Titre : L'Avenir du Tarn : journal de l'Union républicaine ["puis" journal de la République réformatrice]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Auteur : République réformatrice. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Castres)
Date d'édition : 1898-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32708776z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 janvier 1898 01 janvier 1898
Description : 1898/01/01 (A19,FASC5388). 1898/01/01 (A19,FASC5388).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG81 Collection numérique : BIPFPIG81
Description : Collection numérique : BIPFPIG81 Collection numérique : BIPFPIG81
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t535254980
Source : Archives départementales du Tarn, PER 203
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/08/2023
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JOURNAL DE LA RÉPUBLIQUE RÉFORMATRICE
PARAISSAIT TOUS LES JOUR LE LUNDI EXCEPTÉ
> M î .1:3 M r S :
ru.irs MOTS
Tarn et départ, limitrop 4 fr.
Les autres départements. 6 —
Les abonnements partent du 1er et du 15 de chaque mois
3 fr.
11 —
16 fr.
22 —
Rédaction et Administration
BUREAUX: PLACE PÉLISSON 12, A CASTRES
Imprimerie V™ VERDEIL.
20 cent.
50 »
40 »
( Annonces légales. . la ligne.
INSERTIONS Réclames .... »
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A Paris, les annonc.s sont reçues dans toutes les Agences
publicité,—à Castres, au bureau du journal.
Les insertions et les abonnements sont payables davance.
cadlrni Se 3 9 ÎITl-rBllM'C 9 Si*")
L'AVENIR DU TARN
ses c^dovroês
efforcer de modifier une situation dont
la gravi té s'accentue chaque jour el
qui. il quelque point de vue qu'on
l'envisage, nous mène fatalement à la
ruine ?
.ucien N1C0T.
Du Jour :
Depuis quelque temps, les Allemands
recommencent à en prendre un peu
bien à leur aise à notre endroit. A pro¬
pos de l'affaire Deryfus, Guillaume II
nous menace de ses foudres, les jour¬
naux berlinos publient des notes d'une
violence extrême, dans lesquelles ils
nous promettent une prochaine correc
lion qu'ils nous administreront sur les
bords mêmes de la Seine ; el il semble,
que les Allemands de Paris prennent
un petit ton à la fois insolent et gouail¬
leur qui, s'ils persistent, attirera sûre¬
ment à certains d'entre eux — ne
serait-ce que de ma part — une petite
leçon qui leur ôtera de longtemps
i'euvie tte recommencer.
JEn effet, jamais, à aucune époque,
nous n'ayons été aussi bien envahis par
les sujets du kaiser. Jamais je n'en ai
tant rencontrés sur mon chemin, ni
tant vu dans les lieux publics. On les
trouve partout ; les grandes adminis¬
trations en sont littéralement bondées,
tout comme le grandes maisons de
commerce ; dans les corporation des
voyageurs, on les compte par milliers.
Parleur souplesse, leur désinvolture,
la facilité qu'ils ont, de par la race, à
receeoir et à empocher, sans mot dire,
les coups de pied où l'on sait ils s'in¬
troduisent partout et partout on les
accepte, parce que le commerçant ou
l'industriel, qui ne pense qu'au béné¬
fice immédiat, sans songer à ce que
l'avenir lui réserve avec de telfes prati
ques, ne voit dans le Teuton qui se
présente à lui que l'employé régulier,
ravaiheur, bon à toutes | les besognes,
ptrêl à toutes les rebuffades et surtout
peu exigeant sous le rapport des
appointements.
Parbleu ! mais il touche ailleurs, cet
employé modèle. Il appartient à une
maison concurrente d'outre-Rhin qui
lui maintient ses appointements et ne
l'a envoyé à Paris que pour y étudier
nos habitudes, nos façons, nos procé¬
dés, nos modèles, y prendre dans la
maison où on l'a accueilli, la liste de
la clientèle qu'il s'empressera, le tour
joué, de rapporter là bas, en Allema¬
gne, à ceux qui n'ont jamais cessé
d'être ses véritables patrons.
