Presse et revues
4 pages
Titre : L'Avenir du Tarn : journal de l'Union républicaine ["puis" journal de la République réformatrice]...
Auteur : Union républicaine (France). Auteur du texte
Auteur : République réformatrice. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Castres)
Date d'édition : 1938-01-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32708776z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 janvier 1938 16 janvier 1938
Description : 1938/01/16 (A59,FASC8465). 1938/01/16 (A59,FASC8465).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG81 Collection numérique : BIPFPIG81
Description : Collection numérique : BIPFPIG81 Collection numérique : BIPFPIG81
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t535221091
Source : Archives départementales du Tarn, PER 203
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/08/2023
• iii(|uaiit»-iuiivicme année - N- 8465 Le *• 25 eerat.
Dimanche 16 Janvier îms
-~L
1
L'AVENIR QM
u
JOURNAL DE LA REPUBLIQUE REFORMATRICE
PARAISSANT LE DIMANCHE
NNEMKNTS : trois moi» jix mou un a*
a ei départ, iimitrop. 2fr.50 5 fr. 10 fr.
Ij'> . ures l jparteinjnts < — Sfr. Il¬
es abonnements partent du 1" et du 15 de chaque moi*.
Rédaction et Administration
10, PLAGR PÉUSSON
et 5, RUE NABRISSONNE
CASTRES (Tarn]
Chèques Postaux Toulouse, I777£t
Pour la publicité extra-régionale, s'adresser à la
Publicité A. CHIMOT,
3, rue d'Amboise Icoin de la rue de Richelieu), Pari» (ï"«)
Téléphone Richelieu 51.76-51.77 (2 lignes groupées)
TERUEL
la fin d'une légende
par Victor Moroy
La victoire de Téruel marque la fin
d'une légende qui s'était répandue à
traveis le monde, celle d'une tspagnle
Républicaine vouée à la défaite cer¬
taine. Même beaucoup de ceux qui
avaient salué la défense opiniâtre des
milices à Madrid et qui avaient applau¬
di à la sanglante défaite infligée à
Guadaiajara aux divisions italiennes de
Franco, avaient sous les coups répétés
de Malaga et de Santander, de Bilbao,
abandonné tout espoir.
Quand des experts militaires avertis
leur disaient que les» choses avaient
changé en Espagn'e, qu'on y avait réta¬
bli l'ordre et l'unité, qu'on y avait créé
une armée, une industrie de guerre, on
haussait les épaules et on disait :
« Propagande que tout cela ! »
Et cet auipmne, quand la pre. se mon¬
diale annonçait l'imminence d'une oiïeù
sive décisive pr les troupes de Franco,
offensive soutenue pat un matériel tech¬
nique puissant, nom h-ri de bons répu¬
blicains ce sont dit : « C'est la fin ! »
L'offensive a eu lieu. Mais cela a
été une offensive gou\ erntementale e
elle a réussi. En quelques jours de
lutte, une armée républicaine, composée
uniquement d'éléments espagnols a en¬
levé la place forte de Téruel, libéré
neuf bourgades et 600 Idiome très de
territoire, fait 6,000 prisonniers, in¬
fligé à i'ennemi ces pe>'es
évaluées à
15.000 hommes et a enlevé à Franco
une partie considérable de l'artillerie
et du matériel qu'il avait accumulé pour
son offensive.
Guadaiajara avait été un succès con¬
sidérable, mais dû plutôt à une défail¬
lance italienne, on n'avait pas su ex¬
ploiter ce succès. Téruel est une opé¬
ration faite avec méthode, d'après des
plans d'état major soignés, exécutés
avec une exactitude presque mathémati-,
que. 11 y a (entre les milices de Guada¬
iajara et l'armée de Téruel la même-
différence qu'entre les levées de Valmy
et l'armée d'Austerlitz.
