Titre : L'Armoricain : journal politique, commercial, maritime et littéraire ["puis" journal de Brest et du Finistère...]
Éditeur : [s.n.] (Brest)
Date d'édition : 1843-10-31
Contributeur : Bouët, Alexandre (1798-1857). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32702269v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 octobre 1843 31 octobre 1843
Description : 1843/10/31 (A11,N1596). 1843/10/31 (A11,N1596).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51188383d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-59
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/02/2023
Mari 51 Octobre 18A5
BUREAUX
RUE SAINT-YVES, 21.
1 r /Année. N.° - 1506
; .7 '
L'ARMOMTCAIN paraît le NMARD1,
Jeudi et le SAMEDI.
Prix de l'abonnement :
36 francs pour l’année.
19 francs pour 6 mois.
10 francs pour 3 mois.
Prix des insertions :
80 cent. la ligne dans les coloues intérieur
23 cent, la ligne dans le cadre des annonces.
ON S’ABONNE :
T aux Bureaux du Journal, et
M. ÉDOUARD ANNER, Imprimeur-
Libraire , rue Saint-Yves, 32 ;
A Paris chez MM. DELAIRE, rue J.-J.
Rousseau , 3 , et LEJOLIVET et Cr,
place de la Bourse, 5, correspondans
des Journaux Constitutionnels.
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OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES FAITES A L’OBSERVATOIRE DE LA MARINE.
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Heures
de
la pleine
mer,
Lever
du
soleil
Coucher
du
soleil.
Phases
de
la lune.
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vapeur le BEESTOIS
Ferme
ture
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Portes.
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Baromètre métrique. Thermomètre centigrade, et Etat do l’Atmosphère,
Port-Launay.
pour Brest.
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HE T&H S ‘E‘ •
Une question vraiment nationale est celle des prairies et de
l’irrigation , car d’un bon système d’irrigation dépend la
multiplication des prairies naturelles, l’abondance des trou
peaux et des engrais , l’accroissement et le bas prix des sub
stances alimentaires et l’augmentation des matières premiè
res nécessaires à l’industrie. Sous tous ces rapports , l’ex
tension des ressources fouragères en France serait non-seu
lement un véritable progrès, mais le plus grand bienfait qu’on
pût désirer pour le pays et pour le plus grand nombre de scs
habitans.
Une fâcheuse disproportion existe chez nous entre l’éten
due du sol consacré aux fourages et celle employée à la cul
ture des plantes nutritives ou commerciales. La première
n’est guère que de 4 millions d’hectares, tandisque l’autre
est de 25 millions. Nous sommes à cet égard dans un réel
état d’infériorité, vis-à-vis de nos voisins, qui explique
notre pauvreté relative en chevaux et en animaux de bouche
rie. En Prusse , en Autriche et en Danemark , un tiers du
sol est consacré aux prairies ; en Angleterre , en Hollande et
en Piémont la proportion est de moitié.
Voilà pourquoi, en t mps de paix , notre cavalerie est
forcée de demander 15000 chevaux , par an à l’étranger
et que le chiffre des importations annuelles de matières ani
males et végétales s’élève à la charge de la France et à celle
de se habitans à 110 millions.
Les journaux de l’opposition qui crient sans cesse contre
la dépendance de notre politique, s’occupent fort peu bu
point du tout de la véritable dépendance dont il est urgent
de nous affranchir. Ils diront bien que la France est abaissée
parce qu’un capitaine anglais aura commis un acte de bru
talité envers l’équipage d’un de nos navires; parce que le
drapeau national aura été salué à Beyrouth plutôt qu’à Jéru
salem , etc. , etc., tous se croient excellens patriotes quand
ils remplissent leurs colonnes de ces billevesées , mais aucun
ne traitera de ces questions économiques qui font la vérita
ble force de notre pays.
