social que nous'savons mai.
Il y en a une cependant qu'il faut que tout
le monde sache. Celle-là est capitale ; elle est
le fondement de nos libertés, la sauvegarde
de nos intérêts, le principe de là grandeur et
de la prospérité de la nation, — c'est la loi
électorale. _
Le décret organique du 2 février '1852 est le
monument législatif le plus libéral sur 'cette
grave matière des élections politiques. L'auguste
auteur de ce décret, en restitùànt à'là France
le suffrage universel, a voulu que fféttèsource
de là vie sociale restât pure de toute altération.
Après'avoir réglé la condition de l'électeur et
de l'éligible, écarté de l'urne électorale les In¬
dignes et les incapables , pourvu à la liberté du
vote e't à la sincérité d'il scrutin , il prévoit les
cas de violence et de corruption. Les premiers
sont, rares, faciles à définir et à réprimer ; les
adirés sont plus délicats à saisir; aussi le légis¬
lateur a-t-il pris grand soin des définitions qu'il
en donne. .
U 'e'st opportun peut-être dé mettre en lu¬
mière certains articles de la loi électorale, Ils
pourront mveiller .chez ceux quiios liront le
sentiment d'indépendance et de dignité.qui doit
présider à l'accomplissement du plus grand
acte de la vie d'un citoyen.
L'article 38 est ainsi conçu :
« Quiconque aura donné ou reçu des de-
» niers, effets ou. valeurs quelconques,-sous la
>> condition soit de donner ou de procurer un
» suffrage, soit de .s'abstenir de voter, sera
» puni d'un emprisonnement de trois mois
» à deux ans et d'une amende de cinq cents
» francs à cinq mille francs.
» Seront punis delà même peine ceux qui,
». sous les mêmes conditions, auront fait ou
» accepte 1 offre ou la promesse d'emplois pu-
» blics ou privés. »
Voilà une définition exacte , claire et précise
de la corruption électorale.
Les peines édictées contre ce délit sont sévè¬
res; mais à notre avis, elles ne sont pas encore
en.proportion de sa gravité.
Quel est donc, en effet, je résultat.d'un pa¬
reil trafic? Que sollicitez-vous pour votre ar¬
gent ou vos promesses de cet homme qui vous
livre s'a pauvreté ou dont vous trompez [ igno¬
rance ? L'abandon de sa conscience et le mépris
de son devoir. Ce marché dégrade également
celui qui donne et celui qui reçoit, car il est
honteux d'acheter, comme il est honteux de
vendre un suffrage qui n'est dû qu'au mérite,
à l'honorabilité, au dévouement sincère, aux
on payait un farix-oû£^}lS0lmuent comme-si
le,suborneur, autant -quelOsïïbornS., 1
Le législateur a prévu un autre délit élec¬
toral qui ne se produit que-trop souvent et.qui est
l'arme de certains candidats aux allures dou¬
teuses et.aux manœuvres souterraines. — Les
honnêtes gens parlent et agissent àû grand jour,
et, confiants dans l'honneur de leur vie, ils se
défendent ou attaquent ouvertement ; ils ne
veulent de lutte que sur le terrain de la vérité.
D'autres, habitués aux moyens sournois, comp¬
tant sur la crédulité et-l'ignorance , procèdent
par insinuations perfides, par mensonges on
calomnies. — lis ne combattent pas leurs ad¬
versaires face à face, ils l'attendent dans des
embuscades et le frappent par derrière. Ceux-
là, le législateur ne les épargne point; il les
signale et les châtie.
« Article 40. — Ceux qui, à l'aide défaussés
» nouvelles, bruits calomnieux ou autres ma-
» nœuvres frauduleuses, auront surpris ou
m détourné des suffragesdéterminé un ou
» plusieurs électeurs à . s'abstenir de voter ,
» seront punis d'un emprisonnement d'un
» mois à un an, et d'une amende de cent
» francs à deux mille francs. »
Telles sont les deux dispositions pénales que
nous croyons utile de rappeler a la veille des
élections.