D'autre part, nous sommes plus que
jamais envahis par les marchandises,
parla camelote d'outre Rhin. Visitez
certains magasins, el des plus connus
et des plus estimés, vous n'y verrez que
des produits allemands. C'est une véri
table inondation.
Ne serait-il pas temps de réagir ? Ne
serait il pas temps de sortir de notre
torpeur, de nous reprendre, de nous
Conseil de Cabinet
Paris
Les ministres se sont réunis, ce
matin, en conseil de cabinet, au minis¬
tère de l'agriculture, sous la présidence
de M. Méline.
Les listes de décorations pour la
nouvelle année sont arrêtées pour la
plupart des ministères et vont être
envoyées à la chancellerie de là Légion
d'honneur. Le conseil de la Légion
d'honneur se réunit demain vendredi
pour les examiner.
fin raison des réceptions du 1er
janvier à l'Elysée, il n'y aura pas de
conseil des ministres après-demain ; la
date du prochain conseil, d'ailleurs, ne
sera fixée qu'ultérieurement, plusieurs
ministres devant, en effet, s'absenter de
Paris pendant les dix jours qui précé¬
deront, en janvier, l'ouverture de la
session parlementaire.
Grève générale anglaise
L'Angleterre serait-elle menacée
d'une nouvelle grève, celle-là autre¬
ment désastreuse que toutes les pré¬
cédentes ? Voici ce qui vient de se
passer à Londres.
A l'issue de conférences tenues à
Birmingham, il y a 2 mois, la Fédé¬
ration des employés de chemins de
fer a dressé un programme natio¬
nal de ses revendications portant
principalement sur les heures de
travail ou le taux des salaires.
Ce programme, sans avoir encore
la forme d'un ultimatum définitif,
est des plus catégoriques.
La Fédération l'a adressé à toutes
les Compagnies en leur proposant
de constituer un arbitrage pour ju¬
ger leurs différends avec elles.
N'obtenant pas de réponse, elle a
fait appel .à l'intervention de Boarcl
of Trade.
Le Ministère a refusé nettement
de s'immiscer dans le conflit. Il dé¬
sapprouve le fond et la forme de
cette manifestation.
11 se peut que « individuellement»
chaque Compagnie accepte d'entrer
en discussion avec ses propres ser¬
vices ; mais l'ensemble des Compa¬
gnies ne se prêtera pas à un examen
direct avec la Fédération qui repré¬
sente l'ensemble des travailleurs de
l'industrie des transports terres¬
tres.
Au surplus, le gouvernement pré¬
tend être suffisamment armé pour
contrôler efficacement le travail et
les salaires, et toutes les fois qu'il
est intervenu auprès des Compa¬
gnies il a rencontré un accueil favo¬
rable.
Cette attitude sévère du « Board
of Trade » a profondement mécon¬
tenté le personnel des chemins de
fer, qui ne compte pas moins de
300.000 hommes.
Les apparences sympathiques qui
lui sont témoignées ne lui font pas
prendre le change sur l'inanité des
résultats obtenus.
Employés et ouvriers se plaignent
de la trop longue durée de travail
actif et de 1 insuffisance des traite¬
ments ou des salaires qui y sont
attachés. Cependant, on ne manque
pas une occasion de reconnaître et
et de faire ressortir l'iimportance de
la fonction sociale de la cornora-
tion.
Dans l'état d'effervescence des
esprits, il est à craindre que la Fé- |
dération,, qui dispose d'un capital
de réserve considérable, ne se porte
aux extrémités. La grève générale j
a été proposée.
Elle n'a pas été écartée en princi¬
pe, mais l'application de cette grave
résolution a été suspendue jusqu'au
jour où il serajétabli que les Compa¬
gnies — ou que l'une d'elles seule¬
ment — se refusent absolument à
faire les concessions que les travail
leurs estiment indispensables.