L'opinion mondiale a immédiatement
reconnu ces faits. Je n'e citerai que
deux opinions anglaises, celles de jour¬
naux ultra-conservateurs. Le Times
•écrit : « Téruel est le plus grand succès
de l'armée républicaine, une victoire
bien étudiée, nettement gagnée, un suc¬
cès stratégique qui couronne un long
effort d'organisation. Téruel est un sym¬
bole! ». Et le Daily Te^egraph :
« L'effet moral de Téruel est intime¬
ment lié à son importance militaire. La
défaite nationaliste doit avoir convain¬
cu ceux qui partageaient d'avàfce le
butin d'une victoire qui doit d abord
être gagnée. »
Hîprèsles élcctionsenU .R.S. S.
Par P. Ramondin.
Selon l'avis concordant de tous les
témoins impartiaux, rélectron legrsïa-
tive du 12 décembre a abouti en U. K.
S. S. à une immense manifestation d en¬
thousiasme populaire. , ûft /
On évalue en effet a plus de 96 o, o
ayants toits ^
ges exprimes. Ainsi y,=>
leurs ont participé au vote en Ukraine,
95,5 o/o en Azerbeidjan, 95,9 o/o en'
Géorgie, 95,2 o/o en Arménie, et ainsi
de suite. Dans telle circonscription de
Moscou c'est 100 o/o d'inscrits qui ont
déposé leur bul/etin aux urnes. On a
voté dans les vil/es et dans les campa¬
gnes, dans les trains traversant l'im¬
mensité des espaces russes et sur les
bateaux naviguant dans les mers loin¬
taines. L'ardeur des électeurs est d'au¬
tant plus significative que le vote a
eu lieu en plein hiver si peu propice
aux déplacements dans la taïga sibé¬
rienne ou dans les montagnes de l'Ou¬
ral et du Caucase. En présence de
tels faits, il est pour le moins oiseux
de prétendre, comme le font certains
censeurs sévères du régime soviétique,
que l'élection législative du 12 décem-
..re fut une
contrainte ou par la peur.
11 n'existe pas au monde et il ne
peut y exister un appareil administratif
et politique assez puissant pour obli¬
ger plus de 90 millions d'êtres humains
disséminés sur un sixième des terres
Jri -rgees, à voter contre leur gré,
Qu'il nous soit permis en passant de
taire justice encore d'une fable. D'au¬
cuns ont affirmé que les candidatures
ont été posées ou imposées par le gou¬
vernement. Ceci est complètement ine¬
xact. Suivant l'article 111 de la cons¬
titution, le droit de poser les candida¬
tures au Conseil Suprême appartient
entièrement aux « organisations socia¬
les et aux associations de travailleurs »
telles que les organisations du parti
Communiste, les syndicats ouvriers, les
coopératives, les organisations de jeu¬
nesse, les sociétés culturelles. Et, en
effet, c'est dans les réunions publiques
de ces organisations que les candida¬
tures avaient été proposées et ratifiées.
Comme l'immense majorité des mem¬
bres des organisations sociales, pro¬
fessionnelles et culturelles comptent des
dizaines de millions d'adhérents ne sont
pas en même temps membres du parti
communiste, il serait également tout
à fait injuste d'affirmer qu'on ait pu
imposer par la force les candidats à la
masse des électeurs.
A l'appel du chef du gouvernement,
M. Molotov, à l'appel du Comité cen¬
tral du parti communiste, de la Cen¬
trale des syndicats professionnels, d'au¬
tres militants et d'autres organisations
ociales encore, un « front du peuple »
s'est constitué aux élections. Les com¬
munistes s'étant engagés de voter pour
les candidats sans-parti et les sans-parti
avant pris l'engagement de ne pas op¬
poser leurs candidats à ceux du parti,
on a abouti en fait à un seul candidat
par circonscription. La participation
presque totale des inscrits au vote prou¬
ve que la masse du peuple a ratifié cet
accord entre les communistes et les sans
parti. Résultat : plus de 800 commu¬
nistes et environ 300 sans-parti élus;
dans ce nombre presque 200 femmes.