On voit avec,quelle sollicitude l'Empereur,
d'ans son décret organique du 2 février 4 852, a
voulu entourer les élections de toutes les ga¬
ranties qui pouvaient les rendre légales.
Mais il faut que les prévisions de la loi soient
î efficaces. Dans ce mouvement général qui en¬
traîne dix millions de citoyens, qui agite toutes
les passions , où se rencontrent toutes les am¬
bitions et toutes les cupidifés, l'œil de la justice
ne suffirait point à la surveillance.jlcs^ctes.,La
loi électorale,est de cellés.qu'il appartient,a, tous
les citoyens de faire respecter , car elle protège
un droit commun à tous, un intérêt Inatippal
et solidaire. — Il est dp devoir de chaçui) de
surveiller et dé dénoncer tout fait, qui tendrait
à fausser , par un des moyens prévus dans les
dispositions précédemment citées, la liberté et
la sincérité de la lutte.constitutionnelle où se
règlent les destinées mêmes du pays. Que les
veux restent ouverts
mêie et sur les autres. — C'est la condition
-ps/iiqne du moment. —Camille Ignon.
3>e la pxiissartee cle l'ar¬
gent.
U y a des gens qui affectent une confiance
bsolue et effrontée dans la puissance de Tar¬
ent. I!s proclament qu'elle est irrésistible,
ju'il n'y a pas de droit qu'elle ne puisse' en-
tormir, de volonté qu'elle ne parvienne àisou-
oettre. Les élections donnent lieu parfois à des
jropos bien étrange»! Qui de nous, en ce pays
jeut-être, ailleurs en tout cas, n'a entendu dire
ec-i : Oh! la lutte sera difficile à soutenir contre
3. ***. — Il est riche ; il viendra au moment
qaportun, ses mains pleines d'or, et la pluie de •
sslargesses fera pousser pour lui dés moissons
è suffrages ! II est prêt à dépenser 100 , 200,
330 mille francs s'il le faut. Peut-on imaginer
ui outrage plus sanglant pour un pays, et plus
fat pour révolter le sentiment de dignité et de
patriotisme jusqu'aux dernières couches de la
population?
Quels sont donc ces vaniteux Turcarets 'qui
comptent ouvrir , à leur gré , la foi me
au x consciences? De quel pays
sont-ils et à quel pays s'adressent-ils? Nous ai¬
mons à croire que ce sont là de-puériles vantar¬
dises de gens grisés de leur richesse.
Il n'y a pas, en France, un seul département
où une pareille prétention, sous quelque voile
qu'on prît soin de la cacher, ne soulevât l'in¬
dignation et le dégoût.
latif. Cette fois, partout je contrôle des élections
politiques sera vigilant et sévère ; la plainte ,
s'il .y a lieu , sera epergiquemenj, s.oute.nue et
jusqu'au bout. Que chacun soit attentif sur soi-
Térie rencontrerait le mépris de-tous nos com-
patriotes. Nous avions une vieille réputation,
celle de porter notre pauvreté avec autant de
fierté que de courage.-Notre, sainte religion,
en nous enseignant la résignation, nous a mis
en garde et fortifiés contre les abaissements de
la corruption. - - ' '
Assurément, la fortune est un élément de
puissance dans notre société; mais ceux qui la
possèdent doivent à Dieu et aux hommes d'en
bien user ; ce n'est que par le bon emploi qu'ils
en font qu'ils peuvent la rendre respectable à
tous les yeux.
La puissance de Targent-est souvent féconde,
et à notre époque, elle a accompli des merveilles.
C'est elle qui, prenant à la science le gaz., la
.vapeur, l'électricité elles transportant du labo¬
ratoire du savant au sein de l'industrie, a re¬
nouvelé le vieux monde. Dans ce cas, l'argent,
unissant sa puissance au génie, prend ime no¬
ble part dansces révolutions salutaires qui, avec
la permission du Très-Haut, poussent l'huma¬
nité dans le progrès. Oui, nous admirons, en
de telles conditions, la puissance de l'argent
et nons honorons ceux qui la possèdent.