Notre gouvernement avait consulté les conseils généraux sur
les moyens de nous délivrer du joug commercial de l’étranger
et de relever notre agriculture. Presque tous ont été d’accord
que le développement du système d’irrigation en usage dans
-quelques départemens, était le plus puissant moyen d’y par
venir. L’eau ne manque pas en France , il ne s’agit que de
la conduire intelligemment pour lui faire féconder une foule
de terrains à-peu-près stériles. Mais il faut pour cela modifier
la législation actuelle qui est le plus puissant obstacle à toute
amélioration de ce genre, et ce n’est pas chose facile , eu
égard à la multiplicité d’intérêts que l’extrême division de
la propriété met en jeu. Cependant, cette question, loin
d’être insoluble , nous paraît au contraire susceptible d’être
amenée à bonne fin si l’on se préoccupe principalement de
l’intérêt général et si l’on charge les représentans des dé-
partemens de veiller à la conservation des intérêts privés,
d'apprécier l’opportunité d’appliquer l’expropriation et de
surveiller son application. Ainsi les conseils généraux de
vraient faire étudier toutes les irrigations possibles dans
chaque département, faire exécuter eux-mêmes les plus uti
les, puis concéder ensuite à chaque propriétaire le filet d’eau
qui lui serait nécessaire. En agissant ainsi, les départemens
lèveraient non-seulement toutes les difficultés sans froisser
des intérêts privés dans un intérêt public , mais ils posséde
raient le plus puissant moyen d’encourager la multiplication
des prés arrosés ; car en accordant gratuitement à tel pro
priétaire récalcitrant, trop peu éclairé pour comprendre
l’utilité de l’irrigation , un filet d’eau pendant un an ou
deux, celui-ci, bien édifié sur le profit qu’il pourrait avoir
à posséder cette eau, ne demanderait pas mieux que de
l’acquérir. Or, cette acquisition serait presque toujours d’un
prix fort minime et à la portée du plus petit propriétaire.
Mais si la question de l’irrigation est une des plus impor
tantes qui doivent préoccuper la France , c’est surtout pour
le département du Finistère qu'elle est d’un immense intérêt !
pour ce département dont un tiers de la superficie, ou 163
mille hectares , sont en landes ou terres marécageuses d’un
produit nul ; où le sol tourmenté est raviné par une multi
tude de ruisseaux et de rivières qui roulent leurs eaux sans
aucune utilité ; enfin dans ce pays que son éloignement des
grandes voies commerciales et industrielles, rejette dans la
catégorie des contrées purement agricoles !
Qu’aurions-nous à envier aux autres parties de la France,
si ces vastes terrains productifs étaient convertis en excellens
prés arrosés, au moyen desquels nous serions en mesure
d’approvisionner d’excellens chevaux, de viande de bouche
rie et de blés une grande partie de la France ? Ne serait-ce
pas pour nous la source de richesse la plus durable , la plus
à l’abri des vicissitudes et des perturbations que peut éprou
ver la nation ? Notre position serait celle du Calvados , du
Poitou , du Limousin et d’une partie du Bourbonnais qui
depuis plusieurs siècles sont en possession de fournir de
viande la moitié de la France, grâce aux excellens herbages
que leurs industrieux habitans ont su se ménager.
En vain nous vanterait-on la richesse industrielle de l’An
gleterre , de la Belgique , elle ne nous fait point envie ,
parce que si quelques grands industriels font des fortunes
colossales , nous voyons à côté des millions de malheureux
ouvriers exposés aux tourmens d’une misère d’autant plus
affreuse que manquant complètement de prévoyance , ils
n’ont rien su garder pour les momens de détresse , et qu’ils
n’en peuvent sortir que par une révolution terrible ou un
exil volontaire pour des pays où la terre généreuse récom
pense mieux leur travail. Non, nous aimons mieux la richesse
agricole , car, comme le disait Sully : Les biens de la terre
sont les seuls biens inépuisables, et tout fleurit dans un état
où fleurit l‘agriculture.
Nous nous associons aux efforts que fait la société vétéri
naire du Finistère pour encourager la création et l'amélio-
ration des prairies naturelles , et nous voudrions voir les so
ciétés d’agriculture décerner , à son exemple , des médailles
d’encouragement aux personnes qui s’occuperaient de ces
améliorations.
CONSEIL GÉNÉRAL DU FINISTÈRE.
SESSION DE 1843.