Parmi les principaux élus, tous les
grands chefs du pays : Staline, Molo-
tav, Kalinine, Vorochilov, Litvinbv,
Kaganovitch, Iejov, etc.; tous ceux qui
illustrent la science, la littérature, les
, arts soviétiques : Komarov, Goubkine,
Otto Schmidt, Bourdenko, Alexis Tols¬
toï, Michel Cholokhov, Moskvine; ceux
dont les exploits fameux défrayent la
chronique sportive ou héroïque inter¬
nationale : les aviateurs Gromov,Tchka-
lov, Molokov, Baidoukoy; les explo¬
rateurs arctiques Papanine, Chirchov;
ceux qui par leur travail continuent a
accélérer la marche de la production, à
élever le niveau du bien-être général j
du peuple, les ouvriers d'élite : Stakha-
nov, Krinonoss, Izotov, les Demtchenko,
Kolkhoziennes, Vinogradova, etc.
Aussi le régime lui-même et le gou¬
vernement soviétique sortent-ils de cette
épreuve électorale puissamment conso¬
lidés et renforcés. Aucun changement
profond, aucune subversion ne sont plus
à craindre en U. R. S. S: Que les dé-
tracleurs des soviets en fassent leur
deuil. Par contre, tous ceux pour qui
le sort de la paix dans le monde cons¬
titue le principal souci ne peuvent que
s'en réjouir.
Et c'est nous, les Français, unis aux
Soviets par le pacte d'amitié et d'asgis-
.ance mutuelle, qui devons être les plus
satisfaits du résultat du vote du 12
décembre. Dans cette lutte pour la paix
que nous menons, les Soviets dont per¬
sonne n'a le droit de suspecter la vo-
ionté pacifique unanime et de sous esti-
:ier la puissance armée, pèseront dé-
rmais dans la. balance d'un poids
plus grand encore et plus décisif. Lors¬
que, dans les assises internationales,
s'élèvera de nouveau la voix de M.
Litvinov pour défendre la paix, nous
saurons qu'il parle non seulement au
nom de son gouvernement, mais encore
au nom de 170 millions d'êtres hu¬
mains unis autour de leurs dirigeants
et décidés de s'opposer par tous les
moyens en leur pouvoir aux tentatives
criminelles des fauteurs de guerre.
Loterie Nationale
TIRAGE DE LA 12™ TRANCHE
Voici les numéros gagnants :
Le numéro 130742 gagne trois millions.
Les 59 billets dont les numéros re¬
produisent à un chiffre près celui de
ce billet gagnent chacun 30.000 fr.
Le numéro 1166239 gagne un million.
Le numéro 301.926 gagne un million.
Le numéro 1.477.945 gagne un million.
Le numéro 699.570 gagne un million.
Les 236 billets dont les numéros re¬
produisent a un chiffre près ceux des
billets précédents gagnent chacun
10.000 francs.
Le numéro 675.248 gagne 500.000 fr.
Le numéro 631.820 gagnent 500.000 fr.
Le numéro 1.338.651 gagne 500.000 fr:
Le numéro 860.081 gagne 500.000 fr.
Le numéro 141.199 gagne 500.000 fr
Le numéro 1.017.699 gagne 500.000 fr.
Les 354 billets dont les numéros re¬
produisent à un chiffre près ceux des
billets précédents gagnent chacun
5.000 francs.
Les numéros finissant par 63.532 ga¬
gnent 120.000 francs. r
Les numéros finissant parJt45.761 ga¬
gnent 120.000 francs.
Les numéros finissant par 2.097 ga¬
gent 50.000 francs.
Les numéros finissant par 963 gagnent
; 10.000 francs.
' Les rïuméros finissant par 924 gagnent
5.000 francs.
Les numéros finissant par 32 gagnent
1.000 francs.
Les numéros finissant par 31 gagnent
500 francs.
Les numéros finissant par 2 sont rem¬
boursés à 120 francs.
CHAMBRE DE COMMERCE
Samedi matin, M. le préfet du Tarn
procédait à l'installation officielle des
memmbres nouvellement élus de cette
compagnie, réunie en assemblée gé¬
nérale.
Assistaient à cette réunion, MM. le
sénateur L.avergne; le député Grum-
bach; Sizaire, çnaire de Castres; di¬
vers conseillers municipaux et maires
de la région ; ,Mas, président du tri¬
bunal de commerce; H. Castérès, pré¬
sident de l'Union des commerçants et
industriels, etc.