La noblesse ou la fortune doivent, être no- -
bleœent acquises, pour avoir, à notre époque
d'examen et d'appréciation exacte, une valeur
réelle.,
La fortune est un titre d'honneur pour c'ëlui
qui Ta conquise par son intelligence, par son
travail et par le bon ordre maintenu dans sa
vie et dans ses affaires. Que celui-là s'en vante,
on lui pardonnera son orgueil, que, même, il
se présente aux suffrages de ses concitoyens, il
aura le droit de leur dire: Je suis riche: vous
..savez comment je le suis devenu; il n'y a pas
,an des.écus qui remplissent mes coffres qui ne
soit Te fruit de mes veilles et de mon opiniâtre
.jabeur ; il n'y en a pas un que ne puisse avouer
nia conscience. Ma fortune -prouve ma capa¬
cité et mon honorabilité; elle me fait ces deux
iitres; à vos suffrages.
Nous admettons cette ambition, nous trou¬
vons justifiées les raisons sur lesquelles elle se
fonde.
Mais quand la fortune est le seul et le plus
grand mérite d'un homme et qu'il s'en targue
dans une immense et ridicule vanité, nous,
travailleurs de tous les degrés, nous qui avons
supporté ou supportons le poids du jour, nous
qui sommes de par la loi et notre droit les
juges de ceux qui sollicitent nos suffrages, nous
avons le devoir de demander à cet homme d'où
sa fortune lui vient, combien de temps, de cou¬
rage et de travail, il a mis à sa conquête, afin de
savoir au juste la part d'honneur qu'il eh peut
réclamer. — Camille ]gnon.
Manœuvres électorales.
Nous avons relevé samedi dernier un .article
du journal de M. de Chambrun, ex-député de la
Lozère, d'après lequel notre ex-député .aurait
tout fait pour les chemins de fer Lozériens,
ét dans un article qui a paru samedi dernier
sur lês chemins vicinaux, c'est encore, lui qui
a tout fait.
Il n'y a,donc rien dans noire pauvre Lozère,
ii n'y à donc ni un préfet, ni un seul maire, ni
un seul conseiller général, ni un seul conseiller
d'arrondissement, ni un seul conseiller muni¬
cipal qui s'occupe des affaires de notre malheu¬
reux département, du bien s'il en est qui s'en
occupent, que sont-ils pour le journal de M. de
Chambrun? Des inutilités, des zéros. C'est M. de
Chambrun qui .est tout, et rien ne se fait, d'a¬
près M. dé Chambrun, que par les ordres , la
permission et l'influence de M. de Chambrun.
L'influence de M. de Chambrun !_ En vérité,
les bras vous tombent quand on lit des choses
pareilles, et Ton se demande à qui Ton croit
parler! L'influence de M. de Chambrun ! mais
cette influence-là va-t-elle jusqu'à faire nom¬
mer un*garde-champêtre, jusqu'à faire obtenir
un secours de 100 fr. pour un édifice ou pour
une route? Nous disons hardiment ;que non.
Ah ! nous comprenons cette, tactique;nous
savons qu'on a fait le sacrifice delà perte des
voix des hommes intsllio-p.nt» Rp» villpg et" (les _
les voix des travailleurs intelligents, mais nous
aurons les autres' en leur faisant accroire ce
que nous voudrons, et ces derniers sont en ma¬
jorité. »
Non , mille fois non, nous n'admettrons ja¬
mais que le nombre de nos compatriotes qui
sont assez ignorants pour ne rien comprendre
est supérieur à ceux qui comprennent.
Eh bien'! puisqu'on humilie le travailleur
des villes et dès campagnes en ne tenant pas
compte de son intelligence, puisqu'on veut con¬
tinuer à le Tenir sous les pieds et à faire de lui
ce qu'on voudra en ne tenant pas compte de ses
intérêts, qu'il travaille plus ardemment encore
qu'il ne Ta fait; qu'il fasse comprendre, si l'un
de ses compagnons de travail l'ignore, que ce
n'est pas avec un repas de quelques sous ou
une aumône qu'on lui fera aller chercher de¬
vant toute une populace, que sa position sera
améliorée.
