Titre : La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1941-01-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755951g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 03 janvier 1941 03 janvier 1941
Description : 1941/01/03 (A55,N20720). 1941/01/03 (A55,N20720).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k349577n
Source : Bibliothèque municipale de Brest, PB A100
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2021
la bataille sur mer et dans les airs
Communiqué allemand du 2 janvier:
Un navire de guerre allemand, opé-
rant dans l'océan Pacifique, annonce
comme résultat partiel de ses succès
la destruction de huit navires mar-
chands ennemis ou opérant pour le
compte de l'ennemi, d'un tonnage to-
tal de 54.155 tonnes. Les équipages de
ces navires ont été débarqués dans une
lie du Pacifique sud.
ATTAQUES AÉRIENNES
sur Liverpool, Londres,
Sheffield, Yarmouth et Harwick
paris, 2. — Dans la nuit du 1" au 2 janvier, de petites formations
(Vivions allemands ont attaqué Liverpool, mais n'ont pu constater
îvrTet causé par les bombes du fait de la mauvaise visibilité. D'autres
ont attaqué Londres, Sheffield, Yarmouth et Harwick.
La Dépêche
01 do Rr
3 janvier 1941 DiV^l 55-année V i VU^Ol 5Q ^
ON DEBLAIE LES DÉCOMBRES A LONDRES
Le 15 janvier
libération
d'une fraction
de la classe 38
Paris, 2. — En annonçant les raisons
qui l'obligeaient à maintenir la classe
1938 sous les drapeaux, malgré Tac
complissement de ses deux années de
service, le gouvernement a précisé son
intention de procéder à sa libération
par fractions au fur et à mesure que
les engagements volontaires rendraient
la chose possible.
C'est ainsi que les pères de famille
ont été libérés le 20 décembre.
Comme suite à cette première me-
sure, le ministre-secrétaire d'Etat à la
Guerre vient de décider que les
hommes appartenant aux premiers
mois de la classe 1938, c'est-à-dire ceux
nés entre le 1" janvier et le 31 jan-
vier 1918 Inclus, seraient libérés à la
date du 15 janvier 1941.
33 heures
par semaine
Telle va être, pour la Seine,
la durée du travail
dans le bâtiment
Le triste bilan de la catastrophe
du SFAX et du RHONE
L'autorité maritime nous a communiqué hier officiellement que le nombre des
victimes de la catastrophe du « Sfax » et du « Rhône » était le suivant :
SoiiS"inarin « SFAX »
4 rescapés; 64 disparus, dont le commandant et 4 officiers.
Pétrolier « RHONE »
1 mort; 8 disparus; 54 rescapés, dont 12 blessés atteints de brûlures
légères.
MIIIIIIIMIIIIIIIIIinillllinilllillllUIIIIIIIIIIIIIMIIinilllllllllllMIIIMIIIIIIIIIIIIMilllllllllllllMIIIIIIMIMIIIIlilMIIIIIIIIIII
Paris, 2. — Un arrêté de M. Charles
Magny, paru au Bulletin municipal,
fixe à trente-trois heures sous la Seine
la durée hebdomadaire du travail pour
les Industries du bâtiment, des travaux
publics et de la fabrication des maté
riaux de construction.
Cet arrêté entrera en vigueur le 8
janvier.
L'ingénieur général
Barillon et le professeur
Mâcheboeuf à la tête
du Collège des experts
Paris, 2. — Le nouvel organisme de
recherches scientifiques dont nous
avons annoncé la création, le> Collège
des experts, sera présidé par l'ingénieur
général E.-G. Barrillon.
Le ministre de la Production Indus-
trielle et du Travail, qui l'a désigné a
ce poste, a également fait appel au
professeur Mâoheboeuf, qui sera pro-
bablement rapporteur.
40 milliards de travaux
pour l'ensemble du territoire
C'est ce que prévoit le gouvernement
pour les exercices 1941 et 1942
iiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiigiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiimmi
Retour de la Martinique
Nous ne manquions de rien
Un matelot
CES CHIFFRES NE TIENNENT PAS COMPTE
DES RECONSTRUCTIONS
D'IMMEUBLES DÉTRUITS PAR LA GUERRE
nous dit :
TOUS NOUS NE RÉCLAMIONS QUE DES NOUVELLES DE NOS FAMILLES
Le 20 novembre dernier, 250 matelots, des gardes mobiles et des
surveillants militaires du bagne de la Guyane embarquaient sur le
cargo « Charles-L.-D. » et quittaient La Martinique pour rentrer en
France.
Les cales du bâtiment étaient chargées d'une importante cargair
son de sucre de canne.
Pas d'officiers à bord à part ceux du cargo : le capitaine et ses
lieutenants.
La traversée était périlleuse. On était resté sans nouvelles d'un
autre cargo, le « Cuba », parti deux mois et demi plus tôt de Fort-
de-France avec 90 officiers, 250 officiers-mariniers et près de 1.400
quartiers-maîtres et marins.
Le capitaine du « Charles-L.-D. » avait reçu l'ordre, au cas de
mauvaise rencontre, de saborder son navire plutôt que de le laisser
arraisonner ou capturer. La traversée pouvait donc être longue et
fertile en péripéties.
Privés depuis six mois de nouvelles
de leurs familles. Justement inquiets
par les fausses Informations répan-
dues, les bruits tendancieux qui ne ^^^^ï:^s¥SsE^ï:~x^.ff:rjï::
cessaient d'être colportés — par exem- S . i
pie, la destruction de Brest, la ville
rasée, évacuée — ceux qui, démoblli- im
sés, devaient être rapatriés, avaient
hâte, malgré les risques, de regagner
la France.
Ils firent, 6ans trop d'appréhension,
leurs adieux à leurs camarades : ceux
du porte-avions Béarn, de l'Emile
Bertin, du Mékong et du Var, qui
restaient en rade de Fort-de-France
et ceux de la Jeanne d'Arc qui dé-
fendaient la Pointe-à-Pitre.
Salué par les acclamations des
équipages de ces bâtiments — désar-
més, les navires Estérel et Barfleur,
avaient déjà repris leur service de
bananiers — le Charles-L. D. leva
l'ancre un soir encore ensoleillé, le
20 novembre. Il quitta majestueuse-
ment la rade de Fort-de-France, prit
de la vitesse et disparut à l'horizon.
Paris, 2. — On sait que le budget du premier trimestre s'élève
à 24.411 millions de dépenses comprenant le budget ordinaire affecté
aux services administratifs et le budget extraordinaire pour les
dépenses découlant des hostilités.
Les- frais d'entretien des troupes d'occupation ne figurent dans
ces chiffres et font l'objet d'un compte spécial suivant la loi du
20 août 1940.
M. Bouthillier, ministre des Finances, a déclaré que ce décou-
page par trimestre permettra de comprimer le budget et de prévoir
pour le trimestre suivant les dépenses strictement nécessaires. Il a
fait remarquer, d'autre part, que ce budget comprenait 3.175 millions
pour la lutte contre le chômage. Cette somme permettra d'entre-
tenir des chantiers dans tout le territoire. Cet ensemble de travaux
représente 40 milliards de dépenses se répartissant sur 1941 et 1942.
Le budget ne tient pas compte de la reconstruction des immeu-
bles détruits par la guerre.
Plus la régime est autoritaire, a dit M. Bouthillier, plus doit être
stricte la gestion des deniers publics.
