Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1870-02-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 février 1870 05 février 1870
Description : 1870/02/05 (A7,N6). 1870/02/05 (A7,N6).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t535484171
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/09/2023
A!ntioi.çeV judiciaires, 20 c. la ligne; diverses ,- 25 c, ; réçJames,„4ftc. — Le prix des insertions-peu
tee exigé à l'avance. : . L
La publication iégaledes^aates ,de société e^t obligatoire clans le Moniteur de la Lozère.
Les annonces ordinaires, doivent être .remisés' ltfjeudi. avant midit Si les annonces-sont longues ou si elles
présentent d8S difficnlféfe d'éx'éciltion , l'imprimeur se réserve dé demander le temps qu'il jugera néces¬
saire pour, faire-la-,planche. ■ r
Les' manuscrits envovê», insérés ou non. ne seront pas rendus.
On s'abonne : ohëz MMv Camille -ISNONà Mende ; DALLO, à Marvejols ; LÀHOTKE, S Florac.
. ?-. ; j ! - ;
7rao ANNÉE.
SAMEDI, 5 FÉVRIER 4870.
prix d abonnement :
.llende- . un ail , lOtfr. ; six-mois-, 5 fri 50 c:. ; troiA'ip'ois , 3 fr. ; dans le .département ■ «a, ft»', 11 ff.
six mois,- 6 fr.,;- trois .mois, 3 fr. 5Q c, > hops plu département,: un-an, -12 fr. ; ,six mois ,,-jS'fr; 50 c.;
trois mois,.4 fr. — Chaque exemplaire sépare.,.,25,c.j — 'L'àb'oiiAeme.nl m~ Moniteur de la Lozère doit
être payé dam le t"1 t-Hmestre. '
)[• HAVAS , rue Jeari-Jaoques-Rouss'eau , 3/ et Mil. ÉAFF1TTE, BRLLIER'et C'V place de la'Rotrfse', è,
'sont seuls •chargés,1 à Paris, dé' recevoir les annonces pour la Moniteur dé la Lozère.
prix des insertions : **
diverses , 25 c, ; réclames,, 4ftc. —• Le prix
.des . insertions - peu
MencLe,' le 5 lévrier. 1870.
Los derniers dé'bste du corps législatif, qui
ont duré plusieurs jours, ont eu pour objet la
question du libre-échange. Un .grand nombre
d'orateurs ont pris part à la discussion. Les
uns, ayant à leur tête M. Thiers, ont cherché à
ïi'O'uvërqué les traités de commerce, impropre-
nent appelés traités du libre-échange, mais
tiixqliëls on donne généralement et nous don¬
nerons cette dernière appellation , n'avaient
produit que de funestes effets et avaient pro¬
voqué la ruine de 'plusieurs de nos industries;
es. autres, dont M. de Forcade la Roquette
îtait le principal organe, disaient queië libre-
échange était le signe du progrès; qu'il avait
pu occasionner des souffrances dans certaines
ndustries; mais que la somme de bien produit
par le libre-échange était supérieure à la
somme du mal.
Les premiers demandaient la dénonciation à
bref délai, c'est-à-dire,la mise à néant des trai¬
tés de commerce ; les seconds opinaient pour
[leur maintien, mais en même temps ils se mon¬
taient partisans d'une vasLe enquête parlemen-
;aire. Les députés élus pour procéder à cette
enquête rechercheraient avec le plus grand
soin si le libre-échange élaitnuisible ou profita-
3 à la France.
M. Brame et ses amis adoptaient aussi l'en¬
quête ; ruais ils voulaient que le,traité fût, avant
"tout, dénoncé. Un ordre du jour, conçu dans
ce sens, avait été proposé par lui.
le ministère s'est prononcé poiir un ordre
du jour pur et simple, impliquant larésolùtion
que les traifés seraient maintenus , qu'il serait
procédé à l'enquête, et qu'après l'enquête, le
corps législatif seraità nouveau saisi de laques-
tion.
Il y a eu, lors du vote, une grande perturba¬
tion dans les partis, soit dans la gauche répu¬
blicaine, soit dans le centre gauche. Les dépu¬
tés appartenant à ces partis se sont divisés et
ont voté qui pour l'ordre du jour pur et simple,
qui contre, et les autres se sont abstenus.
Voici le résultat du scrutin: 213 voix pour
l'adoption de l'ordre du jour pur et simple et,
par conséquent, contre l'ordre du jour protec-
tectionniste qui motivait l'abolition du traité
libre-échangiste. 32 voix se sont prononcées
contre l'ordre du jour et simple.