Il ne faut pas qu'on puisse dire cette fois
qu'il y a dans la France un coin de la France
où les hommes s'achètent pour 20 sous et ne
valent pas plus de 20 sous.
Mais, à propos de la grande influence, que
M. de Chambrun se donne en fait ,d.e chemins
de fer, nous avons dit que cette influence était
nulle, nous avons dit qu'il n'avait rien fait, qu'il
n'avait rien voulu faire, ou que, s'il avait fait,
c'e qu'il avait fait était plus nuisible qu'utile.
Or, il ne s'agit pas seulement de dire, il faut
prouver. Ce sont donc des faits et des preuves
que nous allons donner.
La grande tactique de M. de Chambrun a
été de ménageries intérêts et l'amour-propre
de deux arrondissements que Ton a supposés
rivaux : Mende et Marvejols. Quant à celui de
Florac, on ne s'en est guère préoccupé, et c'est
tout au plus si Ton a songé à donner quelques
lustres à des temples protestants, et si.Ton a eu
la pensée, pour plaire aux protestants, de dé¬
chirer l'image qui paraissait à M. de Chambrun
trop catholique. Sauf cela, M. de Chambrun ne
s'est guère occupé de l'arrondissement de
Florac.
Mais le mieux, pour ne froisser ni Mende,- ni
Marvejols, c'était d'avoir l'air de faire pour les
deux et de rien l'aire pour aucun d'eux. C'est
le parti que l'on a pris.
Nous entrons ici dans le vif de la question,
et rien qu'en citant des dates et des faits, nous
prouverons que les Lozériens , loin de s'effacer
dans la question des chemins de fer, ont nette¬
ment accentué leur concours, avant que M. de
Chambrun ne fût connu dans la Lozère et après.
;VlHivie,i,;,,^n p'V '0'Jf «##,•» trois n'»is. 3 fr.; dans le département. „,i aB-, u fr..
, v m(,£ I f!.?M mols' ?• ''V.?? c': ,10l's du département : un an. lâi fr. : six mois 6'fr 50 o ■
Sn|to^^ir0mpla,l'è Separé; 25 C- - bonnement au Moniteur de la'Lozère doit
M. HA.VAS , rue Jeân-Jâor|ues-Roussean , 3, et MAI. LAFFITTE. RUCHER et C- place de la Bourse s
sont seuls chargés, a Parts, de rece®1r les annonces pour le Moniteur de la Lozère. " ' '.,
PAIX DF.S INSERTIONS :
itiotice» ldiciaires. 20 c-. la ligne; diverses , 25 c. ; réclames, 40 c
être exigé à l'avance.
tipfe
Le prix; des insedioris^eu^-^,'
yw. \s A i çj y «.Au» uuv./.
1 publication légale dès• aolés de,société,esi obligatoire dansle Moniteur de la.LoSo'-e. ;
; 3s annonces ordinaires 'doivent1 être- remises Je jeudi avant midi. Si les annonces sont- iongu.es.ou si elles
présentent des difficultés d'exécution,, l'imprimeur se , réserve de demandele temps qu'il jugera néces-
'sâire pour faire la planche.
es manuscrits e'hvovés, insérés ou non, ne seront pas rendus.
n. s'abonne. : ,chez> MM. Camille. IGNON , !à Mende : BALLO. à Marvejols ; LAHOTTE. a Florac.
A vis important.
Un bon nombre de nos compatriotes, soit
de Mende, soit d'ailleurs, nons ont manifesté
ou fait manifester le dési'r de recevoir notre
journal pendant la période électorale;et nous
avons acquiescé au désir de tous. Nous nous
respectons assez'et nous respectons assez nos
compatriotes 'pour né pas le prodiguer à ce
point de iadresser même à des ixioix-
tliaiA"tsj nous ne voudrions pas non plus
l'envoyai'à des personnes qui, ne sachant pas
lelireotin'y prenant aucun intérêt, se soucie-
• raient fort peu de le recevoir; mais nous te¬
nons à déclarer qu'il n'y a pas de notre part
des préférences, et. que iions le ferons par¬
venir, à titre gracieux, pendant la période
électorale, à tous ceux qui, directement ou par
l'intermédiaire de leurs amis, nous en feront
la demande.