Tempêtes de neige
dans la mer Blanche
et l'Arctique
1941
sera l'année du
relèvement
de la France
si vous vous serrez
tous autour de moi
a déclaré le maréchal
dans son message du nouvel An
Au seuil de la nouvelle année, le maréchal Pétain a prononcé le
discours radiodiffusé suivant :
Français, l'année 1940 a pris fin. Tournons-nous, maintenant, vers
l'avenir. L'année 1941 sera difficile. Elle doit être celle du relèvement
de la France. Elle le sera si vous vous serrez tous autour de moi, ayant
la même foi dans la patrie, la même volonté de servir. Je me suis
donné à la France, c'est-à-dire à vous tous. Nous aurons faim. La
guerre nous a enlevé une part importante de nos récoltes. Le blocus
nous prive d'un ravitaillement qui, dans les années qui précédaient
la guerre, se chiffrait chaque année par plus de 6 millions de tonnes
de denrées de toute espèce et de toute provenante.
La guerre continue, ainsi que levaille à affranchir leur avenir de l'in-
blocus. Il ne dépend pas de nous de tervention du capitalisme étranger. La
les faire cesser. N'écoutez pas ceux qui j France doit produire et transformer
chercheraient à exploiter vos misères tout ce dont elle a besoin pour vivre et
pour désunir la nation. Les mêmes pro-: prospérer. Ce qui a été fait ailleurs,
cédés nous ont conduits, hier, a la en ce sens, peut et doit être fait chez
guerre et à la défaite. nous. C'est une oeuvre de longue
Demain nous remporterons une pre-!haleine. Elle est déjà commencée,
miêre victoire. Nous remplacerons la[
critique par l'effort. L'année 1941 doit
être une année de travail acharné.
LE PAYSAN DOIT TIRER
DE LA TERRE
TOUT CE QU'ELLE
PEUT DONNER
L'ESPRIT NOUVEAU
DOIT REFAIRE
LA GRANDEUR
DE LA PATRIE
Au pays tout entier, Je demand»
qu'il se pénètre de l'esprit nouveau qui
.doit refaire la grandeur de la patrie. Il
Je m adresse d abord aux paysans de ne «'agit plus de reprendre uniiii
France. Il faut qu ils tirent de la terre quotidiennement, nos sujets de mé-
tout ce qu elle peut donner. Toutes contentement, de tout ramener à sol-
les friches doivent être remises en cul- même, d'attendre de l'Etat qu'il nous
ture, même si le sol est ingrat. Le ren- délivre de nos maux et qu'il nous dls-
dement doit être augmenté, en dépit[pense ses bienfaits. Il faut penser aux
malheurs de la patrie et à l'infortune
de tous ceux qui souffrent plus que
nous. Il faut aider la patrie à secourir
de toutes les difficultés. Nous y aide
rcns du mieux que nous pourrons,
mais que chacun compte d'abord sur
soi-même, qu'il comprenne la détresse! nos*"comoatrïot=s
^°^^Ld'nn P,ayS déP°ull,lé, de tant Alder la patrie, c'est avoir confiance
de moyens que la guerre et le blocus 1
ont détruits ou paralysés
Vichy, 2. — Une violente tempête de
neige a sévi sur la mer Blanche et
l'océan Arctique; deux cargos soviéti-
ques chargés de bois sont arrivés le
26 décembre à Mourmansk, après avoir
été plusieurs jours en péril.
Répression
du marché noir
Paris, 2. — La police a procédé à
Lyon à dix-sept arrestations de per-
sonnes se livrant au marché noir.
Je fais appel à l'ingéniosité des Fran-
çais pour qu'ils improvisent eux-
mêmes les moyens de compléter leur
alimentation.
JE M'ADRESSE
MAINTENANT AUX OUVRIERS
Je m'adresse maintenant aux ou-
vriers. Qu'ils ne se découragent pas.
Leur sort sera dur. Les stocks de ma-
tières premières s'épuisent. Je ne puis
savoir quelles quantités nous pourrons
importer en 1941. Certaines industries
risquent d'être totalement arrêtées.
Nous avons fait de notre mieux et nous
continuerons pour parer à cette situa-
tion.
Nous devrons exploiter au maximum
les ressources que nous pouvons tirer
de nous-mêmes. Que nos mineurs, nos
bûcherons, nos carriers redoublent
d'effort et que tous les ouvriers, chô-
meurs ou non, sachent que le gouver-
nement de la révolution nationale tra-
«
»
J'espère accomplir
un travail soutenu et fécond
dit l'amiral LEAHY
Vichy, 2. — A un journaliste espagnol, qui lui demandait quel était
le sens de sa mission, l'amiral Leahy a déclaré :
C'est une haute mission qui m'incombe; j'espère accomplir un tra-
vail soutenu et fécond.
L'ambassadeur des Etats-Unis doit quitter Madrid demain pour
rejoindre son poste en France.
Pour être architecte
— // faudra être Français ;
— Être titulaire du diplôme d'Etat ;
— Être admis au Conseil de l'Ordre ;
Après la création de l'ordre des médecins, le gouvernement pour-
suivant l'oeuvre de redressement national a promulgué une loi insti-
tuant l'ordre des architectes et en réglementant le titre et la profession.
M. Jacques Chevalier, ministre de l'Instruction Publique a reçu la
presse et a commenté comime suit la nouvelle loi :
en elle, c'est l'avoir présente constam-
ment dans nos pensées, dans nos paro-
les, dans nos actes, ne rien accepter,
ne rien dire et ne rien faire qui puisse
lui nuire.
Secourir nos compatriotes, c'est nous
donner sans arrière-pensée, sans réti-
cence personnelle, à cette solidarité
matérielle et morale qui doit réunir
tous les Français C'est relever celui qui
tombe, c'est ranimer celui qui s'aban-
donne, c'est ramener celui qui s'égare.
Je me suis promis à moi-même de
ne connaître, en France, ni parti, ni
classe. Je vous appelle tous à sortir dô
vos cadres, de vos routines, de vos pré-
jugés, de vos égoïsmes, de vos ran-
coeurs, de vos défiances, et je vous ex-
horte à vous grouper en Français so-
lides qui veulent défendre leur terre
et leur race.
J'adresse mes voeux fervents, par de-
là les mers, aux populations de l'Em-
pire et, par delà les frontières, à nos
chers prisonniers.
La France continue. Bonne année,
mes chers amis I
iiiiiiiiiiiiiigiiiigiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiuiiuiiiuiiiiiiiiiiiiiuiiiii
IMAGES DE PARIS
1941 VOUS PARLE
Que de changements de route et
de zig-zags il fallut faire durant le
trajet ! Grâce à l'habileté de son
capitaine, le navire réussit à passer,, nouveau vue en vivres .après avoir in-
incident, à travers les mailles : terrompu tout trafic quelque temps,
On sait que depuis plus d'un demi-
siècle les sociétés d'architectes récla-
maient cette mesure. Cette profession
a en effet évolué au cours des siècles,
l'architecte s'est lentement séparé de
l'entrepreneur et de l'ingénieur.
Les architectes fondèrent, en 1340,
la Société des architectes et réglemen-
tèrent la profession.
Les architectes réclamaient depuis
longtemps l'attribution d'un diplôme
obligatoire. Pourtant la profession res-
tait libre, chacun avait le droit de
construire sans compétence et sans
probité. On se souvient des scandales
qui eurent lieu après la guerre de
1914-18.