M. Perrot, président. — M. de Carné, secrétaire.
DEUXIÈME PARTIE.
Suite. — Voir les N 08 des 30 Septembre, 3,5, 7 , 10, 12,‘1, 19,
24, 26 et 28 Octobre.)
Ports maritimes de commerce. — Le conseil émet le
vœu que l’on s’occupe sérieusement des ports de relâche de
l’IIe-de-Batz , du Conquet et de Camaret : la sûreté de ces
ports intéresse essentiellement la circumnavigation ; aucun
intérêt de localité n’inspire ce vœu ; mais le commerce ma-
time en général est intéressé à ce que les navires y trouvent
un refuge assuré contre la tempête. —
Le conseil sollicite la prompte exécution des bassins à flot
de Morlaix, de Châteaulin et de Pors-Rhu. Les projets étant
faits et approuvés, rien n’empêche de mettre la main à
l’œuvre.
Il émet aussi le vœu que l’on s’occupe des ports impor-
tans de Roscoff et de Morgat dont les dépenses rentrent dans
le cadre des dépenses ordinaires.
Enfin il signale les ports ou criques de Pensez, de Kernic,
de Paluden , de Portsal , d’Ouessant, d’Argenton , de Pont-
Labbé, de La Forêt et de Quimperlé à tout l’intérêt de
l’administration.
Le conseil a appris avec reconnaissance que les travaux
du port du Fret avaient été entrepris , mais il regrette que
l’on en ait distrait le pont, qui est d’une utilité maritime ,
puisqu’il doit lier les deux parties de la grève d’échouage qui
forment ce port. Le conseil émet le vœu que l’on revienne
sur cette décision et que l’on accorde les 6,000 fr. qui doi
vent compléter cet utile opération.
Le conseil demande enfin :
1° L’exécution d’un chemin de hâlage de six mètres d’ou
verture , entre Port-Launay et la rivière du Pont-de-Buis ,
travaux dont l’utilité se fait sentir tous les jours;
2° La construction immédiate du môle d’Audierne dont le
projet vient d’être approuvé ;
3 ' L’ouverture du port de Porstrein ;
4° La construction du second mur du chenal de Lander
neau.
Si les demandes du conseil sont multipliées, il ne faut pas
oublier que le littoral du Finistère à un développement de
480,000 mètres et que les ports classés y sont au nombre
de 40.
Bacs et bateaux. — Le conseil sollicite la construction
d’une seconde chaussée au passage de Tréglonou, et deman
de que celle du passage de Laber-Ildut soit prolongée et
qu’il en soit construit une nouvelle sur l’autre rive.
Le débarcadère construit à Lanveoc a produit un excel
lent effet ; mais quand les vents soufflent de l’est, il est diffi
cilement abordable. Le conseil demande qu’il en soit cons
truit un second dans ceque l’on appelle le petitport,à l’ouest
du fort ; l’abordage serait alors assuré par tous les temps.
Il existe à Roscanvel des fours à chaux dont les produits
se transportent à Brest ; un débarcadère sur ce point serait
d’une grande utilité. Le conseil émet le vœu que l’adminis
tration veuille bien en ordonner l’exécution.
Phares et fanaux. — Le conseil témoigne sa salifac-
tion de l’activité que l’on met à l’exécution du phare de l’Ile-
Vierge , baie de Laberwrach.
Deux projets de feux indiquant l’entrée de ce port ont
été adressés au ministère. Pour compléter ce système de
feux , il serait indispensable d’en établir dans l’intérieur ,
deux autres pour la facilité et la sûreté du mouillage.
Bateaux en franchise. — Le conseil exprime de nou
veau le vœu que les bateaux portant les engrais de mer ,
remontent le canal de Brest à Nantes, en franchise de droit
de navigation. Cette immunité satisferait à des besoins pres-
sans ; elle serait toute dans l’intérêt de l’agriculture.
Lais de mer. — Le conseil renouvelle le vœu qu’une loi
soit enfin rendue sur cette matière , et demande que l’alié
nation des lais et relais n’ait lieu que par adjudication , avec
publicité et concurrence , comme pour les autres domaines
de l’état, et qu’on cesse de faire toute application du décret
du 6 février 1810.
