Titre : Le Moniteur de la Lozère : journal d'annonces
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Mende)
Date d'édition : 1871-02-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328188053
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 février 1871 19 février 1871
Description : 1871/02/19 (A8,N8). 1871/02/19 (A8,N8).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG48 Collection numérique : BIPFPIG48
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53545042s
Source : Archives départementales de la Lozère, 1 PER 204
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/09/2023
MONITEUR DE LA LOZERE
JOURNAL DE L'UNION ET DE LA DÉFENSE NATIONALE.
me p,ux d'abonnement :
Ire
Monde . un an, 10 fr. ; six mois, 5 fr. 50 c.; trois mois, 3 fr. ; dans
le département . un an , 11 fr. ; six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr.
50 c. ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 c. ;
trois mois, A fr. — Chaque exemplaire séparé, 25 c.
M. HA. VAS, rue Jean-Jacques-Rousseau, 3, et MM. LAFFITTE ,
BDLLIER et C'", place de la Bourse , 8, sont seuls chargés , à Paris,
de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
8me ANNÉE N° 8
Dimanclie, 19 février 1871.
prix dek insertions :
Annonces judiciaires, 20 c. la ligne; diverses, 25 c. ; réclames,
c. — Le prix des insertions peu être exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si
les annonces sont longues ou si elles présentent des difficultés d'exé¬
cution , l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera
nécessaire pour faire la planche.
On s'abonne; chez Mms Veuve Camille IG1NON, à Mende ; DALLO
à Marvejols ; LOMBARD, à Florac.
our
dite
. "
les
irer
des
lent
de
Mende, le 19 février 1871.
partenaient à la majorité; MM. de Guiraud, de
Civrac , de la Monneraye , de Cbambrun ,
Mangini, du centre-gauche; MM. Grévy etBelh-
mon, de la gauche.
Le Lot est le seul département où 'es bona¬
partistes aient triomphé. M. Joachirn Murât,
dernier élu, l'a emporté sur M. Thiers d'envi¬
ron cinq cents voix, dans ce département, Ba-
zaine a eu plus de mille voix.
Bordeaux le /7 févier, 1871, à S h, du matin.
Intérieur à préfets etc.
Le bureau de la chambre a été constitué ainsi
Mr Grévy président 519 voix sur 539.
MM. Martel 427 voix, Benoitd'Azy 391 voix,
Yitet 319 voix, Léon de Maleville 285 voix,
vice présidents.
MM. Baze 458, général Martin desPallières
436 voix, Princeteau 222 voix, questeurs.
MM. Bethmont449 voix, Remusat 412 voix,
de Barante 330 voix, Jolinston 259 voix, se¬
crétaires. La proposition suivante a été dépo¬
sée sur le bureaux de la chambre :
Les représentants du peuple soussignés pro¬
posent à l'assemblée nationale la proposition
suivante.
M. Thiers est nommé chef du pourvoir exécutif
de la république française. Il exercera ses fon¬
dons sous le contrôle de l'assemblée nationale
et avec le concours des ministres qu'il aura
choisis et qu'il présidera.
Signés Dufaure, Grévy Yitet de Malleville,
Rivet Mathieu de la Redorte, Barthélémy,
S' Hilaire.
Cette proposition sera discutée demain en
séance publique.
Pour copie conforme.
Le Secrétaire général,
L. JOURDAN.
LES ÉLECTIONS ET LA DÉMOCRATIE.
La démocratie a parfaitement réussi à se faire
battre. Sa défaite a dépassé toutes les espéran¬
ces, et si dans les circonstances terribles, où
nous nous trouvons, la France et la Républi¬
que doivent périr, la démocratie des grandes
villes pourra réclamer sa part de ce glorieux
résultat.
En tout cas, nous espérons bien , quoique
les paysans de quelques déparlements aient
envoyé à la chambre des Bonapartistes, que
la France n'oubliera pas le nom des incapables
des ambitieux et des traîtres qui l'ont conduite
à ce désastre, et que cette rude expérience ser¬
vira à lui inspirer une salutaire défiance à l'é¬
gard des idiots ou des fous dont elle a pris
l'habitude d'accueillir si facilement les décla¬
mations et les bannalités. Ce sont eux qui déjà
une fois ont tué la république en 1848. Cela
ne leur suffit-il pas, et la démocratie est-elle
donc condamnée fatalement à s'égorger sans
cesse de ses propres mains, faute de discipline,
faute surtout de comprendre où la conduisent
ces meneurs imbéciles.