M. de Chambrun, député de la Lozère, est au
nombre des 212 qui ont voté cet ordre du jour
et qui n'ont pas voulu la dénonciation à bref
délai du traité libre-échangiste,
A la suite de la mention du vote de notre
député, il est à noter que le Courrier cle la
Lozère a publié et a approuvé, en ne l'accom¬
pagnant d'aucune réserve, un article du joqrnal
la Presse, dans lequel on analyse, en l'exaltant,
le discours cle M. Thiers, l'ennemi le plus
acharné et le plus éloquent du libre-échange,
lia Presse passe en revue les chiffres de M.
Thiers, énumère ensuite les ruines que te traité
du libre-échange a faites, et elle termine ainsi :
« Op répondra, on discutera ces chiffres, on
ergotera sur les détails, on refera des théories
nébuleuses, on ne répondra pas à cette question
sanglante : Voilà les ruines que vous avfez
faites, vous seuls, sans consulter le pays, à
deux, ou trois, ou quatre, est-ce assez? En
avez-vous assez? Ou ne répondra pas à cela ;
mais le pays, éclairé cette fois, fera la réponse;
il l'a déjà faite, et si elle n'a pas été entendue,
qu'on le sache, aux élections prochaines, elle le
sera. Les députés, à l'heure du vote, feront bien
d'y réfléchir ; le pays répondra : C'est trop! »
Le député de la Lozère y a probablement
réfléchi, et, contrairement à l'opinion de la
Presse, reproduite sans aucune réserve par le
Courrier de la Lozère, son vote en faveur de
l'ordre du jour pur et simple atteste qu'àse&"
yeux, le traité li bre-écbangiste devait être main¬
tenu, ou, du moins, qu'on devait attendre, avant
de le dénoncer l'enquête parlementaire.
Célle question du libre-échange est si grave
que nous serions aussi d'avis qu'il faut attendre
l'étude approfondie à laquelle des députés, élus
par leurs collègues, vont se livrer.
X'éxpressioii de éètte pens'ée indique suffi¬
samment, ,'<16 fr où | .'.semble, l'absence de toute
p'assibny de tout parti pris, mais elle indique en
même temps que M. de Chambrun doit être
médiocrement flatté de voir que le Courrier de
la Lozère o tiré de son propre fonds, à propos
de la question Rochefort, ou a emprunté'aux
autres, à proposdelaquestion du libre-échange,
un blâme contre les votes de notre député.
Enfin son journal cherchera peut-être, en'
mettant de nouveau en cause les journaux,
à expliquer sa récente bordée, et nous.som¬
mes porté nous-même à plaider encore une.
fois les circonstances atténuantes en faveur de
notre confrère. Ainsi, dans la question Roche-
fort, qui donc aurait pu se douter que notre
député lozérien s'abstiendrait de voter à propos
d'une demande de poursuites contre l'auteur
d'outrages à l'Empereur et d'un appel à la
guerre civile? Personne. — Qui donc aussi
aurait pu se douter que notre député se sépare¬
rait, à propos du libre-échange , de ses amis,
MM. Brame, Estancelin, Haentjeus, Relier,
Kolb-Bernard, etc., qui ont voté contre l'ordre
du jour pur et simple? Personne.
Ëh bienl dans ces conditions et en présence
de cette politique de notre député, il n'est pas
étonnant que ses amis eux-mêmes soient dé¬
routés, et qu'au lieu de se montrer à son égard
prévenants et gracieux, .ce qui entre sans
doute dans leur pensée, ils aient fait pleuvoir
des tuiles sur sa tête.
L'intention denos confrères du Courrier est
donc bonne, et c'est la politique de leur patron
qui les égare.
Cette justice que nous rendons au Courrier
nous remet en mémoire une remarque qui nous
avait été faite, il v a quelques jours, par un res¬
pectable ecclésiastique deMende, Il nous disait
que, clans le même numéro de ce journal, il y
avait dèux articles: l'un pour, l'autre contre
l'infaillibilité du pape.,— Cela prouve, répon¬
dîmes-nous, que notre confrère a la bonne vo¬
lonté de contenter tout le monde. Pourquoi
donc, dans le même numéro d'un journal, ne
parlerait-il donc pas en même temps etpour, et
contre l'infaillibilité?La liberté admet ce blanc
et ce noir, et c'est à l'opinion publique qu'il
appartient d'apprécier et de juger.
Camille IGNON.
Dans le courant de la discussion dont nous
venons de parler, il s'est produit un incident
à grande sensation.
M. Thiers, désertant tout-à-coup la question
des chiffres relatifs au libre-échange, a abordé
la politique dans ce qu'elle.peut avoir de'per¬
sonnel et de très-irritant. Après avoir attaqué
vertement la politique des ministères qui ont
précédé la formation de celui du 2 janvier, M.