Depuis 20 ans, différents projets de
lois avaient été déposés, mais aucun
n'avait abouti.
Dès juillet, M. Hautecoeur, directeur
VUE GÉNÉRALE DE FORT-DE-FRANCE
sans incident, à travers
du filet et arriva, sans encombre, à
Casablanca où il fit une escale de
trois Jours qui permit à ses passa-
gers de reprendre contact avec
terre.
Le cargo passa sans aucune diffi
ce qui nous avait contraints de nous
contenter des produits du pays :
! fruits et pommes de terre douces, pas
j du tout comparables à ceux de nos
régions, et parfois un peu de morue.
Lorsque nous avons quitté Fort-de-
culté le détroit de Gibraltar et après varice le ravitaillement était rede-
27 jours de mer, sans histoire, dé-sVenu normal.
«arqua à Marseille ses rapatries. ! r/j^ne Bertin sur le pied de
Après une minutieuse visite de' uerre varé à toute éventualité,
trois contrôleurs _ italiens qui firent, mouiUe en Tade ou s'amarre à quai.
en trois parts inégales, le partage ^ attendant les événements.
la cargaison de sucre, les passagers; La Jeanne d'Arc dont le comman-
purent débarquer. aant Vient d'être 'promu cofitre-ami-
Hs séjournèrent au Centre d'accueil ' ral_ fait de même à Pointe-à-Pitre.
OU ils furent soignés, choyés, bienj fjCS équipages ne sont guère occu-
traités et, les formalités d'une démo-.„<;,, qu-à l'entretien de leurs bâtiments
biusation régulière accomplies, ils selqui ne font aucune sortie.
séparèrent pour prendre les trains de-, f;s yont surtout du sport. Des mat-
yant, enfin, les ramener dans leurs ches ie basket ou de football les met-
lamilles, prévenues de leur prochaine tent aux prises avec les jeunes Mar-
arrivée par des télégrammes expédiés tiniquais très sportifs et des excur-
de Casablanca. : sions sont fréquemment organisées.
Ils avaient appris dans ce port que NOUS avons visité Sainte-Anne, un
le Cuba avait été capturé avec ses coin ravissant de Vile; les ruines de Et i'on aura son numéro, songez grasses pour le premier trimestre 1941.
1-400 passagers par un navire anglais Saint-Pierre et avons escaladé le ,jonc ; Encore un bout de carton Une file d'attente c'est un endroit
et conduit dans un port de Grande- Mont Pelé, redevenu calme. indiquant « l'ordre de réception » où l'on attend dans l'espoir d'en filer
Bretagne. Ils se félicitaient que pa- Nous rapportons de notre séjour à oui, madame ! — et l'heure « à au plus tôt.
retl sort ne leur eût pas été réservé. ;3 Martinique un excellent souvenir, [laquelle le porteur sera admis ». La On attend beaucoup. Je ne sais pas
Il y avait parmi les rapatriés une Notre vieille colonie est très atta- crémière aura son jour de réception, quand je filerai. Devant moi, à mon
vingtaine de Brestois, rentrés chez chée à la mère-patrie et ses habitants comme la duchesse, et l'épicier le sien, arrivée, il y a six personnes. Au bout
eux, il y a quelques Jours. \sont d'ardents patriotes qui sont con- exactement comme un ministre, avec d'une demi-heure, la première per-
• vaincus du prochain relèvement de cette différence que l'on sort de chez sonne a fini. Elle file. Un rapide calcul
norre pays. :un ministre avec moins que rien (une mental me permet d'évaluer qu'à rai-
Nous avons pu Joindre un de ces Personnellement, après la joie du pr0messe que l'Excellence tiendra le ton de 30 minutes par personne, j'en
Jeunes matelots, tout heui-ux d'avoir retour et les effusions familiales, je plus grand compte de vos desiderata, ai encore pour 5 fois 30 = 150 minutes,
retrouvé sa famille et son Brest à. suis à la recherche d'un emploi, m aans la mesure du possible), tandis soit 2 heures et demie. Je pousse un
P«u près intact. maison qui m'occupait ayant dû fer- que de Chez l'épicier, vous partirez soupir; un soupir, et c est tout ! Je
_ „ , „, . . mer. c'est un gros souci. avec quelque, chose de concret, 500 « poireaute ».
'Varm- ti ff * -j ? nlFrniio Ce'h- J prestige de la qUe leurs parents se rassurent, ils «e!par ies temps qui courent, valent n"2 s'en va en glissant dans son sac à
ïin,,. su6lf. une rude atteinte dont manquent de rien, si ce n'est de nou- lmjeux aue des syllabes ministérielles, main tout un paquet de cartes d'ali-
"ous ressentîmes la répercussion. velles Ils n'attendent et ne récla-
mes ardents patriotes n'admettaient ment que des lettres de leurs familles
w5L?"e la France eût pu subir une jv„ nnurrait-on trouver un mr-—< de
uejaite, et les marques
BULLETIN
»!
En « poireautant
Le préfet de police, à Paris, vient de prendre «ne Initiative intel-
ligente et féconde. La collectivité constituée par les gens qui station-
nent devant les boutiques, dans l'espoir de se procurer une portion
infinitésimale de gruyère, ou pour le plaisir de s'entendre répondre
« J'en ai plus, mais j'vas sûrement en recevoir la semaine prochaine »,
cette collectivité patiente, dis-je, va recevoir un nouveau nom. Elle
ne s'appellera plus « queue », mais « file d'attente ».
Ah '. Enfin ! Voilà une réforme ! Une vraie '. Une de celles que
le public comprend tout de suite et dont il saisit immédiatement la
portée salutaire. Une réforme par les mots ! Comme on aime, décidé-
ment, ses petites habitudes. Faire queue pendant une heure, ça deve-
nait fastidieux ! Prendre son rang à la_ file d'attente durant 60 mi-
nutes, on ne s'en apercevra même plus
— Qu'avez-vous fait le jour de
l'an ?
Si je posais la question à tous les
Français, la plupart, je pense, me
répondraient qu'ils se sont ennuyés.
Ce n'est pas un fait nouveau. On
passe quelquefois de bons moments
à la Noël, mais il est bien rare
qu'on ne s'embête pas le jour de
l'an. La faute en est à l'innombra-
ble tribu des oncles et des tantes
par Georges
OLIVIER
queue ». Il se peut que l'afflrma-
, tion soit gratuite; mais comme il
des cousins et des cousines, de tous : n'y a plus grand chose de gratuit
les gens à qui il faut souhaiter une à l'heure actuelle, je n'ai eu garde
bonne et heureuse année, ou qui de la repousser, et je vous la res-
se croient obligés de venir vous la sers, sans bénéfice,
souhaiter.
Mais le calendrier
est un
tristesse
gramme
h mi riirp I si vous avez Prls' Plaisir à ce
LOTERIE NATIONALE
Le tirage de la 14e tranche de la Loterie nationale a eu lieu
cet après-midi, salle Pleyel.
Nous donnerons demain matin les résultats complets.
Le numéro 909.153
gagne 5 millions
Les nos 430.414 et 804.127
gagnent un million
Ceux qui se terminent par 6 gagnent 220 fr.
Les nos se terminant par 1 gagnent 110 fr.
des Beaux-Arts, préparait le statut de
la profession. Cette loi est la cljf de
voûte de la profession d'architecte.