Hélas ! C'est là notre plaie profonde, soi¬
gneusement entretenue par tous les gouverne¬
ments monarchiques, qui tous ont un égal
intérêt à tenir la population dans l'ignorance !
La nation a beau par les secousses réitérées de
1789, de 1830, de 1848, de 1870, essayer de
s'arracher à ces liens par lesquels, depuis tant
de siècles, la monarchie s'est appliquée à en¬
chaîner son intelligence pour assurer son
obéissance, l'obstacle à son succès est en elle-
même. Les causes qui frappent d'impuissance
tous ses efforts ne pourraient être éliminées que
par une réforme radicale de l'éducation popu¬
laire. Il faudrait qu'on pût apprendre aux hom¬
mes la limite exacte de leurs droits et de leurs
devoirs, et les dresser à comprendre les obliga¬
tions qui résultent pour chacun de la réunion
des hommes en société.
Si un gouvernement républicain pouvait
seulement subsister dix ans sans succomber à
sespropres fautes, la république seraitfondée à
jamais, parce qu'elle pourrait s'appuyer sur
une génération instruite par elle-même, et for¬
mée à l'intelligence et à la pratique des devoirs
civiques.
C'est ce qui nous manque, malheureuse¬
ment, et les ennemis de la république ont
beau jeu à nous reprocher les vices que nous
devons précisémentà l'égoïsme des institutions
qu'ils ont fait trop longtemps peser sur la
France. Ils ne voient pas que les accusations
qu'ils lançent contre nous, retombent directe-
ASSEMBLÉE NATIONALE.
Bordeaux, 13 janvier 5 h. du soir. -
L'assemblée nationale a été ouverte à 2 heures.
Le président annonce que la Chambre se¬
rait constituée, commeen1849,en 15 bureaux.
La vérification des pouvoirs se ferait quand les
circonstances le permettront.
Le président lit la lettre suivantedeGaribaldi
au président :
« Comme un dernier devoir rendu à la
République, je suis venu à Bordeaux où siè¬
gent les représentants du pays ; mais je renon¬
ce au mandat dont j'ai été honoré par plusieurs
départements. » Applaudissements sur plu¬
sieurs bancs et aux tribunes.)
M. Jules Favre dépose au nom de ses collè¬
gues de Paris et de Bordeaux, les pouvoirs du
gouvernement de la défense nationale dans les
mains des représentants ; il dit :
» Nous avons assumé le fardeau du gouver¬
nement ; nous n'eûmes pas d'autres préoccu¬
pations que de pouvoir, au milieu de circons¬
tances cruelles,remettre aux mains de l'assem¬
blée ces pouvoirs temporaires.
» Grâce à votre patriotisme et à votre union,
nous espérons que le pays, instruit par le mal¬
heur, apprendra à bander ses plaies, à recons¬
tituer son existence normale.
» Nous ne sommes plus rien ; nous nous re¬
mettons à votre décision. Nous attendons avec
confiance la constitution d'un pouvoir nouveau
et légitime. »
M. Jules Favre annonce ensuite que ses col¬
lègues resteront à leur poste pour maintenir le
respect des lois jusqu'à la constitution du nou¬
veau gouvernement.
Il demande la permission de retourner à son
poste, remplir des devoirs difficiles, délicats. Il
ajoute :
» J'attends avec confiance votre jugement.
J'espère pouvoir affirmer à ceux avec qui nous
négocions, que la France est prête à faire son
devoir. (Applaudissements).
>v L'ennemi doit savoir que nous avons soin
de l'honneur de la France, il saura aussi que
c'est la France entière qui va décider suivant lë
cas prévu par la convention.
» Une prolongation de l'armistice sera pro¬
bablement nécessaire. Nous rendrons cette
prolongation aussi courte que possible. Il ne
faut pas perdre un moment si nous songeons
aux souffrances des provinces envahies.
» J'espère pouvoir compter sur votre con¬
cours pour obtenir le délai nécessaire. »
Ces paroles prononcées d'un ton ferme, ont
été vivement applaudies.
La Chamnre adopte une proposition de M.
Cocherie pour l'application provisoire du rè¬
glement de 1848-1851.
Le président allait alors lever la séance lors¬
que Garibaldi demande la parole.
Les tribunes s'émeuvent, criant : Vive Gari¬
baldi ! Députés ruraux écoutez Garibaldi I Agi¬
tation).
Garibaldi reste calme, assis sur son banc,
tandis que les autres députés sont debout.
Sur l'ordre du Président, les tribunes sont
évacuées.
La séance est levée.