Une grève des transports en An¬
gleterre serait une calamité d'autant
plus formidable que le personnel,
comme nous l'avons dit, possède
toutes les ressources nécessaires
pour tenir les Compagnies et le pu¬
blic en échec.
'archand
Lille
En môme temps que jle courrier du
Tonkin apportait au Comité de l'Afri
que frauçaise à Paris une lettre de M.
Liotard datée de Dem Ziber 6 juillet,
M. Crepy Liotard, datée de la Société
de géographie de Lille, recevait, hier
après midi une correspondance d'un
jeune Lillois attaché à la mission et
commandant le détachement chargé
de transporter le Faidherbe, la canon¬
nière démontable qui a emporté la
mission.
Cette lettre datée de Jeno, 8 août,
perte |sur l'enveloppe l'itinéraire de
Loango du âO novembre.
L'auteur de celte lettre dit que la
mission continue sa marche lentement
mais sûrement. Son avant garde est
arrivée à Bangourou; jusqu'à présent
tout a réussi. La mission est en bonne
voie et en bonne posture pour rentrer
dans le bassin du Nil.
Coiaplol contre le Tsar
L'affaire du Panama
Le verdict concernant les inculpés
sur l'affaire du Panama a été pro¬
noncé hier après-midi, à 5 heures.
Tous les inculpés sans exception
y compris Arton ont été acquittés,
sauf M. Naquet dont l'affaire à été
disjointe.
UNI HEMÊ/JE EFFSCâCE
Dans toutes les maladies des bron¬
ches accompagnées d'oppression et
d'essoufflement, i! faut, sans hésiter
avoir recours à la poudre Louis Legras
qui calme en moins d'une minute les
plus violents accès d'asthme, catarrhe,
oppression, suffocation, essoufflement
et amène progressivement la guérison.
M. Louis Legras, ex interne des
hôpitaux, a reçu 13,000 tr. de récom¬
pense el il expédie franco une boite de
sa poudre contre 2 fr. 10, adressés,
139, boulevard Magenta, à Paris.
ET DÉPARTEMENTALE
Nouvelles militaires
Le chef d'escadron d'artillerie
Myszkovoski. directeur de l'école d'ur-
nant-colonëmt maintenu uaus—svm-
emploi.
Par décret, sont nommés au grade
de chevalier dans l'ordre de la Légion
d'honneur :
Cavalerie — M. Dupuy, vétérinaire
en premier au 3e régiment d'artillerie.
Gendarmerie. 16e légion [bis),
M. Eyma, capitaine ; M. Girard,
adjudant.
Artillerie. — M. Brieussel, capitaine
en premier au 3e régiment.
M . de Montety, capitaine en premier
au 9e.
Intendance militaire. — M. Galibert
d'Auque, sous intendant militaire, 3e
classe, à Auch.
La médaille militaire est conférée :
16" légion (bis) : MM.. Moulines et
Brunet, maréchaux des logis chef ;
Carlus, maréchal des logis ; Blanc,
Bonnafous, AÎigé, Escaro, Anglade,
Aussagnes, Sales, gendarmes.
Artillerie. — M. Tisserant, adjudant
au 3* régiment.
Saint-Pétersbourg
On signale actuellement à St-Péters
bourg un certain nombre d'arrestations ;
politiques et l'expulsion Ide cette ville i
d'une partie des jindividus arrêtés, §les
autres devant passer en justice.
On croit que ces arrestations se rat- j
tachent à celle faite à Londres d'un ;
agitateur étrauger, arrestation qui au- j
rait amené la découverte d'un complot
contre le Tsar.
Bourse de Paris
Du 30 Décembre 1897
3 0/o Perpétuel. .
3 0 o Amortissable.
3 1/2 0/0 •• •
103.