Thiers a dit :
« Les opinions que je représente sont assises
aujourd'hui sur le banc des ministres. »
M. de Forcade, pris ainsi à partie dans les
attaques dirigées contre les anciens ministères,
a répondu :
« Je soutiens le ministère actuel, et je le
soutiens dans un tout autre esprit que M.
Thiers. Pour moi, la présence d'hommes nou¬
veaux au pouvoir et leur accord avec la majo¬
rité sont une garantie de l'affermissement des
institutions nouvelles.
» Le ministère nouveau a posé deux fois la
question de cabinet. La première fois, il a eu
une majorité de 200 voix ; M. Thiers s'est abs¬
tenu. »
Cet incident, comme nous l'avons dit, a pro¬
duit un grand émoi, et l'on se demandait si M.
Thiers avait été autorisé à se montrer ainsi
agressif à l'endroit d'anciens ministres et à se
déclarer l'ami des nouveaux.
On dit que le cabinet s'est réuni pour parler
de cet incident, et le lendemain.du jour où il
s'est produit, M. Emile Ollivier a pris la pa¬
role et a fait, en terminant, la déclaration sui¬
vante qui a été accueillie par de chaleureux
applaudissements :
« Pour résumer notre situation à l'égard de
tout le monde, dans cette assemblée, je termi-
nërai en disant sans forfanferie, avec modestie,'
mais aussi avec dignité, que nous sollicitons et
quA'riôwâgsef
que nous ne sollicitons et que nous n'accep¬
tons la protection dépersonne, »
Camille IGNON.
Dans la séance du corps législatif tenne le 31
janvier, un député, M. Martel, à lu un projet
de loi tendant, d'après les signataires de cepro-
j'et, à consacrer, par des réformes, l'indépen¬
dance de la magistrature. Ces réformes ne se¬
raient antre chose que le bouleversement pres¬
que complet du mode d'avancement pour les
magistrats. Cet avancement aurait lien parvoie
élective. Les magistrats des tribunaux et des
cours éliraient eux-mêmes leurs chefs hiérar¬
chiques.
La magistrature, jusqu'à ce jour et à de'rares
exceptions près , à été entourée Je la plus
grande estime, du plus profond respect , et on
est bien forcé de se demander s'il continuerait
a en être ainsi avec les changements radicaux
que propose M. Martel. N'est-il pas à craindre
qu'il se forme des coteries, que d'opulentes
fortunes ne pèsent même dans la balance des
élections, et que des cabales,, devenues pour
ainsi dire publiques, ne nuisent à la considé¬
ration, au respect, à l'indépendance même de
cette magistrature.
A de rares exceptions près, nous le répétons;
tout le monde s'incline aujourd'hui devant les
décisions et devant la personne des magistrats,
et c'est ea-ce momentquesixdéputés, MM.Mar¬
tel, d'Andelarre, Bastid, Boduin, Relier et de
Chambrun, député de la Lozère, proposent de
bouleverser la magistrature. C'est excessive¬
ment grave, et tout cela, il est impossible de se
le dissimuler, ne tend à rien moins qu'à saper
le principe d'autorité.
Nous ne savons où nous irons en suivant
cette pente, mais si l'on veut pousser le prin¬
cipe électif jusqu'à ses dernières conséquences,
on en viendra un jour à proposer que tous
ceux qui occupent une position plus ou moins
élevée dans la société, les maires et les préfets,'
les capitaines et les généraux, les juges de paix
et les présidents des tribunaux, les curés et les
évêques mêmes, soient soumis à une élection.
Nousrépétons que les signes du temps sont
très-graves, et que des hommes, dont nous ne
voulons pas examiner les tendances, sapent à
plaisir le principe autoritaire.
_ Camille IGNON.
CORRESPONDANCE PARISIENNE.
charger de l'administration de la caisse de se¬
cours. Le rétablissement de l'ordre ët la reprisé
sentons-le-concours de tous, - mai&~. ,d£§J£avauxne-pourront qu'aider a la solution
de cette partie du problème sociaTïïans des con¬
ditions équitables et favorables aux intérêts de
tous.