Dépêches Télégraphiques.
ment sur eux, que plus ils ont raison, plus ils
ont tort, et que la république est d'autant
plus légitime et nécessaire qu'elle paraît plus
impossible. Si nous haïssons la monarchie ,
c'est précisément parce qu'elle est amenée fata¬
lement à sacrifier les peuples à la domination j
d'un seul ; et de toutes les corruptions qui
résultent inévitablement du régime monarchi¬
que, il n'y en a pas qui nous indigne et nous
révolte plus que le soin qu'ont pris tous les
monarques, de sacrifier à leur ambition et à
leur orgueil l'âme des peuples, en entretenant
l'ignorance qui les abrutit, et les rend incapa¬
bles de se conduire eux-mêmes. Si nous som¬
mes républicains, ce n'est pas du tout, comme
le disent et le crient les flatteurs du peuple ,
parce que nous croyons le peuple doué de
toutes les vertus et de toutes les lumières. Si
cela était vrai, il faudrait maintenir soigneuse¬
ment la monarchie qui aurait donné de si beaux
résultats. Nous sommes républicains précisé¬
ment parce que nous croyons que la républi¬
que peut seule arracher la majorité de la popu¬
lation des villes et des campagnes, à l'ignorance
et à la corruption qui résulte de l'ignorance, et
loin de nous laisser décourager comme tant
d'autres qui n'ont de républicain que le nom ,
par les échecs et par les fautes de ceux dont
nous défendons la cause, nos convictions répu¬
blicaines se fortifient par ces fautes mêmes ,
car ce sont pour nous autant d'arguments nou¬
veaux contre le régime, qui, après avoir tenu
pendant quinze cents ans le peuple de France,
nous l'a laissé dans un pareil état de dégra¬
dation.
En un mot, le vrai principe est celui-ci :
contrairement au préjugé reçu, moins un peu¬
ple paraît digne de la république, plus il est
nécessaire de lui donner des institutions répu¬
blicaines, plus la république est impossible,
plus elle est nécessaire Quant à attendre que
des rois s'appliquent à élever leurs sujets à la
dignité de citoyens, c'est une utopie qui est
démentie par toute l'histoire.
N. R.
La capitulation de Paris.
L'épuisement de Paris n'a laissé à ceux qui
devaient entrer en négociations d'autre choix
que celui d'accepter les conditions qu'ils pour¬
raient obtenir. Ces conditions posées par les
Allemands ne sont pas plus dures que ne le
justifiait la situation militaire; mais c'est en
vain que nous avons cherché à y trouver quel¬
ques traces de cette générosité sur laquelle le
Times s'extasie. Qu'est-ce qui constitue " la
retenue montrée par les Allemands dans cette
conjoncture"? Est-ce la permission accordée
à la garde nationale de conserver l'ordre? Ce
n'est qu'un devoir désagréable et même dan¬
gereux , que les Allemands ont abandonné aux
Français. Les conquérants ont toute garantie
que ce devoir sera rempli à leur satisfaction,
puisqu'ils sont maîtres des forts. Avec ses pro¬
pres canons braqués sur lui, Paris est absolu¬
ment à leur merci , et une armée victorieuse
peut passer son temps plus agréablement qu'à
faire la police d'une ville affamée et exaspérée.
Est-ce parce que les prisonniers seront inter¬
nés dans Paris au lieu d'être envoyés en Alle¬
magne? On trouve l'explication de cette con¬
cession dans le fait que, d'après cet arrange¬
ment, les Allemands s'épargnent l'obligation
de les escorter dans leur pays et de les y nour¬
rir et loger. Est-ce parce que les Allemands ont
laissé à une Assemblé nationale le soin de dis¬
cuter la question de la paix ou de la guerre, au
lieu d'avoir insisté sur une conclusion immé¬
diate d'un traité avec M. Jules Favre? L'im¬
portance de cette concession est bien diminuée
quand on réfléchit qu'il n'y a qu'une sorte de
représentation nationale qui puisse donner aux
Allemands cette paix assurée et durable que
naturellement ils désirent. Est-ce parce que,
aussitôt que les armes leur auront été livrées,
Paris pourra se procurer des provisions? Mais
même une ville affamée ne se rendrait pas si
Elections.
Bordeaux, le 16 février 1871 à 12 h. 55 m. du m.
Le ministre de l'intérieur à préfets etc.
L'assemblée continue à vérifier les pouvoirs
des élus. Voici les vérifications de ce jour.
Ain, 7 députés, — Aisne, 11. — Allier, 7.