ENDIGUEMENT au port de PENPOUL. — Le conseil de
mande que l’administration veuille bien s’occuper des moyens
d’arrêter l’envahissement dont la mer menace d’une manière
imminente le village de Penpoul près Saint-Pol et d’où ré
sulterait la perte de prairies et terrains de la plus grande
richesse.
Bateaux a vapeur. — Le conseil émet le vœu qu’une
disposition législative fasse cesser promptement l’application
d’un double droit aux bateaux à vapeur, qui ne peuvent être
à la fois considérés comme bâtimens de’mer et comme co
ches d’eau. ( La Suite au procKain numéro. )
M. le préfet du Finistère vient d’adresser aux maires du
département la circulaire et l’arrêté suivant relatif à l’expo
sition publique des produits de l’industrie en 1844.
Une ordonnance royale du 3 septembre dernier a décidé
qu’une exposition publique des produits de l’industrie natio
nale aurait lieu à Paris, le 1 er mai 1844 , et l’article 2 de la
même ordonnance me chai ge de constituer , dans le dépar
tement confié à mon administration , un jury spécial pour
l’examen et l’admission des produits destinés à cette exposi
tion. Je viens de prendre , pour l’exécution de celle ordon
nance, un arrêté que vous trouverez à la suite de la présente
circulaire et dont je recommande les dispositions à votre
attention particulière.
A aucune époque, Messieurs , les circonstances n’ont été
plus favorables à la solennité qui se prépare. Le calme dont
nous jouissons depuis la dernière exposition , a donné à la
France industrielle une activité qui lui a permis d’entrepren
dre et d’exécuter d’importans travaux, et déporter à un haut
degré de développement et de perfection ses moyens de fa
brication. Tout donne donc l’assurance que l’exposition de
1844 présentera des résultats non moins remarquables que
celles qui l’ont précédée.
Le département du Finistère tiendra à honneur de répon-
dre dignement à l’appel du gouvernement du Roi. Les ré
compenses décernées , en 1839 aux industriels de ce dépar
tement , seront pour eux de puissants motifs d’encourage-
ment et exciteront leur émulation.
Je vous prie donc , Messieurs , de donner à l’ordonnance
précitée toute la publicité désirable, et d’engager notamment
ceux de vos administrés qui se livrent avec succès à quelque
branche d’industrie , à envoyer des échantillons de leurs
produits.
Il est une disposition de l’ordonnance, sur laquelle j’appelle
spécialement votre attention : l’article 5 invite les jurys dé
partementaux à faire connaître les artistes qui , par des in
ventions ou procédés non susceptibles d’être exposés, au
raient contribué au progrès des manufactures, et mérité par
là de prendre part aux récompenses qui seraient accordées.
C’est à vous surtout, qu’il appartient de signaler au jury
ces artisans et d’appeler sur eux les encouragemens du gou
vernement.
Je n’ai pas besoin , Messieurs , d’insister auprès de vous
sur l’importance que vous devez attacher à l’objet de celte
circulaire ; je compte sur votre zèle pour exciter l’émulation
de tous les industriels de vos communes respectives , qui
ont leur réputation à soutenir ou un nom à faire connaître
et proclamer.
Voici l’arrêté de M. le Préfet :
Art. 1". Sont nommés membres du jury départemental
institué, sous notre présidence, pour l’examen et l’admissien
des produits destinés à l’exposition de 1844 ;
MM. Trotté de la Roche, ingénieur en chef, directeur des
travaux hydrauliques à Brest ; Plantier , ingénieur en chef
du département ; Fauveau, ingénieur de Are classe des cons
tructions navales ; Frébourg , président de la chambre de
commerce de Morlaix ; Piot ; ingénieur des mines à Poul-
laouen ; Guyot, membre du conseil général ; Le Roux ,
membre du conseil général , fabricant de toiles ; Bigot , ar
chitecte du département ; Radiguet, fabricant de loiles à
Landerneau ; Andrieux , fabricant de papiers à Morlaix ;
Chicoineau, tanneur à Quimperlé ; Belléguic , Guillaume ,
constructeur de navires à Douarnenez ; Éloury, fabricant de
poterie à Quimper ; Bouët, directeur de la société des ba
teaux à vapeur le Br estois et le Parisien.