Désormais pour porter le titre et
exercer la profession d'architecte 11
faudra. :
1° Etre de nationalité française; 1
2° Jouir de ses droits civils;
3° Etre titulaire du diplôme unique
institué et dont les modalités seront
publées ultérieurement;
4° Etre admis par le conseil rte l'or-
dre à faire partie de l'ordre des archi-
tectes;
Des mesures ont été prises pour per-
mettre aux architectes exerçant déjà
| "Te "n'ai jamais approuvé cette ! S^urT^^^^
qui payaient patente en 3939 et depuis propagande pour une opération aevanl une connserie, et amu oe
cinq ans au moins pourront continuer chirurgicale oui n'a rien rie ré iouis- sui'e- Le leu a ceci d intéressant,
à exercer. ' sant et ; 4 surcroît, entraine Pour les amateurs, qu'il est quart-
— de nos jours, pour les patients, décent inépuisable Vous pourras,
!bien fâcheuses conséquences dansavec ^ P?u de. ch^ce'6o°^^l
l'ordre administratif et social. si presque toute votre journée a faire
j'en ai le loisir, au cours des trois
cent-soixante et quelques jours qui
me restent à vivre, j'essaierai d'ob-
tenir des fabricants d'almanachs.
prolonger en faisant la queue de
la queue.
Les mairies ont, pour cela, des
services ouverts, même les diman-
, ches et les jours fériés. Les char-
d'agendas et d'éphémérides, pour I bonniers se feront une joie de vous
l'an prochain, un changement de faire attendre à leur porte aussi
texte qui s'impose.
Circoncision !... Il est, assuré-
ment, des distractions plus agréa-
bles. Au fait, en est-il ? Vous êtes
j sceptiques ? Croyez-moi, en dépit
; de ce que prétendent les gens gro-
gnons, ce ne sont pas les distrac-
tions qui vous rrîanquent. Oh !
Dame, il ne faut pas être difficile
dans le temps où nous vivons.
Vous pouvez, par exemple, vous
lever de bon matin pour aller faire
la queue à la porte des marchands
longtemps que vous le souhaiterez.
Et il vous reste encore, pour la fin
de l'après-midi et la soirée, la res-
source de faire la queue à l'entrée
des cinémas.
Pour les personnes qui n'aiment
pas la station verticale, il est, je
me hâte de les consoler, d'autres
stations bien agréables et à la por-
tée de toutes les bourses. Je veux
parler des stations du métro.
Vous avez sans doute remarqué
de voïaiîl£ et vous" récréer à battre ! combien le vieux métropolitain,
la semelle en attendant qu'ils tant dédaigné jadis, compte de
ouvrent la boutique.
Ne me dites pas que cette occu-
ipation n'a rien de divertissant. Un
j des gros bonnets du ravitaillement
'parisien m'a affirmé sur l'honneur
i que « les gens aiment à faire la
C'est en 1941 que nous remporterons la victoire », a dit le Fiihrer
Pas que la France eût pu subir une jv7'pourrait-on. trouver un mr--' d
nJ'n, U et les marQues d'affection !es leur faire parvenir ? F. M.
yu avait toujours trouvées jusque-là
ta marine française auprès des Mar-\
""lojuais, se refroidirent subitement.
[mieux que des syllabes ministérielles, main tout un paquet de cartes d'ali
Donc, ces jours-ci, j'ai fait comme mentation. Sûrement, cette brave
vous tous; j'ai pris mon tour à la femme est mère de quinze enfants, à
« flle d'attente » en vue d'obtenir mes
tickets de pain, viande et matières (La suite à la 2' page).
2" Paraissait se méfier de nous.
Paris a acheté
3 millions et demi
ioveS ,avions américains survolaient
*«!vne?iïe\menlj0ule% rX^ous^Tel de portraits du maréchal
ln,,~ t T- jouiez a cela ton
™„ bruits comprendrez l'état
quel vinnit in w,™,!»*,'^ i Secours nauuuai, Il tt ei.e venuu «» it*L.o
était iaVsait la P°Pulation. Son moral °te dans la banlieue 3 millions et demi
L'IRLANDE BOMBARDEE
des avions inconnus
éo^Jtls- rEm'le Bertin compléta s
%1ulPage à l'effectif d
de cartes postales.
r>JILarins vria sur le Béarn
"as compagnies
guerre avec
turent
de débarquement
sont n '"""«es et entraînées. . Elles
dv ffumpees et fournissent la garde
l'am °r, français. Paris, 2
e il"?} Ropert vint s'installer dans étrangère
Pas de mobilisation
EN HONGRIE
Une agence d'information Julianstown et trois dans «neutre Ioc^lr%ubUn. sept personnes furent
une t'Au" n°°ert vint s'installer dans étrangère a répandu le bruit d—
Fort-Jl t vllla a trois kilomètres de mobilisation en Hongrie. Dans les
olit i„. lance et le calme se réto-lieux gouvernementaux, on oppose le de victimes. Deux nomoes dirent dans lé comté de Wicklow
^ ïi^^SSSB^-ISSaS! 16 P1US fMmel ' C6tte amr-' ^ £ue«on«^
Vichy, 2. — Le gouvernement irlandais a publié un communique, à la
suite das différents survols dont l'Irlande vient d'être victime :
« Trois bombes explosives et incendiaires sont tombels la nuit ae^r-
nière dans le champ de courses de Quera. Une bombe incendiaire a pu
être examinée; elle n'est pas d'origine anglaise. H A t in h
Ce matin, des bombes furent lancées près de Drogheda, dont cinq à
rois dans une autre localr*
A fi h 10 des bombes tombèrent su. -
"les 'décombres; .deux malsons s;écJou.erent,maiSf Hn* eut
LE FUHRER A SON GRAND OTIARTrPR rffmrtfiî »T
des armées altonarfl». • K1IE« GÉNÉRAL, — A droite, le maréchal KEITEL, généralissime
des armées allemandes; a gauche, le général JODL ; au fond, le major DEYKLE
fervents aujourd'hui. Vous êtes-
vous demandé pourquoi ? C'est
parce que le métropolitain est l'en-
droit de Paris où règne la tempé-
rature la plus clémente et la plus
égale. Quand on a deux degrés au-
dessus de zéro dans son cabinet de
travail, on éprouve une grande
volupté à Dénétrer dans les boyaux
bien chauffés de cet excellent che-
min de fer souterrain.
Là n'est pas d'ailleurs le seul
délassement que procure le métro.
Vous pourrez, tout d'abord, passer
une petite heure à faire fonction-
ner les plans lumineux qui vous
indiqueront complaisamment, par
un jeu de lampes aux couleurs
vives et variées, les lignes à pren-
dre pour aller d'un point à un
autre. Rien de plus charmant, rien
de plus instructif en même temps
que ces itinéraires bariolés qui
réjouissent l'oeil et captivent l'ima-
gination, par le sortilège de Vélec-
tncite. Grâce à eux, vous Dourrez
faire de nombreux voyages * immo-
biles, dans de lointains quartiers
de Paris que vous n'auriez jamais
songé à visiter. Mon expérience
personnelle ne date que d'hier,
mais elle est concluante. J'ai fait
mon entrée dans le monde, comme
il convient à une année encore
dans les langes, par la station
Porte-Maillot; et mon premier soin
a été de me rendre à la station
Opéra, dont j'avais beaucoup
entendu parler. Là, je vous le
confesse, je me suis divertie lon-
guement à me jouer à moi-même
des mélodies muettes en métro
majeur, sur le clavier du plan
lumineux. J'avais ceine à m'en
détacher.