Hautes-Alpes, 2. — Basses-Alpes, 2. — Alpes-
Maritimes, 2. — Ardèche, 8. — Ariège, 5. —
Aude, 6. — Aveyron, 8. — Calvados, 9, —
Cantal, 5. — Charente, 7. — Charente-Infé¬
rieure, 9. —Cher, 7. — Corrèze, 5. — Côte-
d'Or, 6. — Côtes-~du-Nord, 13. — Creuze, 5.
— Dordogne, 10. — Drôme, 3.— Finistère,
13. — Gard, 8. — Haute-Garonne, 10. —
Gers, 6.—Gironde, 14.— Hérault, 8. —
Ille-et-Vilaine, 12. — Indre, 15. — Indre-et-
Loire, 6. — Isère, 6. — Jura, 3. — Lan¬
des, 6. — Loir-et-Cher, 2. — Loire-Inférieure,
12. — Loiret. — 3. — Lot, 6. — Lot-et-Ga¬
ronne, 5. — Lozère, 3.— Maine-et-Loire, 11,
Manche, 9. — Marne, 8. — Haute-Marne, 3,
— Mayenne, 7. — Meurthe, 8. — Meuse, 6.
— Morbihan, 10. —Nièvre, 6. — Nord, 28.
— Oise, 7. — Orne, 7. — Pas-de-Calais, 15.
— Puy-de-Dôme, 11. — Basses-Pyrénées, 9.
— Hautes-Pvrénées, 5. — Pyrénées-Orienta¬
les, 4. Bas-Rhin, 12. — Haut-Rhin, 11. —
Rhône, 13. — Saône-et-Loire, 12. — Savoie,
5. — Haute-Savoie, 4. — Seine-et-Marne, 6.
— Seine-et-Oise, 9. — Deux-Sèvres, 7. —
Somme, 11. — Tarn, 6. — Tarn-et-Garonne,
4. — Var, 3. —• En tout 542 validés. Reste à
valider 214.
Rien de saillant depuis la démission de Ga¬
ribaldi acceptée par l'assemblée et la discussion
sur l'éligibilité des préfets qui n'est pas termi¬
née. L'assemblée attendra l'arrivée des repré¬
sentants de Paris pour procéder à la nomina¬
tion de son bureau qni se fera probablement
demain.
Les membres du gouvernement de la défense
nationale élus jusqu'ici, sont: MM. Jules Favre,
Gambetta, Trochu, Pelletan, Emm. Arago,
Dorian, Le Flô et Fourichon.
M. Thiers est élu dans treize départements;
le général Trochu dans sept; M. Gambetta dans
trois; M. Dufaure dans trois; le général d'Au-
relles de Paladines dans trois; le général Chan-
garnier dans deux; l'amiral Jauréguiberrydans
deux.
Les anciens députés réélus sont MM. Prax-
Paris, Joachim Murât, de Kerjégu , Vast-Vi-
meux, Eschassériaux, Roy de Loulay, qui ap-
Bordeaux, 16 février 1871, 5 h. 10 m. du soir.
Le Ministre de l'Intérieur à MM. les Préfets.
Yoici le résultat définitif, avec chiffres défi¬
nitifs des élections de Paris : Louis Blanc 216,
381 , Yictor Hugo 214,169, Garibaldi 200,
065, Quinet 199,008, Gambetta 191,211 ,
Rocheforl 173,428, Saisset 154,347, Deles-
cluze 153,897, Joignaux 153,314, Schoelcber
149,918, Félix Pyat 141,118, H. Martin 139,
153, Pothuau 138,142, Lockroy 134,635,
Gambon 129,573, Dorian 128,197, Ranc 126,
672, Malon 117,253, Brisson 115,510, Thiers
102,954, Sauvage 102,690, Martin Bernard
102,188, Marc-Dufraisse 101,192, Greppo
101,001, Langlois 95,757, Frébault 95,235
Clemenceau 95,04S, Vacherot 94,394 Jean
Brunet 93,645, Floquet 93.438, Cournet 91,
648, Tolain 91,160, Littré 86,780, Jules
Favre 81,126, Arnaud de Lariège 79,710,
Ledru-Rollin 76,736, Léon Say75,939, Tirard
75,178, Razona 74,415, Edmond-Adam 73,
217, Millière, 74,145, Peyrat 72,243, Farcy,
79,798.
Les 43 noms qui précèdent ont obtenu à la
fois la majorité relative et plus du huitième
des électeurs inscrits; huitième qui est d'un
peu plus de 68,000 voix. Le premier candidat
venant ensuite est Asselinc, avec 65,477 ;
L'élection est complète et un deuxième tour de
scrutin n'est pas nécessaire. Les 43 noms vous
ont été télégraphiés déjà deux fois complets
sans chiffres.