Nous vivons dans un tem ps où l'on est prompt
à amuser les gens, mais où l'on ne tarde pas à
rendre justice aux bonnes intentions clairement
démontrées. Ainsi, c'est avec urt sen timent de
satisfaction profonde que nous voyons succes¬
sivement les organes les plus accrédités des
grandes fractions de l'opinion conservatrice
apporter au gouvernement libéral et parlemen¬
taire leur appui indépendant et leur généreuse
coopération. Les excès des révolutionnaires ont
amené le parti de l'ordre à serrer les rangs et
â 'sbngêr à l'intérêt de la défense commune. A
l'exemple de plusieurs de ses confrères, la Ga¬
zette de France vient, à son tour, se joindre à la
phalange conservatrice. Elle engage ses amis à
appuyer la politique du cabinet actuel qui, dit-
elle, représente les vœux et les aspirations de
la majorité du pays. Nous n'avons à approuver
nia désapprouver lés considérations avec les¬
quelles ia Gazette s'appuie pour justifier sa
détermination ; nous n'avons qu'à signaler l'acte
de sagésse que lui inspire son patriotisme et à
ajipuver de tontes nos forces l'appel qu'elle
adresse, en faveur du ministère, aux amis delà
liberté. .
Nous ne terminerons pas cette courte revue
sans meiitiotiner à la fin, comme note gaie, la
nouvelle déconvenue de M. deKératry, l'homme
du 26 Octobre, et, en dernier lieu, l'homme au
cabinet noir, à Devant les explications com¬
plètes, très-satisfaisantes qui lui ont étédonnées
par M. le directeur général des postes, M. de
Rëéatry, dit le Français, a loyalement renoncé
à une interpellation qui ne reposait sur rien
de sérieux. »
Ne soyons pas plus méchant que le Français
et reconnaissons que si l'honorable M. de Réra-
tij n'a pas toujours la prudence de la veille, il
a du moins, —1 voilà deux fois qu'il le prouve,
— la sagesse du.lendemain.
Pour extrait : Camille ignqït.
CHRONIQUE.
Paris, I" février 1870.
Si la conduite si sage et si ferme de l'hono¬
rable M. Schneider, en présence de la grève du
Creusot, avait besoin d'être justifiée, les événe¬
ments de Tbaneliffe viendraient tous à propos
pour se charger de ce soin. D'après le récit du
Times, commenté par trois journaux, même
parhMàrsèiMctiseA^oiàà.t&anglais n'auraient
pas eu seulement à rassurer les travailleurs et
à protéger la propriété. Ils ont dû agir et agir
avec vigueur. Qu'on se décide donc à rendre
justice au rôle pacificateur joué par les régi¬
ments appelés au Creusot.
Quan: aux doléances de certaines feuilles
sur les nisères de la population ouvrière dans
nosusines, il faut lire l'intéressant article publié
sur le Creusot par VOpinion nationale. On
verra que les mineurs sont dans une condition
matérielle des plus satisfaisantes et qu'ils pour¬
raient êlre un objet d'envie pour bien des gens
exercan. des' professions dites libérales.; on
verra de quelle sollicitude constante les direc¬
teurs du grand établissement entourent les dix
mille ouvriers placés sous leurs ordres.
Il n'y a pas à s'apitoyer sur la vie ùiatérielle
des Creusotiers; elle est bonne. Là grève, du
reste, aété causée par d'autres motifs-et en par¬
ticulier par l'impatience de quelques esprits à
résoudra certains problèmes difficiles tels que
la participation du travailleur aux bénéfices de
l'usine en qualité d'associés, question brûlante
dont l'honorable M. Schneider avait pris lui-
même l'initiative en offrant aux ouvriers de les
Quand nous mettons en avant une asser¬
tion , nous faisons en sorte qu'elle soit fondéè
et nous prenons à coeur delà maintenir éner-
giquement; mais si, malgré.nos précautions,
elle se trouve erronée, nous accordons à tout
le monde le droit de nous reprendre, et nous
croyons digne et juste de donner place à une
rectification.
En voyant, d'un côté, que M. de Chambrun
s'était abstenù de voter dans la question
Rochefort, et de l'autre, que le Courrier de
la Lozère exaltait, en faveur du ministère, la
grande majorité, la presque unanimité des
votes exprimés pour les poursuites, nousavons
dit que ces éloges se convertissaient en blâme
contre les abstentionistes, contre M. de Cham¬
brun , qui avaient ainsi fait acte d'hostilité à
l'égard du gouvernement.
Non pas directement, mais indirectement en
prenant à partie, non les votes des députés ,
mais les opinions émises par les journaux , le
Courrier a répondu et a donné à comprendre
que, voter pour les poursuites ou s'abstenir de
votér , était exactement la même chose, c'est-
à-dire la communion d'idées avec le gouverne¬
ment et raffermissement dit ministère.
Ainsi donc, nous soutenions une opinion et
lè' Coùrrièr delà Lozère en formulait une dia¬
métralement opposée à la nôtre.