(La suite à la 2' page).
Communiqué allemand du 2 janvier:
Un navire de guerre allemand, opé-
rant dans l'océan Pacifique, annonce
comme résultat partiel de ses succès
la destruction de huit navires mar-
chands ennemis ou opérant pour le
compte de l'ennemi, d'un tonnage to-
tal de 54.155 tonnes. Les équipages de
ces navires ont été débarqués dans une
lie du Pacifique sud.
ATTAQUES AÉRIENNES
sur Liverpool, Londres,
Sheffield, Yarmouth et Harwick
paris, 2. — Dans la nuit du 1" au 2 janvier, de petites formations
(Vivions allemands ont attaqué Liverpool, mais n'ont pu constater
îvrTet causé par les bombes du fait de la mauvaise visibilité. D'autres
ont attaqué Londres, Sheffield, Yarmouth et Harwick.
La Dépêche
01 do Rr
3 janvier 1941 DiV^l 55-année V i VU^Ol 5Q ^
ON DEBLAIE LES DÉCOMBRES A LONDRES
Le 15 janvier
libération
d'une fraction
de la classe 38
Paris, 2. — En annonçant les raisons
qui l'obligeaient à maintenir la classe
1938 sous les drapeaux, malgré Tac
complissement de ses deux années de
service, le gouvernement a précisé son
intention de procéder à sa libération
par fractions au fur et à mesure que
les engagements volontaires rendraient
la chose possible.
C'est ainsi que les pères de famille
ont été libérés le 20 décembre.
Comme suite à cette première me-
sure, le ministre-secrétaire d'Etat à la
Guerre vient de décider que les
hommes appartenant aux premiers
mois de la classe 1938, c'est-à-dire ceux
nés entre le 1" janvier et le 31 jan-
vier 1918 Inclus, seraient libérés à la
date du 15 janvier 1941.
33 heures
par semaine
Telle va être, pour la Seine,
la durée du travail
dans le bâtiment
Le triste bilan de la catastrophe
du SFAX et du RHONE
L'autorité maritime nous a communiqué hier officiellement que le nombre des
victimes de la catastrophe du « Sfax » et du « Rhône » était le suivant :
SoiiS"inarin « SFAX »
4 rescapés; 64 disparus, dont le commandant et 4 officiers.
Pétrolier « RHONE »
1 mort; 8 disparus; 54 rescapés, dont 12 blessés atteints de brûlures
légères.
MIIIIIIIMIIIIIIIIIinillllinilllillllUIIIIIIIIIIIIIMIIinilllllllllllMIIIMIIIIIIIIIIIIMilllllllllllllMIIIIIIMIMIIIIlilMIIIIIIIIIII
Paris, 2. — Un arrêté de M. Charles
Magny, paru au Bulletin municipal,
fixe à trente-trois heures sous la Seine
la durée hebdomadaire du travail pour
les Industries du bâtiment, des travaux
publics et de la fabrication des maté
riaux de construction.
Cet arrêté entrera en vigueur le 8
janvier.
L'ingénieur général
Barillon et le professeur
Mâcheboeuf à la tête
du Collège des experts
Paris, 2. — Le nouvel organisme de
recherches scientifiques dont nous
avons annoncé la création, le> Collège
des experts, sera présidé par l'ingénieur
général E.-G. Barrillon.
Le ministre de la Production Indus-
trielle et du Travail, qui l'a désigné a
ce poste, a également fait appel au
professeur Mâoheboeuf, qui sera pro-
bablement rapporteur.
40 milliards de travaux
pour l'ensemble du territoire
C'est ce que prévoit le gouvernement
pour les exercices 1941 et 1942
iiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiigiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiimmi
Retour de la Martinique
Nous ne manquions de rien
Un matelot
CES CHIFFRES NE TIENNENT PAS COMPTE
DES RECONSTRUCTIONS
D'IMMEUBLES DÉTRUITS PAR LA GUERRE
nous dit :
TOUS NOUS NE RÉCLAMIONS QUE DES NOUVELLES DE NOS FAMILLES
Le 20 novembre dernier, 250 matelots, des gardes mobiles et des
surveillants militaires du bagne de la Guyane embarquaient sur le
cargo « Charles-L.-D. » et quittaient La Martinique pour rentrer en
France.
Les cales du bâtiment étaient chargées d'une importante cargair
son de sucre de canne.
Pas d'officiers à bord à part ceux du cargo : le capitaine et ses
lieutenants.
La traversée était périlleuse. On était resté sans nouvelles d'un
autre cargo, le « Cuba », parti deux mois et demi plus tôt de Fort-
de-France avec 90 officiers, 250 officiers-mariniers et près de 1.400
quartiers-maîtres et marins.
Le capitaine du « Charles-L.-D. » avait reçu l'ordre, au cas de
mauvaise rencontre, de saborder son navire plutôt que de le laisser
arraisonner ou capturer. La traversée pouvait donc être longue et
fertile en péripéties.
Privés depuis six mois de nouvelles
de leurs familles. Justement inquiets
par les fausses Informations répan-
dues, les bruits tendancieux qui ne ^^^^ï:^s¥SsE^ï:~x^.ff:rjï::
cessaient d'être colportés — par exem- S . i
pie, la destruction de Brest, la ville
rasée, évacuée — ceux qui, démoblli- im
sés, devaient être rapatriés, avaient
hâte, malgré les risques, de regagner
la France.
Ils firent, 6ans trop d'appréhension,
leurs adieux à leurs camarades : ceux
du porte-avions Béarn, de l'Emile
Bertin, du Mékong et du Var, qui
restaient en rade de Fort-de-France
et ceux de la Jeanne d'Arc qui dé-
fendaient la Pointe-à-Pitre.
Salué par les acclamations des
équipages de ces bâtiments — désar-
més, les navires Estérel et Barfleur,
avaient déjà repris leur service de
bananiers — le Charles-L. D. leva
l'ancre un soir encore ensoleillé, le
20 novembre. Il quitta majestueuse-
ment la rade de Fort-de-France, prit
de la vitesse et disparut à l'horizon.
Paris, 2. — On sait que le budget du premier trimestre s'élève
à 24.411 millions de dépenses comprenant le budget ordinaire affecté
aux services administratifs et le budget extraordinaire pour les
dépenses découlant des hostilités.
Les- frais d'entretien des troupes d'occupation ne figurent dans
ces chiffres et font l'objet d'un compte spécial suivant la loi du
20 août 1940.
M. Bouthillier, ministre des Finances, a déclaré que ce décou-
page par trimestre permettra de comprimer le budget et de prévoir
pour le trimestre suivant les dépenses strictement nécessaires. Il a
fait remarquer, d'autre part, que ce budget comprenait 3.175 millions
pour la lutte contre le chômage. Cette somme permettra d'entre-
tenir des chantiers dans tout le territoire. Cet ensemble de travaux
représente 40 milliards de dépenses se répartissant sur 1941 et 1942.
Le budget ne tient pas compte de la reconstruction des immeu-
bles détruits par la guerre.
Plus la régime est autoritaire, a dit M. Bouthillier, plus doit être
stricte la gestion des deniers publics.