JOURNAL DE L'UNION ET DE LA DÉFENSE NATIONALE.
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le département . un an , 11 fr. ; six mois, 6 fr. ; trois mois, 3 fr.
50 c. ; hors du département : un an, 12 fr. ; six mois, 6 fr. 50 c. ;
trois mois, A fr. — Chaque exemplaire séparé, 25 c.
M. HA. VAS, rue Jean-Jacques-Rousseau, 3, et MM. LAFFITTE ,
BDLLIER et C'", place de la Bourse , 8, sont seuls chargés , à Paris,
de recevoir les annonces pour le Moniteur de la Lozère.
8me ANNÉE N° 8
Dimanclie, 19 février 1871.
prix dek insertions :
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c. — Le prix des insertions peu être exigé à l'avance.
Les annonces ordinaires doivent être remises le jeudi avant midi. Si
les annonces sont longues ou si elles présentent des difficultés d'exé¬
cution , l'imprimeur se réserve de demander le temps qu'il jugera
nécessaire pour faire la planche.
On s'abonne; chez Mms Veuve Camille IG1NON, à Mende ; DALLO
à Marvejols ; LOMBARD, à Florac.
our
dite
. "
les
irer
des
lent
de
Mende, le 19 février 1871.
partenaient à la majorité; MM. de Guiraud, de
Civrac , de la Monneraye , de Cbambrun ,
Mangini, du centre-gauche; MM. Grévy etBelh-
mon, de la gauche.
Le Lot est le seul département où 'es bona¬
partistes aient triomphé. M. Joachirn Murât,
dernier élu, l'a emporté sur M. Thiers d'envi¬
ron cinq cents voix, dans ce département, Ba-
zaine a eu plus de mille voix.
Bordeaux le /7 févier, 1871, à S h, du matin.
Intérieur à préfets etc.
Le bureau de la chambre a été constitué ainsi
Mr Grévy président 519 voix sur 539.
MM. Martel 427 voix, Benoitd'Azy 391 voix,
Yitet 319 voix, Léon de Maleville 285 voix,
vice présidents.
MM. Baze 458, général Martin desPallières
436 voix, Princeteau 222 voix, questeurs.
MM. Bethmont449 voix, Remusat 412 voix,
de Barante 330 voix, Jolinston 259 voix, se¬
crétaires. La proposition suivante a été dépo¬
sée sur le bureaux de la chambre :
Les représentants du peuple soussignés pro¬
posent à l'assemblée nationale la proposition
suivante.
M. Thiers est nommé chef du pourvoir exécutif
de la république française. Il exercera ses fon¬
dons sous le contrôle de l'assemblée nationale
et avec le concours des ministres qu'il aura
choisis et qu'il présidera.
Signés Dufaure, Grévy Yitet de Malleville,
Rivet Mathieu de la Redorte, Barthélémy,
S' Hilaire.
Cette proposition sera discutée demain en
séance publique.
Pour copie conforme.
Le Secrétaire général,
L. JOURDAN.
LES ÉLECTIONS ET LA DÉMOCRATIE.
La démocratie a parfaitement réussi à se faire
battre. Sa défaite a dépassé toutes les espéran¬
ces, et si dans les circonstances terribles, où
nous nous trouvons, la France et la Républi¬
que doivent périr, la démocratie des grandes
villes pourra réclamer sa part de ce glorieux
résultat.
En tout cas, nous espérons bien , quoique
les paysans de quelques déparlements aient
envoyé à la chambre des Bonapartistes, que
la France n'oubliera pas le nom des incapables
des ambitieux et des traîtres qui l'ont conduite
à ce désastre, et que cette rude expérience ser¬
vira à lui inspirer une salutaire défiance à l'é¬
gard des idiots ou des fous dont elle a pris
l'habitude d'accueillir si facilement les décla¬
mations et les bannalités. Ce sont eux qui déjà
une fois ont tué la république en 1848. Cela
ne leur suffit-il pas, et la démocratie est-elle
donc condamnée fatalement à s'égorger sans
cesse de ses propres mains, faute de discipline,
faute surtout de comprendre où la conduisent
ces meneurs imbéciles.
Hélas ! C'est là notre plaie profonde, soi¬
gneusement entretenue par tous les gouverne¬
ments monarchiques, qui tous ont un égal
intérêt à tenir la population dans l'ignorance !