Les demandes ont dépassé de beaucoup-,
pour le dernier numéro, nos prévisions, et
'•nous avons été obligé de mettre plusieurs fois
•letplanches soiispresse. De là, des'retards
• dans• les envois qu'à l'avenir, nous tâcherons
d'éviter.
Il peut arr iver, cependant; dans lés circons¬
tances"extraordinaires ou nous nous trou¬
vons qu'un'incident quelconque nous force
à écrire' au màirient même où notre journal
devrait paraître. Dans ce cas, malgré notre
bonne v'oionté ;il peut y avoir des retards, et
•c'est en prévision décès retards forcés que
nous en an ne Ions à ïikdm.liii>r>éa d*
■ leurs si le journal ne teii¥ arrive pas a jour
- ■ fixe.
Camille IGliON.
Mende, le 1er mai 1869.
Trois décrets impériaux., datés du !27
avril, portent, en substance, ce qui
suit:
Lé corps' législatif est dissous.
Les collèges, électoraux son t convo¬
qués pour le 23 mai, à l'effet d'élire
un député par circonscription.
Le scrutin sera ouvert pendant deux
jours dans ton tes" les communes : le
'premier jour, depuis huit heures'du
nààtin jusqu'à six heures du soir, et
le second jour, depuis huit heures clu
matin jusqu'à quatre heures du soir.
Des périialLtes cl© la. Loi
électorale.
Une maxime de droit dit que personne n'est
censé ignorer la' loi. —- Combien de' gens font
défaut à cette maxime ! Le plus souvent nous ne
nous-préoccupons de la loi que dans ce qui
■nous touche particulièrement," lorsqu'elle nous
est utile ou lorsqu'elle nous menace. Ce sont
surtout les lois sur lesquelles se londe l'ordre
social que nous'savons mai.
Il y en a une cependant qu'il faut que tout
le monde sache. Celle-là est capitale ; elle est
le fondement de nos libertés, la sauvegarde
de nos intérêts, le principe de là grandeur et
de la prospérité de la nation, — c'est la loi
électorale. _
Le décret organique du 2 février '1852 est le
monument législatif le plus libéral sur 'cette
grave matière des élections politiques. L'auguste
auteur de ce décret, en restitùànt à'là France
le suffrage universel, a voulu que fféttèsource
de là vie sociale restât pure de toute altération.
Après'avoir réglé la condition de l'électeur et
de l'éligible, écarté de l'urne électorale les In¬
dignes et les incapables , pourvu à la liberté du
vote e't à la sincérité d'il scrutin , il prévoit les
cas de violence et de corruption. Les premiers
sont, rares, faciles à définir et à réprimer ; les
adirés sont plus délicats à saisir; aussi le légis¬
lateur a-t-il pris grand soin des définitions qu'il
en donne. .
U 'e'st opportun peut-être dé mettre en lu¬
mière certains articles de la loi électorale, Ils
pourront mveiller .chez ceux quiios liront le
sentiment d'indépendance et de dignité.qui doit
présider à l'accomplissement du plus grand
acte de la vie d'un citoyen.
L'article 38 est ainsi conçu :
« Quiconque aura donné ou reçu des de-
» niers, effets ou. valeurs quelconques,-sous la
>> condition soit de donner ou de procurer un
» suffrage, soit de .s'abstenir de voter, sera
» puni d'un emprisonnement de trois mois
» à deux ans et d'une amende de cinq cents
» francs à cinq mille francs.
» Seront punis delà même peine ceux qui,
». sous les mêmes conditions, auront fait ou
» accepte 1 offre ou la promesse d'emplois pu-
» blics ou privés. »
Voilà une définition exacte , claire et précise
de la corruption électorale.