Tempêtes de neige
dans la mer Blanche
et l'Arctique
1941
sera l'année du
relèvement
de la France
si vous vous serrez
tous autour de moi
a déclaré le maréchal
dans son message du nouvel An
Au seuil de la nouvelle année, le maréchal Pétain a prononcé le
discours radiodiffusé suivant :
Français, l'année 1940 a pris fin. Tournons-nous, maintenant, vers
l'avenir. L'année 1941 sera difficile. Elle doit être celle du relèvement
de la France. Elle le sera si vous vous serrez tous autour de moi, ayant
la même foi dans la patrie, la même volonté de servir. Je me suis
donné à la France, c'est-à-dire à vous tous. Nous aurons faim. La
guerre nous a enlevé une part importante de nos récoltes. Le blocus
nous prive d'un ravitaillement qui, dans les années qui précédaient
la guerre, se chiffrait chaque année par plus de 6 millions de tonnes
de denrées de toute espèce et de toute provenante.
La guerre continue, ainsi que levaille à affranchir leur avenir de l'in-
blocus. Il ne dépend pas de nous de tervention du capitalisme étranger. La
les faire cesser. N'écoutez pas ceux qui j France doit produire et transformer
chercheraient à exploiter vos misères tout ce dont elle a besoin pour vivre et
pour désunir la nation. Les mêmes pro-: prospérer. Ce qui a été fait ailleurs,
cédés nous ont conduits, hier, a la en ce sens, peut et doit être fait chez
guerre et à la défaite. nous. C'est une oeuvre de longue
Demain nous remporterons une pre-!haleine. Elle est déjà commencée,
miêre victoire. Nous remplacerons la[
critique par l'effort. L'année 1941 doit
être une année de travail acharné.
LE PAYSAN DOIT TIRER
DE LA TERRE
TOUT CE QU'ELLE
PEUT DONNER
L'ESPRIT NOUVEAU
DOIT REFAIRE
LA GRANDEUR
DE LA PATRIE
Au pays tout entier, Je demand»
qu'il se pénètre de l'esprit nouveau qui
.doit refaire la grandeur de la patrie. Il
Je m adresse d abord aux paysans de ne «'agit plus de reprendre uniiii
France. Il faut qu ils tirent de la terre quotidiennement, nos sujets de mé-
tout ce qu elle peut donner. Toutes contentement, de tout ramener à sol-
les friches doivent être remises en cul- même, d'attendre de l'Etat qu'il nous
ture, même si le sol est ingrat. Le ren- délivre de nos maux et qu'il nous dls-
dement doit être augmenté, en dépit[pense ses bienfaits. Il faut penser aux
malheurs de la patrie et à l'infortune
de tous ceux qui souffrent plus que
nous. Il faut aider la patrie à secourir
de toutes les difficultés. Nous y aide
rcns du mieux que nous pourrons,
mais que chacun compte d'abord sur
soi-même, qu'il comprenne la détresse! nos*"comoatrïot=s
^°^^Ld'nn P,ayS déP°ull,lé, de tant Alder la patrie, c'est avoir confiance
de moyens que la guerre et le blocus 1
ont détruits ou paralysés
Vichy, 2. — Une violente tempête de
neige a sévi sur la mer Blanche et
l'océan Arctique; deux cargos soviéti-
ques chargés de bois sont arrivés le
26 décembre à Mourmansk, après avoir
été plusieurs jours en péril.
Répression
du marché noir
Paris, 2. — La police a procédé à
Lyon à dix-sept arrestations de per-
sonnes se livrant au marché noir.
Je fais appel à l'ingéniosité des Fran-
çais pour qu'ils improvisent eux-
mêmes les moyens de compléter leur
alimentation.
JE M'ADRESSE
MAINTENANT AUX OUVRIERS
Je m'adresse maintenant aux ou-
vriers. Qu'ils ne se découragent pas.
Leur sort sera dur. Les stocks de ma-
tières premières s'épuisent. Je ne puis
savoir quelles quantités nous pourrons
importer en 1941. Certaines industries
risquent d'être totalement arrêtées.
Nous avons fait de notre mieux et nous
continuerons pour parer à cette situa-
tion.
Nous devrons exploiter au maximum
les ressources que nous pouvons tirer
de nous-mêmes. Que nos mineurs, nos
bûcherons, nos carriers redoublent
d'effort et que tous les ouvriers, chô-
meurs ou non, sachent que le gouver-
nement de la révolution nationale tra-
«
»
J'espère accomplir
un travail soutenu et fécond
dit l'amiral LEAHY
Vichy, 2. — A un journaliste espagnol, qui lui demandait quel était
le sens de sa mission, l'amiral Leahy a déclaré :
C'est une haute mission qui m'incombe; j'espère accomplir un tra-
vail soutenu et fécond.
L'ambassadeur des Etats-Unis doit quitter Madrid demain pour
rejoindre son poste en France.
Pour être architecte
— // faudra être Français ;
— Être titulaire du diplôme d'Etat ;
— Être admis au Conseil de l'Ordre ;
Après la création de l'ordre des médecins, le gouvernement pour-
suivant l'oeuvre de redressement national a promulgué une loi insti-
tuant l'ordre des architectes et en réglementant le titre et la profession.
M. Jacques Chevalier, ministre de l'Instruction Publique a reçu la
presse et a commenté comime suit la nouvelle loi :
en elle, c'est l'avoir présente constam-
ment dans nos pensées, dans nos paro-
les, dans nos actes, ne rien accepter,
ne rien dire et ne rien faire qui puisse
lui nuire.
Secourir nos compatriotes, c'est nous
donner sans arrière-pensée, sans réti-
cence personnelle, à cette solidarité
matérielle et morale qui doit réunir
tous les Français C'est relever celui qui
tombe, c'est ranimer celui qui s'aban-
donne, c'est ramener celui qui s'égare.
Je me suis promis à moi-même de
ne connaître, en France, ni parti, ni
classe. Je vous appelle tous à sortir dô
vos cadres, de vos routines, de vos pré-
jugés, de vos égoïsmes, de vos ran-
coeurs, de vos défiances, et je vous ex-
horte à vous grouper en Français so-
lides qui veulent défendre leur terre
et leur race.
J'adresse mes voeux fervents, par de-
là les mers, aux populations de l'Em-
pire et, par delà les frontières, à nos
chers prisonniers.
La France continue. Bonne année,
mes chers amis I
iiiiiiiiiiiiiigiiiigiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiuiiuiiiuiiiiiiiiiiiiiuiiiii
IMAGES DE PARIS
1941 VOUS PARLE
Que de changements de route et
de zig-zags il fallut faire durant le
trajet ! Grâce à l'habileté de son
capitaine, le navire réussit à passer,, nouveau vue en vivres .après avoir in-
incident, à travers les mailles : terrompu tout trafic quelque temps,
On sait que depuis plus d'un demi-
siècle les sociétés d'architectes récla-
maient cette mesure. Cette profession
a en effet évolué au cours des siècles,
l'architecte s'est lentement séparé de
l'entrepreneur et de l'ingénieur.
Les architectes fondèrent, en 1340,
la Société des architectes et réglemen-
tèrent la profession.
Les architectes réclamaient depuis
longtemps l'attribution d'un diplôme
obligatoire. Pourtant la profession res-
tait libre, chacun avait le droit de
construire sans compétence et sans
probité. On se souvient des scandales
qui eurent lieu après la guerre de
1914-18.