La nation a beau par les secousses réitérées de
1789, de 1830, de 1848, de 1870, essayer de
s'arracher à ces liens par lesquels, depuis tant
de siècles, la monarchie s'est appliquée à en¬
chaîner son intelligence pour assurer son
obéissance, l'obstacle à son succès est en elle-
même. Les causes qui frappent d'impuissance
tous ses efforts ne pourraient être éliminées que
par une réforme radicale de l'éducation popu¬
laire. Il faudrait qu'on pût apprendre aux hom¬
mes la limite exacte de leurs droits et de leurs
devoirs, et les dresser à comprendre les obliga¬
tions qui résultent pour chacun de la réunion
des hommes en société.
Si un gouvernement républicain pouvait
seulement subsister dix ans sans succomber à
sespropres fautes, la république seraitfondée à
jamais, parce qu'elle pourrait s'appuyer sur
une génération instruite par elle-même, et for¬
mée à l'intelligence et à la pratique des devoirs
civiques.
C'est ce qui nous manque, malheureuse¬
ment, et les ennemis de la république ont
beau jeu à nous reprocher les vices que nous
devons précisémentà l'égoïsme des institutions
qu'ils ont fait trop longtemps peser sur la
France. Ils ne voient pas que les accusations
qu'ils lançent contre nous, retombent directe-
ASSEMBLÉE NATIONALE.
Bordeaux, 13 janvier 5 h. du soir. -
L'assemblée nationale a été ouverte à 2 heures.
Le président annonce que la Chambre se¬
rait constituée, commeen1849,en 15 bureaux.
La vérification des pouvoirs se ferait quand les
circonstances le permettront.
Le président lit la lettre suivantedeGaribaldi
au président :
« Comme un dernier devoir rendu à la
République, je suis venu à Bordeaux où siè¬
gent les représentants du pays ; mais je renon¬
ce au mandat dont j'ai été honoré par plusieurs
départements. » Applaudissements sur plu¬
sieurs bancs et aux tribunes.)
M. Jules Favre dépose au nom de ses collè¬
gues de Paris et de Bordeaux, les pouvoirs du
gouvernement de la défense nationale dans les
mains des représentants ; il dit :
» Nous avons assumé le fardeau du gouver¬
nement ; nous n'eûmes pas d'autres préoccu¬
pations que de pouvoir, au milieu de circons¬
tances cruelles,remettre aux mains de l'assem¬
blée ces pouvoirs temporaires.
» Grâce à votre patriotisme et à votre union,
nous espérons que le pays, instruit par le mal¬
heur, apprendra à bander ses plaies, à recons¬
tituer son existence normale.
» Nous ne sommes plus rien ; nous nous re¬
mettons à votre décision. Nous attendons avec
confiance la constitution d'un pouvoir nouveau
et légitime. »
M. Jules Favre annonce ensuite que ses col¬
lègues resteront à leur poste pour maintenir le
respect des lois jusqu'à la constitution du nou¬
veau gouvernement.
Il demande la permission de retourner à son
poste, remplir des devoirs difficiles, délicats. Il
ajoute :
» J'attends avec confiance votre jugement.
J'espère pouvoir affirmer à ceux avec qui nous
négocions, que la France est prête à faire son
devoir. (Applaudissements).
>v L'ennemi doit savoir que nous avons soin
de l'honneur de la France, il saura aussi que
c'est la France entière qui va décider suivant lë
cas prévu par la convention.
» Une prolongation de l'armistice sera pro¬
bablement nécessaire. Nous rendrons cette
prolongation aussi courte que possible. Il ne
faut pas perdre un moment si nous songeons
aux souffrances des provinces envahies.
» J'espère pouvoir compter sur votre con¬
cours pour obtenir le délai nécessaire. »
Ces paroles prononcées d'un ton ferme, ont
été vivement applaudies.
La Chamnre adopte une proposition de M.
Cocherie pour l'application provisoire du rè¬
glement de 1848-1851.
Le président allait alors lever la séance lors¬
que Garibaldi demande la parole.
Les tribunes s'émeuvent, criant : Vive Gari¬
baldi ! Députés ruraux écoutez Garibaldi I Agi¬
tation).
Garibaldi reste calme, assis sur son banc,
tandis que les autres députés sont debout.
Sur l'ordre du Président, les tribunes sont
évacuées.
La séance est levée.