102.55
106.92
GLANURES
vie «l'ait homme
Despréaux, auteur dramatique,
né en 174?, mort en 1820, qui fut
sous l'Empire directeur de l'Opéra,
puis professeur de Grâces au Con¬
servatoire et répétiteur des cérémo¬
nies de la cour, rima la chose sui¬
vante :
L'homme dont la vie entière
Est de quatre-vingt-quinze ans,
Dort le tiers de sa carrière ;
C'est juste trente-deux ans 32
Ajoutons pour maladie,
Procès, voyages, accidents,
Au moins un quart de ta vie,
C'est encore deux fois douze ans 24
Par jour deux heures d'études.
Ou de travaux, font huit ans 8
U. % ' 3
m %M
f,v; û***
i %
JOURNAL DE LA RÉPUBLIQUE RÉFORMATRICE
PARAISSAIT TOUS LES JOUR LE LUNDI EXCEPTÉ
> M î .1:3 M r S :
ru.irs MOTS
Tarn et départ, limitrop 4 fr.
Les autres départements. 6 —
Les abonnements partent du 1er et du 15 de chaque mois
3 fr.
11 —
16 fr.
22 —
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20 cent.
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qui. il quelque point de vue qu'on
l'envisage, nous mène fatalement à la
ruine ?
.ucien N1C0T.
Du Jour :
Depuis quelque temps, les Allemands
recommencent à en prendre un peu
bien à leur aise à notre endroit. A pro¬
pos de l'affaire Deryfus, Guillaume II
nous menace de ses foudres, les jour¬
naux berlinos publient des notes d'une
violence extrême, dans lesquelles ils
nous promettent une prochaine correc
lion qu'ils nous administreront sur les
bords mêmes de la Seine ; el il semble,
que les Allemands de Paris prennent
un petit ton à la fois insolent et gouail¬
leur qui, s'ils persistent, attirera sûre¬
ment à certains d'entre eux — ne
serait-ce que de ma part — une petite
leçon qui leur ôtera de longtemps
i'euvie tte recommencer.
JEn effet, jamais, à aucune époque,
nous n'ayons été aussi bien envahis par
les sujets du kaiser. Jamais je n'en ai
tant rencontrés sur mon chemin, ni
tant vu dans les lieux publics. On les
trouve partout ; les grandes adminis¬
trations en sont littéralement bondées,
tout comme le grandes maisons de
commerce ; dans les corporation des
voyageurs, on les compte par milliers.
Parleur souplesse, leur désinvolture,
la facilité qu'ils ont, de par la race, à
receeoir et à empocher, sans mot dire,
les coups de pied où l'on sait ils s'in¬
troduisent partout et partout on les
accepte, parce que le commerçant ou
l'industriel, qui ne pense qu'au béné¬
fice immédiat, sans songer à ce que
l'avenir lui réserve avec de telfes prati
ques, ne voit dans le Teuton qui se
présente à lui que l'employé régulier,
ravaiheur, bon à toutes | les besognes,
ptrêl à toutes les rebuffades et surtout
peu exigeant sous le rapport des
appointements.
Parbleu ! mais il touche ailleurs, cet
employé modèle. Il appartient à une
maison concurrente d'outre-Rhin qui
lui maintient ses appointements et ne
l'a envoyé à Paris que pour y étudier
nos habitudes, nos façons, nos procé¬
dés, nos modèles, y prendre dans la
maison où on l'a accueilli, la liste de
la clientèle qu'il s'empressera, le tour
joué, de rapporter là bas, en Allema¬
gne, à ceux qui n'ont jamais cessé
d'être ses véritables patrons.
D'autre part, nous sommes plus que
jamais envahis par les marchandises,
parla camelote d'outre Rhin. Visitez
certains magasins, el des plus connus
et des plus estimés, vous n'y verrez que
des produits allemands. C'est une véri
table inondation.