Ces jours-ci, en faisant des recherches qui
nous ont conduit à d'utiles trouvailles ,
nous avons découvert l'explication des absten¬
tions de M. de Chambrun. La chambre discu¬
tait, dans le mois d'avril dernier, la question
de l'aliénation des choses dépendant du domaine
ou de l'Etat. Un amendement avait été proposé
p.cmr contrecarrer lés propositions faites par le
gouvernement; l'amendement fut rëjeté , mais
il y eut 80 voix pour l'adoption ét 44 absten-
tee exigé à l'avance. : . L
La publication iégaledes^aates ,de société e^t obligatoire clans le Moniteur de la Lozère.
Les annonces ordinaires, doivent être .remisés' ltfjeudi. avant midit Si les annonces-sont longues ou si elles
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saire pour, faire-la-,planche. ■ r
Les' manuscrits envovê», insérés ou non. ne seront pas rendus.
On s'abonne : ohëz MMv Camille -ISNONà Mende ; DALLO, à Marvejols ; LÀHOTKE, S Florac.
. ?-. ; j ! - ;
7rao ANNÉE.
SAMEDI, 5 FÉVRIER 4870.
prix d abonnement :
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six mois,- 6 fr.,;- trois .mois, 3 fr. 5Q c, > hops plu département,: un-an, -12 fr. ; ,six mois ,,-jS'fr; 50 c.;
trois mois,.4 fr. — Chaque exemplaire sépare.,.,25,c.j — 'L'àb'oiiAeme.nl m~ Moniteur de la Lozère doit
être payé dam le t"1 t-Hmestre. '
)[• HAVAS , rue Jeari-Jaoques-Rouss'eau , 3/ et Mil. ÉAFF1TTE, BRLLIER'et C'V place de la'Rotrfse', è,
'sont seuls •chargés,1 à Paris, dé' recevoir les annonces pour la Moniteur dé la Lozère.
prix des insertions : **
diverses , 25 c, ; réclames,, 4ftc. —• Le prix
.des . insertions - peu
MencLe,' le 5 lévrier. 1870.
Los derniers dé'bste du corps législatif, qui
ont duré plusieurs jours, ont eu pour objet la
question du libre-échange. Un .grand nombre
d'orateurs ont pris part à la discussion. Les
uns, ayant à leur tête M. Thiers, ont cherché à
ïi'O'uvërqué les traités de commerce, impropre-
nent appelés traités du libre-échange, mais
tiixqliëls on donne généralement et nous don¬
nerons cette dernière appellation , n'avaient
produit que de funestes effets et avaient pro¬
voqué la ruine de 'plusieurs de nos industries;
es. autres, dont M. de Forcade la Roquette
îtait le principal organe, disaient queië libre-
échange était le signe du progrès; qu'il avait
pu occasionner des souffrances dans certaines
ndustries; mais que la somme de bien produit
par le libre-échange était supérieure à la
somme du mal.
Les premiers demandaient la dénonciation à
bref délai, c'est-à-dire,la mise à néant des trai¬
tés de commerce ; les seconds opinaient pour
[leur maintien, mais en même temps ils se mon¬
taient partisans d'une vasLe enquête parlemen-
;aire. Les députés élus pour procéder à cette
enquête rechercheraient avec le plus grand
soin si le libre-échange élaitnuisible ou profita-
3 à la France.
M. Brame et ses amis adoptaient aussi l'en¬
quête ; ruais ils voulaient que le,traité fût, avant
"tout, dénoncé. Un ordre du jour, conçu dans
ce sens, avait été proposé par lui.
le ministère s'est prononcé poiir un ordre
du jour pur et simple, impliquant larésolùtion
que les traifés seraient maintenus , qu'il serait
procédé à l'enquête, et qu'après l'enquête, le
corps législatif seraità nouveau saisi de laques-
tion.
Il y a eu, lors du vote, une grande perturba¬
tion dans les partis, soit dans la gauche répu¬
blicaine, soit dans le centre gauche. Les dépu¬
tés appartenant à ces partis se sont divisés et
ont voté qui pour l'ordre du jour pur et simple,
qui contre, et les autres se sont abstenus.
Voici le résultat du scrutin: 213 voix pour
l'adoption de l'ordre du jour pur et simple et,
par conséquent, contre l'ordre du jour protec-
tectionniste qui motivait l'abolition du traité
libre-échangiste. 32 voix se sont prononcées
contre l'ordre du jour et simple.
M. de Chambrun, député de la Lozère, est au
nombre des 212 qui ont voté cet ordre du jour
et qui n'ont pas voulu la dénonciation à bref
délai du traité libre-échangiste,
A la suite de la mention du vote de notre
député, il est à noter que le Courrier cle la
Lozère a publié et a approuvé, en ne l'accom¬
pagnant d'aucune réserve, un article du joqrnal
la Presse, dans lequel on analyse, en l'exaltant,
le discours cle M. Thiers, l'ennemi le plus
acharné et le plus éloquent du libre-échange,
lia Presse passe en revue les chiffres de M.