En un excellent discours, M. Cam-
boulives, vice-président, exprime sa gra¬
titude à M. le préfet d'avoir consenti
i venir présider cette assemblée. Il
fait l'éloge de M. Mesplès, décédé,
alors qu'il assumait la charge de la
présidence de la Chambre de Commerce
avec une rare compétence et une acti¬
vité admirable. Il remercie MM. les
parlementaires, conseillers généraux et
maires d'avoir accepté l'invitation d'as¬
sister à cette réunion et il a un mot
pour la presse qui lui apporte toujours
ion précieux concours. Il n'oublie pas
MM. Mas et Castérès, présidents, l'un
du Tribunal de Commerce, l'autre de
l'Union des commerçants--et industriels
de la région castraise, avec lesquels la
Chambre de Commerce a toujours entre¬
tenu les meilleures relations.
Après ce discours, qui a été un véri¬
table succès pour l'orateur, M. le préfet
installe dans leurs fonctions les nou¬
veaux membres de la Chambre de Com¬
merce et leur adresse ses plus vives
félicitations.
M. le Préfet fait ensuite ressortir
l'œuvre accomplie par le Président Mes¬
plès dont il énumère les brillantes qua¬
lités. 11 apprécie hautement les métho¬
des de travail de la Chambre de Com¬
merce. Il connaît les efforts louables
et le labeur incessant de cette Compa- ,
gnie, à laquelle il assure la collabora-
lion constante du gouvernement de la
République.
M. Fabre, doyen d'âge prend eni-
suite la parole et, après une courte en¬
trée en matière, où les mots par lui
prononcés montaient du cœur, il fait
procéder à l'élection du bureau.
Dans cette assemblée, qui réunit l'éli¬
te industrielle et commerciale de potre
région, aucune ambition ne se fait jour,
mais il est visible que pour assurer
la prospérité de l'œuvre, personne ne
songe à se dérober pour assurer la
lâche qui lui sera confiée.
À l'unanimité sont nommés :
Président : M. Camboulives, entre¬
preneur de travaux publics à Castres ;
vice-Présidents : MM. Valat, industriel
à Grauihet et Charles Valat, manufac¬
turier à Castres ; Trésorier et Tréso¬
rier-adjoint : MM, Lapeyre, négociant - j
à Castres et Jammes, industriel à Grau¬
ihet; Secrétaire : M. Reberga, indus-
fiel à Castres.
Le nouveau Président, M. Cambou¬
lives, remercie pour la marque de con¬
fiance qui vient de lui être témoignée et
c'est ti'ès brillamment qu'il s'étend sur
l'activité de la Chambre de Castres,
activité qui ne se ralentira jamais, pour
le plus grand bien du Commerce et de j|
! l'industrie; qu'il s'agisse de modes-
Dimanche 16 Janvier îms
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L'AVENIR QM
u
JOURNAL DE LA REPUBLIQUE REFORMATRICE
PARAISSANT LE DIMANCHE
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a ei départ, iimitrop. 2fr.50 5 fr. 10 fr.
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TERUEL
la fin d'une légende
par Victor Moroy
La victoire de Téruel marque la fin
d'une légende qui s'était répandue à
traveis le monde, celle d'une tspagnle
Républicaine vouée à la défaite cer¬
taine. Même beaucoup de ceux qui
avaient salué la défense opiniâtre des
milices à Madrid et qui avaient applau¬
di à la sanglante défaite infligée à
Guadaiajara aux divisions italiennes de
Franco, avaient sous les coups répétés
de Malaga et de Santander, de Bilbao,
abandonné tout espoir.