Ne serait-il pas temps de réagir ? Ne
serait il pas temps de sortir de notre
torpeur, de nous reprendre, de nous
Conseil de Cabinet
Paris
Les ministres se sont réunis, ce
matin, en conseil de cabinet, au minis¬
tère de l'agriculture, sous la présidence
de M. Méline.
Les listes de décorations pour la
nouvelle année sont arrêtées pour la
plupart des ministères et vont être
envoyées à la chancellerie de là Légion
d'honneur. Le conseil de la Légion
d'honneur se réunit demain vendredi
pour les examiner.
fin raison des réceptions du 1er
janvier à l'Elysée, il n'y aura pas de
conseil des ministres après-demain ; la
date du prochain conseil, d'ailleurs, ne
sera fixée qu'ultérieurement, plusieurs
ministres devant, en effet, s'absenter de
Paris pendant les dix jours qui précé¬
deront, en janvier, l'ouverture de la
session parlementaire.
Grève générale anglaise
L'Angleterre serait-elle menacée
d'une nouvelle grève, celle-là autre¬
ment désastreuse que toutes les pré¬
cédentes ? Voici ce qui vient de se
passer à Londres.
A l'issue de conférences tenues à
Birmingham, il y a 2 mois, la Fédé¬
ration des employés de chemins de
fer a dressé un programme natio¬
nal de ses revendications portant
principalement sur les heures de
travail ou le taux des salaires.
Ce programme, sans avoir encore
la forme d'un ultimatum définitif,
est des plus catégoriques.
La Fédération l'a adressé à toutes
les Compagnies en leur proposant
de constituer un arbitrage pour ju¬
ger leurs différends avec elles.
N'obtenant pas de réponse, elle a
fait appel .à l'intervention de Boarcl
of Trade.
Le Ministère a refusé nettement
de s'immiscer dans le conflit. Il dé¬
sapprouve le fond et la forme de
cette manifestation.
11 se peut que « individuellement»
chaque Compagnie accepte d'entrer
en discussion avec ses propres ser¬
vices ; mais l'ensemble des Compa¬
gnies ne se prêtera pas à un examen
direct avec la Fédération qui repré¬
sente l'ensemble des travailleurs de
l'industrie des transports terres¬
tres.
Au surplus, le gouvernement pré¬
tend être suffisamment armé pour
contrôler efficacement le travail et
les salaires, et toutes les fois qu'il
est intervenu auprès des Compa¬
gnies il a rencontré un accueil favo¬
rable.
Cette attitude sévère du « Board
of Trade » a profondement mécon¬
tenté le personnel des chemins de
fer, qui ne compte pas moins de
300.000 hommes.
Les apparences sympathiques qui
lui sont témoignées ne lui font pas
prendre le change sur l'inanité des
résultats obtenus.
Employés et ouvriers se plaignent
de la trop longue durée de travail
actif et de 1 insuffisance des traite¬
ments ou des salaires qui y sont
attachés. Cependant, on ne manque
pas une occasion de reconnaître et
et de faire ressortir l'iimportance de
la fonction sociale de la cornora-
tion.
Dans l'état d'effervescence des
esprits, il est à craindre que la Fé- |
dération,, qui dispose d'un capital
de réserve considérable, ne se porte
aux extrémités. La grève générale j
a été proposée.
Elle n'a pas été écartée en princi¬
pe, mais l'application de cette grave
résolution a été suspendue jusqu'au
jour où il serajétabli que les Compa¬
gnies — ou que l'une d'elles seule¬
ment — se refusent absolument à
faire les concessions que les travail
leurs estiment indispensables.
Une grève des transports en An¬
gleterre serait une calamité d'autant
plus formidable que le personnel,
comme nous l'avons dit, possède
toutes les ressources nécessaires
pour tenir les Compagnies et le pu¬
blic en échec.
'archand
Lille
En môme temps que jle courrier du
Tonkin apportait au Comité de l'Afri
que frauçaise à Paris une lettre de M.