Les peines édictées contre ce délit sont sévè¬
res; mais à notre avis, elles ne sont pas encore
en.proportion de sa gravité.
Quel est donc, en effet, je résultat.d'un pa¬
reil trafic? Que sollicitez-vous pour votre ar¬
gent ou vos promesses de cet homme qui vous
livre s'a pauvreté ou dont vous trompez [ igno¬
rance ? L'abandon de sa conscience et le mépris
de son devoir. Ce marché dégrade également
celui qui donne et celui qui reçoit, car il est
honteux d'acheter, comme il est honteux de
vendre un suffrage qui n'est dû qu'au mérite,
à l'honorabilité, au dévouement sincère, aux
on payait un farix-oû£^}lS0lmuent comme-si
le,suborneur, autant -quelOsïïbornS., 1
Le législateur a prévu un autre délit élec¬
toral qui ne se produit que-trop souvent et.qui est
l'arme de certains candidats aux allures dou¬
teuses et.aux manœuvres souterraines. — Les
honnêtes gens parlent et agissent àû grand jour,
et, confiants dans l'honneur de leur vie, ils se
défendent ou attaquent ouvertement ; ils ne
veulent de lutte que sur le terrain de la vérité.
D'autres, habitués aux moyens sournois, comp¬
tant sur la crédulité et-l'ignorance , procèdent
par insinuations perfides, par mensonges on
calomnies. — lis ne combattent pas leurs ad¬
versaires face à face, ils l'attendent dans des
embuscades et le frappent par derrière. Ceux-
là, le législateur ne les épargne point; il les
signale et les châtie.
« Article 40. — Ceux qui, à l'aide défaussés
» nouvelles, bruits calomnieux ou autres ma-
» nœuvres frauduleuses, auront surpris ou
m détourné des suffragesdéterminé un ou
» plusieurs électeurs à . s'abstenir de voter ,
» seront punis d'un emprisonnement d'un
» mois à un an, et d'une amende de cent
» francs à deux mille francs. »
Telles sont les deux dispositions pénales que
nous croyons utile de rappeler a la veille des
élections.
On voit avec,quelle sollicitude l'Empereur,
d'ans son décret organique du 2 février 4 852, a
voulu entourer les élections de toutes les ga¬
ranties qui pouvaient les rendre légales.
Mais il faut que les prévisions de la loi soient
î efficaces. Dans ce mouvement général qui en¬
traîne dix millions de citoyens, qui agite toutes
les passions , où se rencontrent toutes les am¬
bitions et toutes les cupidifés, l'œil de la justice
ne suffirait point à la surveillance.jlcs^ctes.,La
loi électorale,est de cellés.qu'il appartient,a, tous
les citoyens de faire respecter , car elle protège
un droit commun à tous, un intérêt Inatippal
et solidaire. — Il est dp devoir de chaçui) de
surveiller et dé dénoncer tout fait, qui tendrait
à fausser , par un des moyens prévus dans les
dispositions précédemment citées, la liberté et
la sincérité de la lutte.constitutionnelle où se
règlent les destinées mêmes du pays. Que les
veux restent ouverts
mêie et sur les autres. — C'est la condition
-ps/iiqne du moment. —Camille Ignon.
3>e la pxiissartee cle l'ar¬
gent.
U y a des gens qui affectent une confiance
bsolue et effrontée dans la puissance de Tar¬
ent. I!s proclament qu'elle est irrésistible,
ju'il n'y a pas de droit qu'elle ne puisse' en-
tormir, de volonté qu'elle ne parvienne àisou-
oettre. Les élections donnent lieu parfois à des
jropos bien étrange»! Qui de nous, en ce pays
jeut-être, ailleurs en tout cas, n'a entendu dire
ec-i : Oh! la lutte sera difficile à soutenir contre
3. ***. — Il est riche ; il viendra au moment
qaportun, ses mains pleines d'or, et la pluie de •
sslargesses fera pousser pour lui dés moissons
è suffrages ! II est prêt à dépenser 100 , 200,
330 mille francs s'il le faut. Peut-on imaginer
ui outrage plus sanglant pour un pays, et plus
fat pour révolter le sentiment de dignité et de
patriotisme jusqu'aux dernières couches de la
population?