Quand des experts militaires avertis
leur disaient que les» choses avaient
changé en Espagn'e, qu'on y avait réta¬
bli l'ordre et l'unité, qu'on y avait créé
une armée, une industrie de guerre, on
haussait les épaules et on disait :
« Propagande que tout cela ! »
Et cet auipmne, quand la pre. se mon¬
diale annonçait l'imminence d'une oiïeù
sive décisive pr les troupes de Franco,
offensive soutenue pat un matériel tech¬
nique puissant, nom h-ri de bons répu¬
blicains ce sont dit : « C'est la fin ! »
L'offensive a eu lieu. Mais cela a
été une offensive gou\ erntementale e
elle a réussi. En quelques jours de
lutte, une armée républicaine, composée
uniquement d'éléments espagnols a en¬
levé la place forte de Téruel, libéré
neuf bourgades et 600 Idiome très de
territoire, fait 6,000 prisonniers, in¬
fligé à i'ennemi ces pe>'es
évaluées à
15.000 hommes et a enlevé à Franco
une partie considérable de l'artillerie
et du matériel qu'il avait accumulé pour
son offensive.
Guadaiajara avait été un succès con¬
sidérable, mais dû plutôt à une défail¬
lance italienne, on n'avait pas su ex¬
ploiter ce succès. Téruel est une opé¬
ration faite avec méthode, d'après des
plans d'état major soignés, exécutés
avec une exactitude presque mathémati-,
que. 11 y a (entre les milices de Guada¬
iajara et l'armée de Téruel la même-
différence qu'entre les levées de Valmy
et l'armée d'Austerlitz.
L'opinion mondiale a immédiatement
reconnu ces faits. Je n'e citerai que
deux opinions anglaises, celles de jour¬
naux ultra-conservateurs. Le Times
•écrit : « Téruel est le plus grand succès
de l'armée républicaine, une victoire
bien étudiée, nettement gagnée, un suc¬
cès stratégique qui couronne un long
effort d'organisation. Téruel est un sym¬
bole! ». Et le Daily Te^egraph :
« L'effet moral de Téruel est intime¬
ment lié à son importance militaire. La
défaite nationaliste doit avoir convain¬
cu ceux qui partageaient d'avàfce le
butin d'une victoire qui doit d abord
être gagnée. »
Hîprèsles élcctionsenU .R.S. S.
Par P. Ramondin.
Selon l'avis concordant de tous les
témoins impartiaux, rélectron legrsïa-
tive du 12 décembre a abouti en U. K.
S. S. à une immense manifestation d en¬
thousiasme populaire. , ûft /
On évalue en effet a plus de 96 o, o
ayants toits ^
ges exprimes. Ainsi y,=>
leurs ont participé au vote en Ukraine,
95,5 o/o en Azerbeidjan, 95,9 o/o en'
Géorgie, 95,2 o/o en Arménie, et ainsi
de suite. Dans telle circonscription de
Moscou c'est 100 o/o d'inscrits qui ont
déposé leur bul/etin aux urnes. On a
voté dans les vil/es et dans les campa¬
gnes, dans les trains traversant l'im¬
mensité des espaces russes et sur les
bateaux naviguant dans les mers loin¬
taines. L'ardeur des électeurs est d'au¬
tant plus significative que le vote a
eu lieu en plein hiver si peu propice
aux déplacements dans la taïga sibé¬
rienne ou dans les montagnes de l'Ou¬
ral et du Caucase. En présence de
tels faits, il est pour le moins oiseux
de prétendre, comme le font certains
censeurs sévères du régime soviétique,
que l'élection législative du 12 décem-
..re fut une
contrainte ou par la peur.
11 n'existe pas au monde et il ne
peut y exister un appareil administratif
et politique assez puissant pour obli¬
ger plus de 90 millions d'êtres humains
disséminés sur un sixième des terres
Jri -rgees, à voter contre leur gré,
Qu'il nous soit permis en passant de
taire justice encore d'une fable. D'au¬
cuns ont affirmé que les candidatures
ont été posées ou imposées par le gou¬
vernement. Ceci est complètement ine¬
xact. Suivant l'article 111 de la cons¬
titution, le droit de poser les candida¬
tures au Conseil Suprême appartient
entièrement aux « organisations socia¬
les et aux associations de travailleurs »
telles que les organisations du parti
Communiste, les syndicats ouvriers, les
coopératives, les organisations de jeu¬
nesse, les sociétés culturelles. Et, en
effet, c'est dans les réunions publiques
de ces organisations que les candida¬
tures avaient été proposées et ratifiées.