Dépêches Télégraphiques.
ment sur eux, que plus ils ont raison, plus ils
ont tort, et que la république est d'autant
plus légitime et nécessaire qu'elle paraît plus
impossible. Si nous haïssons la monarchie ,
c'est précisément parce qu'elle est amenée fata¬
lement à sacrifier les peuples à la domination j
d'un seul ; et de toutes les corruptions qui
résultent inévitablement du régime monarchi¬
que, il n'y en a pas qui nous indigne et nous
révolte plus que le soin qu'ont pris tous les
monarques, de sacrifier à leur ambition et à
leur orgueil l'âme des peuples, en entretenant
l'ignorance qui les abrutit, et les rend incapa¬
bles de se conduire eux-mêmes. Si nous som¬
mes républicains, ce n'est pas du tout, comme
le disent et le crient les flatteurs du peuple ,
parce que nous croyons le peuple doué de
toutes les vertus et de toutes les lumières. Si
cela était vrai, il faudrait maintenir soigneuse¬
ment la monarchie qui aurait donné de si beaux
résultats. Nous sommes républicains précisé¬
ment parce que nous croyons que la républi¬
que peut seule arracher la majorité de la popu¬
lation des villes et des campagnes, à l'ignorance
et à la corruption qui résulte de l'ignorance, et
loin de nous laisser décourager comme tant
d'autres qui n'ont de républicain que le nom ,
par les échecs et par les fautes de ceux dont
nous défendons la cause, nos convictions répu¬
blicaines se fortifient par ces fautes mêmes ,
car ce sont pour nous autant d'arguments nou¬
veaux contre le régime, qui, après avoir tenu
pendant quinze cents ans le peuple de France,
nous l'a laissé dans un pareil état de dégra¬
dation.
En un mot, le vrai principe est celui-ci :
contrairement au préjugé reçu, moins un peu¬
ple paraît digne de la république, plus il est
nécessaire de lui donner des institutions répu¬
blicaines, plus la république est impossible,
plus elle est nécessaire Quant à attendre que
des rois s'appliquent à élever leurs sujets à la
dignité de citoyens, c'est une utopie qui est
démentie par toute l'histoire.
N. R.
La capitulation de Paris.
L'épuisement de Paris n'a laissé à ceux qui
devaient entrer en négociations d'autre choix
que celui d'accepter les conditions qu'ils pour¬
raient obtenir. Ces conditions posées par les
Allemands ne sont pas plus dures que ne le
justifiait la situation militaire; mais c'est en
vain que nous avons cherché à y trouver quel¬
ques traces de cette générosité sur laquelle le
Times s'extasie. Qu'est-ce qui constitue " la
retenue montrée par les Allemands dans cette
conjoncture"? Est-ce la permission accordée
à la garde nationale de conserver l'ordre? Ce
n'est qu'un devoir désagréable et même dan¬
gereux , que les Allemands ont abandonné aux
Français. Les conquérants ont toute garantie
que ce devoir sera rempli à leur satisfaction,
puisqu'ils sont maîtres des forts. Avec ses pro¬
pres canons braqués sur lui, Paris est absolu¬
ment à leur merci , et une armée victorieuse
peut passer son temps plus agréablement qu'à
faire la police d'une ville affamée et exaspérée.
Est-ce parce que les prisonniers seront inter¬
nés dans Paris au lieu d'être envoyés en Alle¬
magne? On trouve l'explication de cette con¬
cession dans le fait que, d'après cet arrange¬
ment, les Allemands s'épargnent l'obligation
de les escorter dans leur pays et de les y nour¬
rir et loger. Est-ce parce que les Allemands ont
laissé à une Assemblé nationale le soin de dis¬
cuter la question de la paix ou de la guerre, au
lieu d'avoir insisté sur une conclusion immé¬
diate d'un traité avec M. Jules Favre? L'im¬
portance de cette concession est bien diminuée
quand on réfléchit qu'il n'y a qu'une sorte de
représentation nationale qui puisse donner aux
Allemands cette paix assurée et durable que
naturellement ils désirent. Est-ce parce que,
aussitôt que les armes leur auront été livrées,
Paris pourra se procurer des provisions? Mais
même une ville affamée ne se rendrait pas si
Elections.
Bordeaux, le 16 février 1871 à 12 h. 55 m. du m.
Le ministre de l'intérieur à préfets etc.
L'assemblée continue à vérifier les pouvoirs
des élus. Voici les vérifications de ce jour.
Ain, 7 députés, — Aisne, 11. — Allier, 7.
Hautes-Alpes, 2. — Basses-Alpes, 2. — Alpes-
Maritimes, 2. — Ardèche, 8. — Ariège, 5. —
Aude, 6. — Aveyron, 8. — Calvados, 9, —
Cantal, 5. — Charente, 7. — Charente-Infé¬
rieure, 9. —Cher, 7. — Corrèze, 5. — Côte-
d'Or, 6. — Côtes-~du-Nord, 13. — Creuze, 5.