Quels sont donc ces vaniteux Turcarets 'qui
comptent ouvrir , à leur gré , la foi me
au x consciences? De quel pays
sont-ils et à quel pays s'adressent-ils? Nous ai¬
mons à croire que ce sont là de-puériles vantar¬
dises de gens grisés de leur richesse.
Il n'y a pas, en France, un seul département
où une pareille prétention, sous quelque voile
qu'on prît soin de la cacher, ne soulevât l'in¬
dignation et le dégoût.
latif. Cette fois, partout je contrôle des élections
politiques sera vigilant et sévère ; la plainte ,
s'il .y a lieu , sera epergiquemenj, s.oute.nue et
jusqu'au bout. Que chacun soit attentif sur soi-
Térie rencontrerait le mépris de-tous nos com-
patriotes. Nous avions une vieille réputation,
celle de porter notre pauvreté avec autant de
fierté que de courage.-Notre, sainte religion,
en nous enseignant la résignation, nous a mis
en garde et fortifiés contre les abaissements de
la corruption. - - ' '
Assurément, la fortune est un élément de
puissance dans notre société; mais ceux qui la
possèdent doivent à Dieu et aux hommes d'en
bien user ; ce n'est que par le bon emploi qu'ils
en font qu'ils peuvent la rendre respectable à
tous les yeux.
La puissance de Targent-est souvent féconde,
et à notre époque, elle a accompli des merveilles.
C'est elle qui, prenant à la science le gaz., la
.vapeur, l'électricité elles transportant du labo¬
ratoire du savant au sein de l'industrie, a re¬
nouvelé le vieux monde. Dans ce cas, l'argent,
unissant sa puissance au génie, prend ime no¬
ble part dansces révolutions salutaires qui, avec
la permission du Très-Haut, poussent l'huma¬
nité dans le progrès. Oui, nous admirons, en
de telles conditions, la puissance de l'argent
et nons honorons ceux qui la possèdent.
La noblesse ou la fortune doivent, être no- -
bleœent acquises, pour avoir, à notre époque
d'examen et d'appréciation exacte, une valeur
réelle.,
La fortune est un titre d'honneur pour c'ëlui
qui Ta conquise par son intelligence, par son
travail et par le bon ordre maintenu dans sa
vie et dans ses affaires. Que celui-là s'en vante,
on lui pardonnera son orgueil, que, même, il
se présente aux suffrages de ses concitoyens, il
aura le droit de leur dire: Je suis riche: vous
..savez comment je le suis devenu; il n'y a pas
,an des.écus qui remplissent mes coffres qui ne
soit Te fruit de mes veilles et de mon opiniâtre
.jabeur ; il n'y en a pas un que ne puisse avouer
nia conscience. Ma fortune -prouve ma capa¬
cité et mon honorabilité; elle me fait ces deux
iitres; à vos suffrages.
Nous admettons cette ambition, nous trou¬
vons justifiées les raisons sur lesquelles elle se
fonde.
Mais quand la fortune est le seul et le plus
grand mérite d'un homme et qu'il s'en targue
dans une immense et ridicule vanité, nous,
travailleurs de tous les degrés, nous qui avons
supporté ou supportons le poids du jour, nous
qui sommes de par la loi et notre droit les
juges de ceux qui sollicitent nos suffrages, nous
avons le devoir de demander à cet homme d'où
sa fortune lui vient, combien de temps, de cou¬
rage et de travail, il a mis à sa conquête, afin de
savoir au juste la part d'honneur qu'il eh peut
réclamer. — Camille ]gnon.
Manœuvres électorales.
Nous avons relevé samedi dernier un .article
du journal de M. de Chambrun, ex-député de la
Lozère, d'après lequel notre ex-député .aurait
tout fait pour les chemins de fer Lozériens,
ét dans un article qui a paru samedi dernier
sur lês chemins vicinaux, c'est encore, lui qui
a tout fait.