Comme l'immense majorité des mem¬
bres des organisations sociales, pro¬
fessionnelles et culturelles comptent des
dizaines de millions d'adhérents ne sont
pas en même temps membres du parti
communiste, il serait également tout
à fait injuste d'affirmer qu'on ait pu
imposer par la force les candidats à la
masse des électeurs.
A l'appel du chef du gouvernement,
M. Molotov, à l'appel du Comité cen¬
tral du parti communiste, de la Cen¬
trale des syndicats professionnels, d'au¬
tres militants et d'autres organisations
ociales encore, un « front du peuple »
s'est constitué aux élections. Les com¬
munistes s'étant engagés de voter pour
les candidats sans-parti et les sans-parti
avant pris l'engagement de ne pas op¬
poser leurs candidats à ceux du parti,
on a abouti en fait à un seul candidat
par circonscription. La participation
presque totale des inscrits au vote prou¬
ve que la masse du peuple a ratifié cet
accord entre les communistes et les sans
parti. Résultat : plus de 800 commu¬
nistes et environ 300 sans-parti élus;
dans ce nombre presque 200 femmes.
Parmi les principaux élus, tous les
grands chefs du pays : Staline, Molo-
tav, Kalinine, Vorochilov, Litvinbv,
Kaganovitch, Iejov, etc.; tous ceux qui
illustrent la science, la littérature, les
, arts soviétiques : Komarov, Goubkine,
Otto Schmidt, Bourdenko, Alexis Tols¬
toï, Michel Cholokhov, Moskvine; ceux
dont les exploits fameux défrayent la
chronique sportive ou héroïque inter¬
nationale : les aviateurs Gromov,Tchka-
lov, Molokov, Baidoukoy; les explo¬
rateurs arctiques Papanine, Chirchov;
ceux qui par leur travail continuent a
accélérer la marche de la production, à
élever le niveau du bien-être général j
du peuple, les ouvriers d'élite : Stakha-
nov, Krinonoss, Izotov, les Demtchenko,
Kolkhoziennes, Vinogradova, etc.
Aussi le régime lui-même et le gou¬
vernement soviétique sortent-ils de cette
épreuve électorale puissamment conso¬
lidés et renforcés. Aucun changement
profond, aucune subversion ne sont plus
à craindre en U. R. S. S: Que les dé-
tracleurs des soviets en fassent leur
deuil. Par contre, tous ceux pour qui
le sort de la paix dans le monde cons¬
titue le principal souci ne peuvent que
s'en réjouir.
Et c'est nous, les Français, unis aux
Soviets par le pacte d'amitié et d'asgis-
.ance mutuelle, qui devons être les plus
satisfaits du résultat du vote du 12
décembre. Dans cette lutte pour la paix
que nous menons, les Soviets dont per¬
sonne n'a le droit de suspecter la vo-
ionté pacifique unanime et de sous esti-
:ier la puissance armée, pèseront dé-
rmais dans la. balance d'un poids
plus grand encore et plus décisif. Lors¬
que, dans les assises internationales,
s'élèvera de nouveau la voix de M.
Litvinov pour défendre la paix, nous
saurons qu'il parle non seulement au
nom de son gouvernement, mais encore
au nom de 170 millions d'êtres hu¬
mains unis autour de leurs dirigeants
et décidés de s'opposer par tous les
moyens en leur pouvoir aux tentatives
criminelles des fauteurs de guerre.
Loterie Nationale
TIRAGE DE LA 12™ TRANCHE
Voici les numéros gagnants :
Le numéro 130742 gagne trois millions.
Les 59 billets dont les numéros re¬
produisent à un chiffre près celui de
ce billet gagnent chacun 30.000 fr.
Le numéro 1166239 gagne un million.
Le numéro 301.926 gagne un million.
Le numéro 1.477.945 gagne un million.
Le numéro 699.570 gagne un million.
Les 236 billets dont les numéros re¬
produisent a un chiffre près ceux des
billets précédents gagnent chacun
10.000 francs.
Le numéro 675.248 gagne 500.000 fr.
Le numéro 631.820 gagnent 500.000 fr.
Le numéro 1.338.651 gagne 500.000 fr:
Le numéro 860.081 gagne 500.000 fr.