— Dordogne, 10. — Drôme, 3.— Finistère,
13. — Gard, 8. — Haute-Garonne, 10. —
Gers, 6.—Gironde, 14.— Hérault, 8. —
Ille-et-Vilaine, 12. — Indre, 15. — Indre-et-
Loire, 6. — Isère, 6. — Jura, 3. — Lan¬
des, 6. — Loir-et-Cher, 2. — Loire-Inférieure,
12. — Loiret. — 3. — Lot, 6. — Lot-et-Ga¬
ronne, 5. — Lozère, 3.— Maine-et-Loire, 11,
Manche, 9. — Marne, 8. — Haute-Marne, 3,
— Mayenne, 7. — Meurthe, 8. — Meuse, 6.
— Morbihan, 10. —Nièvre, 6. — Nord, 28.
— Oise, 7. — Orne, 7. — Pas-de-Calais, 15.
— Puy-de-Dôme, 11. — Basses-Pyrénées, 9.
— Hautes-Pvrénées, 5. — Pyrénées-Orienta¬
les, 4. Bas-Rhin, 12. — Haut-Rhin, 11. —
Rhône, 13. — Saône-et-Loire, 12. — Savoie,
5. — Haute-Savoie, 4. — Seine-et-Marne, 6.
— Seine-et-Oise, 9. — Deux-Sèvres, 7. —
Somme, 11. — Tarn, 6. — Tarn-et-Garonne,
4. — Var, 3. —• En tout 542 validés. Reste à
valider 214.
Rien de saillant depuis la démission de Ga¬
ribaldi acceptée par l'assemblée et la discussion
sur l'éligibilité des préfets qui n'est pas termi¬
née. L'assemblée attendra l'arrivée des repré¬
sentants de Paris pour procéder à la nomina¬
tion de son bureau qni se fera probablement
demain.
Les membres du gouvernement de la défense
nationale élus jusqu'ici, sont: MM. Jules Favre,
Gambetta, Trochu, Pelletan, Emm. Arago,
Dorian, Le Flô et Fourichon.
M. Thiers est élu dans treize départements;
le général Trochu dans sept; M. Gambetta dans
trois; M. Dufaure dans trois; le général d'Au-
relles de Paladines dans trois; le général Chan-
garnier dans deux; l'amiral Jauréguiberrydans
deux.
Les anciens députés réélus sont MM. Prax-
Paris, Joachim Murât, de Kerjégu , Vast-Vi-
meux, Eschassériaux, Roy de Loulay, qui ap-
Bordeaux, 16 février 1871, 5 h. 10 m. du soir.
Le Ministre de l'Intérieur à MM. les Préfets.
Yoici le résultat définitif, avec chiffres défi¬
nitifs des élections de Paris : Louis Blanc 216,
381 , Yictor Hugo 214,169, Garibaldi 200,
065, Quinet 199,008, Gambetta 191,211 ,
Rocheforl 173,428, Saisset 154,347, Deles-
cluze 153,897, Joignaux 153,314, Schoelcber
149,918, Félix Pyat 141,118, H. Martin 139,
153, Pothuau 138,142, Lockroy 134,635,
Gambon 129,573, Dorian 128,197, Ranc 126,
672, Malon 117,253, Brisson 115,510, Thiers
102,954, Sauvage 102,690, Martin Bernard
102,188, Marc-Dufraisse 101,192, Greppo
101,001, Langlois 95,757, Frébault 95,235
Clemenceau 95,04S, Vacherot 94,394 Jean
Brunet 93,645, Floquet 93.438, Cournet 91,
648, Tolain 91,160, Littré 86,780, Jules
Favre 81,126, Arnaud de Lariège 79,710,
Ledru-Rollin 76,736, Léon Say75,939, Tirard
75,178, Razona 74,415, Edmond-Adam 73,
217, Millière, 74,145, Peyrat 72,243, Farcy,
79,798.
Les 43 noms qui précèdent ont obtenu à la
fois la majorité relative et plus du huitième
des électeurs inscrits; huitième qui est d'un
peu plus de 68,000 voix. Le premier candidat
venant ensuite est Asselinc, avec 65,477 ;
L'élection est complète et un deuxième tour de
scrutin n'est pas nécessaire. Les 43 noms vous
ont été télégraphiés déjà deux fois complets
sans chiffres.
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