Depuis 20 ans, différents projets de
lois avaient été déposés, mais aucun
n'avait abouti.
Dès juillet, M. Hautecoeur, directeur
VUE GÉNÉRALE DE FORT-DE-FRANCE
sans incident, à travers
du filet et arriva, sans encombre, à
Casablanca où il fit une escale de
trois Jours qui permit à ses passa-
gers de reprendre contact avec
terre.
Le cargo passa sans aucune diffi
ce qui nous avait contraints de nous
contenter des produits du pays :
! fruits et pommes de terre douces, pas
j du tout comparables à ceux de nos
régions, et parfois un peu de morue.
Lorsque nous avons quitté Fort-de-
culté le détroit de Gibraltar et après varice le ravitaillement était rede-
27 jours de mer, sans histoire, dé-sVenu normal.
«arqua à Marseille ses rapatries. ! r/j^ne Bertin sur le pied de
Après une minutieuse visite de' uerre varé à toute éventualité,
trois contrôleurs _ italiens qui firent, mouiUe en Tade ou s'amarre à quai.
en trois parts inégales, le partage ^ attendant les événements.
la cargaison de sucre, les passagers; La Jeanne d'Arc dont le comman-
purent débarquer. aant Vient d'être 'promu cofitre-ami-
Hs séjournèrent au Centre d'accueil ' ral_ fait de même à Pointe-à-Pitre.
OU ils furent soignés, choyés, bienj fjCS équipages ne sont guère occu-
traités et, les formalités d'une démo-.„<;,, qu-à l'entretien de leurs bâtiments
biusation régulière accomplies, ils selqui ne font aucune sortie.
séparèrent pour prendre les trains de-, f;s yont surtout du sport. Des mat-
yant, enfin, les ramener dans leurs ches ie basket ou de football les met-
lamilles, prévenues de leur prochaine tent aux prises avec les jeunes Mar-
arrivée par des télégrammes expédiés tiniquais très sportifs et des excur-
de Casablanca. : sions sont fréquemment organisées.
Ils avaient appris dans ce port que NOUS avons visité Sainte-Anne, un
le Cuba avait été capturé avec ses coin ravissant de Vile; les ruines de Et i'on aura son numéro, songez grasses pour le premier trimestre 1941.
1-400 passagers par un navire anglais Saint-Pierre et avons escaladé le ,jonc ; Encore un bout de carton Une file d'attente c'est un endroit
et conduit dans un port de Grande- Mont Pelé, redevenu calme. indiquant « l'ordre de réception » où l'on attend dans l'espoir d'en filer
Bretagne. Ils se félicitaient que pa- Nous rapportons de notre séjour à oui, madame ! — et l'heure « à au plus tôt.
retl sort ne leur eût pas été réservé. ;3 Martinique un excellent souvenir, [laquelle le porteur sera admis ». La On attend beaucoup. Je ne sais pas
Il y avait parmi les rapatriés une Notre vieille colonie est très atta- crémière aura son jour de réception, quand je filerai. Devant moi, à mon
vingtaine de Brestois, rentrés chez chée à la mère-patrie et ses habitants comme la duchesse, et l'épicier le sien, arrivée, il y a six personnes. Au bout
eux, il y a quelques Jours. \sont d'ardents patriotes qui sont con- exactement comme un ministre, avec d'une demi-heure, la première per-
• vaincus du prochain relèvement de cette différence que l'on sort de chez sonne a fini. Elle file. Un rapide calcul
norre pays. :un ministre avec moins que rien (une mental me permet d'évaluer qu'à rai-
Nous avons pu Joindre un de ces Personnellement, après la joie du pr0messe que l'Excellence tiendra le ton de 30 minutes par personne, j'en
Jeunes matelots, tout heui-ux d'avoir retour et les effusions familiales, je plus grand compte de vos desiderata, ai encore pour 5 fois 30 = 150 minutes,
retrouvé sa famille et son Brest à. suis à la recherche d'un emploi, m aans la mesure du possible), tandis soit 2 heures et demie. Je pousse un
P«u près intact. maison qui m'occupait ayant dû fer- que de Chez l'épicier, vous partirez soupir; un soupir, et c est tout ! Je
_ „ , „, . . mer. c'est un gros souci. avec quelque, chose de concret, 500 « poireaute ».
'Varm- ti ff * -j ? nl
ïin,,. su6lf. une rude atteinte dont manquent de rien, si ce n'est de nou- lmjeux aue des syllabes ministérielles, main tout un paquet de cartes d'ali-
"ous ressentîmes la répercussion. velles Ils n'attendent et ne récla-
mes ardents patriotes n'admettaient ment que des lettres de leurs familles
w5L?"e la France eût pu subir une jv„ nnurrait-on trouver un mr-—< de
uejaite, et les marques
BULLETIN
»!
En « poireautant
Le préfet de police, à Paris, vient de prendre «ne Initiative intel-
ligente et féconde. La collectivité constituée par les gens qui station-
nent devant les boutiques, dans l'espoir de se procurer une portion
infinitésimale de gruyère, ou pour le plaisir de s'entendre répondre
« J'en ai plus, mais j'vas sûrement en recevoir la semaine prochaine »,
cette collectivité patiente, dis-je, va recevoir un nouveau nom. Elle
ne s'appellera plus « queue », mais « file d'attente ».
Ah '. Enfin ! Voilà une réforme ! Une vraie '. Une de celles que
le public comprend tout de suite et dont il saisit immédiatement la
portée salutaire. Une réforme par les mots ! Comme on aime, décidé-
ment, ses petites habitudes. Faire queue pendant une heure, ça deve-
nait fastidieux ! Prendre son rang à la_ file d'attente durant 60 mi-
nutes, on ne s'en apercevra même plus
— Qu'avez-vous fait le jour de
l'an ?
Si je posais la question à tous les
Français, la plupart, je pense, me
répondraient qu'ils se sont ennuyés.
Ce n'est pas un fait nouveau. On
passe quelquefois de bons moments
à la Noël, mais il est bien rare
qu'on ne s'embête pas le jour de
l'an. La faute en est à l'innombra-
ble tribu des oncles et des tantes
par Georges
OLIVIER
queue ». Il se peut que l'afflrma-
, tion soit gratuite; mais comme il
des cousins et des cousines, de tous : n'y a plus grand chose de gratuit
les gens à qui il faut souhaiter une à l'heure actuelle, je n'ai eu garde
bonne et heureuse année, ou qui de la repousser, et je vous la res-
se croient obligés de venir vous la sers, sans bénéfice,
souhaiter.
Mais le calendrier
est un
tristesse
gramme
h mi riirp I si vous avez Prls' Plaisir à ce
LOTERIE NATIONALE
Le tirage de la 14e tranche de la Loterie nationale a eu lieu
cet après-midi, salle Pleyel.
Nous donnerons demain matin les résultats complets.
Le numéro 909.153
gagne 5 millions
Les nos 430.414 et 804.127
gagnent un million
Ceux qui se terminent par 6 gagnent 220 fr.
Les nos se terminant par 1 gagnent 110 fr.
des Beaux-Arts, préparait le statut de
la profession. Cette loi est la cljf de
voûte de la profession d'architecte.