Le jury s’assemblera le 31 octobre courant , à midi , en
l’hôtel de la préfecture, à l’effet de se constituer et de nom
mer un vice-président et un secrétaire. Il pourra entrer im
médiatement en fonctions.
BUREAUX
RUE SAINT-YVES, 21.
1 r /Année. N.° - 1506
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L'ARMOMTCAIN paraît le NMARD1,
Jeudi et le SAMEDI.
Prix de l'abonnement :
36 francs pour l’année.
19 francs pour 6 mois.
10 francs pour 3 mois.
Prix des insertions :
80 cent. la ligne dans les coloues intérieur
23 cent, la ligne dans le cadre des annonces.
ON S’ABONNE :
T aux Bureaux du Journal, et
M. ÉDOUARD ANNER, Imprimeur-
Libraire , rue Saint-Yves, 32 ;
A Paris chez MM. DELAIRE, rue J.-J.
Rousseau , 3 , et LEJOLIVET et Cr,
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des Journaux Constitutionnels.
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OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES FAITES A L’OBSERVATOIRE DE LA MARINE.
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Heures
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Une question vraiment nationale est celle des prairies et de
l’irrigation , car d’un bon système d’irrigation dépend la
multiplication des prairies naturelles, l’abondance des trou
peaux et des engrais , l’accroissement et le bas prix des sub
stances alimentaires et l’augmentation des matières premiè
res nécessaires à l’industrie. Sous tous ces rapports , l’ex
tension des ressources fouragères en France serait non-seu
lement un véritable progrès, mais le plus grand bienfait qu’on
pût désirer pour le pays et pour le plus grand nombre de scs
habitans.
Une fâcheuse disproportion existe chez nous entre l’éten
due du sol consacré aux fourages et celle employée à la cul
ture des plantes nutritives ou commerciales. La première
n’est guère que de 4 millions d’hectares, tandisque l’autre
est de 25 millions. Nous sommes à cet égard dans un réel
état d’infériorité, vis-à-vis de nos voisins, qui explique
notre pauvreté relative en chevaux et en animaux de bouche
rie. En Prusse , en Autriche et en Danemark , un tiers du
sol est consacré aux prairies ; en Angleterre , en Hollande et
en Piémont la proportion est de moitié.
Voilà pourquoi, en t mps de paix , notre cavalerie est
forcée de demander 15000 chevaux , par an à l’étranger
et que le chiffre des importations annuelles de matières ani
males et végétales s’élève à la charge de la France et à celle
de se habitans à 110 millions.
Les journaux de l’opposition qui crient sans cesse contre
la dépendance de notre politique, s’occupent fort peu bu
point du tout de la véritable dépendance dont il est urgent
de nous affranchir. Ils diront bien que la France est abaissée
parce qu’un capitaine anglais aura commis un acte de bru
talité envers l’équipage d’un de nos navires; parce que le
drapeau national aura été salué à Beyrouth plutôt qu’à Jéru
salem , etc. , etc., tous se croient excellens patriotes quand
ils remplissent leurs colonnes de ces billevesées , mais aucun
ne traitera de ces questions économiques qui font la vérita
ble force de notre pays.