Le numéro 141.199 gagne 500.000 fr
Le numéro 1.017.699 gagne 500.000 fr.
Les 354 billets dont les numéros re¬
produisent à un chiffre près ceux des
billets précédents gagnent chacun
5.000 francs.
Les numéros finissant par 63.532 ga¬
gnent 120.000 francs. r
Les numéros finissant parJt45.761 ga¬
gnent 120.000 francs.
Les numéros finissant par 2.097 ga¬
gent 50.000 francs.
Les numéros finissant par 963 gagnent
; 10.000 francs.
' Les rïuméros finissant par 924 gagnent
5.000 francs.
Les numéros finissant par 32 gagnent
1.000 francs.
Les numéros finissant par 31 gagnent
500 francs.
Les numéros finissant par 2 sont rem¬
boursés à 120 francs.
CHAMBRE DE COMMERCE
Samedi matin, M. le préfet du Tarn
procédait à l'installation officielle des
memmbres nouvellement élus de cette
compagnie, réunie en assemblée gé¬
nérale.
Assistaient à cette réunion, MM. le
sénateur L.avergne; le député Grum-
bach; Sizaire, çnaire de Castres; di¬
vers conseillers municipaux et maires
de la région ; ,Mas, président du tri¬
bunal de commerce; H. Castérès, pré¬
sident de l'Union des commerçants et
industriels, etc.
En un excellent discours, M. Cam-
boulives, vice-président, exprime sa gra¬
titude à M. le préfet d'avoir consenti
i venir présider cette assemblée. Il
fait l'éloge de M. Mesplès, décédé,
alors qu'il assumait la charge de la
présidence de la Chambre de Commerce
avec une rare compétence et une acti¬
vité admirable. Il remercie MM. les
parlementaires, conseillers généraux et
maires d'avoir accepté l'invitation d'as¬
sister à cette réunion et il a un mot
pour la presse qui lui apporte toujours
ion précieux concours. Il n'oublie pas
MM. Mas et Castérès, présidents, l'un
du Tribunal de Commerce, l'autre de
l'Union des commerçants--et industriels
de la région castraise, avec lesquels la
Chambre de Commerce a toujours entre¬
tenu les meilleures relations.
Après ce discours, qui a été un véri¬
table succès pour l'orateur, M. le préfet
installe dans leurs fonctions les nou¬
veaux membres de la Chambre de Com¬
merce et leur adresse ses plus vives
félicitations.
M. le Préfet fait ensuite ressortir
l'œuvre accomplie par le Président Mes¬
plès dont il énumère les brillantes qua¬
lités. 11 apprécie hautement les métho¬
des de travail de la Chambre de Com¬
merce. Il connaît les efforts louables
et le labeur incessant de cette Compa- ,
gnie, à laquelle il assure la collabora-
lion constante du gouvernement de la
République.
M. Fabre, doyen d'âge prend eni-
suite la parole et, après une courte en¬
trée en matière, où les mots par lui
prononcés montaient du cœur, il fait
procéder à l'élection du bureau.
Dans cette assemblée, qui réunit l'éli¬
te industrielle et commerciale de potre
région, aucune ambition ne se fait jour,
mais il est visible que pour assurer
la prospérité de l'œuvre, personne ne
songe à se dérober pour assurer la
lâche qui lui sera confiée.
À l'unanimité sont nommés :
Président : M. Camboulives, entre¬
preneur de travaux publics à Castres ;
vice-Présidents : MM. Valat, industriel
à Grauihet et Charles Valat, manufac¬
turier à Castres ; Trésorier et Tréso¬
rier-adjoint : MM, Lapeyre, négociant - j
à Castres et Jammes, industriel à Grau¬
ihet; Secrétaire : M. Reberga, indus-
fiel à Castres.
Le nouveau Président, M. Cambou¬
lives, remercie pour la marque de con¬
fiance qui vient de lui être témoignée et
c'est ti'ès brillamment qu'il s'étend sur
l'activité de la Chambre de Castres,
activité qui ne se ralentira jamais, pour
le plus grand bien du Commerce et de j|
! l'industrie; qu'il s'agisse de modes-
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