Thiers, énumère ensuite les ruines que te traité
du libre-échange a faites, et elle termine ainsi :
« Op répondra, on discutera ces chiffres, on
ergotera sur les détails, on refera des théories
nébuleuses, on ne répondra pas à cette question
sanglante : Voilà les ruines que vous avfez
faites, vous seuls, sans consulter le pays, à
deux, ou trois, ou quatre, est-ce assez? En
avez-vous assez? Ou ne répondra pas à cela ;
mais le pays, éclairé cette fois, fera la réponse;
il l'a déjà faite, et si elle n'a pas été entendue,
qu'on le sache, aux élections prochaines, elle le
sera. Les députés, à l'heure du vote, feront bien
d'y réfléchir ; le pays répondra : C'est trop! »
Le député de la Lozère y a probablement
réfléchi, et, contrairement à l'opinion de la
Presse, reproduite sans aucune réserve par le
Courrier de la Lozère, son vote en faveur de
l'ordre du jour pur et simple atteste qu'àse&"
yeux, le traité li bre-écbangiste devait être main¬
tenu, ou, du moins, qu'on devait attendre, avant
de le dénoncer l'enquête parlementaire.
Célle question du libre-échange est si grave
que nous serions aussi d'avis qu'il faut attendre
l'étude approfondie à laquelle des députés, élus
par leurs collègues, vont se livrer.
X'éxpressioii de éètte pens'ée indique suffi¬
samment, ,'<16 fr où | .'.semble, l'absence de toute
p'assibny de tout parti pris, mais elle indique en
même temps que M. de Chambrun doit être
médiocrement flatté de voir que le Courrier de
la Lozère o tiré de son propre fonds, à propos
de la question Rochefort, ou a emprunté'aux
autres, à proposdelaquestion du libre-échange,
un blâme contre les votes de notre député.
Enfin son journal cherchera peut-être, en'
mettant de nouveau en cause les journaux,
à expliquer sa récente bordée, et nous.som¬
mes porté nous-même à plaider encore une.
fois les circonstances atténuantes en faveur de
notre confrère. Ainsi, dans la question Roche-
fort, qui donc aurait pu se douter que notre
député lozérien s'abstiendrait de voter à propos
d'une demande de poursuites contre l'auteur
d'outrages à l'Empereur et d'un appel à la
guerre civile? Personne. — Qui donc aussi
aurait pu se douter que notre député se sépare¬
rait, à propos du libre-échange , de ses amis,
MM. Brame, Estancelin, Haentjeus, Relier,
Kolb-Bernard, etc., qui ont voté contre l'ordre
du jour pur et simple? Personne.
Ëh bienl dans ces conditions et en présence
de cette politique de notre député, il n'est pas
étonnant que ses amis eux-mêmes soient dé¬
routés, et qu'au lieu de se montrer à son égard
prévenants et gracieux, .ce qui entre sans
doute dans leur pensée, ils aient fait pleuvoir
des tuiles sur sa tête.
L'intention denos confrères du Courrier est
donc bonne, et c'est la politique de leur patron
qui les égare.
Cette justice que nous rendons au Courrier
nous remet en mémoire une remarque qui nous
avait été faite, il v a quelques jours, par un res¬
pectable ecclésiastique deMende, Il nous disait
que, clans le même numéro de ce journal, il y
avait dèux articles: l'un pour, l'autre contre
l'infaillibilité du pape.,— Cela prouve, répon¬
dîmes-nous, que notre confrère a la bonne vo¬
lonté de contenter tout le monde. Pourquoi
donc, dans le même numéro d'un journal, ne
parlerait-il donc pas en même temps etpour, et
contre l'infaillibilité?La liberté admet ce blanc
et ce noir, et c'est à l'opinion publique qu'il
appartient d'apprécier et de juger.
Camille IGNON.
Dans le courant de la discussion dont nous
venons de parler, il s'est produit un incident
à grande sensation.
M. Thiers, désertant tout-à-coup la question
des chiffres relatifs au libre-échange, a abordé
la politique dans ce qu'elle.peut avoir de'per¬
sonnel et de très-irritant. Après avoir attaqué
vertement la politique des ministères qui ont
précédé la formation de celui du 2 janvier, M.
Thiers a dit :
« Les opinions que je représente sont assises
aujourd'hui sur le banc des ministres. »
M. de Forcade, pris ainsi à partie dans les
attaques dirigées contre les anciens ministères,
a répondu :
« Je soutiens le ministère actuel, et je le
soutiens dans un tout autre esprit que M.