Notre gouvernement avait consulté les conseils généraux sur
les moyens de nous délivrer du joug commercial de l’étranger
et de relever notre agriculture. Presque tous ont été d’accord
que le développement du système d’irrigation en usage dans
-quelques départemens, était le plus puissant moyen d’y par
venir. L’eau ne manque pas en France , il ne s’agit que de
la conduire intelligemment pour lui faire féconder une foule
de terrains à-peu-près stériles. Mais il faut pour cela modifier
la législation actuelle qui est le plus puissant obstacle à toute
amélioration de ce genre, et ce n’est pas chose facile , eu
égard à la multiplicité d’intérêts que l’extrême division de
la propriété met en jeu. Cependant, cette question, loin
d’être insoluble , nous paraît au contraire susceptible d’être
amenée à bonne fin si l’on se préoccupe principalement de
l’intérêt général et si l’on charge les représentans des dé-
partemens de veiller à la conservation des intérêts privés,
d'apprécier l’opportunité d’appliquer l’expropriation et de
surveiller son application. Ainsi les conseils généraux de
vraient faire étudier toutes les irrigations possibles dans
chaque département, faire exécuter eux-mêmes les plus uti
les, puis concéder ensuite à chaque propriétaire le filet d’eau
qui lui serait nécessaire. En agissant ainsi, les départemens
lèveraient non-seulement toutes les difficultés sans froisser
des intérêts privés dans un intérêt public , mais ils posséde
raient le plus puissant moyen d’encourager la multiplication
des prés arrosés ; car en accordant gratuitement à tel pro
priétaire récalcitrant, trop peu éclairé pour comprendre
l’utilité de l’irrigation , un filet d’eau pendant un an ou
deux, celui-ci, bien édifié sur le profit qu’il pourrait avoir
à posséder cette eau, ne demanderait pas mieux que de
l’acquérir. Or, cette acquisition serait presque toujours d’un
prix fort minime et à la portée du plus petit propriétaire.
Mais si la question de l’irrigation est une des plus impor
tantes qui doivent préoccuper la France , c’est surtout pour
le département du Finistère qu'elle est d’un immense intérêt !
pour ce département dont un tiers de la superficie, ou 163
mille hectares , sont en landes ou terres marécageuses d’un
produit nul ; où le sol tourmenté est raviné par une multi
tude de ruisseaux et de rivières qui roulent leurs eaux sans
aucune utilité ; enfin dans ce pays que son éloignement des
grandes voies commerciales et industrielles, rejette dans la
catégorie des contrées purement agricoles !
Qu’aurions-nous à envier aux autres parties de la France,
si ces vastes terrains productifs étaient convertis en excellens
prés arrosés, au moyen desquels nous serions en mesure
d’approvisionner d’excellens chevaux, de viande de bouche
rie et de blés une grande partie de la France ? Ne serait-ce
pas pour nous la source de richesse la plus durable , la plus
à l’abri des vicissitudes et des perturbations que peut éprou
ver la nation ? Notre position serait celle du Calvados , du
Poitou , du Limousin et d’une partie du Bourbonnais qui
depuis plusieurs siècles sont en possession de fournir de
viande la moitié de la France, grâce aux excellens herbages
que leurs industrieux habitans ont su se ménager.
En vain nous vanterait-on la richesse industrielle de l’An
gleterre , de la Belgique , elle ne nous fait point envie ,
parce que si quelques grands industriels font des fortunes
colossales , nous voyons à côté des millions de malheureux
ouvriers exposés aux tourmens d’une misère d’autant plus
affreuse que manquant complètement de prévoyance , ils
n’ont rien su garder pour les momens de détresse , et qu’ils
n’en peuvent sortir que par une révolution terrible ou un
exil volontaire pour des pays où la terre généreuse récom
pense mieux leur travail. Non, nous aimons mieux la richesse
agricole , car, comme le disait Sully : Les biens de la terre
sont les seuls biens inépuisables, et tout fleurit dans un état
où fleurit l‘agriculture.
Nous nous associons aux efforts que fait la société vétéri
naire du Finistère pour encourager la création et l'amélio-
ration des prairies naturelles , et nous voudrions voir les so
ciétés d’agriculture décerner , à son exemple , des médailles
d’encouragement aux personnes qui s’occuperaient de ces
améliorations.
CONSEIL GÉNÉRAL DU FINISTÈRE.
SESSION DE 1843.
M. Perrot, président. — M. de Carné, secrétaire.
DEUXIÈME PARTIE.
Suite. — Voir les N 08 des 30 Septembre, 3,5, 7 , 10, 12,‘1, 19,
24, 26 et 28 Octobre.)