Désormais pour porter le titre et
exercer la profession d'architecte 11
faudra. :
1° Etre de nationalité française; 1
2° Jouir de ses droits civils;
3° Etre titulaire du diplôme unique
institué et dont les modalités seront
publées ultérieurement;
4° Etre admis par le conseil rte l'or-
dre à faire partie de l'ordre des archi-
tectes;
Des mesures ont été prises pour per-
mettre aux architectes exerçant déjà
| "Te "n'ai jamais approuvé cette ! S^urT^^^^
qui payaient patente en 3939 et depuis propagande pour une opération aevanl une connserie, et amu oe
cinq ans au moins pourront continuer chirurgicale oui n'a rien rie ré iouis- sui'e- Le leu a ceci d intéressant,
à exercer. ' sant et ; 4 surcroît, entraine Pour les amateurs, qu'il est quart-
— de nos jours, pour les patients, décent inépuisable Vous pourras,
!bien fâcheuses conséquences dansavec ^ P?u de. ch^ce'6o°^^l
l'ordre administratif et social. si presque toute votre journée a faire
j'en ai le loisir, au cours des trois
cent-soixante et quelques jours qui
me restent à vivre, j'essaierai d'ob-
tenir des fabricants d'almanachs.
prolonger en faisant la queue de
la queue.
Les mairies ont, pour cela, des
services ouverts, même les diman-
, ches et les jours fériés. Les char-
d'agendas et d'éphémérides, pour I bonniers se feront une joie de vous
l'an prochain, un changement de faire attendre à leur porte aussi
texte qui s'impose.
Circoncision !... Il est, assuré-
ment, des distractions plus agréa-
bles. Au fait, en est-il ? Vous êtes
j sceptiques ? Croyez-moi, en dépit
; de ce que prétendent les gens gro-
gnons, ce ne sont pas les distrac-
tions qui vous rrîanquent. Oh !
Dame, il ne faut pas être difficile
dans le temps où nous vivons.
Vous pouvez, par exemple, vous
lever de bon matin pour aller faire
la queue à la porte des marchands
longtemps que vous le souhaiterez.
Et il vous reste encore, pour la fin
de l'après-midi et la soirée, la res-
source de faire la queue à l'entrée
des cinémas.
Pour les personnes qui n'aiment
pas la station verticale, il est, je
me hâte de les consoler, d'autres
stations bien agréables et à la por-
tée de toutes les bourses. Je veux
parler des stations du métro.
Vous avez sans doute remarqué
de voïaiîl£ et vous" récréer à battre ! combien le vieux métropolitain,
la semelle en attendant qu'ils tant dédaigné jadis, compte de
ouvrent la boutique.
Ne me dites pas que cette occu-
ipation n'a rien de divertissant. Un
j des gros bonnets du ravitaillement
'parisien m'a affirmé sur l'honneur
i que « les gens aiment à faire la
C'est en 1941 que nous remporterons la victoire », a dit le Fiihrer
Pas que la France eût pu subir une jv7'pourrait-on. trouver un mr--' d
nJ'n, U et les marQues d'affection !es leur faire parvenir ? F. M.
yu avait toujours trouvées jusque-là
ta marine française auprès des Mar-\
""lojuais, se refroidirent subitement.
[mieux que des syllabes ministérielles, main tout un paquet de cartes d'ali
Donc, ces jours-ci, j'ai fait comme mentation. Sûrement, cette brave
vous tous; j'ai pris mon tour à la femme est mère de quinze enfants, à
« flle d'attente » en vue d'obtenir mes
tickets de pain, viande et matières (La suite à la 2' page).
2" Paraissait se méfier de nous.
Paris a acheté
3 millions et demi
ioveS ,avions américains survolaient
*«!vne?iïe\menlj0ule% rX^ous^Tel de portraits du maréchal
ln,,~ t T- jouiez a cela ton
™„ bruits
quel vinnit in w,™,!»*,'^ i Secours nauuuai, Il tt ei.e venuu «» it*L.o
était iaVsait la P°Pulation. Son moral °te dans la banlieue 3 millions et demi
L'IRLANDE BOMBARDEE
des avions inconnus
éo^Jtls- rEm'le Bertin compléta s
%1ulPage à l'effectif d
de cartes postales.
r>JILarins vria sur le Béarn
"as compagnies
guerre avec
turent
de débarquement
sont n '"""«es et entraînées. . Elles
dv ffumpees et fournissent la garde
l'am °r, français. Paris, 2
e il"?} Ropert vint s'installer dans étrangère
Pas de mobilisation
EN HONGRIE
Une agence d'information Julianstown et trois dans «neutre Ioc^lr%ubUn. sept personnes furent
une t'Au" n°°ert vint s'installer dans étrangère a répandu le bruit d—
Fort-Jl t vllla a trois kilomètres de mobilisation en Hongrie. Dans les
olit i„. lance et le calme se réto-lieux gouvernementaux, on oppose le de victimes. Deux nomoes dirent dans lé comté de Wicklow
^ ïi^^SSSB^-ISSaS! 16 P1US fMmel ' C6tte amr-' ^ £ue«on«^
Vichy, 2. — Le gouvernement irlandais a publié un communique, à la
suite das différents survols dont l'Irlande vient d'être victime :
« Trois bombes explosives et incendiaires sont tombels la nuit ae^r-
nière dans le champ de courses de Quera. Une bombe incendiaire a pu
être examinée; elle n'est pas d'origine anglaise. H A t in h
Ce matin, des bombes furent lancées près de Drogheda, dont cinq à
rois dans une autre localr*
A fi h 10 des bombes tombèrent su. -
"les 'décombres; .deux malsons s;écJou.erent,maiSf Hn* eut
LE FUHRER A SON GRAND OTIARTrPR rffmrtfiî »T
des armées altonarfl». • K1IE« GÉNÉRAL, — A droite, le maréchal KEITEL, généralissime
des armées allemandes; a gauche, le général JODL ; au fond, le major DEYKLE
fervents aujourd'hui. Vous êtes-
vous demandé pourquoi ? C'est
parce que le métropolitain est l'en-
droit de Paris où règne la tempé-
rature la plus clémente et la plus
égale. Quand on a deux degrés au-
dessus de zéro dans son cabinet de
travail, on éprouve une grande
volupté à Dénétrer dans les boyaux
bien chauffés de cet excellent che-
min de fer souterrain.
Là n'est pas d'ailleurs le seul
délassement que procure le métro.
Vous pourrez, tout d'abord, passer
une petite heure à faire fonction-
ner les plans lumineux qui vous
indiqueront complaisamment, par
un jeu de lampes aux couleurs
vives et variées, les lignes à pren-
dre pour aller d'un point à un
autre. Rien de plus charmant, rien
de plus instructif en même temps
que ces itinéraires bariolés qui
réjouissent l'oeil et captivent l'ima-
gination, par le sortilège de Vélec-
tncite. Grâce à eux, vous Dourrez
faire de nombreux voyages * immo-
biles, dans de lointains quartiers
de Paris que vous n'auriez jamais
songé à visiter. Mon expérience
personnelle ne date que d'hier,
mais elle est concluante. J'ai fait
mon entrée dans le monde, comme
il convient à une année encore
dans les langes, par la station
Porte-Maillot; et mon premier soin
a été de me rendre à la station
Opéra, dont j'avais beaucoup
entendu parler. Là, je vous le
confesse, je me suis divertie lon-
guement à me jouer à moi-même
des mélodies muettes en métro
majeur, sur le clavier du plan
lumineux. J'avais ceine à m'en
détacher.
(La suite à la 2' page).
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