Thiers. Pour moi, la présence d'hommes nou¬
veaux au pouvoir et leur accord avec la majo¬
rité sont une garantie de l'affermissement des
institutions nouvelles.
» Le ministère nouveau a posé deux fois la
question de cabinet. La première fois, il a eu
une majorité de 200 voix ; M. Thiers s'est abs¬
tenu. »
Cet incident, comme nous l'avons dit, a pro¬
duit un grand émoi, et l'on se demandait si M.
Thiers avait été autorisé à se montrer ainsi
agressif à l'endroit d'anciens ministres et à se
déclarer l'ami des nouveaux.
On dit que le cabinet s'est réuni pour parler
de cet incident, et le lendemain.du jour où il
s'est produit, M. Emile Ollivier a pris la pa¬
role et a fait, en terminant, la déclaration sui¬
vante qui a été accueillie par de chaleureux
applaudissements :
« Pour résumer notre situation à l'égard de
tout le monde, dans cette assemblée, je termi-
nërai en disant sans forfanferie, avec modestie,'
mais aussi avec dignité, que nous sollicitons et
quA'riôwâgsef
que nous ne sollicitons et que nous n'accep¬
tons la protection dépersonne, »
Camille IGNON.
Dans la séance du corps législatif tenne le 31
janvier, un député, M. Martel, à lu un projet
de loi tendant, d'après les signataires de cepro-
j'et, à consacrer, par des réformes, l'indépen¬
dance de la magistrature. Ces réformes ne se¬
raient antre chose que le bouleversement pres¬
que complet du mode d'avancement pour les
magistrats. Cet avancement aurait lien parvoie
élective. Les magistrats des tribunaux et des
cours éliraient eux-mêmes leurs chefs hiérar¬
chiques.
La magistrature, jusqu'à ce jour et à de'rares
exceptions près , à été entourée Je la plus
grande estime, du plus profond respect , et on
est bien forcé de se demander s'il continuerait
a en être ainsi avec les changements radicaux
que propose M. Martel. N'est-il pas à craindre
qu'il se forme des coteries, que d'opulentes
fortunes ne pèsent même dans la balance des
élections, et que des cabales,, devenues pour
ainsi dire publiques, ne nuisent à la considé¬
ration, au respect, à l'indépendance même de
cette magistrature.
A de rares exceptions près, nous le répétons;
tout le monde s'incline aujourd'hui devant les
décisions et devant la personne des magistrats,
et c'est ea-ce momentquesixdéputés, MM.Mar¬
tel, d'Andelarre, Bastid, Boduin, Relier et de
Chambrun, député de la Lozère, proposent de
bouleverser la magistrature. C'est excessive¬
ment grave, et tout cela, il est impossible de se
le dissimuler, ne tend à rien moins qu'à saper
le principe d'autorité.
Nous ne savons où nous irons en suivant
cette pente, mais si l'on veut pousser le prin¬
cipe électif jusqu'à ses dernières conséquences,
on en viendra un jour à proposer que tous
ceux qui occupent une position plus ou moins
élevée dans la société, les maires et les préfets,'
les capitaines et les généraux, les juges de paix
et les présidents des tribunaux, les curés et les
évêques mêmes, soient soumis à une élection.
Nousrépétons que les signes du temps sont
très-graves, et que des hommes, dont nous ne
voulons pas examiner les tendances, sapent à
plaisir le principe autoritaire.
_ Camille IGNON.
CORRESPONDANCE PARISIENNE.
charger de l'administration de la caisse de se¬
cours. Le rétablissement de l'ordre ët la reprisé
sentons-le-concours de tous, - mai&~. ,d£§J£avauxne-pourront qu'aider a la solution
de cette partie du problème sociaTïïans des con¬
ditions équitables et favorables aux intérêts de
tous.
Nous vivons dans un tem ps où l'on est prompt
à amuser les gens, mais où l'on ne tarde pas à
rendre justice aux bonnes intentions clairement
démontrées. Ainsi, c'est avec urt sen timent de
satisfaction profonde que nous voyons succes¬
sivement les organes les plus accrédités des
grandes fractions de l'opinion conservatrice
apporter au gouvernement libéral et parlemen¬
taire leur appui indépendant et leur généreuse
coopération. Les excès des révolutionnaires ont
amené le parti de l'ordre à serrer les rangs et
â 'sbngêr à l'intérêt de la défense commune. A
l'exemple de plusieurs de ses confrères, la Ga¬
zette de France vient, à son tour, se joindre à la
phalange conservatrice. Elle engage ses amis à
appuyer la politique du cabinet actuel qui, dit-
elle, représente les vœux et les aspirations de
la majorité du pays. Nous n'avons à approuver
nia désapprouver lés considérations avec les¬
quelles ia Gazette s'appuie pour justifier sa
détermination ; nous n'avons qu'à signaler l'acte
de sagésse que lui inspire son patriotisme et à
ajipuver de tontes nos forces l'appel qu'elle
adresse, en faveur du ministère, aux amis delà
liberté. .