Ports maritimes de commerce. — Le conseil émet le
vœu que l’on s’occupe sérieusement des ports de relâche de
l’IIe-de-Batz , du Conquet et de Camaret : la sûreté de ces
ports intéresse essentiellement la circumnavigation ; aucun
intérêt de localité n’inspire ce vœu ; mais le commerce ma-
time en général est intéressé à ce que les navires y trouvent
un refuge assuré contre la tempête. —
Le conseil sollicite la prompte exécution des bassins à flot
de Morlaix, de Châteaulin et de Pors-Rhu. Les projets étant
faits et approuvés, rien n’empêche de mettre la main à
l’œuvre.
Il émet aussi le vœu que l’on s’occupe des ports impor-
tans de Roscoff et de Morgat dont les dépenses rentrent dans
le cadre des dépenses ordinaires.
Enfin il signale les ports ou criques de Pensez, de Kernic,
de Paluden , de Portsal , d’Ouessant, d’Argenton , de Pont-
Labbé, de La Forêt et de Quimperlé à tout l’intérêt de
l’administration.
Le conseil a appris avec reconnaissance que les travaux
du port du Fret avaient été entrepris , mais il regrette que
l’on en ait distrait le pont, qui est d’une utilité maritime ,
puisqu’il doit lier les deux parties de la grève d’échouage qui
forment ce port. Le conseil émet le vœu que l’on revienne
sur cette décision et que l’on accorde les 6,000 fr. qui doi
vent compléter cet utile opération.
Le conseil demande enfin :
1° L’exécution d’un chemin de hâlage de six mètres d’ou
verture , entre Port-Launay et la rivière du Pont-de-Buis ,
travaux dont l’utilité se fait sentir tous les jours;
2° La construction immédiate du môle d’Audierne dont le
projet vient d’être approuvé ;
3 ' L’ouverture du port de Porstrein ;
4° La construction du second mur du chenal de Lander
neau.
Si les demandes du conseil sont multipliées, il ne faut pas
oublier que le littoral du Finistère à un développement de
480,000 mètres et que les ports classés y sont au nombre
de 40.
Bacs et bateaux. — Le conseil sollicite la construction
d’une seconde chaussée au passage de Tréglonou, et deman
de que celle du passage de Laber-Ildut soit prolongée et
qu’il en soit construit une nouvelle sur l’autre rive.
Le débarcadère construit à Lanveoc a produit un excel
lent effet ; mais quand les vents soufflent de l’est, il est diffi
cilement abordable. Le conseil demande qu’il en soit cons
truit un second dans ceque l’on appelle le petitport,à l’ouest
du fort ; l’abordage serait alors assuré par tous les temps.
Il existe à Roscanvel des fours à chaux dont les produits
se transportent à Brest ; un débarcadère sur ce point serait
d’une grande utilité. Le conseil émet le vœu que l’adminis
tration veuille bien en ordonner l’exécution.
Phares et fanaux. — Le conseil témoigne sa salifac-
tion de l’activité que l’on met à l’exécution du phare de l’Ile-
Vierge , baie de Laberwrach.
Deux projets de feux indiquant l’entrée de ce port ont
été adressés au ministère. Pour compléter ce système de
feux , il serait indispensable d’en établir dans l’intérieur ,
deux autres pour la facilité et la sûreté du mouillage.
Bateaux en franchise. — Le conseil exprime de nou
veau le vœu que les bateaux portant les engrais de mer ,
remontent le canal de Brest à Nantes, en franchise de droit
de navigation. Cette immunité satisferait à des besoins pres-
sans ; elle serait toute dans l’intérêt de l’agriculture.
Lais de mer. — Le conseil renouvelle le vœu qu’une loi
soit enfin rendue sur cette matière , et demande que l’alié
nation des lais et relais n’ait lieu que par adjudication , avec
publicité et concurrence , comme pour les autres domaines
de l’état, et qu’on cesse de faire toute application du décret
du 6 février 1810.
ENDIGUEMENT au port de PENPOUL. — Le conseil de
mande que l’administration veuille bien s’occuper des moyens
d’arrêter l’envahissement dont la mer menace d’une manière
imminente le village de Penpoul près Saint-Pol et d’où ré
sulterait la perte de prairies et terrains de la plus grande
richesse.