Il n'y a,donc rien dans noire pauvre Lozère,
ii n'y à donc ni un préfet, ni un seul maire, ni
un seul conseiller général, ni un seul conseiller
d'arrondissement, ni un seul conseiller muni¬
cipal qui s'occupe des affaires de notre malheu¬
reux département, du bien s'il en est qui s'en
occupent, que sont-ils pour le journal de M. de
Chambrun? Des inutilités, des zéros. C'est M. de
Chambrun qui .est tout, et rien ne se fait, d'a¬
près M. dé Chambrun, que par les ordres , la
permission et l'influence de M. de Chambrun.
L'influence de M. de Chambrun !_ En vérité,
les bras vous tombent quand on lit des choses
pareilles, et Ton se demande à qui Ton croit
parler! L'influence de M. de Chambrun ! mais
cette influence-là va-t-elle jusqu'à faire nom¬
mer un*garde-champêtre, jusqu'à faire obtenir
un secours de 100 fr. pour un édifice ou pour
une route? Nous disons hardiment ;que non.
Ah ! nous comprenons cette, tactique;nous
savons qu'on a fait le sacrifice delà perte des
voix des hommes intsllio-p.nt» Rp» villpg et" (les _
les voix des travailleurs intelligents, mais nous
aurons les autres' en leur faisant accroire ce
que nous voudrons, et ces derniers sont en ma¬
jorité. »
Non , mille fois non, nous n'admettrons ja¬
mais que le nombre de nos compatriotes qui
sont assez ignorants pour ne rien comprendre
est supérieur à ceux qui comprennent.
Eh bien'! puisqu'on humilie le travailleur
des villes et dès campagnes en ne tenant pas
compte de son intelligence, puisqu'on veut con¬
tinuer à le Tenir sous les pieds et à faire de lui
ce qu'on voudra en ne tenant pas compte de ses
intérêts, qu'il travaille plus ardemment encore
qu'il ne Ta fait; qu'il fasse comprendre, si l'un
de ses compagnons de travail l'ignore, que ce
n'est pas avec un repas de quelques sous ou
une aumône qu'on lui fera aller chercher de¬
vant toute une populace, que sa position sera
améliorée.
Il ne faut pas qu'on puisse dire cette fois
qu'il y a dans la France un coin de la France
où les hommes s'achètent pour 20 sous et ne
valent pas plus de 20 sous.
Mais, à propos de la grande influence, que
M. de Chambrun se donne en fait ,d.e chemins
de fer, nous avons dit que cette influence était
nulle, nous avons dit qu'il n'avait rien fait, qu'il
n'avait rien voulu faire, ou que, s'il avait fait,
c'e qu'il avait fait était plus nuisible qu'utile.
Or, il ne s'agit pas seulement de dire, il faut
prouver. Ce sont donc des faits et des preuves
que nous allons donner.
La grande tactique de M. de Chambrun a
été de ménageries intérêts et l'amour-propre
de deux arrondissements que Ton a supposés
rivaux : Mende et Marvejols. Quant à celui de
Florac, on ne s'en est guère préoccupé, et c'est
tout au plus si Ton a songé à donner quelques
lustres à des temples protestants, et si.Ton a eu
la pensée, pour plaire aux protestants, de dé¬
chirer l'image qui paraissait à M. de Chambrun
trop catholique. Sauf cela, M. de Chambrun ne
s'est guère occupé de l'arrondissement de
Florac.
Mais le mieux, pour ne froisser ni Mende,- ni
Marvejols, c'était d'avoir l'air de faire pour les
deux et de rien l'aire pour aucun d'eux. C'est
le parti que l'on a pris.
Nous entrons ici dans le vif de la question,
et rien qu'en citant des dates et des faits, nous
prouverons que les Lozériens , loin de s'effacer
dans la question des chemins de fer, ont nette¬
ment accentué leur concours, avant que M. de
Chambrun ne fût connu dans la Lozère et après.
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