Nous ne terminerons pas cette courte revue
sans meiitiotiner à la fin, comme note gaie, la
nouvelle déconvenue de M. deKératry, l'homme
du 26 Octobre, et, en dernier lieu, l'homme au
cabinet noir, à Devant les explications com¬
plètes, très-satisfaisantes qui lui ont étédonnées
par M. le directeur général des postes, M. de
Rëéatry, dit le Français, a loyalement renoncé
à une interpellation qui ne reposait sur rien
de sérieux. »
Ne soyons pas plus méchant que le Français
et reconnaissons que si l'honorable M. de Réra-
tij n'a pas toujours la prudence de la veille, il
a du moins, —1 voilà deux fois qu'il le prouve,
— la sagesse du.lendemain.
Pour extrait : Camille ignqït.
CHRONIQUE.
Paris, I" février 1870.
Si la conduite si sage et si ferme de l'hono¬
rable M. Schneider, en présence de la grève du
Creusot, avait besoin d'être justifiée, les événe¬
ments de Tbaneliffe viendraient tous à propos
pour se charger de ce soin. D'après le récit du
Times, commenté par trois journaux, même
parhMàrsèiMctiseA^oiàà.t&anglais n'auraient
pas eu seulement à rassurer les travailleurs et
à protéger la propriété. Ils ont dû agir et agir
avec vigueur. Qu'on se décide donc à rendre
justice au rôle pacificateur joué par les régi¬
ments appelés au Creusot.
Quan: aux doléances de certaines feuilles
sur les nisères de la population ouvrière dans
nosusines, il faut lire l'intéressant article publié
sur le Creusot par VOpinion nationale. On
verra que les mineurs sont dans une condition
matérielle des plus satisfaisantes et qu'ils pour¬
raient êlre un objet d'envie pour bien des gens
exercan. des' professions dites libérales.; on
verra de quelle sollicitude constante les direc¬
teurs du grand établissement entourent les dix
mille ouvriers placés sous leurs ordres.
Il n'y a pas à s'apitoyer sur la vie ùiatérielle
des Creusotiers; elle est bonne. Là grève, du
reste, aété causée par d'autres motifs-et en par¬
ticulier par l'impatience de quelques esprits à
résoudra certains problèmes difficiles tels que
la participation du travailleur aux bénéfices de
l'usine en qualité d'associés, question brûlante
dont l'honorable M. Schneider avait pris lui-
même l'initiative en offrant aux ouvriers de les
Quand nous mettons en avant une asser¬
tion , nous faisons en sorte qu'elle soit fondéè
et nous prenons à coeur delà maintenir éner-
giquement; mais si, malgré.nos précautions,
elle se trouve erronée, nous accordons à tout
le monde le droit de nous reprendre, et nous
croyons digne et juste de donner place à une
rectification.
En voyant, d'un côté, que M. de Chambrun
s'était abstenù de voter dans la question
Rochefort, et de l'autre, que le Courrier de
la Lozère exaltait, en faveur du ministère, la
grande majorité, la presque unanimité des
votes exprimés pour les poursuites, nousavons
dit que ces éloges se convertissaient en blâme
contre les abstentionistes, contre M. de Cham¬
brun , qui avaient ainsi fait acte d'hostilité à
l'égard du gouvernement.
Non pas directement, mais indirectement en
prenant à partie, non les votes des députés ,
mais les opinions émises par les journaux , le
Courrier a répondu et a donné à comprendre
que, voter pour les poursuites ou s'abstenir de
votér , était exactement la même chose, c'est-
à-dire la communion d'idées avec le gouverne¬
ment et raffermissement dit ministère.
Ainsi donc, nous soutenions une opinion et
lè' Coùrrièr delà Lozère en formulait une dia¬
métralement opposée à la nôtre.
Ces jours-ci, en faisant des recherches qui
nous ont conduit à d'utiles trouvailles ,
nous avons découvert l'explication des absten¬
tions de M. de Chambrun. La chambre discu¬
tait, dans le mois d'avril dernier, la question
de l'aliénation des choses dépendant du domaine
ou de l'Etat. Un amendement avait été proposé
p.cmr contrecarrer lés propositions faites par le
gouvernement; l'amendement fut rëjeté , mais
il y eut 80 voix pour l'adoption ét 44 absten-
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