Bateaux a vapeur. — Le conseil émet le vœu qu’une
disposition législative fasse cesser promptement l’application
d’un double droit aux bateaux à vapeur, qui ne peuvent être
à la fois considérés comme bâtimens de’mer et comme co
ches d’eau. ( La Suite au procKain numéro. )
M. le préfet du Finistère vient d’adresser aux maires du
département la circulaire et l’arrêté suivant relatif à l’expo
sition publique des produits de l’industrie en 1844.
Une ordonnance royale du 3 septembre dernier a décidé
qu’une exposition publique des produits de l’industrie natio
nale aurait lieu à Paris, le 1 er mai 1844 , et l’article 2 de la
même ordonnance me chai ge de constituer , dans le dépar
tement confié à mon administration , un jury spécial pour
l’examen et l’admission des produits destinés à cette exposi
tion. Je viens de prendre , pour l’exécution de celle ordon
nance, un arrêté que vous trouverez à la suite de la présente
circulaire et dont je recommande les dispositions à votre
attention particulière.
A aucune époque, Messieurs , les circonstances n’ont été
plus favorables à la solennité qui se prépare. Le calme dont
nous jouissons depuis la dernière exposition , a donné à la
France industrielle une activité qui lui a permis d’entrepren
dre et d’exécuter d’importans travaux, et déporter à un haut
degré de développement et de perfection ses moyens de fa
brication. Tout donne donc l’assurance que l’exposition de
1844 présentera des résultats non moins remarquables que
celles qui l’ont précédée.
Le département du Finistère tiendra à honneur de répon-
dre dignement à l’appel du gouvernement du Roi. Les ré
compenses décernées , en 1839 aux industriels de ce dépar
tement , seront pour eux de puissants motifs d’encourage-
ment et exciteront leur émulation.
Je vous prie donc , Messieurs , de donner à l’ordonnance
précitée toute la publicité désirable, et d’engager notamment
ceux de vos administrés qui se livrent avec succès à quelque
branche d’industrie , à envoyer des échantillons de leurs
produits.
Il est une disposition de l’ordonnance, sur laquelle j’appelle
spécialement votre attention : l’article 5 invite les jurys dé
partementaux à faire connaître les artistes qui , par des in
ventions ou procédés non susceptibles d’être exposés, au
raient contribué au progrès des manufactures, et mérité par
là de prendre part aux récompenses qui seraient accordées.
C’est à vous surtout, qu’il appartient de signaler au jury
ces artisans et d’appeler sur eux les encouragemens du gou
vernement.
Je n’ai pas besoin , Messieurs , d’insister auprès de vous
sur l’importance que vous devez attacher à l’objet de celte
circulaire ; je compte sur votre zèle pour exciter l’émulation
de tous les industriels de vos communes respectives , qui
ont leur réputation à soutenir ou un nom à faire connaître
et proclamer.
Voici l’arrêté de M. le Préfet :
Art. 1". Sont nommés membres du jury départemental
institué, sous notre présidence, pour l’examen et l’admissien
des produits destinés à l’exposition de 1844 ;
MM. Trotté de la Roche, ingénieur en chef, directeur des
travaux hydrauliques à Brest ; Plantier , ingénieur en chef
du département ; Fauveau, ingénieur de Are classe des cons
tructions navales ; Frébourg , président de la chambre de
commerce de Morlaix ; Piot ; ingénieur des mines à Poul-
laouen ; Guyot, membre du conseil général ; Le Roux ,
membre du conseil général , fabricant de toiles ; Bigot , ar
chitecte du département ; Radiguet, fabricant de loiles à
Landerneau ; Andrieux , fabricant de papiers à Morlaix ;
Chicoineau, tanneur à Quimperlé ; Belléguic , Guillaume ,
constructeur de navires à Douarnenez ; Éloury, fabricant de
poterie à Quimper ; Bouët, directeur de la société des ba
teaux à vapeur le Br estois et le Parisien.
Le jury s’assemblera le 31 octobre courant , à midi , en
l’hôtel de la préfecture, à l’effet de se constituer et de nom
mer un vice-président et un secrétaire. Il pourra entrer im
médiatement en fonctions.
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