Liotard datée de Dem Ziber 6 juillet,
M. Crepy Liotard, datée de la Société
de géographie de Lille, recevait, hier
après midi une correspondance d'un
jeune Lillois attaché à la mission et
commandant le détachement chargé
de transporter le Faidherbe, la canon¬
nière démontable qui a emporté la
mission.
Cette lettre datée de Jeno, 8 août,
perte |sur l'enveloppe l'itinéraire de
Loango du âO novembre.
L'auteur de celte lettre dit que la
mission continue sa marche lentement
mais sûrement. Son avant garde est
arrivée à Bangourou; jusqu'à présent
tout a réussi. La mission est en bonne
voie et en bonne posture pour rentrer
dans le bassin du Nil.
Coiaplol contre le Tsar
L'affaire du Panama
Le verdict concernant les inculpés
sur l'affaire du Panama a été pro¬
noncé hier après-midi, à 5 heures.
Tous les inculpés sans exception
y compris Arton ont été acquittés,
sauf M. Naquet dont l'affaire à été
disjointe.
UNI HEMÊ/JE EFFSCâCE
Dans toutes les maladies des bron¬
ches accompagnées d'oppression et
d'essoufflement, i! faut, sans hésiter
avoir recours à la poudre Louis Legras
qui calme en moins d'une minute les
plus violents accès d'asthme, catarrhe,
oppression, suffocation, essoufflement
et amène progressivement la guérison.
M. Louis Legras, ex interne des
hôpitaux, a reçu 13,000 tr. de récom¬
pense el il expédie franco une boite de
sa poudre contre 2 fr. 10, adressés,
139, boulevard Magenta, à Paris.
ET DÉPARTEMENTALE
Nouvelles militaires
Le chef d'escadron d'artillerie
Myszkovoski. directeur de l'école d'ur-
nant-colonëmt maintenu uaus—svm-
emploi.
Par décret, sont nommés au grade
de chevalier dans l'ordre de la Légion
d'honneur :
Cavalerie — M. Dupuy, vétérinaire
en premier au 3e régiment d'artillerie.
Gendarmerie. 16e légion [bis),
M. Eyma, capitaine ; M. Girard,
adjudant.
Artillerie. — M. Brieussel, capitaine
en premier au 3e régiment.
M . de Montety, capitaine en premier
au 9e.
Intendance militaire. — M. Galibert
d'Auque, sous intendant militaire, 3e
classe, à Auch.
La médaille militaire est conférée :
16" légion (bis) : MM.. Moulines et
Brunet, maréchaux des logis chef ;
Carlus, maréchal des logis ; Blanc,
Bonnafous, AÎigé, Escaro, Anglade,
Aussagnes, Sales, gendarmes.
Artillerie. — M. Tisserant, adjudant
au 3* régiment.
Saint-Pétersbourg
On signale actuellement à St-Péters
bourg un certain nombre d'arrestations ;
politiques et l'expulsion Ide cette ville i
d'une partie des jindividus arrêtés, §les
autres devant passer en justice.
On croit que ces arrestations se rat- j
tachent à celle faite à Londres d'un ;
agitateur étrauger, arrestation qui au- j
rait amené la découverte d'un complot
contre le Tsar.
Bourse de Paris
Du 30 Décembre 1897
3 0/o Perpétuel. .
3 0 o Amortissable.
3 1/2 0/0 •• •
103.
102.55
106.92
GLANURES
vie «l'ait homme
Despréaux, auteur dramatique,
né en 174?, mort en 1820, qui fut
sous l'Empire directeur de l'Opéra,
puis professeur de Grâces au Con¬
servatoire et répétiteur des cérémo¬
nies de la cour, rima la chose sui¬
vante :
L'homme dont la vie entière
Est de quatre-vingt-quinze ans,
Dort le tiers de sa carrière ;
C'est juste trente-deux ans 32
Ajoutons pour maladie,
Procès, voyages, accidents,
Au moins un quart de ta vie,
C'est encore deux fois douze ans 24
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